Chapelle Saint-Caprais de Castillon-du-Gard

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Chapelle Saint-Caprais
de Castillon-du-Gard
Image illustrative de l’article Chapelle Saint-Caprais de Castillon-du-Gard
Présentation
Culte catholique
Dédicataire Caprais d'Agen
Type chapelle
Début de la construction XIIe siècle
Style dominant Art roman languedocien
Protection Logo monument historique Inscrite MH (1945)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Ville Castillon-du-Gard
Coordonnées 43° 58′ 30″ nord, 4° 32′ 51″ est
Géolocalisation sur la carte : Gard
(Voir situation sur carte : Gard)
Chapelle Saint-Caprais de Castillon-du-Gard
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
(Voir situation sur carte : Occitanie)
Chapelle Saint-Caprais de Castillon-du-Gard
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Chapelle Saint-Caprais de Castillon-du-Gard

La chapelle Saint-Caprais de Castillon-du-Gard est une chapelle romane, située à Castillon-du-Gard dans le département français du Gard en région Occitanie.

Localisation[modifier | modifier le code]

La chapelle se dresse isolée au milieu des vignes, non loin de la route D192 à l'ouest de Castillon-du-Gard.

Historique[modifier | modifier le code]

La plaque en marbre qui commémore la restauration de juin 1986.

La chapelle Saint-Caprais initiale est donnée en 896 à l'évêque d'Uzès par le roi de Provence Louis l'Aveugle[1].

La chapelle romane, qui date du XIIe siècle[1], pourrait avoir succédé à un édifice religieux carolingien[2].

Le village de Castillon-du-Gard est mentionné dès 1207 sous le nom de Castilio d'après les archives communales de Valliguières[3]. Quatre ans plus tard, en 1211, il apparaît sous le nom de Castrum de Castellione[3]. Selon les archives communales, il apparaît en 1307 sous le nom de Castrum Castilionis[3]. Ce n'est qu'à partir de 1694 qu'il apparaît sous le nom de Castilion-du-Gard [3].

La chapelle Saint-Caprais était autrefois un lieu de pèlerinage[1].

Statut patrimonial et restauration[modifier | modifier le code]

La chapelle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].

Elle a été restaurée en par la 3e compagnie du 2e régiment étranger[4],[5].

Architecture[modifier | modifier le code]

Maçonnerie et couverture[modifier | modifier le code]

La chapelle est édifiée en blocs de calcaire coquillier[6] assemblés en grand appareil et est recouverte d'une toiture en bâtière composée de tuiles roses.

Les façades[modifier | modifier le code]

À l'ouest, la chapelle présente une austère façade.

Cette façade, qui est flanquée d'un majestueux cyprès, est percée dans sa partie basse d'un portail cintré dont le tympan a été obturé pour réduire l'arc cintré à un arc surbaissé et dans sa partie haute d'une baie cintrée à simple ébrasement.

La façade méridionale, soutenue par trois puissants contreforts, présente deux portes cintrées dont l'une est murée. La première partie de cette façade est percée en hauteur par une baie cintrée à simple ébrasement moins haute que celle de la façade principale, tandis que la deuxième partie est percée d'une fine meurtrière.

Le contrefort situé le plus à l'ouest porte une plaque en marbre qui commémore la restauration de la chapelle en par la 3e compagnie du 2e régiment étranger.

Le chevet[modifier | modifier le code]

L'édifice possède un chevet roman constitué d'une abside semi-circulaire sans autre ornementation qu'une fenêtre axiale cintrée à simple ébrasement.

Reposant sur un soubassement fait d'une seule assise de pierre d'une couleur légèrement différente, la maçonnerie de l'abside, percée de quelques trous de boulin (trous destinés à ancrer les échafaudages), est composée de blocs de pierre de taille finement ajustés, sans aucune zone de réfection.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Notice no PA00103034, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Martine Assénat, Cadastres et romanisation dans la cité antique de Nîmes, Éditions de l'Association de la Revue Archéologique de Narbonnaise, 2006, p. 62.
  3. a b c et d Eugène Germer-Durand, Dictionnaire topographique du département du Gard, Imprimerie impériale, Paris, 1868, p. 50.
  4. Plaque apposé sur la façade méridionale
  5. Bulletin de l'École antique de Nîmes, Numéro 24, Musée archéologique de Nîmes, 1999, p. 23.
  6. Pierre A. Clément, Églises romanes oubliées du bas Languedoc, Presses du Languedoc, 1989, p. 274.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]