Chantilly (chat)

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Chantilly
Allure générale du chantilly
Allure générale du chantilly
Région d’origine
Région Drapeau des États-Unis États-Unis
Caractéristiques
Silhouette Élancée et musclée
Taille Moyenne
Poids 2,5 à 5,5 kg[1]
Poil Mi-long
Robe Patron solide et tabby,
Couleurs : chocolat, bleu, lilas, faon, cannelle, noir
Tête Triangulaire, profil légèrement courbé
Yeux Ovales et obliques
Oreilles Taille moyenne, avec des touffes de poils à l'intérieur
Queue En panache, de longueur égale à celle du corps
Standards
  • Fédérations : ACFA (race expérimentale), AFC/CCA (nouvelle race), TICA (race expérimentale)

Le chantilly est une race de chats à poil mi-long créée aux États-Unis dans les années 1960 à partir de deux chatons de race indéterminée. Le développement de la race est marqué par des confusions avec les races burmese puis tiffany et des changements de noms successifs : initialement appelé « foreign longhair », le chantilly est par la suite renommé en « tiffany » dans les années 1980 puis « chantilly » dans les années 1990 avec une période de transition en « chantilly-tiffany » ou encore « chantilly/tiffany ». Au bord de l'extinction dans les années 1980, l'élevage est relancé au Canada. La race reste très rare et n'est reconnue que par quelques fédérations nord-américaines, pour la plupart à titre expérimental.

Le chantilly est un chat de taille moyenne, la tête est de forme triangulaire avec des yeux dorés, la fourrure est mi-longue et forme un panache au niveau de la queue. Originellement de couleur chocolat uni, d'autres robes et couleurs ont été développées : le patron tabby est introduit ainsi que les couleurs lilas, faon, cannelle et noir.

Le chantilly est considéré comme un chat de tempérament modéré et très attaché à son maître. Plusieurs auteurs s'accordent sur sa voix agréable, comparée à des gazouillis. L'entretien est simple, se bornant à un brossage régulier de sa fourrure et une surveillance attentive des oreilles et de l'alimentation.

Historique[modifier | modifier le code]

Origine[modifier | modifier le code]

Chat Chantilly, son pelage abondant est apprécié.

En 1967, l'éleveuse new-yorkaise Jennie Robinson achète deux chatons, Thomas et Shirley, aux yeux dorés et à la robe chocolat lors d'un vide-grenier. Le lien de parenté entre Thomas et Shirley est mal établi : il est possible qu'ils soient demi-frères. Jennie Robinson évalue l'âge de Shirley, la femelle, à six mois et l'âge de Thomas à un peu plus d'un an[2]. L'origine réelle des chatons est floue, ils sont généralement considérés comme de race indéterminée[3],[4]. Selon les recherches menées par Tracy Oraas à la fin des années 1980, ils pourraient être issus des croisements effectués au Royaume-Uni en vue d'obtenir la race angora[5].

En 1969, Shirley donne naissance à une première portée de six chatons, tous de couleur chocolat. Jennie Robinson et son vétérinaire sont impressionnés par la belle couleur des chatons et l'éleveuse décide de lancer un programme d'élevage dans sa chatterie d'affixe « Neotype »[2]. Les premiers sujets de cette nouvelle race sont enregistrés sous le nom de « foreign longhair »[1],[Note 1] par l'American Cat Association[Note 2] (ACA) au début des années 1970[2].

Années 1980 : confusion avec le burmese et renommage[modifier | modifier le code]

La variété à poil long du burmese peut être confondue avec le chantilly.

Sigyn Lund est une éleveuse floridienne de burmeses sous l'affixe Sig Tim Hil Cattery. Elle achète les chats de Jennie Robinson et participe au programme d'élevage. Le public mal informé sur l'origine new-yorkaise de la race pense qu'il s'agit d'une variété à poil long de burmese[2]. Au cours d'une conversation téléphonique, Sigyn Lund fournit des informations sur les chats chocolat à Joan Bernstein, une journaliste faisant des recherches pour le livre Harper's Illustrated Handbook of Cats. Loin de clarifier la situation du chantilly, le livre suggère que la race est un burmese à poil long, résultat des croisements britanniques entre burmeses et himalayens[2]. Cette rumeur est considérable puisqu'en 1979 le registre The International Cat Association (TICA) enregistre les premiers sujets de la race - alors pleinement dans son essor - comme des burmeses[6]. La confusion est reprise par de nombreuses publications et n'est finalement invalidée que dans Letts Pocket Guide to Cats de David Burn et Chris Bell[4] édité en 1994[Note 3].

Dans le même temps, Lund renomme la race en « tiffany »[1] en l'honneur du Tiffany, un théâtre de Los Angeles représentant selon elle une époque de glamour et luxe[2]. Le nom « foreign longhair » est en effet perçu comme trop général par les juges d'exposition féline qui auraient également suggéré le nom « Mahogany » en raison de son apparence[2],[Note 4]. Aucun chat de Lund n'est enregistré sous le nom « tiffany ». L'ACA décide d'arrêter le processus de reconnaissance de la race car l'association considère celle-ci comme trop rare : en conséquence, tous les représentants de la race ne sont plus enregistrés[2].

Années 1990 : confusion avec le tiffany et renommage[modifier | modifier le code]

Un tiffany
Le tiffany est la source d'une seconde confusion.

Dans les années 1980, la race frôle la disparition[1],[3]. C'est une éleveuse d'Alberta au Canada, Tracy Oraas, qui en relance l'élevage en 1988[1] à partir d'une chatte de gouttière de couleur chocolat et aux yeux dorés venue mettre bas chez elle en 1973[2], mais également de races telles que le havana brown, le nebelung, le somali[5] et l'oriental longhair[3]. L'élevage reprend en collaboration avec Jennie Robinson et Sigyn Lund et de nouveaux patrons et couleurs (patron tabby, couleur bleue, noire, etc.) sont introduits dans la race[2].

L'élevage se heurte à une nouvelle confusion avec une autre race de chat[2]. L'asian longhair, version à poil mi-long de l'asian, est issu d'un croisement entre burmese européen et persan. La première couleur développée pour cette race est le chocolat. À cette époque, le chantilly est toujours pris pour un burmese à poil long et la ressemblance avec la nouvelle race britannique est frappante, les éleveurs britanniques pensent donc que l'asian longhair est un « tiffany britannique » et le renomment « tiffanie »[4],[Note 5]. Par la suite, de nombreuses appellations se développent, comme « American tiffany » ou « British tiffany »[4]. Afin de se dissocier définitivement de la race britannique, la race est renommée « chantilly » en 1992[1]. Cependant, dans les années 1990, tous les registres d'élevage nord-américains n'ont pas pris en compte le changement de nom : certains ont gardé tiffany, d'autres sont passés à chantilly, chantilly-tiffany ou encore chantilly/tiffany[4].

Années 2000-2010 : race expérimentale[modifier | modifier le code]

La race reste extrêmement rare[5],[7], surtout en dehors des États-Unis[3].

Depuis 2005[8], le chantilly est reconnu par l’American Cat Fanciers Association (ACFA) comme race expérimentale sous l’appellation « chantilly »[9] et le code CHY[10]. Le statut de race expérimentale interdit à la race de concourir à une exposition féline mais permet un enregistrement dans un registre d'élevage[10].

Le chantilly est reconnu par l'Association féline canadienne (AFC / CCA) comme nouvelle race sous le nom chantilly[7].

La reconnaissance du chantilly par The International Cat Association (TICA) a été refusée en 1994[11],[Note 6]. Lors du meeting annuel de 1995, il a été décidé que tout statut lui serait interdit pendant deux ans en attendant d'obtenir des informations sur le nombre de chats exposés, le nombre d'éleveurs dans chaque région et le retrait du « double nom »[12]. En 2000, la décision fut prise que la race devrait être nommée uniquement chantilly et que le terme « chantilly/tiffany » ne devait en aucun cas être utilisé en association avec le terme « TICA »[13]. Le chantilly est admis par la TICA comme race expérimentale[14].

Standard[modifier | modifier le code]

Le chantilly est un chat gracieux de taille moyenne, élancé et élégant[1] de type médioligne semi-étranger. L'ossature comme la musculature est moyenne, les femelles pèsent entre 3 et 4 kg, les mâles entre 4 et 5 kg[Note 7],[2]. Les membres, de taille moyenne, sont musclés mais non trapus[5]. Les poils forment une collerette autour du cou[2]. La queue est en panache et de longueur égale à celle du corps[1].

La tête de taille moyenne est de forme triangulaire aux courbes rondes avec un léger écrasement[1]. Le nez est légèrement incliné, le museau est court et large, de forme légèrement carrée, avec un léger stop, les pommettes larges et hautes. Les oreilles de taille moyenne sont larges à la base et arrondies au bout[2]. Pour l'AFC / CCA, les touffes de poils dans les oreilles du chantilly sont une caractéristique marquante de la race[15]. Les yeux sont jaunes, de préférence doré à ambre, le regard doit être expressif[2]. La forme des yeux est ovale, légèrement oblique[5].

La fourrure est soyeuse et à poil mi-long. La couleur doit être riche, sans aucune tache, jugée comme faute intolérable[2]. Les couleurs acceptées sont le chocolat (la plus commune), mais également le bleu, le lilas, le faon (fawn) et le cannelle (cinnamon). L'AFC / CCA[15] et la Traditional Cat Association (TCA)[16] acceptent le noir. Seuls les patrons tabby et solides sont acceptés[2].

Races proches et confusion[modifier | modifier le code]

Oriental longhair
L'oriental longhair (comme ce sujet chocolat) a été utilisé pour développer la race.

Le havana brown, le nebelung, le somali[5] et l'oriental longhair[3] ont été utilisés lors du développement canadien de la race.

Le chantilly ressemble au burmese américain mais n'y est absolument pas apparenté[17],[18]. Tracy Oraas souligne sans ambiguïté que le burmese n'a jamais été utilisé dans le programme d'élevage du chantilly[19],[18].

Le tiffany (ou tiffanie) porte un nom similaire et constitue la cause du troisième changement de nom du chantilly. Il s'agit d'une variété de burmese anglais à poil mi-long. Hormis le nom, il n'y a pas de lien entre les deux races. Selon le Dr Bruce Fogle, de telles confusions de nomination n'aident aucune des races[20].

Caractère[modifier | modifier le code]

Les traits de caractère ne sont pas décrits dans les standards et constituent des tempéraments généralement observés chez la race[21]. Les éleveurs surnomment la race « The Chocoholics Delight »[Note 8],[2],[16]. Le caractère du chantilly est décrit comme tempéré, à mi-chemin entre la placidité du persan et le dynamisme des chats orientaux comme le siamois[5]. Sa voix agréable et communicative est comparée à des gazouillis[1] ou à des piaulements[3].

Fidèle et loyal, le chantilly s'attacherait fortement à son maître et se montrerait distant avec les étrangers[7]. Peu espiègle, il lui faut un environnement calme. Sociable, il pourrait vivre en compagnie des chiens, des enfants et des autres chats[3]. Le chantilly peut être atteint d'anxiété s'il se trouve trop souvent seul[22]. Décrit comme sachant donner de l'affection sans être excessif[2], le chantilly est considéré comme la dixième race de chat la plus amicale par le site internet petmedsonline.com[23].

Élevage[modifier | modifier le code]

Génétique de la robe[modifier | modifier le code]

Les poils longs du chantilly proviennent d'un gène récessif. Il doit en effet être présent deux fois pour que le chat ait les poils longs. Ce gène se trouve chez tous les chats à poils longs ou mi-longs, par exemple chez le maine coon ou le persan[24].

Le chantilly est porteur des deux allèles du gène agouti, qui détermine si la robe est tabby ou unie. L'allèle « A » est dominant et donne une robe tabby, tandis que l'allèle « a » récessif donne un poil uni[24].

Les différentes couleurs admises du chantilly (noir, bleu, chocolat, lilas, cannelle et faon) sont les différentes expressions de la couleur noire et de ses dilutions chez le chat[25].

Développement et santé[modifier | modifier le code]

Le chantilly est une race de santé solide et aucune maladie spécifique ne l'atteint. Toutefois, la digestion est sensible, et son régime alimentaire doit être stable et ne pas comporter une quantité trop importante de maïs[2]. Ce chat doit avoir une alimentation contrôlée sous peine de surpoids. L'épaisse fourrure semi-longue peut facilement dissimuler les débuts d'obésité. La longévité est d'environ dix ans[3].

Lors de l'accouchement, la femelle aurait un travail prolongé par rapport à d'autres races, sans toutefois se montrer trop anxieuse. Le sevrage des chatons est lent[2].

La fourrure peut mettre de deux à trois ans pour se fixer[5].

Entretien[modifier | modifier le code]

Le chantilly ne demande pas beaucoup de soins. Il n'a quasiment pas de sous-poils et la mue est peu importante ; la fourrure doit toutefois être brossée ou peignée quotidiennement, en faisant notamment attention à la collerette autour du cou et à l'arrière-train[2]. Elle peut rapidement s'enchevêtrer et se nouer[26]. Bien qu'il n'y ait aucun chat qui ne soit sans allergènes libres (même le sphynx qui est presque complètement dénudé), le chantilly perd très peu de poils, encore moins une fois brossé, et les gens avec de faibles allergies réussiraient mieux avec cette race[19].

Le seul point d'attention particulier est l'oreille : le chantilly possède des oreilles où le cérumen peut s'accumuler. Une vérification de chaque oreille une fois par semaine, en même temps que le brossage ou peignage et les soins dentaires, suffira à maintenir le canal auditif sain[19].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Littéralement « étranger à poil long ». Le terme « étranger » est ici pris dans le sens félinotechnique de chat longiligne.
  2. L’American Cat Association est le plus ancien registre d'élevage américain. Son aire d'action se situe à l'ouest des États-Unis.
  3. Voir sa fiche sur Google Livres : Letts Pocket Guide to Cats
  4. En allemand, littéralement « acajou », qui s'apparente à la couleur chocolat.
  5. L'idée de départ était d'appeler l'asian longhair « tiffany », mais c'était impossible car la race tiffany existait déjà.
  6. Lors du meeting 1994, le chantilly apparait en deux paragraphes différents une fois sous le nom tiffany et une fois sous le nom chantilly.
  7. Version originale : six à huit livres pour la femelle et huit à dix livres pour le mâle.
  8. Littéralement, le délice des amateurs de chocolat. Souvent traduit en « un délice de chocolat ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j Dr Bruce Fogle (trad. de l'anglais par Sophie Léger), Les chats [« Cats »], Paris, Gründ, coll. « Le spécialiste », , 320 p. (ISBN 978-2-7000-1637-6), « Chantilly-Tiffany », p. 194.
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u et v (en) T. Oraas et Jennie Robinson, « The Chantilly/Tiffany: Cat Breed FAQ : formerly "Foreign Longhair") », American Cat Fanciers Association, (consulté le ).
  3. a b c d e f g et h Caroline Davis et Elizabeth Perry (trad. de l'anglais), Le Chat : Plus de 70 races [« Choosing and Raising a Cat »], Paris, Gründ, coll. « Carré passion », , 206 p. (ISBN 978-2-7000-1587-4), « Tiffany », p. 108
  4. a b c d et e (en) Desmond Morris, Cat breeds of the world : A complete illustrated encyclopedia, Ebury Press, , 256 p. (ISBN 0-7628-4341-1, lire en ligne), p. 182.
  5. a b c d e f g et h Dr Bruce Fogle et Jean-Claude Proy, Le monde fascinant du chat, Grund, coll. « Le Monde fascinant », (ISBN 978-2-7000-5400-2), « Le Chantilly/Tiffany », p. 134.
  6. (en) Anne Helgren, « History and Origin », sur petplace.com (consulté le ).
  7. a b et c (en) Association féline canadienne, « Chantilly », sur cca-afc.com (consulté le )
  8. (en) American Cat Fanciers Association, « Board directives and policies », sur acfacat.com, (consulté le ).
  9. (en) American Cat Fanciers Association, « Breed Standards Index », sur acfacat.com, (consulté le )
  10. a et b (en) American Cat Fanciers Association Inc., « Registration Rules Effective May 2, 2011 », sur acfacat.com, (consulté le )
  11. (en) « 1994 Semi-Annual Board Meeting », sur tica.org, TICA, 26-28 février 1994 (consulté le ).
  12. (en) « 1995 Semi-Annual Board Meeting », sur tica.org, TICA, (consulté le ).
  13. (en) « 2000 Semi-Annual Board Meeting », sur tica.org, TICA, (consulté le )
  14. (en) « Registration Rules & Related Standing Rules », sur tica.org, TICA, (consulté le ).
  15. a et b (en) « Chantilly », sur cca-afc.com, Association féline canadienne (consulté le )
  16. a et b (en) Tracy Oraas, « THE TIFFANY/CHANTILLY FAQs », sur breeds.traditionalcats.com, Traditional Cat Association (consulté le ).
  17. (en) Sarah Hartwel, « The messybeast.com cat breed list », sur meassybeast.com (consulté le ).
  18. a et b (en) Carla Atkins et Nikki Fresak, Cats : an owner's guide, Thunder Bay Press, (lire en ligne)
  19. a b et c (en) « The Tiffany/Chantilly FAQs », sur breeds.traditionalcats.com, (consulté le ).
  20. Bruce Fogle, op. cit., p. 141.
  21. Bernard-Marie Paragon et Jean-Pierre Vaissaire, Encyclopédie du chat, Sang de la Terre, , 128 p. (ISBN 978-2-7476-0058-3).
  22. (en) « Chantilly/Tiffany Cat : History, Temperament & Health Issues », sur PetMedsOnline.Org (consulté le ).
  23. (en) « Top 10 Friendliest Cat Breeds In The World », sur petmedsonline.org (consulté le ).
  24. a et b Alyse Brisson, Le chat de race, conseils d'élevage et abrégé de génétique de la robe, Clamecy, Chiron, , 191 p. (ISBN 2-7027-1027-1).
  25. « Génétique de la robe du chat : Les couleurs de base et la dilution », sur afas-siamois.com (consulté le ).
  26. (en) « Chantilly/Tiffany », sur pethandbook.com (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • David Taylor, Chats : pratique, Éditions de Borée, , 216 p. (ISBN 978-2-84494-447-4, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Dr Bruce Fogle (trad. de l'anglais par Sophie Léger), Les chats [« Cats »], Paris, Gründ, coll. « Le spécialiste », , 320 p. (ISBN 978-2-7000-1637-6). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Morris Desmond, Cat breeds of the world : a complete illustrated encyclopedia, Ebury Press, , 256 p. (ISBN 0-7628-4341-1, lire en ligne), p. 182. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Morris Desmond, Roger A. Caras et Robert Warren Kirk, Harper's illustrated handbook of cats, HarperCollins, , 191 p. (ISBN 0-06-273165-3)
  • Dr Bruce Fogle et Jean-Claude Proy, Le monde fascinant du chat, Gründ, coll. « Le Monde fascinant », (ISBN 978-2-7000-5400-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Caroline Davis et Elizabeth Perry (trad. de l'anglais), Le Chat : Plus de 70 races [« Choosing and Raising a Cat »], Paris, Gründ, coll. « Carré passion », , 206 p. (ISBN 978-2-7000-1587-4). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article, « Tiffany », p. 108