Le Chesnay

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Le Chesnay
Le Chesnay
La mairie.
Blason de Le Chesnay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Versailles
Statut commune déléguée
Code postal 78150
Code commune 78158
Démographie
Gentilé Chesnaysiens
Population 28 001 hab. (2016 en diminution de 3,36 % par rapport à 2010)
Densité 6 604 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 16″ nord, 2° 07′ 52″ est
Altitude Min. 113 m
Max. 177 m
Superficie 4,24 km2
Élections
Départementales Le Chesnay
(bureau centralisateur)
Historique
Fondation XIIIe siècle
Fusion
Commune(s) d'intégration Le Chesnay-Rocquencourt
Localisation
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Liens
Site web www.lechesnay-rocquencourt.fr

Le Chesnay [lə ʃɛnɛ] Écouter est l'une des deux communes déléguées, avec Rocquencourt, de la commune nouvelle du Chesnay-Rocquencourt située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Chesnaysiens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Position du Chesnay dans les Yvelines.

La ville du Chesnay est située à 17 km à l'ouest de Paris, moins de 4 km au nord de Versailles.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes en sont : La Celle-Saint-Cloud au nord, Vaucresson au nord-est, Versailles de l'est au sud-ouest, et Rocquencourt à l'ouest.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Une grande partie du nord-est de la commune est couverte par le bois des Fonds-Maréchaux (chênes et châtaigniers).

Transports et voies de communications[modifier | modifier le code]

Réseau routier

Le territoire communal est traversé, dans sa partie nord et selon un axe est-ouest, par l'autoroute A13 ainsi que, en son centre et selon un axe nord-sud, par la route nationale 321 qui mène à La Celle-Saint-Cloud et Bougival vers le nord et à Versailles vers le sud. Il est bordé, en guise de limites sud-ouest et sud avec Versailles, par la route nationale 186 qui mène dans la direction de Saint-Germain-en-Laye vers le nord et à Versailles vers le sud et, en guise de limites nord avec La Celle-Saint-Cloud, par la route départementale D307, axe est-ouest menant à Vaucresson et Saint-Cloud vers l'est et Bailly et Noisy-le-Roi vers l'ouest.

Desserte ferroviaire

La commune du Chesnay ne dispose pas de gare, les plus proches étant celles de Versailles-Rive-Droite, Vaucresson et La Celle-Saint-Cloud qui mènent toutes trois à Paris Saint Lazare.

Autobus

La commune est desservie par les lignes 1, 2, 3, 5, 7, 8, 9, 17, 51, 111, 460 du réseau de bus Grand Versailles, X409 et X419 du réseau de bus Poissy - Les Mureaux, 17S du réseau de bus Centre et Sud Yvelines et par la ligne Express 1 du réseau de bus Saint-Germain Boucles de Seine.

La ligne 426 RATP dessert également la commune, avec un arrêt au Bel Air.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Au début des années 1960 la Compagnie générale de télégraphie sans fil (CSF) commande à l'architecte Jean Dubuisson la construction de son siège social et d'un ensemble de 150 logements de grand confort, sur un terrain de 17 ha près du triangle de Rocquencourt. Cet ensemble, conçu avec le paysagiste Jean-Noël Capart, est connu sous le nom de résidence du Parc, constitué de 3 bâtiments construits entre 1964 et 1974[1]

Le Chesnay abrite, avec les logements de Parly 2 construits au début des années 1970, une partie de la plus grande copropriété de France[2]. Cette copropriété, comprenant 7 500 lots d'habitation allant du simple studio au 6 pièces, et organisée en 37 résidences, héberge plus de la moitié des habitants de la commune.

Un projet de nouvelle médiathèque, bibliothèque, salle multifonctions a été lancé en 2007. L'ensemble a ouvert courant 2009. L'inauguration de l'ensemble culturel était prévue le , suivie par une semaine de spectacles tous les soirs et une journée portes ouvertes le dimanche .

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes latines Canoilum en 1122, Chesneium, Chesnetum au XIIIe siècle[3] et Le Chenay en 1793[4].

Le toponyme Le Chesnay est une forme archaïque pour « la Chênaie » en ancien français. Le suffixe gallo-roman -ETU(m) a abouti à -ey/-ay, masculin, et -ETA > -aye > -aie, féminin. Ce suffixe à valeur collective, sert à désigner un « ensemble d'arbres appartenant à la même espèce ». Le mot chêne (anciennement chaisne > chesne) est issu du gaulois cassanos[5].

Histoire[modifier | modifier le code]

Temps mérovingiens et Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Les premières traces d'une agglomération remontent à l'époque de Charlemagne. Au XIIIe siècle, c'est encore un bourg au milieu d'une forêt, de bûcherons et de cultivateurs, le Chesnay « l'endrois où il y a des chênes »[6].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Le Chesnay dépendait de la paroisse de Rocquencourt quand en 1683[7], Louis XIV l'acheta pour l'enfermer dans le parc de Versailles.

Le château du Grand-Chesnay dans le parc Aubert prend naissance avec la construction du château de Versailles qui permettra le développement du Chesnay. Sa physionomie s'urbanise dans l'ombre des rois de France.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

A la fin de l'épopée napoléonienne, le , Le Chesnay fut le théâtre de combats durant la bataille de Rocquencourt.

À partir de 1820, des familles bourgeoises entreprennent de créer des résidences secondaires dans un Chesnay qui à l'époque était principalement rural. La première d'entre elles était celle de la famille Genouville que l'on peut toujours apercevoir au 23 rue Laurent Gaudet. Ainsi est né le quartier du plateau St Antoine, l'un des plus riches du Grand Versailles.

Au début du XXe siècle, « le plateau » se construit avec l'église Saint-Antoine-de-Padoue, consacrée le après trois années de travaux.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, le commandement suprême allié (SHAEF) est installé au Trianon Palace, à Versailles.

Les Américains vont alors regrouper à proximité, au château du Chesnay, différents hauts responsables et ingénieurs de l'armement allemand pour les interroger[8]. Ceux-ci, faits prisonniers dans l'Allemagne progressivement occupées par les Anglo-américains, y sont internés quelques semaines, au printemps et à l'été 1945, dont Albert Speer[8] (avant son transfert pour être jugé à Nuremberg), architecte de Hitler et ministre de l'Armement, Ernst Heinrich Heinkel, constructeur aéronautique, le général Georg Thomas[8] mais aussi probablement et accidentellement le théologien Martin Niemöller[Note 1].

Après-guerre[modifier | modifier le code]

Au début des années 1970, une ville nouvelle, Parly 2, se greffe alors sur le Vieux Chesnay, la population chesnaysienne passe alors du simple au double.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Philippe Brillault - ancien maire

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du [9], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Versailles, après un transfert administratif effectif au .

Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription des Yvelines.

Elle faisait partie de 1806 à 1964 du canton de Versailles-Ouest, année où elle intègre le canton de Versailles-Nord-Ouest de Seine-et-Oise puis des Yvelines. En 1976, la commune devient le chef-lieu du canton du Chesnay[4]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 2 à 6 communes.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune, qui n'était jusqu'alors membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre[10], a adhéré en 2014 à la communauté d'agglomération Versailles Grand Parc.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors des municipales de 2014, la liste conduite par le maire sortant Philippe Brillault, est réélue dès le premier tour[11].

Lors des municipales de 2020, la liste conduite par Richard Delepierre, est élue au premier tour.

Politique locale[modifier | modifier le code]

En , Philippe Brillault, maire du Chesnay, alors DVD, élu au sein du collectif la Manif pour tous, est à l'initiative d'une pétition s'opposant au mariage pour tous[12]. Lors du second tour de l'élection présidentielle française de 2017, devenu membre de Les Républicains, il appelle à voter Emmanuel Macron[13]

Le Chesnay et Rocquencourt ont engagé en une démarche de fusion au sein d'une commune nouvelle qui sera dénommée « Le Chesnay-Rocquencourt », afin d'être préservés d'une réduction des dotation d'État, alors qu'elles partagent de nombreux équipements et, en ce qui concerne Le Chesnay, afin de pouvoir trouver des solutions à sa carence en logements sociaux, au sens de la Loi SRU[14].

Cette fusion, qui a été approuvée par les deux conseils municipaux le [15], a pris effet le par arrêté préfectoral du .

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs jusqu'à la fusion de 2019[16]
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1792 Louis Pelin    
1792 1802 Jacques Morin    
1802 1806 Antoine Dorée    
1806 1813 Michel Quinebaux    
1813 1821 Jean-Baptiste Caruel    
1821 1824 Louis Decamp    
1824 1827 Jean-Baptiste Delaissement    
1827 1831 Brancard    
1831 1834 Yves Guerbette    
1834 1838 Chaulin[réf. nécessaire]    
1838 1848 François Sebert    
1848 1869 Paul Caruel de Saint-Martin[17] Bonapartiste Baron
Député de Seine-et-Oise (1852 → 1869)
Conseiller général de Versailles-Ouest (1848 → 1871)
Chevalier de la Légion d'honneur
1869 1877 Henri Capet    
1877 1881 Auguste-Emmanuel Deslandes Vinay    
1881 1897 Hippolyte Deslandes    
1897 1903 Pierre Chaulin    
1903 1913 Eugène Dufetel    
1913 1925 Julien Poupinet Libéral Conseiller général de Versailles-Ouest (1919 → 1928)
1925 1929 Camille Anat. Monprofit    
1929 1959 André Crozet    
1959 1971 Pierre Genouville    
1971 1989 Maurice Cointe DVD
puis UDF
Entrepreneur
Conseiller général du Chesnay (1976 → 1992)
1989 2018 Philippe Brillault[18],[19],[11] DVD
puis CNIP[20]
Médecin
Conseiller général puis départemental du Chesnay (2011 → )
Vice-président de la CA Versailles Grand Parc (2016 → )
Maire du Chesnay-Rocquencourt (2019 → 2020)
Réélu en 1993, 1995, 2001, 2008 et 2014

Finances locales[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune majore le taux de sa taxe d'habitation de 9,96 %[21].

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

En 2007, la commune a reçu le label « Ville Internet »[22].

Elle participe au Concours des villes et villages fleuris et possède trois fleurs en 2011[23].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Blason d'Heppenheim.

Le Chesnay est jumelée[24] avec la ville allemande de Heppenheim (Hesse) depuis le .

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[25],[Note 2].

En 2016, la commune comptait 28 001 habitants[Note 3], en diminution de 3,36 % par rapport à 2010 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
374307272295314446515563723
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0651 4061 7101 8492 2142 3222 8022 9703 139
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 5213 7024 2494 9325 5467 0037 9958 3339 259
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
13 24914 18424 78527 64729 54228 53029 54229 22628 001
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges en 2007

La population de la commune était âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,8 %) était en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune était supérieure à la population masculine. Le taux (52,7 %) était supérieur au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge était, en 2007, la suivante :

  • 47,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,3 %, 15 à 29 ans = 18,8 %, 30 à 44 ans = 23,2 %, 45 à 59 ans = 19,2 %, plus de 60 ans = 19,7 %) ;
  • 52,7 % de femmes (0 à 14 ans = 17,2 %, 15 à 29 ans = 17,1 %, 30 à 44 ans = 19,7 %, 45 à 59 ans = 20,5 %, plus de 60 ans = 25,5 %).
Pyramide des âges à Le Chesnay en 2007 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90  ans ou +
1,4 
6,6 
75 à 89 ans
9,0 
12,6 
60 à 74 ans
15,1 
19,2 
45 à 59 ans
20,5 
23,2 
30 à 44 ans
19,7 
18,8 
15 à 29 ans
17,1 
19,3 
0 à 14 ans
17,2 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
0,9 
4,3 
75 à 89 ans
6,6 
11,2 
60 à 74 ans
11,6 
20,3 
45 à 59 ans
20,7 
22,1 
30 à 44 ans
21,5 
19,9 
15 à 29 ans
18,9 
21,9 
0 à 14 ans
19,8 

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune compte[Quand ?] ;

  • quatre écoles maternelles : Charles-Perrault, Caroline-Aigle, Jean-Louis-Forain et Jean-de-La-Fontaine[29] ;
  • cinq écoles primaires, quatre publiques (Georges-Guynemer, Molière, Langevin et Le Nôtre)[29], et une privée (Blanche-de-Castille) ;
  • un collège et lycée privé (Blanche-de-Castille) ;
  • un collège public (Charles-Péguy), labellisé « éco-école » en  ;
  • un lycée professionnel (Jean-Moulin).

Culture[modifier | modifier le code]

La nouvelle Bibliothèque du Chesnay a été inaugurée en 2009[réf. nécessaire].

Sport et univers associatif[modifier | modifier le code]

Le Chesnay a un tissu associatif (sport, culture ,santé) particulièrement développé. Elle compte dans ses rangs, des clubs de sport comme Le Chesnay Handball (National 3 en 2018), le Chesnay 78 Football Club, le club JCR78 (Judo Chesnay Rocquencourt 78 - 400 licenciés en 2018) qui fait partie des meilleurs clubs formateurs en Ile-de-France, Le Chesnay Tennis de Table (une équipe professionnelle féminine entre 2016 et 2018, 2 équipes en National 2 en 2020).

Centre hospitalier André-Mignot.

Santé[modifier | modifier le code]

Le centre hospitalier André-Mignot (du nom de l'ancien maire de Versailles) fait partie du centre hospitalier de Versailles (avec l'hôpital Richaud et la maison Despagne de Versailles) et contient 737 lits (en 2005)[réf. nécessaire].

Événements culturels et festivités[modifier | modifier le code]

Chaque année en septembre, il y a une fête au Chesnay : comptoirs, alimentation, jeux, spectacles..., c'est la fête des Chênes verts, où une grande brocante et un troc aux jouets sont aussi organisés[30].

Communication[modifier | modifier le code]

Le , la ville du Chesnay inaugurait sa nouvelle identité, le logo.

Par son rayé gris, il représente l'équilibre et l'harmonie de l'urbanisation de la ville et par son enrobé vert, il marque la qualité de la sauvegarde de l'environnement ; la feuille de chêne reste le symbole de la ville ; la comète indique le dynamisme, enfin le graphisme moderne des lettres est censé allier la jeunesse à la solidarité[réf. nécessaire].

Économie[modifier | modifier le code]

Construit dans les années 70 sur le modèle américain à l'initiative du maire de l'époque, Pierre Genouville, le centre commercial Parly 2 est l'un des plus grands et des plus luxueux d'Europe mais également le plus vieux de France[réf. nécessaire]. Il accueille un grand nombre de magasins et boutiques, dont un Printemps, un BHV, une pépinière Truffaut et l'une des plus grandes Fnac d'Europe[Quand ?].

Il devait être entièrement rénové et agrandi en 2009, mais les travaux, retardés, ont finalement commencé fin 2010[réf. nécessaire].

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 43 943 €, ce qui plaçait Le Chesnay au 1 072e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[31].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Antoine-de-Padoue.
  • Le château du haut Bel-Air, situé 156 rue de Versailles, était à l'origine une maison de fontainier, élément de l'hydraulique du parc du château de Versailles en liaison avec la machine de Marly, qui fut vendue comme bien national sous la Révolution. Il fut l'objet, ainsi que son parc, de divers agrandissements par ses divers propriétaires, dont le docteur Philippe Ricord, qui y recevait ses amis et s'y livrait à la culture des fleurs. Acquis en 1891 par le comte Edmond de Martimprey, il resta dans sa famille jusqu'en 1947, date de son acquisition par la municipalité de Versailles pour en faire une colonie de vacances jusqu'à son achat par la ville du Chesnay en 1981. Il accueille actuellement un Institut médico-éducatif (IME). Le parc est ouvert au public. On note la présence à côté du château, qui est une demeure composite, d'un pigeonnier ornemental hexagonal dont la restauration a été décidée.
Panneau ancien du Grand Chesnay.
Sous l'Ancien Régime, il accueille quelque temps au XVIIe siècle les Petites écoles de Port-Royal, qui seront fermées sur ordre royal. Parmi les élèves avait figuré le jeune Jean Racine. Il y sera ensuite la propriété de commis de la monarchie, tels qu'Antoine de Ratabon ou Louis de Verjus, comte de Crécy. Rebâti, il appartiendra à Jean-Baptiste Caruel puis à son fils, Paul Caruel de Saint-Martin. Lors de la Belle époque, il est un des éléments du salon musical de Madame Maurice Sulzbach. Son dernier châtelain est Pierre Aubert, cofondateur en 1907 de la société Aubert et Duval. Après son décès en 1965, ses descendants habitent le domaine quelques années, mais font l'objet d'une expropriation pour permettre la création de l'hôpital André-Mignot inauguré en 1981. En hommage à la famille Aubert, le nom de celle-ci a été donné à la partie subsistante du parc, ouverte au public, ainsi qu'à la crêche édifiée dans l'ancienne orangerie des communs. Renommé le pavillon Aubert, le château accueille le service de psychiatrie et le service de biologie médicale.
Le centre de Transfusion sanguine a notamment été bâti à l'emplacement du potager du château.
Le château est en forme de fer à cheval, autour de la cour d'honneur de forme octogonale, fermée par une grille et un portail en fer forgé. Le château comprend deux niveaux. La partie centrale comporte un troisième niveau, ce qui en fait la partie principale.
La cour des Communs accédant à la cour d'honneur par un porche se situe entre le château, l'emplacement du potager et l'église Saint-Germain.
Le château été restauré, est entretenu et permet de disposer d'un monument préservé dans son parc.
Les accès au parc et au château présentent encore de magnifiques portails en bois.
Le parc du château, présentant deux perspectives de part et d'autre du corps principal du château, comporte un jardin à la française, avec à l'extrémité d'une des perspectives, un bassin, dit, bassin de Neptune.
Ce parc est ouvert au public, et en raison de sa proximité, aux convalescents de l'hôpital.
Dans ce parc, comportant des chênes, des marronniers et des châtaigniers, s'élevait un immense cèdre du Liban, plusieurs fois centenaire, qui servait de point de repère aux pilotes d'avion.
Dans les années 1960, on pouvait apercevoir en hiver des renards qui braconnaient parfois les poules de la ferme voisine. Le parc y accueillit également, après la guerre, un élevage de bergers allemands.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Le Chesnay Blason
De gueules au chêne arraché d'or chargé en cœur d'un écusson d'azur à la bande d'argent surchargée de trois quintefeuilles de gueules.
Détails
Armes parlantes : un chêne auquel est suspendu l'écu de la famille de Bernières. C'est à l'un des descendants de cette famille, Charles III Maignard de Bernières, qu'est attribué la construction du château du Grand Chesnay. Ces armoiries figurent au fronton de la mairie.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

L'écusson sculpté que l'on voit au-dessus de la porte d'entrée de la mairie est une œuvre de l'artiste Jean-Yves Lechevallier. La mairie ainsi que le square attenant abritent d'ailleurs d'autres œuvres de cet artiste.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • collectif, Le Chesnay, flaneries à travers une ville d'hier et d'aujourd'hui, Paris, Éditions du Pont-Neuf, , 240 p. (ISBN 2-86680-005-2)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Speer dans ses mémoires évoque l'arrivée d'un dénommé Niemöller. Il s'agit probablement de Martin Niemöller, pasteur et théologien allemand. Speer ne précise rien sur son statut sauf qu'il est arrivé au Chesnay dans le même transport que d'autres personnalités allemandes qui avaient été détenues par le régime nazi. Heinkel et lui, apprenant son arrivée, souhaitent alors le rencontrer, mais ne connaissent pas son visage. Cela exclut une personnalité du monde de l'armement. On sait que Niemöller, opposant à Hitler et interné en camp dès 1937, s'était retrouvé en avril 1945 regroupé par la SS avec 140 autres prisonniers allemands d'importance dont le général Thomas qui sera plus tard interné au Chesnay. Abandonnés par leurs gardes face à l'avancée des Américains, ces derniers les firent prisonniers quelques jours plus tard.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
  4. Madame Rossler née Zuckermann a trouvé en la personne de Madame Sebille, une habitante du Chesnay, une porte grande ouverte pour accepter de prendre en charge son fils Richard alors âgé de trois ans ; La famille Sébille s’est occupée de ce petit garçon comme s’il faisait partie de leur propre famille. Le petit Richard est resté chez les Sebille de 1942 à 1947, époque à laquelle il a été repris par sa mère. Pendant ces 5 années le petit garçon n’a manqué de rien. Les liens ont perduré après la guerre.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Secteur urbain concerté dit résidence du Parc », notice no EA78000005, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. « La lettre d'information de Parly 2 - Parly 2 comment ça marche ? », copropriété de Parly2, (consulté le ).
  3. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  4. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  5. Henriette Walter, L'aventure des mots français venus d'ailleurs, Robert Laffont, p. 44.
  6. Les Yvelines. Les 262 communes, Éditions Delattre, , p. 55-56.
  7. Cercle Généalogique de Versailles et des Yvelines, Paysages d'Yvelines à la fin du XVIIIe siècle : Le cadastre de Bertier de Sauvigny, Archives départementales des Yvelines, .
  8. a b et c Albert Speer (trad. de l'allemand par Michel Brottier), Au cœur du Troisième Reich, Paris, Pluriel, (1re éd. 1969), 816 p. (ISBN 978-2-8185-0011-8), « Les étapes de ma captivité », p. 690 à 691.
  9. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  10. « Grand Parc s'étend en attendant Le Chesnay », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Plus d'une centaine des 262 communes du département se cherche encore un destin intercommunal. Seule certitude, les conseils municipaux devront avoir adhéré à un EPCI (établissement public de coopération intercommunale) de leur choix d'ici à 2014 au plus tard, sinon la préfecture tranchera (...) « Nous avons atteint une bonne taille, mais, en raison de la loi, nous serons très certainement encore amenés à évoluer. Châteaufort s'interroge. Quant au Chesnay et à Vélizy, là aussi une réflexion est en cours chez leurs élus. C'est à eux de décider. Nous ne sommes pas en position de demandeur », tranche François de Mazières ».
  11. a et b « Municipales dans les Yvelines : retrouvez les temps forts du premier tour », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. François-xavier Chauvet, « Près de 100 000 signatures contre le mariage pour tous : Le maire (DVD) du Chesnay a lancé une pétition. 500 000 signatures lui permettraient de saisir le Conseil économique, social et environnemental », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il est l’un des maires élus au sein du collectif la Manif pour tous, qui s’oppose depuis des mois à l’égalité devant le mariage pour les couples de même sexe, actuellement en débat au Parlement. Philippe Brillault, maire et conseiller général (DVD) du Chesnay, vient de lancer une pétition citoyenne nationale ».
  13. Margaux Bourgasser, « Voter Macron, « c’est dur, mais je le ferai », annonce le maire (LR) du Chesnay », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Dans un communiqué diffusé ce mardi, l’élu proche du mouvement de la Manif pour Tous confirme qu’il va voter pour Emmanuel Macron dimanche prochain. « C’est dur, mais je le ferai », précise-t-il ».
  14. Laurent Mauron, « Yvelines : mariage en vue entre Le Chesnay et Rocquencourt : Les deux communes souhaitent fusionner d’ici au 1er janvier 2019 », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. Laurent Mauron, « La fusion est actée entre Le Chesnay et Rocquencourt : Les conseils municipaux des deux communes ont voté simultanément, lundi 8 octobre, la demande de fusion », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « Les maires de Chesnay (Le) », sur francegenweb.org (consulté le ).
  17. « Paul Caruel de Saint-Martin (1809-1899) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  18. Municipales 1995 : Alain Auffray, « Le Chesnay, coquet marigot où s'ébattent deux crocodiles. Fratricide duel à droite pour le second tour municipal », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le Chesnay retient son souffle avant la triangulaire. Le docteur Philippe Brillaut, maire sortant investi du bout des lèvres par le RPR, résistera-t-il à l'assaut final du général de corps d'armée Bernard Gillis ? (...). Dans cette opulente commune à 75% chiraquienne, le candidat du PS Jean Blocquaux s'en tient au rôle ingrat de ramasseur de balles perdues (...) Le drame se noue en 1989. Lorsque le vieux maire Maurice Cointe décide de briguer un quatrième mandat, il trouve sur sa route deux ambitieux de son propre camp: son adjoint Jean-Louis Berthet (UDF), magistrat à la Cour des comptes, ainsi que Philippe Brillaut, jeune élu municipal de 36 ans. Effrayés par l'urbanisation galopante des trois dernières décennies, les Chesnaysiens sanctionnent le sortant et plébiscitent la jeunesse. Les deux Brutus, qui ne s'aiment guère, s'accordent au second tour pour tuer le père. Brillaut devient maire et Berthet, premier adjoint ».
  19. « Municipales au Chesnay : Philippe Brillault (UMP) brigue un 5e mandat », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après 25 ans à la tête de sa ville, Philippe Brillault briguera un cinquième mandat. (...) Si sa liste se déclare apolitique, elle a tout de même obtenu la double investiture UMP-UDI (...) Parmi les 18 nouveaux, sur 35 noms, quatre ou cinq ont rejoint le maire à la suite de ses prises de position remarquées contre le Mariage pour tous et pour la famille ».
  20. « Centre National des Indépendants et Paysans », sur cni.asso.fr via Wikiwix (consulté le ).
  21. Aurélie Lebelle et Matthieu Pelloli (@MatthieuPelloli, « Taxe d’habitation : ces 55 villes de plus de 10 000 habitants qui augmentent leur taux : Depuis des semaines, le gouvernement annonce une baisse de la taxe d’habitation. Mais dans près de 6000 communes, elle augmente. Voici, en exclusivité, la liste des 55 grandes villes concernées », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Palmarès 2007 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.
  23. Palmarès du Concours des villes et villages fleuris dans les Yvelines
  24. Association européenne de jumelage Le Chesnay - Heppenheim
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
  27. « Évolution et structure de la population à Le Chesnay en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  28. « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
  29. a et b « Les écoles publiques primaires »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lechesnay.fr (consulté le ).
  30. « La fête des chênes verts » Accès libre.
  31. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  32. « TPMP refait l'année : Valérie Benaïm retrouve son amour d'enfance... Ou presque (Vidéo) » (consulté le ).
  33. « Pierre Gabelle », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
  34. a b et c Jean-Louis Berthet Géricault au Chesnay, imprimé pour l'association Le Chesnay d'hier à aujourd'hui, 1991.
  35. Denis Michel-Dansac, Quand Géricault dessinait Le Chesnay, Revue de l'Histoire de Versailles et des Yvelines, Tome 100, 2018
  36. Germain Bazin, Théodore Géricault, Etude critique et catalogue raisonné. Tome III, la gloire de l’empire et la Première Restauration, La Bibliothèque des Arts, Paris, 1989.
  37. Site personnel de Jérôme Touzalin.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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