Charles Fiterman
Charles Fiterman | |
Fonctions | |
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Parlementaire français Député 1978-1981 puis 1986-1988 | |
Gouvernement | Ve République |
Groupe politique | PCF |
Ministre d'État | |
– (1 an et 9 mois) |
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Président | François Mitterrand |
Gouvernement | Pierre Mauroy (2) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Résidence | Val-de-Marne puis Rhône |
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Charles Fiterman, né le à Saint-Étienne, est un homme politique français.
Il fut un responsable du PCF et ministre d'État chargé des transports dans les 2e et 3e gouvernements de Pierre Mauroy de 1981 à 1984. Depuis 1998, il est membre du Parti socialiste.
Biographie
Ses parents sont des Juifs polonais qui exercent le métier de marchands forains. Pendant l'Occupation, il est placé chez des paysans, à Marlhes, sur le plateau du Velay à partir de 1942. Son père est déporté et meurt à Auschwitz en mai 1944.
En avril 1965, Charles Fiterman, qui a adhéré au PCF en 1951, devient secrétaire de Waldeck Rochet. Il est ensuite secrétaire de Georges Marchais et député du Val-de-Marne (1978-1981), puis du Rhône (1986-1988). Après la victoire de François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1981, il fait son entrée avec trois autres communistes dans le gouvernement de Pierre Mauroy, chargé des transports et numéro 3 dans l'ordre protocolaire. C'est notamment pendant son exercice que sera votée la LOTI qui régit toujours l'organisation des transports en France aujourd'hui. Il s'oppose à Pierre Mauroy lors de la grève des camionneurs de février 1984, refusant de suivre le Premier ministre qui veut envoyer l'armée pour la briser. Il reste 37 mois à ce poste, jusqu'à ce que le comité central du PCF décide, le , que les communistes ne participeront pas au gouvernement de Laurent Fabius. Avec les trois autres ministres communistes, il quitte alors le gouvernement.
En 1993, il est largement battu (42,72 % des voix) dans la 4e circonscription de la Loire, dont le sortant communiste ne se représentait pas.
En 1994, il participe, avec des personnalités et militants issus de différentes organisations, dont les refondateurs du PCF, à la création de la Convention pour une alternative progressiste (CAP), petite organisation politique française aujourd'hui dissoute. Celle-ci soutient la candidature de Dominique Voynet à l'élection présidentielle de 1995. Fiterman participe au nom de la CAP aux Journées d'été des Verts en 1996, où est lancé le processus de la « gauche plurielle », aux côtés de Dominique Voynet, Lionel Jospin et Robert Hue.
D'après la liste arrêtée au 11 novembre 2003, il est membre du Comité d'orientation scientifique de l'association fondée par Michel Rocard et Dominique Strauss-Kahn, À gauche en Europe.
Membre du Parti socialiste à partir de 1998[1], il soutient le « oui » au référendum du 29 mai 2005. Depuis 2008, il est un des soutiens les plus proches de Ségolène Royal.
Conseiller municipal du village de Tavernes, dans le Var, il est également membre du conseil d'administration du think tank Notre Europe[2].
Fonctions gouvernementales
- Ministre d'État, ministre des Transports du gouvernement Pierre Mauroy (2) (du 23 juin 1981 au 22 mars 1983). Il décide le 1er janvier 1983 de confier la gestion des Chemins de fer de la Corse à la SNCF pour les sauver de la faillite technique et financière.
- Ministre des Transports du gouvernement Pierre Mauroy (3) (du 22 mars 1983 au 19 juillet 1984)
Publications
Il a publié en 2005 aux Éditions du Seuil un livre intitulé Profession de foi - Pour l'honneur de la politique. Il y retrace son parcours politique, s'emploie à tirer quelques leçons des échecs du communisme, et avance des propositions pour l'avenir de la gauche.
Philippe Lefait, journaliste à France 2, dans son livre Quatre ministres et puis s’en vont… Éditions de l'Atelier, 1995, revient sur l’itinéraire de Charles Fiterman et des trois autres ministres communistes de 1981 à 1984 Anicet Le Pors, Jack Ralite et Marcel Rigout pendant la période ministérielle et celle qui l’a suivie.
Voir aussi
Sources
- Les papiers personnels de Charles Fiterman sont conservés aux Archives nationales sous la cote 706AP[3].
Articles connexes
Lien externe
- Sa fiche sur le site de l'Assemblée nationale
Notes et références
- « Charles Fiterman explique son choix », article de L'Humanité du 15 mai 1998.
- Composition du conseil d'administration de Notre Europe.
- Archives nationales.
- Ancien ministre de la Cinquième République
- Personnalité du Parti communiste français
- Personnalité de la Convention pour une alternative progressiste
- Personnalité du Parti socialiste (France)
- Député de la VIe législature de la Ve République
- Ministre français des Transports
- Naissance en décembre 1933
- Naissance à Saint-Étienne
- Député de la VIIIe législature de la Ve République