Chambon-sur-Voueize
Chambon-sur-Voueize | |
L'abbatiale Sainte-Valérie et le village. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Creuse |
Arrondissement | Aubusson |
Intercommunalité | C.C. d'Évaux-les-Bains Chambon-sur-Voueize |
Maire Mandat |
Cécile Creuzon 2014-2020 |
Code postal | 23170 |
Code commune | 23045 |
Démographie | |
Population municipale |
930 hab. (2014) |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 11′ 24″ nord, 2° 25′ 33″ est |
Altitude | Min. 320 m Max. 510 m |
Superficie | 33,58 km2 |
Élections | |
Départementales | Chambon-sur-Voueize |
Localisation | |
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Chambon-sur-Voueize (Chambon (prononcer Chambou) en occitan marchois) est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Limousin.
Géographie
Au confluent de la Voueize et de la Tardes, dans le pays de Combraille vallonné et verdoyant, Chambon-sur-Voueize occupe un site agréable à proximité des gorges de la Voueize.
Voies de communication et transports
La ville est située à 12 kilomètres de l'aéroport de Montluçon Guéret (code OACI : LFBK), ouvert à la circulation aérienne publique et à 25 kilomètres de la gare de Parsac - Gouzon qui est la gare ferroviaire la plus proche. En outre, Chambon est desservie par la ligne de Bus TER no 12, reliant Ussel à Montluçon.
Climat
La particularité notable du climat à Chambon-sur-Voueize est son caractère continental plus marqué que les autres stations de Creuse du fait de sa position en contrebas de la vallée de la Tardes et de la Voueize avec une orientation à l'est à l'abri des perturbations océaniques, on observe donc des cumuls de précipitations plus faibles ( 700 à 800 mm/an) ; c'est en moyenne l'endroit le plus sec de Creuse.
Toponymie
En 1891, la commune, alors nommée Chambon devient Chambon-sur-Voueize[1].
Les habitants sont appelés les Chambonnais.
Histoire
Prieuré fondé à la fin du IXe siècle par l'abbaye Saint-Martial de Limoges. L'endroit servit à garder les reliques de sainte Valérie.
En 857 les moines de l'abbaye Saint-Martial de Limoges fondent un monastère à Chambon-sur Voueize pour mettre à l'abri des incursions normandes les reliques de sainte Valérie, dont le monastère de Saint-Martial garde seulement la tête (17 mai). Vers 985, ils font construire une chapelle pour les recevoir. L'église est construite un peu plus tard2. Elle sera rattachée à l'ordre de Cluny, elle devient abbatiale au XIIIe siècle puis paroissiale après la Révolution française. Elle fut pillée et mutilée aux XVe et XVIe siècle avant d'être remaniée au milieu du XIXe.
En 1834, la commune absorbe celles voisines de Chambon-Campagne et de Saint-Sornin[1] ; cette dernière avait porté, durant la Révolution, le nom de Sur-Chambon[2].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[5],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 930 habitants, en diminution de −8,55 % par rapport à 2009 (Creuse : −2,49 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Manifestations culturelles et festivités
En 2010, Chambon-sur-Voueize est devenu Bouchon, le temps du tournage du téléfilm de Luc Béraud, Bienvenue à Bouchon[7].
En 2014, Chambon-sur-Voueize est désigné pour représenter la Creuse et le Limousin à l'émission de France 2 "Le village préféré des Français" [8] et termine à la troisième place.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'ancien monastère fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [9].
- L'église abbatiale Sainte-Valérie fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[10],[11]. C'est l'une des plus importantes et intéressantes églises de style roman du Limousin. Après la fondation par l'abbaye de Saint-Martial de Limoges d'un prieuré destiné à conserver les reliques de sainte Valérie, est entreprise la construction de l'église, à la fin du XIe siècle ou au début du XIIe. Pillée et mutilée aux XVe et XVIe siècles, elle a été remaniée vers 1850.
- Le pont sur la Voueize fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [12].
Le bourg et ses abords immédiats, ainsi que les gorges de la Voueize sont répertoriés dans les sites inscrits.
- Ruines du château fort de Leyrat, dit de Barbe-Bleue, sur un promontoire dominant les gorges de la Voueize, au nord de Chambon.
- Vestiges de Château Guillaume, à proximité du village de Thaury.
- Château de Marsat.
- La maison médiévale.
- L'auberge de la Voueize.
-
Le pont roman
-
L'abbatiale : détail des stalles du chœur
-
Chemin dans les gorges de la Voueize
-
Jardin public
Personnalités liées à la commune
- Jean-François Barailon, (Chambon-sur-Voueize, 1743 - Chambon-sur-Voueize, 1816), homme politique.
- Albert Bonneau (1898-1967), écrivain, décédé dans la commune.
- Eugénie Fougère (Chambon-sur-Voueize, 1861 - Aix-les-Bains, 1903), demi-mondaine de la Belle Époque surnommée la belle « Fou-Fou » ou « Bâton de réglisse », assassinée par le truand lyonnais Henri Bassot, avec la complicité de Victorine Giriat, sa meilleure amie et confidente attitrée, dans le simple but de lui voler ses bijoux ; Eugénie Fougère n'avait jamais oublié son village creusois où elle revenait parfois. Après le drame d'Aix-les-Bains, elle fut inhumée au cimetière de Chambon-sur-Voueize dans la chapelle de la famille Fougère.
- Paul-Louis Grenier (1879-1954), poète occitan né dans la commune.
- Pierre Chartier (1894-1980), peintre.
- Frédéric Berthet (1954-2003), écrivain qui fit l'acquisition d'une maison, située 16 rue de la Couture, au cours de l'été 1993[13].
- Jean Jamot (1921-2005), enseignant à Chambon-sur-Voueize, auteur de Chambon-sur-Voueize à travers les âges (1995), monographie historique de la commune.
Héraldique
Les armoiries de Chambon-sur-Voueize se blasonnent ainsi : |
Voir aussi
Bibliographie
- Farid Abdelouahab (dir.), Regards objectifs : Mieusement et Lesueur photographes à Blois, Paris, Somogy, , 183 p. (ISBN 2-85056-436-2), p. 48Photographie de l'église par Séraphin-Médéric Mieusement.
- Jean-Pierre Larue, Tectonique, érosion et hydrographie sur la bordure nord-ouest du Massif central.
Articles connexes
Liens externes
- Chambon-sur-Voueize sur le site de l'Institut géographique national.
- Office du Tourisme de Chambon-sur-Voueize.
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Nom de l'an II d'après EHESS-Cassini, avéré en tant que nom révolutionnaire sur Archives départementales de la Creuse, p. 11 (pluviôse an III).
- Source : préfecture de la Creuse
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Un téléfilm sera tourné avec Francis Perrin, lepopulaire.fr
- 'Chambon-sur-Voueize sélectionnée pour l'émission « Le village préféré des Français » sur France 2', La Montagne.fr
- Notice no PA23000021, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00100031, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Jean Maury, Marie-Madeleine S. Gauthier, Jean Porcher, Limousin roman (collection « La Nuit des temps » n° 11), La Pierre-qui-Vire, Éditions Zodiaque, 1959, pp. 126-166.
- Notice no PA00100030, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- . Il y reçut ses amis écrivains, notamment Jean Echenoz, Michel Déon, Patrick Besson, Michel Braudeau. Chambon apparaît souvent dans le volume de ses Correspondances 1973-2003, La Table Ronde 2011. Cf. La Montagne, 18 mars 2011.