Chalo-Saint-Mars

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Chalo-Saint-Mars
Chalo-Saint-Mars
L’hôtel de ville.
Blason de Chalo-Saint-Mars
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Étampes
Intercommunalité CA Étampois Sud-Essonne
Maire
Mandat
Xavier Guiomar
2020-2026
Code postal 91780
Code commune 91130
Démographie
Gentilé Chaloins
Population
municipale
1 031 hab. (2021 en diminution de 9 % par rapport à 2015)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 25′ 36″ nord, 2° 04′ 01″ est
Altitude Min. 81 m
Max. 152 m
Superficie 28,67 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Étampes
Législatives 2e circonscription de l'Essonne
Localisation
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Chalo-Saint-Mars
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Chalo-Saint-Mars
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Chalo-Saint-Mars
Liens
Site web http://www.chalosaintmars.fr/

Chalo-Saint-Mars (prononcé [ ʃɑlo sɛ̃ maʁ] Écouter) est une commune française située à cinquante-trois kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Chaloins[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Position de Chalo-Saint-Mars en Essonne.

Chalo-Saint-Mars est un village périurbain situé à la limite septentrionale de la plaine de Beauce, entre la forêt d'Orléans au sud et le Hurepoix, jouxtant Étampes et à cinquante-trois kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, trente-six kilomètres au sud-ouest d'Évry, douze kilomètres au sud-est de Dourdan, vingt-deux kilomètres au sud-ouest de La Ferté-Alais, vingt-trois kilomètres au sud-ouest d'Arpajon, vingt-huit kilomètres au sud-ouest de Montlhéry, trente kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt, trente-quatre kilomètres au sud-ouest de Palaiseau, trente-sept kilomètres au sud-ouest de Corbeil-Essonnes.

Le village est aisément accessible depuis la route nationale 20 à Étampes.

Il s’est historiquement implanté autour d'un gué qui permettait à la route Étampes-Chartres de franchir la rivière. En effet, son territoire est principalement constitué par un plateau calcaire dont l'altitude varie de 125 à 125 m. NGF entaillé par un « T » « dessiné par deux vallées que les rivières Louette et Chalouette ont lentement formées et alimentées en alluvions. Les terres des vallées ont ainsi été dévolues au maraîchage, qui se maintient encore dans la vallée de la Louette et à l’élevage vivrier, aujourd’hui disparu[2] ».

Représentations cartographiques de la commune
Orthophotographie de la commune
Carte hydrographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

.

La commune est drainée par les rivières de la Chalouette, une rivière artificielle créée autrefois pour irriguer les moulins de la vallée[3],[4], la Marette, une rivière elle naturelle, et la Louette, qui sont des affluents de la Juine, donc des sous-affluents de la Seine par l'Essonne.

Des cressonnières y étaient exploitées depuis au moins le XIXe siècle. L'une d'elles a été réutilisée en 2018[5]

Environnement[modifier | modifier le code]

La commune est concernée par les deux types de zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[6].

Les ZNIEFF de la commune
Les ZNIEFF de type 1
La ZNIEFF de type 2

Elle comporte un des sites de la réserve naturelle des sites géologiques de l'Essonne.

Chalo-Saint-Mars comprend en 2012 1 584 ha de terres agricoles et 1 180 ha classés en zone naturelle[7]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 662 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dourdan à 12 km à vol d'oiseau[10], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 654,2 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Occupation des sols en 2008.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 1,9 % 55,77
Espace urbain non construit 2,4 % 68,86
Espace rural 95,7 % 2 785,73
Source : Iaurif-MOS 2008[14]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chalo-Saint-Mars est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 539, alors qu'il était de 527 en 2013 et de 534 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 81,3 % étaient des résidences principales, 11,8 % des résidences secondaires et 6,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 90,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,1 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chalo-Saint-Mars en 2018 en comparaison avec celle de l'Essonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (11,8 %) supérieure à celle du département (1,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,6 % en 2013), contre 58,7 % pour l'Essonne et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Chalo-Saint-Mars en 2018.
Typologie Chalo-Saint-Mars[I 1] Essonne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 81,3 91,9 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 11,8 1,6 9,7
Logements vacants (en %) 6,9 6,5 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Chalotum Sanctus Medardi au XIIIe siècle, Challo Saint Mards[20].

L'origine du nom de la commune est peu connue, Saint-Mars est une déformation du nom du saint Médard de Noyon[21].

Durant la Révolution française, la nouvelle commune est renommée Chalo-la-Raison, puis simplement Chalo en 1793. Elle reprend son nom d'origine en 1801[22].

Histoire[modifier | modifier le code]

Vue du château de de Longuetoise depuis la Grande garenne.
Gravure d'Albert Flamen (1648 - 1672) conservée au Rijksmuseum Amsterdam.

Vers la fin du XIe siècle, le maire de Chalo, c'est-à-dire son régisseur, nommé Eudes Le Maire, reçoit du roi Philippe Ier un privilège transmissible à ses descendants, dont le texte est trafiqué dans les siècles suivants et interprété comme une franchise de tout impôt pour les descendants tant de lignée masculine que féminine[23]. L'érudit avocat à la cour René Choppin (1537-1606) s'en prévaut en son temps...

En 1906, Chalo est le lieu d'une célèbre enquête criminelle et journalistique sur la disparition mystérieuse du curé de Chatenay[24], qui donna lieu à d'intéressantes photographies[25].

La commune, occupée par l'armée allemande depuis le , en est libérée le [26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[27], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement d'Étampes après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Étampes de Seine-et-Oise puis de l'Essonne[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale. .

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton d'Étampes

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Essonne.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Après avoir été membre de la communauté de communes de l’Étampois, créée en 2003 mais dissoute fin 2008 par jugement de la cour administrative d'appel de Versailles, Chalo-Saint-Mars intègre la nouvelle communauté de communes de l’Étampois Sud-Essonne qui lui succède au et qui se transforme en communauté d'agglomération le sous le nom de communauté d'agglomération de l'Étampois Sud-Essonne.

Politique locale[modifier | modifier le code]

La commune de Chalo-Saint-Mars est rattachée au canton d'Étampes, représenté par les conseillers départementaux Marie-Claire Chambaret (DVD) et Guy Crosnier (UMP), à l'arrondissement d’Étampes et à la deuxième circonscription de l'Essonne représentée par le député Franck Marlin (UMP).

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

. Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :

Référendums :

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Vingt-sept maires se sont succédé à la tête de l'administration communale de Chalo-Saint-Mars depuis l'élection du premier en 1791.

Liste des maires successifs.
Période Identité Étiquette Qualité
1791 1791 Claude Sergent    
1791 1792 Nicolas Adnot    
1792 1795 Jean-Pierre Boudier    
1795 1800 Claude Sergent    
1800 1808 Simon Dramard    
1808 1831 Marie Jean-Baptiste Henin de Longuetoise    
1831 1837 Pierre Guillaumeron    
1837 1851 Germain Hautefeuille    
1852 1884 Bienaimé Boureau    
1884 1888 Frédéric Marchand    
1888 1896 Alfred Blot    
1896 1904 Henri Masse de Comble    
1904 1912 Alfred Blot    
1912 1925 Henri Marchand    
1925 1935 Léonce Solon   Médecin
1935 1941 Jules Capron    
1945 1947 Émile Capron    
1947 1951 Louis Désiré Marchaudon    
1951 1953 René Barrue    
1953 1964 René Thomas    
1964 1965 Jacques Danne    
1965 1977 Marcel Marchand    
1977 1995 Maurice Robin Taudou    
1995 2001 Pierre Richier    
2001 2005 Philippe Robert    
2005 mai 2020[42] Christine Bourreau DVD  
mai 2020[43] En cours
(au 5 août 2021[44])
Xavier Guiomar EÉLV Enseignant-chercheur à l’institut national AgroParisTech

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La municipalité élue en 2020 a instauré l'extinction de l'éclairage public à minuit, afin d'en réduite le coût, mais surtout pour des motifs d'environnement, la fin de la tonte à ras dans le cimetière et la fin de l'utilisation des produits phytosanitaires, la plantation d'espèces vivaces dans les plantations des rues, l'isolation par des produits naturels des bâtiments communaux et la confection de 50 % des repas de la cantine municipale en "bio" [44].

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune de Chalo-Saint-Mars[Quand ?] n'a développé aucune association de jumelage.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].

En 2021, la commune comptait 1 031 habitants[Note 3], en diminution de 9 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9751 0581 0071 0509569971 0801 1431 096
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9881 0279739519869389841 001988
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
908886885839911892869845854
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
8268458739781 0361 0941 1321 1371 162
2017 2021 - - - - - - -
1 0541 031-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,7 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 507 hommes pour 537 femmes, soit un taux de 51,44 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,4 
6,8 
75-89 ans
7,3 
17,9 
60-74 ans
17,0 
27,0 
45-59 ans
26,6 
16,6 
30-44 ans
16,0 
14,0 
15-29 ans
13,7 
17,5 
0-14 ans
19,0 
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2020 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,3 
75-89 ans
7,1 
12,9 
60-74 ans
13,8 
20,1 
45-59 ans
19,6 
19,9 
30-44 ans
20,1 
19,9 
15-29 ans
18,3 
21,4 
0-14 ans
19,8 

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école.

Les élèves de Chalo-Saint-Mars sont rattachés à l'académie de Versailles.

La commune dispose sur son territoire de l'école maternelle La Marette et de l'école élémentaire La Chalouette[50].

Sports[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un stade.

Le stade.

Autres services publics[modifier | modifier le code]

La salle communale.

En 2011, la commune dispose sur son territoire d'un centre de secours[51] et d'un bureau de poste[52].

Elle dispose également d'une salle communale.

Lieux de culte[modifier | modifier le code]

La paroisse catholique de Chalo-Saint-Mars est rattachée au secteur pastoral de Saint-Michel-de-Beauce-Étampes et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Son église paroissiale est l'église Saint-Médard[53].

Médias[modifier | modifier le code]

L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

Économie[modifier | modifier le code]

Emplois, revenus et niveau de vie[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 42 840 , ce qui plaçait Chalo-Saint-Mars au 1 368e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[54].

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Chalo-Saint-Mars - - - - - -
Zone d’emploi d’Étampes 1,8 % 6,2 % 15,1 % 24,9 % 27,2 % 24,8 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Chalo-Saint-Mars - - - - - -
Zone d’emploi d’Étampes 2,9 % 16,1 % 6,7 % 14,8 % 9,2 % 5,8 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[55],[56],[57]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

On peut également signaler de nombreuses demeures de villégiature qui créent l'athmospère du village, avec notamment la villa des Sablons, le château de la Ferté, le cottage anglais, les Tavaillons, le château de Longuetoise, la demeure de Chérel ou les fermes beauceronnes qui jalonnent le territoire (Boinville, La Fosse, la Grange aux Moines, Longuetoise) ou des éléments du patrimoine vernaculaire avec fours à pain, ponts et ponceaux, lavoirs, moulin[65]....

Pour les randonneurs, la commune est traversée par le sentier de grande randonnée de pays (GRP) du Hurepoix, qui relie la vallée de la Bièvre, à celle de l'Essonne, via l'Yvette, l'Orge, et la Juine[66], et par deux circuits locaux, l'un de 4 km avec 10 stations, l'autre de 12 km avec 14 stations d'observations, qui s'étend également à la commune voisine de Saint-Hilaire[67]..

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Plaque commémorative à Alfred de Vigny au manoir du Tronchet.

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Chalo-Saint-Mars :

  • Eudes Le Maire (1056-1120), célèbre fiscalier[C'est-à-dire ?] du XIe siècle, y est né ;
  • Alfred de Vigny (1797-1863), écrivain et poète français, résida a plusieurs reprises durant son enfance au manoir du Tronchet, propriété de sa famille de 1688 à 1810. Une plaque commémorative y est apposée.
  • Jérôme Lejeune (1926-1994), pédiatre et généticien, connu pour sa découverte de la mutation responsable de la trisomie 21 et pour son combat contre l'avortement, y est inhumé ;
  • les membres du groupe Your Shapeless Beauty y ont vécu;
  • Arnaud Beltrame (lieutenant-colonel de Gendarmerie, mort-assassiné à Trèbes le ) passa quelques années de son enfance au hameau de Chantepie[68]. Une place de Chalo-Saint-Mard porte son nom[42].
  • Urbain Cancelier (1959), comédien français y possède une maison.
  • Le , la commune a reçu la visite du pape Jean-Paul II, venu se recueillir sur la tombe de son ami le professeur Jérôme Lejeune (1926-1994), qui y est enterré[69].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Chalo-Saint-Mars Blason
Blason de Chalo-Saint-Mars
Détails
Les armes de Chalo-Saint-Mars se blasonnent : Écartelé : au premier et au quatrième d'argent à la croix potencée alésée soudée d'or cantonnée de quatre croisettes du même, au deuxième et au troisième de sinople à l'écusson de gueules à la feuille de chêne d'argent, à la bordure d'or.[70]
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Chalo-Saint-Mars », p. 302–307
  • Simone Fauvet-Buffet, Chalo-Saint-Mars : Village de Beauce, Histoire et Contes, Paris, Les Indes Savantes, , 194 p. (ISBN 978-2-84654-129-9)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 01/04/2009.
  2. Christiane Luc, Bruno Régnier, Diagnostic de l'aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine de Châlo-Saint-Mars, ALAP Urbanisme Architecture Paysage, , 78 p. (lire en ligne [PDF]), p. 7, 8.
  3. Florian Garcia, « Chalo-Saint-Mars : le cours d’eau de la Chalouette est à sec : L’érosion a provoqué un renard hydraulique, un phénomène naturel qui a dévié l’eau de la rivière vers sa voisine, la Marette », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Essonne. La Chalouette a retrouvé son lit : Des habitants de Chalo-Saint-Mars se sont mobilisés pour nettoyer la rivière de la Chalouette avant que le flux normal du courant soit rétabli ce vendredi 30 août », Actu ERssonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Marie-Charlotte Dutheil, « Chalô-Saint-Mars : Vincent, 43 ans, se lance dans l’exploitation du cresson : Initialement maroquinier, Vincent Privat voulait se réorienter vers « quelque chose qui ait du sens ». L’été dernier, il a racheté une cressonnière abandonnée depuis plusieurs années, et la réhabilite petit à petit », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Liste eds ZNIEFF : commune de Chalo-Saint-Mars », Recherche de données, Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  7. Mairie de Chalo-Saint-Mars, « Cahier d'acteur no 165 » [PDF], Projet de ligne à grande vitesse Paris / Orléans / Clermont-Ferrand / Lyon, Commission nationale du débat public, (consulté le ).
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  10. « Orthodromie entre Chalo-Saint-Mars et Dourdan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Dourdan » (commune de Dourdan) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Station Météo-France « Dourdan » (commune de Dourdan) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  14. Fiche communale d'occupation des sols en 2008 sur le site de l'Iaurif. Consulté le 09/11/2010.
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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