Chantiers de la jeunesse française

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Chantiers de la Jeunesse)

L'organisation des Chantiers de la jeunesse française (CJF), souvent appelés chantiers de jeunesse, est une institution paramilitaire française active de 1940 à 1944. Lieu de formation et d'encadrement de la jeunesse française, elle est fortement imprégnée des valeurs de la Révolution nationale prônées par le gouvernement Pétain.

Histoire[modifier | modifier le code]

Création et objectifs[modifier | modifier le code]

Affiche pour les Chantiers de 1941.

L'armistice du 22 juin 1940 ayant supprimé le service militaire obligatoire, les chantiers de jeunesse sont créés à la place, le [1]. Les jeunes hommes de la zone libre et de l'Afrique du nord française en âge (20 ans) d'accomplir leurs obligations militaires y sont incorporés pour un stage de six mois. Ils vivent en camp près de la nature, à la manière des scouts à la différence importante qu'ils ne sont pas volontaires et ils accomplissent des travaux d'intérêt général, notamment forestiers, dans une ambiance militaire. Ils sont encadrés par des officiers et des sous-officiers d'active et de réserve démobilisés, ainsi que par des aspirants formés pendant la guerre de 1939-1940. À partir de 1941, l'obligation des chantiers de jeunesse est étendue à tous les Français de zone libre devant accomplir leurs obligations militaires pour 8 mois[2].

Georges Lamirand dans un chantier de la jeunesse française. Carte postale de propagande du régime de Vichy.

Dirigés par le général Joseph de La Porte du Theil, les chantiers de jeunesse sont une institution ambiguë. Il s'agissait d'inculquer les valeurs de la Révolution nationale, prônée par le Régime de Vichy. Pour le Général, « la formation morale est à rechercher essentiellement dans le culte de l’honneur et dans la pratique de la vie en commun ; la formation virile, qui crée d’ailleurs une prédisposition heureuse au développement moral, se rattache à l’entraînement physique »[3]. L’incorporation des normes passe ainsi par l’exercice. « Savoir se tenir est un précepte de dignité morale mais il y faut la maîtrise d’un corps. Le débraillé, l’indiscipline, la paresse de la France de 1940 étaient moraux, physiques aussi. On ne fait pas la guerre avec un peuple qui ne sait pas se tenir et qui n’a pas de muscles ». Scoutisme, hébertisme, sport et jeux ont ainsi pour vocation de s’intégrer dans un projet idéologique plus vaste dans lequel la formation à la discipline, l’autorité et l’obéissance participent au "relèvement" du pays[4].

Les Chantiers, initialement ouverts aux chefs et aux jeunes de confession juive, leur sont interdits dès 1941 en Afrique du nord, à la demande du lieutenant-colonel Van Hecke, commissaire régional, soutenu par le général de La Porte du Theil. Puis l'année suivante (2e semestre 1942), l'exclusion est étendue aussi à la métropole. Le culte de la hiérarchie et de la discipline passe notamment par l'importance donnée au chef, à tous niveaux. La vénération du Maréchal Pétain imprègne profondément les cadres. Alors que le régime exalte le retour à la terre et le provincialisme, la vie en groupements dans les bois se lit aussi comme une réaction à la ville industrielle, considérée comme corruptrice, foyer de l'individualisme et de la lutte des classes. Aucune activité " politique " n'est tolérée dans les chantiers. Cela signifie l'interdiction de la propagande des organisations de Résistance mais aussi des partis collaborationnistes ainsi que l'absence de radios, de débats et autres moyens de communication qui, même censurés, auraient permis aux jeunes de suivre l'évolution de la guerre et de la politique du régime et de se faire une opinion personnelle.

Détracteurs et défenseurs des Chantiers[modifier | modifier le code]

Il n'est pas rare, après la guerre, d'entendre les anciens dirigeants des Chantiers affirmer avoir voulu préparer une troupe mobilisable en cas de reprise de la guerre contre l'Allemagne. Les faits leur ont donné raison en Afrique du nord, province où les anciens des Chantiers, après le débarquement des Alliés le 8 novembre 1942, sont rappelés, entraînés et répartis au sein des différentes unités de l'Armée d'Afrique. Ils participent aux campagnes de Tunisie, d'Italie, de France et d'Allemagne de 1943 à 1945, le plus connu étant le 7e régiment de chasseurs d'Afrique du lieutenant-colonel Alphonse S. Van Hecke à qui est dédié Le chant des Africains en 1943.

Les détracteurs des Chantiers font remarquer :

  • l'implication active des Chantiers dans l'envoi de 16 000 jeunes au Service du travail obligatoire (STO) en Allemagne , la direction des Chantiers n'ayant rien fait contre cet envoi ;
  • les chefs des Chantiers ne cherchent pas à rejeter les idées de la " Révolution Nationale ", assurant au contraire sa diffusion dans tous les groupements ; les chefs et instructeurs apparaissent être des " vichistes " convaincus et disciplinés ; ils sont anti-sémites, anti-francs maçons, anti-partis de gauche de l'époque et opposés aux idées fondamentales de la III ème République ;
  • le processus de résistancialisme des Chantiers n' a pas été soutenu par la direction des Chantiers de Jeunesse en tant que telle qui est toujours restée fidèle à Vichy (exceptée en Afrique du Nord, après novembre 1942 et le débarquement des Alliés). Certes, des hommes issus des Chantiers se sont engagés dans la Résistance mais ils l'ont fait à titre individuel et cela n'impliquait pas l'organisation ;
  • les chefs des Chantiers, que ce soit au début des Chantiers (en 1941/42) comme après le débarquement des Alliés en Afrique du Nord et après la victoire de Stalingrad (février 1943), n'appellent pas les jeunes à rejoindre la Résistance. La thèse et le livre de Christophe Pécout[5] analysent très bien ce mythe résistancialiste des Chantiers ;
  • le général La Porte du Theil choisit de revenir d'Afrique du Nord en au moment même du débarquement anglo-américain, au lieu de rejoindre le camp des Alliés anglo-saxons comme le firent les officiers de l'armée de l'armistice, vichystes, conduits par Darlan et Giraud .

Les défenseurs des Chantiers mettent en avant (outre la militarisation des Chantiers d'Afrique du Nord) :

  • le sabotage des départs de jeunes pour le Service du travail obligatoire (STO) en Allemagne dans certains groupements (notamment ceux des Alpes) ;
  • la prise en charge des jeunes des Chantiers partis de leurs groupements pour le STO en Allemagne dans le cadre de la "mission Chantier en Allemagne" à laquelle furent affiliés plusieurs dizaines de jeunes cadres des Chantiers volontaires pour les suivre et les encadrer (voir notamment le sous-titre suivant avec le cas de Georges Toupet) ;
  • l'esprit de revanche animant les cadres, et notamment l'implication du lieutenant-colonel Van Hecke dans le « groupe des cinq » visant à faciliter le débarquement allié en Afrique du Nord ;
  • une entreprise de camouflage : camouflage de jeunes Alsaciens (réfractaires à l'incorporation dans l'armée allemande) qui recevaient une fausse identité ; camouflage de certains matériels de l'armée d'armistice ;
  • l'esprit de responsabilité de La Porte du Theil revenant d'Afrique du Nord vers le à l'égard d'environ 70 000 jeunes des Chantiers en métropole ;
  • l'existence de rapports secrets établis par M. de Brinon, délégué du gouvernement de Vichy à Paris, destinés à Pierre Laval critiquant très sévèrement les Chantiers du point de vue de leur manque de loyauté vis-à-vis du gouvernement et de leurs sentiments anti-allemands.

Lorsqu'ils envahissent la Zone sud, les Allemands ordonnent au gouvernement de Vichy de supprimer l'Armée d'armistice le 27 novembre 1942 mais, divisés sur le sujet, choisissent de maintenir les Chantiers. Toutefois, ils modifient profondément leur implantation à partir de  : les groupements de Provence, des Pyrénées et des Alpes sont délocalisés respectivement dans le Massif central, en Dordogne et dans les Landes. L'occupant craint en effet leur concours à un débarquement allié par la Méditerranée (groupements de Provence), le concours ou la participation à des évasions par l'Espagne (groupements des Pyrénées), ou l'aide aux maquis (groupements des Alpes). Le , la Wehrmacht fait une série de contrôles musclés dans les trois quarts des groupements des Chantiers.

Plusieurs anciens des chantiers rejoignent la Résistance alors que d'autres passent en Afrique du Nord. Les stocks de vivres et de vêtements des Chantiers sont une proie classique pour les maquis en manque de tout. De multiples coups de main, bénéficiant parfois de complicités dans la place, permettent aux maquisards de faire main-basse sur ces dépôts. Cela explique que, sur nombre de photos, des maquisards sont habillés en uniformes des Chantiers de jeunesse, non prévus à cet effet au départ.

Le destin du général de la Porte du Theil[modifier | modifier le code]

C'est à partir de que le général de La Porte du Theil, devant de nouvelles exigences allemandes qui auraient équivalu à l'envoi en Allemagne de la quasi-totalité des effectifs restant des Chantiers, refuse catégoriquement toute mise à disposition supplémentaire au bénéfice de l'occupant (d'où les contrôles musclés de la part de la Wehrmacht). Mais il décline également les invitations de la Résistance à la rejoindre ou à gagner Alger, pour continuer la lutte aux côtés des Anglo-saxons, après leur débarquement le 8 novembre 1942.

Averti d'une arrestation imminente à la fin de , il refuse également de s'enfuir. Destitué par décret pris par le gouvernement de Vichy au tout début du mois de janvier 1944, il est arrêté le à son bureau de Châtel-Guyon par les Allemands et est emmené en Allemagne pour être interné à Munich d'abord puis en Autriche où il sera libéré par un détachement de l'armée française le 4 mai 1945 et ramené sur le territoire national.

Ses activités menées avant son arrestation et son internement en Allemagne feront l'objet d'une instruction par une commission de la Haute cour de justice, à compter de juillet 1945. Cette instruction conduit la Haute cour de justice à émettre un non-lieu en 1947. Quatre raisons principales expliquent cet arrêt :

  • les Chantiers de jeunesse ont agi comme rempart, pour la jeunesse, contre les influences allemandes ou collaborationnistes ;
  • il n'est pas établi, malgré une centaine de témoignages des anciens chefs de groupements subordonnés à l'inculpé, que le général de La Porte du Theil a servi avec zèle les intérêts de l'occupant ; son caractère constamment germanophobe est même confirmé ;
  • le général de La Porte du Theil refuse catégoriquement tout envoi ou mise à disposition de main-d'œuvre de membres des Chantiers en faveur de l'occupant à partir de  ;
  • les anciens des Chantiers participent en nombre aux combats pour la Libération en 1944-1945 : 38 000 en provenance d'Afrique du nord, 60 000 engagés volontaires de métropole dans la période de juin à septembre 1944, puis 100 000 jeunes de la classe 1943 mobilisés à partir de .
Affiche pour les Chantiers.

En Allemagne pendant le Service du travail obligatoire[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la loi sur le Service du travail obligatoire (STO) qui concerne les jeunes garçons nés en 1920, 1921 et 1922, les Chantiers mobilisent la classe appelée sous leurs drapeaux en , au nombre de 32 000 jeunes Français. 16 000 d'entre eux sont effectivement envoyés en Allemagne (Archives nationales [cote F60 1452 p.ex.]). Sur les 16 000 autres jeunes des Chantiers qui ne partent pas en Allemagne, 7 000 s'évanouissent dans la nature, parfois avec le concours des chefs de groupement (notamment dans la Province Alpes-Jura) et 9 000 sont astreints au travail obligatoire en France.

En Allemagne même, de nombreux chefs de chantiers requis sont partis avec leurs jeunes. Un certain nombre se portent volontaires pour aller les encadrer sur place, les groupements étant restés intacts. Jusqu'en 1945 y perdurent ainsi les pratiques d'une Révolution nationale discréditée dans la France occupée, puis disparue en France libérée : culte du Maréchal, cérémonies patriotiques collectives tels les levers de couleurs ou les "face-à-l'ouest", etc. Les chefs ayant redonné des uniformes à leurs jeunes démobilisés, on vit des jeunes Français défiler dans des rues d'outre-Rhin en uniforme, en rangs, bannières déployées, encadrés par leurs chefs, et parfois musique en tête.

Ces mêmes chefs, tout en restant pour la plupart indéfectiblement pétainistes, contrecarrent aussi la propagande des extrémistes de la collaboration, par exemple en dissuadant les jeunes du STO de s'engager dans la Waffen SS. Ils luttent également pour une amélioration des conditions d'existence dans les camps de travailleurs civils.

L'expérience la plus connue est celle mise en œuvre par le jeune chef Georges Toupet en Silésie. Âgé de quelque 25 ans, il parvient à prendre la tête d'un camp à la dérive regroupant 2 500 travailleurs français, et situé à deux pas du complexe d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Lui et ses adjoints luttent contre le laisser-aller, la saleté, le manque d'hygiène, l'alcoolisme et le recours à la prostitution, développent une riche vie culturelle, sportive et éducative, et rétablissent spectaculairement l'ordre et la discipline. Parallèlement, Toupet participe à une filière d'évasion de prisonniers de guerre et à un réseau de renseignement allié, auquel il communique des informations sur le camp de la mort voisin.

Si les Allemands apprécient au début la discipline et l'organisation efficace des Chantiers, qui peuvent servir à maintenir l'ordre parmi des milliers de jeunes travailleurs forcés exilés, les relations se tendent progressivement. Au total, sur près de 200 chefs de chantiers présents dans le Reich, une trentaine paient de leur vie des actes de résistance avérés ; à peu près autant subissent une arrestation prolongée ou une déportation en camp de concentration dont ils ne sont pas toujours revenus.

Quant aux jeunes gens envoyés en Allemagne par les Chantiers, beaucoup d'entre eux, sans forcément pardonner à l'institution de les avoir livrés au STO, reconnaissent du moins ne pas avoir été laissés livrés à eux-mêmes outre-Rhin. La vie en groupe, le prestige de l'uniforme et la discipline présentent aussi pour eux des avantages.

Organisation[modifier | modifier le code]

Afin de ne pas apparaître aux yeux de l'occupant comme une organisation militaire, les Chantiers sont placés sous la tutelle du secrétariat d'État à l'Éducation nationale et à la jeunesse. Après l'arrestation de La Porte du Theil, les Chantiers passent sous le contrôle du Ministre du travail et de la production industrielle, Jean Bichelonne, un ultra-collaborationniste responsable de la mise en œuvre du Service du travail obligatoire. Ce changement accentue leur transformation en un vivier de main-d'œuvre au service de l'occupant, en France comme en Allemagne.

Le Commissariat général coordonne les commissariats régionaux. Chaque commissariat régional supervise une école de cadres et 8 à 10 groupements, assimilables à des régiments, de 1 500 à 2 200 hommes. Chaque groupement est divisé en 6 à 12 groupes, assimilables à des compagnies de 150 à 200 hommes chacune. Les groupes sont divisés en équipes.

Le Commissariat général[modifier | modifier le code]

Basé à Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme) au "Splendid Hôtel", il est dissous le . Jusque là, il se compose :

  • du cabinet ;
  • de la 1re section : organisation, commandement, service social ;
  • de la 2e section : personnel, effectifs et contentieux ;
  • de la 3e section : éducation ;
  • de la 4e section : budget ;
  • de la 5e section : travaux ;
  • de la 6e section : santé ;
  • de la 7e section : transports et rencontres ;
  • du service intérieur et aumônerie ;
  • de la liaison Vichy ;
  • de la zone occupée ;
  • de l'école d'administration ;
  • de l'école féminine sociale ;
  • de l'établissement hippique des CJF à Chamberet (Corrèze), créé en et dissous le ;
  • du magasin général sanitaire ;
  • et de la musique nationale des CJF, créée en et dissoute en .
  • Groupement no 42 "la Marne", basé à Châtel-Guyon (Puy de Dôme). Dissous le . Devise : "En l'avant, hardiment". Publication : Au cœur des chantiers

Les commissariats régionaux[modifier | modifier le code]

Plaque en hommage au groupement no 4 Vauban à Cormatin.

Le Commissariat régional pour la Province d'Alpes-Jura[6]

  • Commissariat régional, basé à Lyon (Rhône). Devise : "Faire face". Publication : Jeunesse des Alpes et du Jura
  • École régionale des chefs nommée Psichari, basée à Collonges-au-Mont-d'Or (Rhône). Devise : "Croire, aimer, servir". Promotions : Promotion "Alain de Fayolle" du 15 au – Promotion "Desplat" du au – Promotion "Roland-Morillot" du au – Promotion "Marquis-de-Morès" de au – une cinquième promotion prévue en ne voit jamais le jour, les Allemands ayant demandé la fermeture de l'École[7].

La province comprend, à sa création, les chantiers :

  • Groupement no 2 "Jehan-de-Vienne", basé à Crotenay (Jura). Dissous le . Devise : "Comtois, rends-toi, nenni, ma foi". Publication : En flèche. Groupes : 1/ "France" puis "France d'abord", 2/ Groupe des Sioux, puis Groupe Kayak, 3/ "les capitaines", 4/ Groupe des grands vents, 5/ "de l'empire français", puis Charles de Foucauld, puis "Empire colonial", 6 /"Cluny", 7 / "de la montagne" puis "les bâtisseurs", et de nouveau "de la montagne", 8 /inexistant ?, 9 /"chevalier d'Assas" et aussi appelé "groupe des sources", 10 /"de la Marine", 11 / "de la jeunesse ardente".
  • Groupement no 3 "Bournazel", basé à Bourg (Ain). Dissous le . Devise : "Droit au but". Publication : Chanteclerc. Groupes : 1/ Laperrine, 2/ Gouraud, 3/ Bugeaud, 4/ Faidherbe, 5/ De Brazza, 6/ De Foucauld, 7/ Lyautey, 8/ Gallieni, 9/ La Pérouse, 10/ René Caillé, Groupe de direction : Marchand.
  • Groupement no 4 "Vauban", basé à Cormatin (Saône-et-Loire), puis à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) en octobre-. Dissous le . Devise : "La sueur épargne le sang". Publication : Vauban. Groupes : 1/ Briançon, 2/ Brest, 3/ Verdun, 4/ Bayonne, 5/ Dunkerque, 6/ Toulon, 7/ Metz, 8/ Strasbourg, 9/ Douai, 10/ Lille, Groupe de direction : Belfort.
  • Groupement no 7 "Le fier", basé à Rumilly (Haute-Savoie)[8]. Créé le , dissous le . Devise : "Il faut que France continue". Publication : L'écho du Clergeon (no 1 le ) puis Le fier à partir de 1941. Groupes : 1/ Le regain, 2/ Grand Nord, 3/ Hurlevent, 4/ La Remonte, 5/ Le Dru, 6/ L'Effort, 7/ Sur le Rocher, 8/ Le Hardi, 9/ Le Renouveau, 10/ L'Élan, 11/ L'Espoir.
  • Groupement no 8 "La Relève", basé à Le Châtelard (Savoie), puis à Captieux (Gironde) en octobre-[9]. Créé en , versé à la production industrielle le . Devise : "France, debout !". Publication : Court-circuit. Groupes : 1/ Lyautey, 2/ Roland, 3/ Bayard, 4/ Mermoz, 5/ De Bournazel, 6/ Guynemer, 7/ Charcot, 8/ Saint Georges, 9/ Les Aigles, 10/ Du Plessis, 11/ Colbert.
  • Monument au groupement 9 érigé à Monestier-de-Clermont.
    Groupement no 9 "Le roc", basé à Monestier-de-Clermont (Isère) puis à Saint-Magne (Gironde) en octobre-[10]. Créé le , versé à la production industrielle le . Devise : "Sans faille". Publication : Le Roc. Groupes : 1/ Roland, 2/ Montcalm, 3/ Rivière-Atlantique sud, 4/ De Foucault, 5/ Lyautey-Lorraine, 6/ Du Guesclin, 7/ Bournazel, 8/ Bayard, 9/ Turenne, 10/ Saint Louis, 11/ Mangin.
  • Groupement no 10 "La Grande-Chartreuse", basé à Saint-Laurent-du-Pont (Isère), puis à Sore (Landes) en octobre-[11]. Créé en , versé à la Production Industrielle le . Devise : "Pour la France et de bon cœur". Publication : La cognée. Groupes : 1/ Le Billon, 2/ Chartrousette, 3/ La Ruchère, 4/ Malamille, 5/ Brevardière, 6/ Perquelin, 7/ Les Échelles, 8/ Miribel, 9/ Marfay, 10/ Fourvoirie puis Curière, 11/ Saint-Laurent-du-Pont, SES. Ces noms correspondent aux implantations des groupes.
  • Groupement no 11 "Vercors", basé à Villard-de-Lans (Isère). Dissous le . Devise : "Faire face". Publication : Faire face. Groupes : 1/?, 2/?, 3/?, 4/?, 5/?, 6/?, 7/ Le Peuil, 8/?, 9/?, 10/?, 11/? Variantes : le groupe 7 Le Peuil existe en deux fabrication Paquet de Grenoble : un avec un dos plat, un modèle avec dos "matricé"
  • Groupement no 12 "Belledonne", basé à Saint-Martin-d'Uriage (Isère) puis Vizille et Moustey (Landes) en octobre-[12]. Créé le , versé à la Production Industrielle le . Devise : "À force d'honneur". Publication : La cordée. Groupes : 1/ De Foucault, 2/ Foch, 3/ Mermoz, 4/ Guynemer, 5/ Sidi Brahim, 6/ Jean de Vienne, 7/ Lyautey, 8/ Le chamois, 9/ De Freydière, 10/ Point du jour, 11/ Le chardon
  • Groupement no 43 "Sidi-Brahim", basé à Artemare (Ain) puis Toctoucau (Gironde) en octobre-[13]. Créé le , versé à la Production Industrielle le à la poudrière de Saint-Médard-en-Jalles (Gironde). Devise : "Serrons les dents". Publication : Le téméraire. Groupes : 1/ Général Dosse, 2/ Général Béjart, 3/ Montvernier, 4/ Général Touchon, 5/ Général Gratier, 6/ Général Cartier, 7/ Dunkerque, 8/ Colonel Driant, 9/ Narvik, 10/ Lieutenant de Labaume, École des chefs / École de Foucault.

Le Commissariat régional pour la Province d'Auvergne

  • Commissariat régional, basé à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Devise : "À moi Auvergne ; pour la France, plus haut". Publication : L'Aiguillon
  • École régionale des chefs, basée à Theix par Saint-Genès-Champanelle (Puy-de-Dôme) ouvre en . Devise : "Fides Intrepida" ("Une foi intrépide"). Promotions : Promotion "Maréchal-Lyautey" du au – Promotion "Amiral-Darlan" du au – Promotion "Général-Weygand" du au – Promotion "Maréchal-Foch" du au – Promotion "Le flambeau" du au – Promotion "Verdun" du au – Promotion "Général-Laperrine" du au – Promotion "Les plaideurs" de janvier au [7].

La province comprend, à sa création, les chantiers :

  • Groupement no 1 "Maréchal Pétain", basé en forêt de Tronçais (Allier). Créé le , dissous le , versé à la Production Industrielle. Devise : "Prendre parti hardiment". Publication : Bulletin du groupement 1. Groupes : 1/ Alsace Lorraine, 2/ Lyautey, 3/ De Foucault, 4/ Jehanne d'Arc, 5/ Vercingétorix, 6/ Galliéni, 7/ Bayard, 8/ Faidherbe, 9/ groupe des Chamignoux, 10/ Bonaparte, 11/ Foch
  • Groupement no 5 "Lyautey", basé à Pontgibaud (Puy-de-Dôme). Dissous le . Devise : "Bâtir". Publication : France, ralliement. Groupes : 1/ Péguy (1er contingent) puis Jeanne d'Arc, 2/ Charcot, 3/ Bayard, 4/ Guynemer, 5/ De Bournazel, 6/ Verdun, 7/ Francis Garnier, 8/ Gouraud, 9/ Du Plessis, 10/ Jean Bart, 11/ Sidi Brahim (Groupe de Direction)
  • Groupement no 20 "Turenne", basé à Lapleau (Corrèze) puis Le Ripault (Indre-et-Loire) en septembre-[14]. Créé en , dissous le . Devise : "Avec loyauté, servir". Publication : Servir. Groupes : 1/ Weygand, 2/ Jeanne d'Arc, 3/ Chevalier d'Assas puis La Tour d'Auvergne, 4/ Sully, 5/ Charcot, 6/ de Bournazel, 7/ Roland puis Pol Lapeyre, 8/ Surcouf, 9/ Saint Christophe puis Général Janssen, 10/ Lyautey puis Bonaparte, 11/ Colbert.
  • Groupement no 21 "Gallieni", basé à Renaison (Loire) puis Les Noës (Loire) le et à Roanne (Loire) en septembre-. Dissous le . Devise : "Quand même". Publication : Pavillon haut ou La Francisque. Groupes : 1/Aquitaine, 2/ Flandres, 3/ Lorraine, 4/ Languedoc, 5/ Béarn, 6/ Provence, 7/ Alsace, 8/ Bretagne, 9/ Ile-de-France, Poitou (centre de stage), Berry (Groupe de Direction)
  • Groupement no 22 "La-Tour-d'Auvergne" puis "Joffre", basé à Messeix (Puy-de-Dôme). Créé en , dissous le . Devise : "Par nous, il renaîtra". Publication : France-Montjoie. Groupes : 1/ Mermoz, 2/ Soldat inconnu puis Saumur, 3/ Guynemer, 4/ ?, 5/ D'assas, 6/ Hoche, 7/ De Bournazel, 8/ Jeanne d'Arc, 9/ Verdun, 10/ Lyautey, 11/ De Lesseps (Groupe de Direction)
  • Groupement no 32 "Jacques-Cœur", basé à Uzay-le-Venon (Cher) puis à Bruère-Allichamps (Cher) le . Créé le 5 ou , dissous en . Devise : "À vaillant cœur, rien d'impossible". Publication : Cœur de France. Groupes : 1/ Colbert, 2/ Dupleix, 3/ Surcouf puis Mangin, 4/ Mermoz, 5/ Monjoie, 6/ Lyautey, 7/ Foch puis Sully, 8/ Charcot, 9/ Péguy, 10/ Jean Bart, 11/ Vauban
  • Groupement no 32. Il semblerait qu'une équipe Mermoz, avec la devise toujours plus haut (devise du Groupe 3, groupement 32), ait été versée à la production industrielle, à la fonderie de Foug (appartenant à la fonderie de Pont à Mousson) près de Nancy. Un fanion de cette époque semble confirmer cette thèse.
  • Groupement no 34 "Sully", basé à Mézières-en-Brenne (Indre) puis à La Rochelle (Charente-Maritime). Créé le 4 ou , dissous en et transféré aux chantiers bleus de la production industrielle. Devise : "Haut les cœurs". Publication : La Brenne. Groupes : 1/ Lyautey, 2/ Bayard, 3/ Charcot, 4/ de Foucault, 5/ de Bournazel, 6/ Mermoz, 7/ Weygand, 8/ Turenne, 9/ Vauban, 10/ La Flamme puis Guynemer, 11/ Colbert
  • Groupement no 39 "De Foucauld", basé à Montmarault (Allier) puis à Boulouris (Var) en . Créé le , dissous en . Devise : "Jamais arrière". Publication : Le Passe-Partout, puis La Bouble. Chefs du groupement : Grange, Kunstler, Allard, puis Coat pour le sous-groupement 204 en 1944. Groupes : 1/ Bayard, 2/ De Bournazel, 3/ Davout, 4/ Dunkerque, 5/ D'Assas-Gironde, puis D'Assas, 6/ Maréchal de Villars, 7/ Lyautey, 8/ Montjoie, puis Bonaparte, 9/ Mermoz, 10/ Verdun, puis Sidi Brahim, 11/ Guynemer.
  • Groupement no 40 "Les Arvernes" (chantier disciplinaire), basé à Murat (Cantal) puis à Hourtin (Gironde). Créé par l'article 4 de la loi du , dissous le . Devise : "Honneur et discipline". Publication : De là-haut. Groupes : 1/ Sidi Bel Abbès, 2/ Verdun puis Sidi Brahim, 3/ Lyautey puis Dixmude, 4/ Le Téméraire, 5/ Bayard, 6/ Sully, 7/ Pasteur puis Pol Lapeyre, Groupe de direction / Bournazel[15]
  • Groupement no 44 "Jeanne-d'Arc", basé à Courpière (Puy-de-Dôme) puis Tarbes (Hautes-Pyrénées) en octobre-. Dissous le . Devise : "France, toujours". Publication : L'étendard

Le Commissariat régional pour la Province du Languedoc

  • Commissariat régional, basé à Montpellier (Hérault). Devise : "Prendre parti hardiment". Publication : Itinéraires
  • École régionale des chefs ("L'Espelido"), basée au camp des "quatre seigneurs", près de Montpellier (Hérault) ouvre le . Devise : "Un Chef, une foi". Promotions : Promotion "Les pionniers" du à – Promotion "Notre drapeau" du au – Promotion "Djibouti" de au – Promotion "La marseillaise" du au – Promotion "Le flambeau" du au [7]

La province comprend, à sa création, les chantiers :

  • Groupement no 6 "De-Gévaudan" puis "Calendal" le , basé à Marvejols (Lozère), Laudun (Gard) du en , Marvejols (Lozère) d'avril à et Saint-Étienne (Puy de Dôme) jusqu'à sa dissolution. Créé le , dissous le . Devise : "Mestie vau Baronie". Publication : Gévaudan. Groupes : 1/ Dunkerque, 2/ Albatros, 3/ Alsace-Lorraine, 4/ Lyautey, 5/, Du Guesclin, 6/ Saint-Louis, 7/ Le Coq, 8/ Etchenou, 9/ De Foucault, 10/ Verdun, 11/ Guynemer.
  • Groupement no 18 "Chevalier-d'Assas", basé à Le Vigan (Gard) puis Maurs (Cantal) à partir d'. Créé à l’hiver 1940, dissous le . Devise : "D'aucun ne second". Publication : L'Aigoual. Groupes : ?/ Charcot, 3/ de Foucauld, 10/ L'aiglon
  • Groupement no 19 "Dixmude", basé à Meyrueis (Lozère) puis à Aguessac (Aveyron) à partir du . Dissous en mai- à Meyrueis. Devise : "Ça suit". Publication : Ça suit
  • Groupement no 23 "Malgré", basé à Saint-Pons (Hérault) jusqu'au puis à Lodève (Hérault), Aguessac (Aveyron) le et Toulouse (Haute Garonne) en septembre-. Dissous le à Toulouse et versé à la production industrielle. Devise : "Malgré les obstacles ". Publication :" Malgré ". Groupes ou camps : ?/ Camp Charcot (Les Verreries), 2/ Weygan (Foncontal), 9/ Lyautey, 11/ Saint Pons
  • Groupement no 24 "Le Pourquoi pas ?", basé à Lodève (Hérault), Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), Saint-Affrique (Aveyron) du au et Tulle (Corrèze) en septembre-. Créé le , dissous le . Devise : "Droit au but". Publication : Le coup de hache ou Pourquoi pas ?. Groupes : 1/ Duguay-Trouin, 2/ Surcouf, 3/ Jean Bart, 4/ Lyautey, 5/ Jeanne d'Arc, 6/ Saint Georges, 7/ Roland, 8/ De Bournazel, 9/ Vercingétorix, 10/ Bayard, 11/ Charcot, 12 / De Foucault.
  • Groupement no 25 "Roland", basé à Le Bousquet-d'Orb (Hérault), à Lunas (Hérault) en août 1941 puis à Mauriac (Cantal) en mars-. Créé le , dissous le [16]. Devise : "Camaraderie, discipline". Publication : l'Élan et L'écho de Roland. Groupes : 1/ Commandant Cébrié, 2/ Maginot puis Weygand, 3/ Guynemer, 4/ Durandal, 5/ Jean Bart, 6/ Verdun, 7/ De Foucault, 8/ Lyautey, 9/ Du Guesclin, 10/ Mermoz, 11/ Alsace-Lorraine, 12 / De Foucault.
  • Groupement no 35 "De la Montagne Noire", basé à Labruguière (Tarn). Créé en 1940 ?, dissous en et affecté aux chantiers bleus de la Production Industrielle à Perpignan et Montlouis. Devise : "Droit devant". Publication : La montagne noire.
  • Groupement no 45 "Saumur", basé à Saint-Hippolyte-du-Fort -Anduze (Gard) puis à Brioude (Haute-Loire). Créé le , dissous le . Devise : "Tout droit". Publication : Saumur. Groupes : 1/?, 2/?, 3/?, 4/ Caravelle (voilier), 5/?, 6/?, 7/?, 8/?, 9/?, 10/?, 11/?

Le Commissariat régional pour la Province de Pyrénées-Gascogne

  • Commissariat régional, basé à Toulouse (Haute Garonne). Devise : "Servir et espérer". Publication : Espoir.
  • École régionale des chefs (Saint-Louis), basée au château de l'Espinet, Montaudran (Haute Garonne), est ouverte en . Devise : "Chef et apôtres". Promotions : Promotion "France" se termine le – Promotion "Alsace-Lorraine" – Promotion "Lyautey" du à – Promotion "Verdun" – Promotion "chef Boullet" de au  ; Hommage au Commissaire Boullet, mort en service le . – Promotion composée de "Cyrards" de la promotion "Charles de Foucauld", sortie fin 1943[7].

La province comprend, à sa création, les chantiers :

  • Groupement no 26 "Le Camp-des-maréchaux" et "Les Loups", basé à Saint-Gaudens (Haute-Garonne) puis à Sauveterre-de-Comminges (Haute-Garonne), Felletin (Creuse), Le Tuzan (Gironde). Créé en , versé à la Production industrielle le . Devise : "Ferveur". Publication : Les loups de Comminges. Groupes : 1/ Lannes, 2/ Galliéni, 3/ Franchet d'Esperey, 4/ Kellermann, 5/ Augereau, 6/ Mac Mahon, 7/ Bugeaud, 8/ Ney, 9/ Turenne, 10/ Murat, 11/ Camps des maréchaux.
  • Groupement no 27 "Mangin", basé à Brassac et Bénac (Ariège), puis à Aigueperse (Puy-de-Dôme). Créé à la fin du mois d', délocalisé en 1943 à Aigueperse où, en 1944, existera aussi le sous-groupement 202. Devise : "Toujours prêts", puis "Servir". Publication : Hardi. Groupes : 1/ d'Assas, 2/ Gouraud, 3/ de Bournazel, 4/ Charcot, 5/ Bayard puis Bugeaud, 6/ Mermoz, 7/ Lyautey, 8/ de Foucauld, 9/ Dupleix, 10/ Guynemer, 11/ Groupe de Direction, Jean Bart.
  • Groupement no 28 "Péguy", basé à Castillon-en-Couserans (Ariège), puis Saint-Germain-des-Prés (Dordogne) et Bergerac (Dordogne). Créé en , déplacé en Dordogne en , enfin affecté au service de la Poudrerie de Bergerac fin . Devise : "Travail, notre fortune". Publication : L'écho de Castillon. Groupes : 1/ Nancy, 2/ Metz, 3/ Strasbourg, 4/ Domremy, 5/ Bouvines/Valmy, 6/ Sarreguemines, 7/ Calais, 8/ Luneville, 9/ Dunkerque, 10/ J.E.S.
  • Groupement no 29 "Bugeaud", basé à Formiguères (Pyrénées-Orientales), puis à Saint-Amans-Valtoret (Tarn) le , Argelès au (Pyrénées-Orientales) et Pissos (Landes) en octobre-. Créé en , versé à la Production Industrielle le . Devise : "Pour la seule France, toujours ". Publication : L'élan.
  • Groupement no 30 "Foch", basé à Saint-Pé-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) mise en place de circuits qui ont bénéficié aux enfants de confession juive, poursuivis par les Nazis[réf. nécessaire], puis Argentat (Corrèze) et Toulouse (Haute-Garonne). Créé le  ?, versé à la Production industrielle le . Devise : "Travailler, c'est servir". Publication : Le Gave. Commandé par Jean Morin, et François Missoffe, futur ministre du général de Gaulle. Groupes : 1/ Dunkerque, 2/ Flandres, 3/ Alsace, 4/ Dixmude, 5/ Argonne, 6/ Vercors, 7/ Yser, 8/ Marne, 9/ Douaumont, 10/ Somme, 11/ Groupe de Direction, Verdun.
  • Groupement no 31 "Guynemer", basé à Arudy (Pyrénées-Atlantiques) puis à Barbaste (Lot-et-Garonne). Versé à la Production industrielle le . Devise : "Faire face". Publication : La Cigogne. Groupes : 1/ Picardie, 2/ Bretagne, 3/ Béarn, 4/ Savoie, 5/, Gascogne, 6/ Auvergne, 7/ Vendée, 8/ Normandie, 9/ Flandres, 10/ Ile-de-France, 11/ Provence.
  • Groupement no 36 "Montcalm", basé à Casteljaloux (Lot-et-Garonne) puis à Sainte-Livrade (Lot-et-Garonne). Dissous le . Devise : "Manibus nostris patria vivet" ("De nos mains, notre pays vivra"). Publication : Renaissance.
  • Groupement no 38 "Jean-Mermoz", basé à Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées) puis à Nontron (Pyrénées-Atlantiques) et à Belin (Gironde). Versé à la Production Industrielle le . Devise : "Impossible, jamais". Publication : L'arc en ciel. Groupes : 1/ Verdun, 2/ Marne, 3/ Champagne, 4/ Grand Couronné, 5/ Flandres, 6/ Yser, 7/ Dunkerque, 8/ Artois, 9/ Vosges, 10/ Argonne, 11/ Groupe de Direction, France
  • Groupement no 47 "Pol-Lapeyre", basé à Gabarret (Landes) puis à Casteljaloux (Lot-et-Garonne). Versé à la Production Industrielle le . Devise : "Tenir". Publication : Renaissance

Le Commissariat régional pour la Province de Provence

  • Commissariat régional, basé à Marseille (Bouches-du-Rhône). Devise : "Pas à pas". Publication : Jeunes de Provence.
  • École régionale des chefs, basée à Le Lavandou (Var). Créée le . Devise : "Tu serviras". Promotions : Promotion "Ardente relève" du au – Promotion "Pionniers du Maréchal" d'août à – Promotion nom inconnu du à – Promotion "Provence blessée"[7].
  • École d'alimentation, basée à Hyères (Var)

La province comprend, à sa création, les chantiers :

  • Groupement no 13 "Bonaparte", basé à Cavaillon (Vaucluse). Dissous le . Devise : "Ordre et grandeur". Publication : Lubéron-Durance.
  • Groupement no 14 "Du Guesclin", basé à Die (Drôme)[17]. Créé à la fin du mois d', dissous le . Devise : "Je maintiendrai". Publication : Je maintiendrai. Groupes : 1/ Charcot, 2/ Guynemer, 3/ Lyautey, 4/ Bournazel, 5/ De Foucault, 6/ Bayard, 7/ Jacques Cartier, 8/ De Brazza, 9/ Roland, 10/ Laperrine.
  • Groupement no 15 "Esterel", basé à Agay (Var) puis à Saint-Jean-en-Royans (Drôme) le et à Valence (Drôme) en . Dissous en 1944. Devise : "Noblesse oblige, Esterel autant". Publication : L'Esterel. Groupes : 1/ Dramont Marine, 5/ Esterel Pionniers, 7/ Michel Detroyat, 8/ Saint Louis, 9/ Jacques Cartier, 10/ Renaissance.
  • Groupement no 16 "Forêt-du-Rouet", basé à Le Muy (Var) puis à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence). Dissous le . Devise : "Qui monte en chantant". Publication : L'Alouette. Groupes : 1/ Jeanne d 'Arc, 2/ Joffre puis Foch, 3/ De Bournazel, 4/ Foucauld, 5/ Guynemer, 6/ Lyautey, 7/ Saint Louis, 8/ Bayard, 9/ Verdun, 10/ Roland, 11/ Finlande (Groupe de Direction)
  • Groupement no 17 "Mistral", basé à La Plage d'Hyères (Var). Dissous le . Devise : "Servir, finir". Publication : Le mistral.
  • Groupement no 33 "Le-Ventoux", basé à Nyons (Drôme) puis à Lussolle (Landes) en septembre-. Créé en , dissous le . Devise : "À cœur vaillant, rien d'impossible". Publication : L'aurore ou Le Ventoux
  • Groupement no 37 "Bayard", basé à Gap-Charance (Hautes-Alpes). Dissous le . Devise : "Sans peur et sans reproche". Publication : Remountaren
  • Groupement no 46 "Suffren", basé à Le Cannet-des-Maures (Var).groupement 7, compagnie Lafayette. Dissous le . Devise : "Ardi Jouinesso" (en provençal : "Hardie, jeunesse"). Publication : Ardi Jouinesso (en provençal : Hardie, jeunesse). Groupes : 1/?, 2/?, 3/?, 4/?, 5/?, 6/?, 7/?, 8/ Faire face, 9/?, 10/ Brazza, 11/ Agnely

Le Commissariat régional pour la Province d'Afrique du Nord

  • Commissariat Régional, basé à Alger (Algérie), dissous le . Devise : "Par nous la France renaîtra". Publication : Rebâtir.
  • École régionale des chefs, basée à Fort-de-l'Eau (Algérie), créée le . Devise : "S'instruire pour mieux servir". Promotions : Promotion "?" du au – Promotion "?" du au [7].

La province comprend, à sa création, les chantiers :

  • Groupement no 101 "Weygand", basé à Camp Boulhaut (Maroc). Dissous le . Devise : "Virtute et viribus" ("Par la vertu et la force"). Publication : Renouveau.
  • Groupement no 102 "Dunkerque", basé à Tlemcen (Algérie). Dissous le . Devise : "Je maintiendrai". Publication : Plein vent
  • Groupement no 103 "Isly", basé à Cherchell (Algérie). Dissous le . Devise : "Quand même". Publication : Quand même. Groupes : 1/ Bayard, 2/, 3/ Joffre, 4/, 5/, Pétain, 6/ Weygand, 7/ Ney, 8/ ?, 9/ ?, 10/ Guynemer, 11/ Murat, Groupe de Direction / Jeanne d'Arc.
  • Groupement no 104 "Lamoricière", basé à Djidjelli (Algérie). Dissous le . Devise : "Joie dans l'effort". Publication : Jeunes.
  • Groupement no 105 "Saint-Louis", basé à Tabarka (Tunisie). Créé le , dissous le et devient le dépôt no 105. Devise : "Un pour tous et tous pour un". Publication : Résurrection.
  • Groupement no 106 "Franchet d'Esperey", créé à Bizerte puis basé à Sbeïtla (Tunisie). Créé le , dissous le , devient le 106e Bataillon de Travailleurs Tunisiens (BTT), chargé de la garde des Prisonniers de Guerre de l'Axe (PGA). Le transformé en 106e Bataillon de marche tunisien (BTT) puis en 4e Régiment de zouaves (4e RZ), le [18]. Devise : "El Aina, Truckel, Saic" (en arabe : "Cette voie est la source du bonheur"). Puis d'existence éphémère :? ? ?
  • Groupement no 107 "Laperrine", basé dans l'Ouarsenis (Algérie) [réf. nécessaire]. Créé en , dissous le . Devise : "Le lion lutte et ne trahit pas".
  • Groupement no 108 "?", basé à Bir-el-bey (Tunisie). Créé , dissous en

La fin des Chantiers[modifier | modifier le code]

  • Du au  : déplacement de 16 groupements frontaliers.
  • De juin- : création de 8 sous-groupements qui sont dissous en août- : no 150 à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches du Rhône) – no 151 à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) – no 152 à Bergerac (Dordogne)no 153 à Orange (Vaucluse)no 154 à Sorgues (Vaucluse)no 155 à Lescar (Pyrénées Atlantique) – no 156 à Saint-Martin-du-Touch (Haute Garonne) – no 157 à Carcassonne (Aude).
  • Puis 3 groupements : no 150 à Cavaillon, créé le avec des éléments du groupement 16 dissous et du sous-groupement 150 – no 153 à Orange, créé le par la fusion des sous-groupements 153 et 154 et d'éléments des groupements 16 et 17 dissous – no 158 à Toulouse, créé le avec des éléments du groupement 30 et les sous-groupements no 155, no 156 et no 157.
  • Et enfin 11 sous-groupements : – no 201 en Forêt de Tronçais (Allier, arrondissement de Montluçon et canton de Cérilly pour sa plus grands superficie), créé le , dissous le no 202 à Aigueperse (Puy-de-Dôme), créé le no 203 à Bruère-Allichamps (Cher), créé le no 204 à Montmarault (Allier), créé le no 205 à Bourg (Ain), créé le no 206 à Poligny (Jura), créé le no 207 à Sathonay (Ain), créé le no 208 à Les Noes (Loire), créé le no 209 à Robion (Vaucluse), créé le no 210 à Aguessac (Aveyron), créé le no 211 à Labruguiere (Tarn), créé le .

Les autres Chantiers[modifier | modifier le code]

Deux organisations similaires ont également existé :

On estime le nombre de personnes passées par les Chantiers entre 300 000 et 500 000. Début 1943, l'effectif permanent s'élève à quelque 60 000 jeunes. On estime à 16 000 le nombre de jeunes des Chantiers envoyés directement au STO en Allemagne depuis leur groupement.

Les insignes[modifier | modifier le code]

Insigne général

Vers la fin du mois d', le général Joseph de La Porte du Theil demande aux responsables "des travaux" du Commissariat général de Châtel-Guyon (63) de lui proposer un projet d’insigne. Le colonel Créange, ancien combattant de 1914-1918, propose un croquis hâtif, avec le "triptyque" finalement retenu : les épis de blé, le drapeau tricolore et le soleil levant sur un horizon de verdure.

  • Les épis symbolisent la régénération de la France par la formation ou l'éducation de sa jeunesse, l'idée étant d'en recueillir les fruits ultérieurement.
  • Le drapeau français "tombant" symbolise la France : il ne mérite pas d'être représenté déployé à cause de la défaite, mais les épis sont là pour nourrir l'espoir qu'un jour il le sera de nouveau.
  • Le soleil symbolise l’espoir. Il se lève au-dessus de la verdure, environnement des camps de jeunesse. Sur la version en métal de l’insigne, des tentes sont ajoutées sur le fond vert. Elles représentent le seul abri des pionniers des camps de jeunesse qui, en août et , ne disposent que d’une toile de tente individuelle pour s’abriter, dans le meilleur des cas.

Ce dessin est mis en forme par Gabriel Séjourné, étudiant aux Beaux-arts. Les premiers exemplaires semblent avoir été livrés fin 1940.

De cet insigne général, il y eut plusieurs variantes, en tissu et en métal, au fil des retirages. Les insignes en tissu de grandes dimensions sont portés sur la poitrine, du côté droit. Ils sont également cousus sur le béret mais dans ce cas ils sont en plus petite dimension, et présentent parfois le numéro du groupement. Le modèle en tissu pour poitrine est le seul réglementaire et fait l’objet d’une publication au Journal officiel en 1941.

En ce qui concerne les différentes variantes des insignes tissés de poitrine, il est difficile aujourd'hui de les replacer chronologiquement. Les différences sont relatives à la couleur du fond (bleu, noir, vert), aux dimensions plus ou moins grandes, et aussi à la mention "CJF" ("Chantiers de la jeunesse française") qui ne figure pas sur le dernier tirage.

Une modification significative du dessin intervient à partir de fin 1943. Un modèle très sobre sur fond noir, sans mention "CJF", sans soleil ni verdure, est mis à la disposition des usines d’armement sous tutelle de la "Production industrielle" (travaillant pour le compte de l’occupant), à partir de . Cet insigne semble n'avoir été porté que par les cadres[19]. "Insigne brodé en soie pour les officiers et en coton pour les jeunes, se porte sur la poche droite des effets de dessus".

Insignes de l'École des chefs administratifs

Insignes des Commissariats régionaux et Écoles régionales des chefs

Insignes des Écoles de spécialistes

Insignes tissus des Groupements

L'insigne est porté sur le bras gauche, l'extrémité supérieure de celui-ci à 8 cm en dessous de l'épaule.

Le premier modèle des groupements 3, 15, 23, 30 et 38 est une fabrication en moleskine sur lequel le motif a été appliqué. Généralement, cette moleskine était posée sur un support en feutrine à la couleur du groupe. Le groupement 41 n'a pas existé. Le groupement 107 d'Afrique du nord n'a pas eu d'insigne en raison de son existence éphémère. Le groupement 108, créé par le Commissaire Tartarin après le débarquement allié de et resté fidèle à Vichy, a adopté l'insigne des régiments de zouave de l'armée d'armistice, la seule différence venant du croissant de lune désormais en cannetille or.

La création du Service du travail obligatoire a notamment pour conséquence la création de sous-groupements mis à la disposition de l'occupant (travaux sur aérodromes…), devenus groupements fin 1943. Ils portent les numéros de 150 à 158 ; Seuls les groupements 151 et 153 semblent avoir eu un insigne.

Insignes métalliques des groupements

Comme pour les insignes en tissu, les insignes métalliques existent pour l'insigne général, en plusieurs modèles ; pour chaque groupement (certains groupements ont plusieurs modèles) ; dans la majorité des cas, pour chaque groupe. Il est à noter que certains Groupements n'eurent pas d'insignes métalliques de Groupe. Ces insignes existent en plusieurs tailles et modèles.

Les tailles

Un très grand modèle pour les cadres, comme au Groupement 26 et semble-t-il pour chaque Groupe : la dimension est de 40 mm de diamètre. Un modèle normal pour l'ensemble du personnel, pour le Groupement 26 et pour les groupes de ce Groupement : la dimension est de 32 mm de diamètre. Un modèle destiné à être porté sur le béret en remplacement de l'insigne en tissu, pour le Groupement 26, chaque Groupe semble avoir eu, à sa couleur de Groupe, un insigne de béret : la dimension est de 26 mm de diamètre

Les modèles

Traditionnel émaillé sur support métallique, laiton ou autre métal. Peint sur support métallique lourd. Peint sur aluminium. Totalement métallique, sans émail ni peinture. Quelques modèles en aluminium avec une partie émaillée : exemple, le Groupement 34, 5e groupe "L'Arminier-Lahire". Très rarement émaillé sur argent

Couleurs de Groupes pour les insignes tissus ou métal

Par ordre du Bulletin Périodique Officiel no 12 du édité par le Commissariat général, chaque groupement devait broder ses insignes sur un tissu ou fond de couleur différente en fonction du Groupe d'appartenance : groupe 1 : fond bleu clair – groupe 2 : fond rouge clair – groupe 3 : fond jonquille (jaune) – groupe 4 : fond vert clair – groupe 5 : fond orange – groupe 6 : fond marron – groupe 7 : fond violet – groupe 8 : fond gris – groupe 9 : fond noir – groupe 10 : fond rose – groupe de direction (groupe 11 en général) : fond blanc

En application de cette directive, certains Groupements (les numéros 1, 13, 14, 17, 25, 28, 29, 30, 33, 37 et 105) ont fait tisser leur insigne directement avec la couleur du fond réglementaire. Dans d'autres Groupements, l'insigne (à fond invariable) était cousu sur un morceau de drap à la couleur réglementaire correspondant au groupe d'appartenance, certains autres mirent une bordure de couleur sur leur insigne pour différencier les Groupes (voir ci-après l'exemple du Groupe 29) enfin, il existait aussi des Groupements où cette directive ne fut pas appliquée.

Insignes tissus des Groupes

De rares groupements ont eu des insignes spécifiques par groupes. Chaque Groupe du Groupement 24 a eu son insigne en tissu : groupe (1/ Duguay Trouin, 2/ Surcouf….)

Insignes de spécialités

L'insigne se porte sur la manche droite. Les brevets d'éducation physique ont une taille de 5x3 cm.

Insignes des Anciens

Uniformes & Insignes de grades des CJF

Références[modifier | modifier le code]

  1. Loi du 30 juillet 1940 relative au séjour dans des groupements de jeunesse des jeunes gens incorporés les 8 et 9 juin 1940, JO du , p. 4 605
  2. Berstein Milza, Histoire du xxe siècle, t. 1, Éditions Hatier
  3. Joseph de La Porte du Theil, Un an de commandement des Chantiers de la Jeunesse., Paris, Sequana, , p. 15
  4. Maïté Lascaud, Frédéric Dutheil, « Pratiques physiques et sportives, "formation virile et morale" dans les Chantiers de la jeunesse, 1940-1944 », STAPS, Revue Internationale des sciences du sport et de l'éducation physique, Volume 23, no 58,‎ , pp. 35-48.
  5. Christophe Pécout, Les chantiers de la Jeunesse et la revitalisation physique et morale de la jeunesse française (1940-1944), Paris, L’Harmattan,
  6. Une partie des archives du commissariat régional Alpes-Jura est conservées aux Archives départementales de l'Isère, archives.isere.fr, 21J, 1933-1944
  7. a b c d e et f « Inventaire, Les Écoles régionales des cadres des Chantiers de Jeunesse », Symboles & traditions, bulletin périodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de décorations, no 147,‎ juillet-août-septembre 1993, p. 5-17
  8. « Inventaire, Chantiers de Jeunesse n° 7 », Symboles & Traditions, Bulletin périodique de l'Association des Collectionneurs d'insignes et de décorations, no 147,‎ octobre-novembre-décembre 1990, p. 5-24
  9. « Inventaire, Chantiers de Jeunesse n° 8 », Symboles & Traditions, Bulletin périodique de l'Association des Collectionneurs d'insignes et de décorations, no 144,‎ octobre-novembre-décembre 1992, p. 21-26
  10. « Inventaire, Chantiers de Jeunesse n° 9 », Symboles & Traditions, Bulletin périodique de l'Association des Collectionneurs d'insignes et de décorations, no 163,‎ juillet-août-septembre 1997, p. 15-27
  11. « Inventaire, Les insignes du CJF n° 10 - Grande Chartreuse », Symboles & Traditions, Bulletin périodique de l'Association des Collectionneurs d'insignes et de décorations, no 128,‎ octobre-novembre-décembre 1988, p. 5-20
  12. « Inventaire, Chantiers de Jeunesse n° 12 », Symboles & Traditions, Bulletin périodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de décorations, no 131,‎ juillet-août-septembre 1989, p. 13-28
  13. Serge Larcher, « Historique, Groupement 43 SIDI-BRAHIM », Symboles & Traditions, Bulletin périodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de décorations, no 134,‎ avril-mai-juin 1990, p. 19-27
  14. Serge Larcher, « Historique, Lapleau (Corrèze) "Avec loyauté - Servir" », Symboles & Traditions, Bulletin périodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de décorations, no 150,‎ avril-mai-juin 1994, p. 5-8
  15. Laurent Battut, « Les Chantiers de jeunesse - L'exemple du camp 40 : le camp de redressement des chantiers, », Histoire(s) de la dernière guerre, Aix-en-Provence, éditions Caraktères, no 8,‎ , p. 10-17
  16. Serge Larcher, « Historique, le Groupement de chantier de la jeunesse n° 25 "Roland" », Symboles & traditions, bulletin périodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de décorations, no 169,‎ janvier-février-mars 1999, p. 17-24
  17. Serge Larcher, « Historique, Chantier de Jeunesse n° 14 "Du Guesclin" », Symboles & Traditions, bulletin périodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de décorations, no 158,‎ avril-mai-juin 1996, p. 3-15
  18. Jacques Sicard, « Histoire d'un insigne », Symboles & Traditions, Bulletin périodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de décorations, no 215,‎ juillet-août-septembre 2010, p. 10
  19. Battut Laurent, L'insigne général des Chantiers de jeunesse, in "Quand Même", bulletin de liaison de l'association "Mémoire des Chantiers de la Jeunesse Française", p. 9-12, éditions AMCJF 34 rue Charles Gide 34670 Baillargues.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Joseph de La Porte du Theil, Un an de commandement des Chantiers de la Jeunesse, Paris, Sequana,
  • Jean Boucron, Serge Bromberger, Gaston Courtois, Suzanne Peuteuil, Géo-Charles Veran, À 20 ans dans les Chantiers de la jeunesse (supplément au no 38 Vaillance du ).
  • Robert Hervet, Les Chantiers de la jeunesse, Paris, France-Empire, , 299 p.
  • Jacques Évrard, La déportation des travailleurs français dans le IIIe Reich, Paris, Fayard,
  • Paul Edmond (préf. général A. Gèze), Images des Chantiers de la jeunesse française, Fontenay-sous-Bois, Éditions de l'Orme rond, , 2e éd. (1re éd. 1982), 139 p. (ISBN 978-2-864-03002-7)
  • Les Chantiers de la Jeunesse, 1940-1944, n° spécial, Carnets de la Sabretache, no 105-E, 1990
  • Gérard Appolaro, "Les Chantiers de Jeunesse (1940-1945)", in bulletins no 53 et 54, Club marcophile de la Seconde Guerre mondiale, Marseille, 2000
  • Pierre Giolitto, Histoire de la jeunesse sous Vichy, Perrin, Paris, 1991
  • Antoine Huan (dir.), Histoire des Chantiers de la Jeunesse, 1992
  • Histoire des Chantiers de la Jeunesse, racontée par des témoins, Actes du colloque d'histoire du 12 et , Service historique de l'armée de terre (SHAT), Vincennes, préparé par la Commission d'histoire des Chantiers de la Jeunesse et animé par André Souyris-Rolland, préface du professeur Jean Imbert, avant-propos du colonel Paul Gaujac, 284 p., ANACJF, Versailles, 1993 (ISBN 2-904768-16-5)
  • Pierre Martin, La mission des Chantiers de la Jeunesse en Allemagne (1943-1945), Paris, éditions de L'Harmattan, (ISBN 2-7475-1255-X)
  • Christophe Pécout, Une jeunesse qui travaille, une jeunesse qui chante, une jeunesse qui croît : les Chantiers de la jeunesse et la revitalisation de la jeunesse française (1940-1944), thèse de 3e cycle, Histoire et STAPS, université de Caen et Rouen, 2006.
  • Christophe Pécout, Les Chantiers de la Jeunesse et la revitalisation physique et morale de la jeunesse (1940-1944), Paris, L'Harmattan,
  • Laurent Battut, Le groupement 22 des Chantiers de la Jeunesse, 1940-1944, ANOVI, , 260 p. (ISBN 978-2-914818-23-0)
  • Les Chantiers de la Jeunesse dans la Résistance et les combats de la Libération, Mémoire des Chantiers, sous la direction d'André Souyris-Rolland, CERPA, Paris|année= 2009
  • Olivier Faron, Les chantiers de jeunesse : avoir vingt ans sous Pétain, Paris, 2011, Grasset (ISBN 978-2-246-75971-3)
  • Gabriel Carnévalé et Bertrand Sinais, Histoire postale des Chantiers de la Jeunesse (1940-1945), Marseille, Philoffset Éditions, .
  • Francis A. Boddart, Les chantiers de la jeunesse et la Dordogne, 1940-1944 : de la révolution nationale à la production industrielle, Périgueux, IFIE, Éditions Périgord, (ISBN 978-2-91626518-6).

Articles[modifier | modifier le code]

  • Laurent Battut, « L'insigne général des Chantiers de jeunesse », Quand Même, Bulletin de liaison de l'Association Mémoire des Chantiers de la Jeunesse Française, 34 rue Charles Gide 34670 Baillargues, éditions AMCJF,‎ , p. 9-12.
  • Laurent Battut, « Les Chantiers de jeunesse, L'exemple du camp 40 : le camp de redressement des Chantiers », Histoire(s) de la dernière guerre, Aix-en-Provence, éditions Caraktères, no 8,‎ , p. 10-17.
  • Laurent Battut, « Les Chantiers de jeunesse en région Ain-Dauphiné-Savoie », dans Les Militaires dans la Résistance Ain-Dauphiné-Savoie, actes du colloque de Grenoble de , 2010, p. 83-106, éditions Anovi 37720 Avon-Les-Roches.
  • Laurent Battut, "Les Chantiers de Jeunesse en Combraille (1940-1944)" ; "Le groupement 5 de Rochefort-Montagne puis Pontgibaud" ; "Le groupement 22 de Messeix" ; "Le groupement 26 de Felletin", in revue FINES, tome III, p. 69-91, éditions de l'Association Archéologique FINES, Giat, 2009.
  • Laurent Battut et Baptiste Lebacq, « Le groupement 101 des Chantiers de Jeunesse au Maroc », Militaria Magazine, Paris, Histoire et Collections, no 286,‎ .
  • Robert Hervet, Historia, no 64, .
  • Robert Hervet, Miroir de l'Histoire, no 268, .
  • Raymond Josse, « Les Chantiers de la Jeunesse », Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, « Vichy et la jeunesse », no 56,‎ .
  • (en) Daniel Lee, « The Chantiers de la Jeunesse, General de la Porte du Theil, and the Myth of the Rescue of Jews in Vichy France », French Historical Studies, vol. 38, no 1,‎ , p. 139-170 (DOI 10.1215/00161071-2822733).
  • Maïté Lascaud et Frédéric Dutheil, « Pratiques physiques et sportives, formation virile et morale dans les Chantiers de la jeunesse, 1940-1944 », STAPS, Revue Internationale des sciences du sport et de l'éducation physique, vol. 23, no 58,‎ , p. 35-48 (DOI 10.3917/sta.058.0035, lire en ligne, consulté le )
  • Maïté Lascaud et Frédéric Dutheil, « Pratiques physiques et sportives, formation virile et morale dans les Chantiers de la jeunesse, 1940-1944 », dans Pierre Arnaud, Thierry Terret, Jean-Philippe Saint-Martin, Pierre Gros, Le sport et les français sous l’occupation. 1940-1944, t. 2, Paris, L’harmattan, , p. 97-111.
  • Fabrice Mainier-Schall, « Uniformes et équipements des Chantiers de la Jeunesse française (1940-1944) », Batailles, no 5,‎ .
  • Christophe Pécout, « L’éducation physique dans les chantiers de la jeunesse (1940-1944) : exemple de trois initiatives originales », Guerres mondiales et conflits contemporains, Paris, Presses universitaires de France, no 218,‎ , p. 15-25 (lire en ligne).
  • Christophe Pécout, « Une entreprise de formation morale et physique de la jeunesse française, les Chantiers de la Jeunesse (1940-1944) », Les Cahiers de psychologie politique, no 10,‎ .
  • Christophe Pécout, « Les Jeunes et la politique de Vichy, le cas des Chantiers de Jeunesse », Histoire et Politique, politique, culture, société, no 4,‎ .
  • Christophe Pécout, « Les Pratiques physiques et sportives au service de l'idéal vichyste, l'exemple des Chantiers de Jeunesse », Sciences sociales et sports, no 1,‎ .
  • Christophe Pécout, « Les Chantiers de la Jeunesse, une expérience de service civil obligatoire », », Agora débats/jeunesse, no 47,‎ .
  • Christophe Pécout, « Les chantiers de la jeunesse (1940-1944) : une expérimentation pédagogique sous le gouvernement de Vichy », Guerres mondiales et conflits contemporains, Paris, Presses universitaires de France, no 234,‎ , p. 53-62 (lire en ligne).
  • "Quand même" no 4, , Bulletin de liaison de l'AMCJF (Association Mémoire des Chantiers de la Jeunesse Française), 179 Rue Charles-Gide. 34670 Baillargues
  • Christian Pousse, « Le Groupement 27 des Chantiers de Jeunesse », Sparsae, Association culturelle d'Aigueperse, no 64,‎ .

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :