Chémery

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Chémery
Chémery
La route nationale et la rue de l'Église.
Blason de Chémery
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Romorantin-Lanthenay
Intercommunalité Communauté de communes Val-de-Cher-Controis
Maire
Mandat
Anne-Marie Thevenet
2020-2026
Code postal 41700
Code commune 41049
Démographie
Gentilé Chémerois, Chémeroises[1]
Population
municipale
931 hab. (2021 en diminution de 5,48 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 20′ 45″ nord, 1° 28′ 44″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 90 m
Superficie 34,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Aignan
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.chemery.fr/

Chémery est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Localisée au sud du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Sologne viticole », vaste étendue de bois et de prés.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 35 en 1988, à 58 en 2000, puis à 45 en 2010.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : le château de Chémery.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Chémery se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Sologne viticole[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 29,4 km de Blois[4], préfecture du département, à 20,1 km de Romorantin-Lanthenay[5], sous-préfecture, et à 11,9 km de Saint-Aignan, chef-lieu du canton de Saint-Aignan dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Le Controis-en-Sologne[7].

Les communes les plus proches sont[8] : Méhers (2,6 km), Rougeou (4,7 km), Billy (5,9 km), Sassay (6,1 km), Couddes (6,2 km), Saint-Romain-sur-Cher (6,6 km), Gy-en-Sologne (7,8 km), Châtillon-sur-Cher (7,9 km) et Soings-en-Sologne (8,1 km).

Chémery est située à trente kilomètres au sud de Blois sur la RD 956. On peut aussi y accéder par la sortie no 13 de l'autoroute A85. La commune est située au carrefour de la Sologne, de la Touraine et du Berry.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est drainée par la Rennes (5,967 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 28,69 km de longueur totale[9].

La Rennes traverse la commune d'est en ouest. D'une longueur totale de 21,5 km, elle prend sa source dans la commune de Sassay (Loir-et-Cher) et se jette dans le Cher à Thésée (Loir-et-Cher), après avoir traversé 5 communes[10]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[11].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 658 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Lye à 13 km à vol d'oiseau[14], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 673,1 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chémery est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[18],[19],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[21],[22].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[9].

Le territoire est caractérisé par un paysage de Sologne alternant milieux ouverts (agricoles) et milieux fermés (forêts). À l'échelle de l'unité géographique « Chailles / Les Montils Cheverny / Cour-Cheverny », qui regroupe douze communes, dont Cellettes, la consommation d'espaces agricoles et naturels pour répondre aux besoins de développement a été soutenue : 78 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit 205 hectares entre 2002 et 2015[23].

Planification[modifier | modifier le code]

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[24]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la Communauté de communes Val-de-Cher-Controis a été prescrit le [25].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chémery en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (8,6 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69,3 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Chémery en 2016.
Chémery[26] Loir-et-Cher[27] France entière[28]
Résidences principales (en %) 82,1 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 8,6 18 9,6
Logements vacants (en %) 9,2 7,5 8,1

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Chémery est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques : le risque industriel et le transport de matières dangereuses[29],[30].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[29]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[31]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[32].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Storengy, société spécialisée dans le stockage de gaz souterrain à Chémery et Soings-en-Sologne, est une entreprise de statut Seveso seuil haut[33]. À ce titre, en cas d'accident, elle représente un risque majeur pour l'environnement qui doit être pris en compte dans les documents d'urbanisme. Un Plan de prévention des risques technologiques a été élaboré et approuvé à cet effet[34].

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Chémery est membre de la Communauté de communes Val-de-Cher-Controis, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [36].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Saint-Aignan depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[37] et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[38].

Politique et administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Chémery, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[39] avec listes ouvertes et panachage[40]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[41].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1965 mars 1983 Bernard Paumier PCF Député (1946-1951, 1956-1958)
mars 1983   ?    
avril 1994 avril 2008 Maurice Malard    
avril 2008 mars 2014 Roger Maubert    
avril 2014 mai 2020 Françoise Charles[42]   Retraitée salariée du secteur privé
mai 2020 En cours Anne-Marie Thevenet[42],[43]   Ancienne profession intermédiaire
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[44].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].

En 2021, la commune comptait 931 habitants[Note 2], en diminution de 5,48 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
603579619774742756789852933
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9871 0571 1751 0371 1121 1341 2591 3311 378
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3381 3151 2791 2381 1821 1611 1231 0631 031
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 0731 0471 011921875849877891940
2014 2019 2021 - - - - - -
983942931------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,8 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 459 hommes pour 497 femmes, soit un taux de 51,99 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,5 
90 ou +
3,1 
9,5 
75-89 ans
12,8 
22,8 
60-74 ans
19,7 
21,3 
45-59 ans
20,3 
19,1 
30-44 ans
17,3 
10,8 
15-29 ans
8,9 
14,9 
0-14 ans
17,9 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Économie[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Centre de Dialyse de Chémery.

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Chémery selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[51] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[52]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 124 100,0 (100) 86 34 1 2 1
Agriculture, sylviculture et pêche 31 25,0 (11,8) 19 11 0 1 0
Industrie 9 7,3 (6,5) 7 2 0 0 0
Construction 11 8,9 (10,3) 8 2 0 1 0
Commerce, transports, services divers 66 53,2 (57,9) 50 15 0 0 1
dont commerce et réparation automobile 17 13,7 (17,5) 14 3 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 7 5,6 (13,5) 2 4 1 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (66 entreprises sur 124) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (25 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 124 entreprises implantées à Chémery en 2016, 86 ne font appel à aucun salarié, 34 comptent 1 à 9 salariés, 1 emploie entre 10 et 19 personnes.2 emploient entre 20 et 49 personnes.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[53].

Le territoire de la commune héberge un site de stockage de gaz naturel en nappe aquifère depuis 1968. Il s'agit de la première en France en termes de contenance, avec un forage dépassant les 1 000 mètres de profondeur[54]. C'est aussi une commune viticole avec ses 263 hectares de vignes. Dix-huit viticulteurs produisent de l'AOC Touraine, utilisant différents cépages : gamay, cabernet, sauvignon, chardonnay et côt.

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[55]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[56]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 80 en 1988 à 58 en 2000 puis à 45 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 26 ha en 1988 à 45 ha en 2010[55]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chémery, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Chémery (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[55]
Nombre d'exploitations (u) 80 58 45
Travail (UTA) 147 103 81
Surface agricole utilisée (ha) 2 050 2 064 2 015
Cultures[57]
Terres labourables (ha) 1 550 1 718 1 624
Céréales (ha) 768 808 961
dont blé tendre (ha) 92 378 363
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 384 215 260
Tournesol (ha) 272 150 163
Colza et navette (ha) s s s
Élevage[55]
Cheptel (UGBTA[Note 3]) 1979 1515 759

Produits labellisés[modifier | modifier le code]

La commune de Chémery est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 4] de cinq produits[58] : deux fromages (le Sainte-maure-de-touraine[59] et le Selles-sur-cher[60]) et trois vins (le crémant-de-loire[61], le rosé-de-loire[62] et le Touraine[63]).

Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[64], le vin Val-de-loire[65], les volailles de l’Orléanais[66] et les volailles du Berry[67],[58].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Voies[modifier | modifier le code]

97 odonymes recensés à Chémery
au 16 février 2014
Allée Avenue Bld Chemin Clos Impasse Montée Passage Place Pont Route Rue Sentier Venelle Autres Total
0 0 0 0 0 0 0 0 2 [N 1] 0 1 [N 2] 22 [N 3] 0 0 72 [N 4] 97
Notes « N »
  1. Place de l'Église et place de la Mairie.
  2. Route de Mehers.
  3. Dont rue du 8-Mai et rue du Onze-Novembre.
  4. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.
Sources : rue-ville.info & OpenStreetMap

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Vue du château.

Le château, construit sur une forteresse du XIIe siècle et remanié aux XVe et XVIe siècles, est en restauration depuis 1981. Ancienne propriété d'Alain Souchon jusqu'en 1980, il comporte plusieurs ailes. Il est intégralement entouré de douves.

L'église Saint-Guillaume, reconstruite en 1863 par Jules Edouard Pottier de la Morandière, possède la particularité d'avoir l'inscription « République française » et la devise « Liberté-Égalité-Fraternité » inscrites sur son fronton.

Le moulin reconstruit au XVIIIe siècle est placé sur un canal alimenté par la rivière de la Renne. Celle-ci prend sa source à trois kilomètres en amont au lieu-dit le Grenouillet puis prend les sources de Beaumont et son affluent la Pissette et rejoint le Cher à Thésée.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Chémery se blasonnent ainsi :

Écartelé : au premier d'azur au château couvert en croupe et flanqué à senestre d'une échauguette d'argent, ouvert et ajouré de sable, au deuxième de gueules à la torche enflammée d'or, au troisième de gueules au baril couché d'or cerclé de sable, au quatrième d'azur au poisson d'argent.

Création J. Martin-Demezil (1967).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Bernard Paumier, député de 1945 à 1951 et de 1956 à 1958, maire de Chémery de 1965 à 1983.
  • Corentin Jean (né en 1995), footballeur français international espoir, a joué à l'US Chémery de 2001 à 2008

Festivités[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Allemagne Erden (Allemagne).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  4. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Loir-et-Cher », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
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  5. « Orthodromie entre "Chémery" et "Romorantin-Lanthenay" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre "Chémery" et "Saint-Aignan (Loir-et-Cher) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. a b et c « Métadonnées de la commune de Chémery », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Communes les plus proches de Chémery »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
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  10. Sandre, « la Prée ».
  11. « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories - Version consolidée », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  12. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  16. « Station Météo-France « Lye », sur la commune de Lye - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  17. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule - Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France - Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui - Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4)

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Articles connexes[modifier | modifier le code]