Henri-Charles de La Roche Saint-André

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Henri-Charles
de La Roche Saint-André
Henri-Charles de La Roche Saint-André

Naissance
Montaigu
Décès (à 71 ans)
Château de Chambrette (Les Landes-Genusson)
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Badge de l'Armée des princes Armée des princes
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Arme Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Grade Lieutenant de vaisseau
Maréchal-de-camp
Années de service 17771816
Conflits Guerre d'indépendance des États-Unis
Guerres de la Révolution française
Distinctions Chevalier de Saint-Louis
Autres fonctions Député de la Vendée (1822-1827)
Famille Famille de La Roche-Saint-André

Emblème

Henri-Charles, comte de La Roche Saint-André (Montaigu, – Château de Chambrette (Les Landes-Genusson), ), est un militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.

Il ne doit pas, comme l'on fait plusieurs auteurs, être confondu avec son demi-frère puiné Charles-Henri de La Roche Saint-André (1774-1849), qui rejoignit lui aussi l'armée des Princes et appartenait au régiment d'Hector. Charles-Henri faisait partie de l'état-major de Charette.

Biographie[modifier | modifier le code]

Arrière petit-fils de Gilles de La Roche-Saint-André, gendre[1] d'Auguste du Chaffault, fils du célèbre amiral Louis Charles du Chaffault de Besné, Henri-Charles de La Roche Saint-André entra dans la marine à douze ans, devint garde-marine, enseigne, lieutenant de vaisseau, et fit en cette qualité la guerre d'indépendance des États-Unis[2] de 1781 à 1784.

Il émigra à la Révolution française, prit du service à l'armée des princes et fut versé comme lieutenant au régiment d'Hector, escadron de la marine. Blessé à Quiberon, il parvint cependant à regagner à la nage l'escadre anglaise alors qu'un de ses frères y mourut.

À peine convalescent, il quitta l'Angleterre et revint en France avec l'expédition du marquis de Sérent, qui débarqua dans la baie de Cancale à la mi-. Il poursuivit le combat pour la liberté d'exercer son culte et pour le rétablissement du Roi dans le Maine sous les ordres du comte de Rochecotte. Plus tard, en octobre 1799, il fut lieutenant du général vendéen Pierre Constant de Suzannet, commandant en chef de l’armée catholique et royale du Bas-Poitou et du Pays de Retz, lors de la vaine tentative de s'emparer de la ville de Montaigu. Il fut blessé à cette occasion[3]. Il participa ensuite aux pourparlers avec Hédouville en vue de la pacification, puis à sa mise en œuvre en 1800 et 1801.

Aussi, à la Restauration, « se hata-t-il » de demander un commandement actif. Mais il ne reçut que sa mise à la retraite avec le grade de capitaine de vaisseau ()[2]. Pendant les Cent Jours, Louis XVIII, qui prévoyait que son retour ne se ferait qu'avec le soutien[4] des populations de l'Ouest, ordonna au duc de Bourbon de s'appuyer sur Henry-Charles.

Élu le député du 1er arrondissement électoral de la Vendée (Bourbon-Vendée) par 173 voix (244 votants, 308 inscrits) et réélu le par 186 voix (248 votants, 312 inscrits), fidèle à ses engagements lors des guerres de Vendée et au mandat reçu de ses électeurs, il soutint et défendit les prérogatives de la royauté de droit divin. En 1825, il fit partie de la commission chargée d'attribuer sur la cassette du roi des aides aux paysans les plus méritants et les plus nécessiteux qui avaient participé aux guerres de Vendée[5]. À la révolution de Juillet 1830, il cessa ses fonctions de député et se retira dans ses terres de Chambrette.

Armoiries[modifier | modifier le code]

De gueules à trois roquets d'or.[6]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Constance du Chaffault, avait obtenu la grâce de soldats républicains faits prisonniers lors de la prise de Montaigu en 1793. Elle participa ensuite à la Virée de Galerne avant d'être découverte à Nantes, condamnée à mort elle fut sauvée in extremis par un des soldats qu'elle avait fait relâcher à Montaigu. Georges Laronze, Montaigu, Ville d’histoire (IVe – XXe siècle), 1958, p. 76
  2. a et b Robert & Cougny 1891, p. 599.
  3. Georges Laronze, Montaigu, Ville d’histoire (IVe – XXe siècle), 1958, p. 84-85
  4. Édouard Romberg et Albert Malet, Louis XVIII et les Cent-jours à Gand: recueil de documents inédits, Paris, A. Picard et fils, 1898-1902
  5. Émile Gabory, Les Bourbons et la Vendée, Paris, Perrin,
  6. Courcelles 1821, p. 120.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]