Charles de Maillé de La Tour-Landry

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Charles de Maillé de La Tour-Landry
Portrait de Charles de Maillé de La Tour-Landry,
Paris, bibliothèque du Sénat.
Fonctions
Pair de France
-
Gentilhomme de la Chambre
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Allégeance
Activités
Famille
Père
Charles René de Maillé de La Tour-Landry, 1.Duc de Maillé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Madeleine-Angélique-Charlotte de Bréhan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Henriette Victoire de Fitz-James (d) (à partir de )
Blanche-Joséphine Le Bascle d'ArgenteuilVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Armand Paul Claude Charles de Maille de la Tour Landry (d)
Claire de Maillé de La Tour-Landry
Armand Roger Claude Hubert de Maille de la Tour Landry (d)
Jacquelin de Maillé de La Tour-Landry, 3.Duc de Maillé (d)
Armand-Urbain de Maillé de La Tour-LandryVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Grade militaire
Distinctions
Archives conservées par

Charles de Maillé de La Tour-Landry, 2e duc de Maillé né à Paris le et mort dans la même ville le , est un général et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Charles François Armand de Maillé de La Tour-Landry est le fils du duc Charles René de Maillé de La Tour-Landry (1732-1791), lieutenant général des armées du roi, et de Madeleine Angélique de Bréhan[2], petite-fille et cohéritière du riche financier Paul Delpech de Chaumot[3], et dame du palais de la reine Marie Antoinette.

Marié à la fille du duc Jacques-Charles de Fitz-James, puis en 1811 à Blanche-Joséphine Le Bascle d'Argenteuil, il est le père, du premier lit, de Claire de Maillé de La Tour-Landry (épouse d'Edmond de La Croix de Castries), et du second lit, du duc Jacquelin de Maillé de La Tour-Landry (1815-1876) et d'Armand-Urbain de Maillé de La Tour-Landry (1816-1903).

Avant la Révolution, Charles de Maillé devient gentilhomme de la Chambre de Monsieur.

À la Révolution, il émigre avec les princes, mais dut revenir en France en 1801 pour régler des affaires de famille. Il se tint en dehors des affaires politiques jusqu'à la chute de l'Empire, prit une grande part aux mouvements royalistes du , et porteur des dépêches du gouvernement provisoire, se rendit au devant de Louis XVIII, qu'il rencontra à Vitry[Lequel ?].

Il reprit auprès du roi ses anciennes fonctions, fut nommé pair de France le , puis maréchal de camp le . En 1815, il accompagne le comte d'Artois à Lyon, et reçut ensuite l'ordre de se rendre à Besançon, auprès du duc de Berry, à qui il apprit les événements de Grenoble. Il concerta un plan d'action avec le maréchal Ney, mais leurs combinaisons n'aboutirent pas. Il suivit alors en 1815 Louis XVIII à Gand.

En 1816, il préside le conseil de guerre qui condamna le général Bonnaire et son aide de camp.

À la Chambre haute, il se montra toujours royaliste intransigeant et refusa de prêter serment à Louis-Philippe en 1830.

Il est nommé chevalier de l'ordre du Saint-Esprit le .

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Ou de Bréhant.
  3. Jim Serre Djouhri, Le Château de Chaumot en Champagne eu temps de Paul Delpech, Financier général de Paris en Limagne : Un grand domaine féodal au XVIIIe siècle avant le prince Xavier de Saxe, Lyon, Jim Serre Djouhri, 2021, 172 p. (ISBN 979-10-699-5655-1)