Famille Cheremetiev

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Armoiries de la famille Cheremetev

Cheremetiev, Cheremetieff ou Cheremetev (en russe : Шереметев ou Шереметьев) est une famille de la noblesse russe dont sont issus plusieurs personnages célèbres.

Les Cheremetiev seraient issus d'Andreï Kobyla, boyard moscovite à l'époque d'Ivan Ier de Russie, descendant d'Alexandre Nevski[réf. nécessaire]. C'est à la cinquième génération qu'apparaît un André Chérémet[1], ancêtre des Cheremetiev. Un grand nombre de boyards en sont issus au XVIe et XVIIe siècles et de proches du tsar[Lesquels ?]. Ainsi Hélène qui épouse Ivan Ivanovitch le fils d'Ivan le Terrible, assassiné par son propre père dans un mouvement de colère en 1581. De nombreux Cheremetiev participent aux campagnes militaires contre les Tatars ou en Livonie, ainsi qu'à la prise de Kazan. Ils reçoivent des domaines près de Moscou, de Iaroslavl, de Riazan ou de Nijni Novgorod.

Leur ascension au sommet de l'État russe date du XVIIe siècle. Pierre Nikititch tient la forteresse de Pskov. Feodor Ivanovitch est l'un de ceux qui se rangent du côté de Michel Romanov lorsqu'il est choisi pour monter sur le trône de Russie et c'est un partisan du renforcement du pouvoir du zemski sobor. L'un des membres les plus éminents de cette famille est Boris Cheremetiev qui est le premier à recevoir le titre de comte en Russie, en 1706 après la prise d'Astrakhan.

Les Cheremetiev ont émigré majoritairement en France après la révolution de 1917, où leurs descendants — dont le comte Pierre Cheremetieff, qui est notamment président de la Société musicale russe en France, recteur du Conservatoire russe de Paris Serge-Rachmaninoff et membre du jury de concours internationaux (dont celui organisé par l'université de Paris II—Panthéon Assas)[2] — continuent à vivre (parfois sous l'orthographe ancienne Chérémetieff).

Personnalités[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Palais Cheremetiev à Saint-Pétersbourg, 34 quai de la Fontanka[3]
  1. D'autres historiens à cause de la consonance de son nom qui signifie pauvre en langue tchouvache lui donne une origine bulgare des steppes[précision nécessaire].
  2. « Université Panthéon-Assas (Paris 2) », sur u-paris2.fr via Wikiwix (consulté le ).
  3. Dont une partie abrite aujourd'hui le musée Anna-Akhmatova qui y habita un appartement

Voir aussi[modifier | modifier le code]