Chen Wangting

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陈王庭
Chen Wangting
Statue de Chen Wangting à Chenjiagou
Statue de Chen Wangting à Chenjiagou
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Maître

Chen Wangting (chinois simplifié : 陈王庭, pinyin : Chén Wángtíng), ou encore Chen Zou-Ting, originaire de la province de Henan[1], serait né en 1600 à Chenjiagou et mort en 1680 (d'autres mentionnent 1587-1664). Commandant des forces des garnisons du comté de Wenxian sous la dynastie Ming, on lui attribue la fondation du style Chen de tai-chi-chuan[2],[3]. Le Livre de la famille Chen précise ainsi qu'il « fut le premier à apporter la boxe, le sabre, et la lance dans sa famille ».

Création de la boxe des Chen[modifier | modifier le code]

C'est après la chute des Ming qu'il retourne dans son village pour enseigner l'art du combat à ses enfants. La composante technique de sa boxe s'inspire du « Nouveau traité sur l'efficacité militaire » (Jixiao Xinshu, 紀效新書) du général Qi Jiguang (1528–1588) de la dynastie Ming, un classique de la littérature militaire chinoise.

Chen Wangting serait ainsi à l'origine de l'école Chen de tai-chi-chuan. Selon la tradition, il aurait développé sept formes censées chacune entretenir une particularité. Elles comprenaient l'enchaînement du « poing ample » (一百零八勢長拳) en 108 mouvements, l'enchaînement du « poing-canon » (pào chuí, 炮捶) et cinq autres enchaînements. Deux formes seulement subsisteront, que son descendant Chen Changxing regroupera sous la désignation « grande forme » (da jia, 大架). Il s'agit de la « première forme » (yi lù, 一路), qui comporte environ quatre-vingt mouvements, et de la « seconde forme » (er lù, 二路), qui n'est autre que le poing-canon[4]. Les cinq autres auraient irrémédiablement disparu pendant la dynastie Qing.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Historique du Tai ji quan », in Génération Tao, hors série, décembre 2001,p. 18
  2. Thomas Dufresne et Jacques Nguyen, Taiji Quan. Art martial ancien de la famille Chen, Paris, Éditions Budostore, , 219 p. (ISBN 2-908580-56-X), p. 20
  3. Kenji Tokitsu, Taï-chi-chuan : Origines et puissance d'un art martial, Méolans Revel, Éditions désiris, , 127 p. (ISBN 978-2-915418-47-7), p. 33
  4. Sun Gen Fa, « Tai ji Quan, style Chen : Lao jia/Xin jia, histoire d'une méprise », in Génération Tao, hors série no 1.

Lien externe[modifier | modifier le code]