Charles de Coligny

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Charles de Coligny
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Écartelé : I et au IV de gueules à l'aigle d'argent becquée lampassée membrée et couronnée d'azur, au II et III d'or à la croix de gueules cantonnée de douze alérions d'azur ordonnés 2 et 2 et chargée de cinq coquilles d'argent, le premier canton d'azur semé fleurs de lys d'or chargé d'un lion aussi d'or.

Charles de Coligny (1564-1632)[1], était un membre de la famille de Coligny (éteinte en 1694).

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils cadet de Gaspard II de Coligny et de Charlotte de Laval.

  • marquis de Coligny-le-Vieux, d'Andelot et de Saint-Bris, seigneur de Dannemarie en Puisaye (Dammarie et/ou Dammarie) ; baron de Lanty et de Cusey, seigneur de Dinteville, Villars-en-Azois et d'Auxon, par son mariage
  • maréchal des camps et armées du Roi.
  • chevalier des ordres du Roi (Saint-Esprit et Saint-Michel) le .
  • gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Henri IV (1596)
  • capitaine de cinquante hommes d'armes des ordonnances de Sa Majesté (1597).

Famille[modifier | modifier le code]

Enfants[modifier | modifier le code]

Joachim François[modifier | modifier le code]

Joachim-François, marquis d’Andelot, mestre-de-camp d’un régiment de 1 200 hommes de pied, et pourvu en survivance de son père de la lieutenance du gouvernement de Champagne (1615). Il fit campagne en Italie. Il se présenta en 1623 à M. de Bérulle, pour être reçu dans la congrégation des pères de l’Oratoire de Paris. Il fut ordonné prêtre par Sébastien Zamet, évêque de Langres, en . En 1631, il devint directeur de la nouvelle Compagnie du Saint-Sacrement. Il fonda le carmel de Chaumont-en-Bassigny, et fit beaucoup de biens à celui de Châtillon. Après la mort de son frère, il se retira à Lanty. Il y tomba malade (1654), se fit transporter à Châtillon, fit son testament, et mourut le , muni des sacrements de l’Église, en s’écriant «Je meurs enfant de l’Église catholique, apostolique et romaine». Son corps fut enterré en l’église du château de Châtillon, et son cœur fut porté à Lanty.

Bernard[modifier | modifier le code]

Bernard, ainsi nommé à la suite de sa guérison miraculeuse obtenue par son père lorsqu'il avait six mois, le , grâce à l’intercession de saint Bernard de Clairvaux ; il naquit en 1605 ; marquis de Coligny-le-Vieux, d’Andelot et de Saint-Bris, baron de Lanty et de Dinteville, lieutenant-général au gouvernement de Champagne, il fut marié en 1625 à Gabrielle de Pouilly, fille de Simon de Pouilly, baron d’Esnes et de Manonville, seigneur de Loupy, maréchal de Barrois, gouverneur de Stenay, et de Françoise de Berniaut. Il mourut sans enfants l’an 1627. Sa veuve se remaria avec Claude-Roger de Cominges, marquis de Vervins.

Marguerite-Marie[modifier | modifier le code]

Marguerite-Marie, épousa en 1621 Pierre-Ernest, comte souverain de Créanges. En secondes noces, après 14 ans de veuvage, elle épousa en 1650 Charles-Étienne d’Hury de Boutenay, comte de Hombourg (aux titres suspects : cf. Archives de la Noblesse de France (1839), t. VI, p. 55, par Pierre-Louis Lainét), baron de Lanty, grand-tranchant de France, lequel mourut en 1686 âgé de 63 ans. Marguerite-Marie mourut en 1672 et fut enterrée aux Carmélites de Chaumont-en-Bassigny, que son frère avait fondées.

Armées[modifier | modifier le code]

  • Fait prisonnier après la Saint-Barthélemy, il fut emprisonné à Marseille.
  • Libéré en , il porta alors les armes avec son frère (Note de J.-M. Bernet : quel est le nom de son frère ?) dans le Rouergue et le Languedoc pour le service du roi de Navarre.
  • Au mois d’, lui et son frère reprirent la ville de Manguis (Note rajoutée par J.-M. Bernet, il y a erreur ; c'est de Mauguio dont il s'agit, à quelques kilomètres à l'est de Montpellier), près de Sommières, où Charles fut laissé en garnison.
  • Il leva en un régiment d’infanterie à la tête duquel il servit en Languedoc jusqu’en 1587, dans l’armée du duc de Montmorency.
  • Il combattit en Dauphiné, Savoie et Vivarais, avec Lesdiguières (été 1587).
  • Fait prisonnier en juillet 1590 lors du siège de Paris, il rallia la Ligue et se convertit peu après.
  • Il se fixa à Lyon, et fut emprisonné quelque temps à Pierre Scize sur l’ordre du duc de Nemours (1593).
  • Employé comme maréchal de camp en 1598.
  • Les ans 1615 et 1616, il reçut le commandement d’une petite armée en Champagne, pour s’opposer aux entreprises de partisans de princes mécontents, dont Luxembourg; à la tête de 2 500 hommes de pied et de 600 chevaux, il s’empara de Varennes et de Soyeras, en Bassigny, puis de Brienne et de Rosnay.

Charges civiles[modifier | modifier le code]

  • Il devint gouverneur de Langres en 1604, lieutenant pour Sa Majesté aux bailliages de Chaumont et Vitry, puis lieutenant-général au gouvernement de Champagne en 1608, charge dont il se démit en 1615 en faveur de son fils aîné.

Seigneuries[modifier | modifier le code]

  • Il obtint de l’archiduc Albert, l’an 1617, mainlevée des terres de Coligny-le-Vieil et Andelot.
  • Ce fut en sa faveur que furent érigées en marquisats les terres de Coligny-le-Vieux et d’Andelot.
  • En 1629, il vendit les marquisats de Coligny et d’Andelot à son cousin Clériadus de Coligny.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Selon d'Argenson, ces dates seraient 10/12/1565-27/1/1632 (René Ier Voyer, comte d’Argenson, Annales de la Compagnie du Saint-Sacrement, Marseille, Saint-Léon, 1900, BN numérisé, p 27-29)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Histoire généalogique de la maison de Coligny, par Roch de Pillot de Coligny (Axor-Danaé éditeur).Document utilisé pour la rédaction de l’article