Châteauneuf-de-Galaure

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Châteauneuf-de-Galaure
Châteauneuf-de-Galaure
Vue générale de Châteauneuf-de-Galaure.
Blason de Châteauneuf-de-Galaure
Héraldique
Châteauneuf-de-Galaure
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Communauté de communes Porte de Dromardèche
Maire
Mandat
Raphaël Brun
2020-2026
Code postal 26330
Code commune 26083
Démographie
Gentilé Castelneuvois(es)[1]
Population
municipale
1 817 hab. (2021 en augmentation de 2,66 % par rapport à 2015)
Densité 100 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 13′ 58″ nord, 4° 57′ 27″ est
Altitude Min. 222 m
Max. 393 m
Superficie 18,08 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Drôme des collines
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Châteauneuf-de-Galaure
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Châteauneuf-de-Galaure
Liens
Site web chateauneuf-de-galaure.fr

Châteauneuf-de-Galaure est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont dénommés les Castelneuvois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Châteauneuf-de-Galaure se situe dans la Drôme des collines, dans la vallée de la Galaure, au carrefour entre la vallée du Rhône et les Chambarands, à moins de 60 km au sud de Lyon et environ 60 km à l'ouest de Grenoble (distances orthodromiques) et par la route à environ 25 kilomètres au nord-nord-ouest de Romans-sur-Isère et 15 kilomètres à l'est de Saint-Vallier.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Sites particuliers[2] :

  • Combe de Chapeyse
  • Combe de Charrière
  • Combe de Chavoix
  • Combe des Goutoules
  • Combe des Mendailles
  • Combe des Marrons
  • Combe des Riviers
  • Combe du Bal
  • Combe du Ménétrier
  • Combe Meurier
  • Combe Pérouzet

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :

  • la Galaure (affluent du Rhône)[3],[2] ;
  • la Vermeille (affluent de la Galaure)[4]. Elle marque la limite avec la commune de Saint-Avit au sud[2] ;
  • le Bancel (affluent du Rhône)[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 911 mm, avec 8,5 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Sorlin-en-Valloire à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 854,9 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Châteauneuf-de-Galaure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

La commune est dite « hors attraction des villes »[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,6 %), forêts (18,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,4 %), prairies (9,8 %), zones urbanisées (4,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[2] :

  • Bancel
  • Baraton
  • Bois de Merlin
  • Bois des Moïlles
  • Bois des Terres Blanches
  • Chapeyse
  • Chardon
  • Charrière
  • Chavoix
  • Chevalières
  • Chevillardière
  • la Bouillodière
  • la Fabrique
  • la Ferrière
  • la Plaine
  • la Sie
  • la Vermeille
  • le Bal
  • le Champ du Lac
  • le Plomb
  • le Ménétrier
  • (le) Moulin de Treigneux
  • les Airs
  • les Belliers
  • les Cèdres
  • les Côtes
  • les Doyâts
  • les Figuets
  • les Genthons
  • les Granges de Treigneux
  • les Hortes
  • les Laurents
  • les Marrons
  • les Mendailles
  • les Merlières
  • les Mételles
  • les Moïlles
  • les Mottinots
  • les Pierrelets
  • les Riviers
  • les Rois
  • les Verts
  • le Télégraphe
  • Marcandière
  • Merlin
  • Pré Cossin
  • Saint-Bonnet-de-Galaure

Anciens quartiers :

  • les Airs est un quartier attesté en 1891[17].

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La route départementale 51 est sur un axe est-ouest dans la vallée de la Galaure de Saint-Vallier à Roybon (en Isère, alors départementale 20). Elle traverse le village en croisant la départementale 53 de l'axe nord-sud (Épinouze à Romans-sur-Isère).

La gare ferroviaire la plus proche est située à une quinzaine de kilomètres, à Saint-Vallier, sur la ligne régionale Lyon-Avignon dans la vallée du Rhône.
La gare de Valence TGV est à environ 30 km au sud de Châteauneuf-de-Galaure. Le tunnel de La Galaure de la LGV Rhône-Alpes est d'une longueur de 2 680 mètres[18].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[19] :

  • 1241 : castrum Novum supra Gualauro (actes capitulaires de Vienne, 80).
  • 1264 : castrum Castri Novi de Gualauro (choix de documents, 91).
  • 1292 : castrum Novum juxta Galabrium (d'Hozier).
  • 1341 : castrum Novum de Galabro (d'Hozier).
  • 1343 : dominus Castri Novi de Galauro (choix de documents, 82).
  • 1388 : castrum Novum Galabri (choix de documents, 91).
  • 1520 : mention de la première paroisse (Châteauneuf-de-Galaure) : ecclesia Castri Novi Galabri (pouillé de Vienne).
  • 1891 : Châteauneuf-de-Galaure, commune du canton de Saint-Vallier.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]

Vestiges de constructions antiques, poteries et monnaies[20].

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie[19] :

  • Fief de l'archevêché de Vienne.
  • La terre appartient aux Moirans.
  • 1369 : elle passe (par héritage) aux Montchenu, derniers seigneurs.

Le château des Montchenu fut le cadre d'une belle histoire romantique : Imbert de Bathernay, favori et confident de Louis XI, aperçut la belle Georgette de Montchenu sur la terrasse du château et en tomba amoureux. Imbert, éconduit par le père, fit enlever la belle par ses soldats et l'épousa avec son consentement. Dans la descendance d'Imbert et Georgette, on trouve la célèbre Diane de Poitiers[21].

Avant 1790, Châteauneuf-de-Galaure était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin.
Elle formait deux paroisses du diocèse de Vienne, Châteauneuf-de-Galaure et Saint-Bonnet-de-Galaure. La première, dont l'église était dédiée à saint Jean, dépendait du prieur de Manthes qui y prenait la dîme et présentait à la cure[19].

Charrière[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[22] :

  • XIVe siècle : prior de Cherreres Mantle (pouillé de Vienne).
  • XVIe siècle : domus de Charrere (pouillé gén., 92).
  • 1891 : Charrières, hameau, église et cimetière de la commune de Châteauneuf-de-Galaure.

Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (filiation de Cluny) sous le vocable de Saint-Pierre. Il est uni en 1456 à celui de Manthes duquel il dépendait, et dont les bâtiments furent alors convertis en un couvent de Cordeliers qui a subsisté jusqu'à la Révolution[22].

L'église paroissiale de Châteauneuf-de-Galaure fut vraisemblablement, et pendant longtemps, celle du couvent des cordeliers de Charrière[23].

Saint-Bonnet-de-Galaure[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[24] :

  • 1139 : prioratus Sancti Bonili (cartulaire de Grenoble, 268).
  • 1289 : Sanctus Bonetus de Galabro (cartulaire de Grenoble, 268).
  • XIVe siècle : prioratus Sancti Boneti Galabri (pouillé de Vienne).
  • 1788 : Saint Bonet de Galaure (alman. du Dauphiné).
  • 1891 : Saint-Bonnet, village, chef-lieu de la commune de Châteauneuf-de-Galaure.

Avant 1790, Saint-Bonnet-de-Galaure était une paroisse du diocèse de Vienne et de la communauté de Châteauneuf-de-Galaure. Son église était celle d'un prieuré d'augustins qui, dépendant tout d'abord de celui de Saint-Donat, lui fut ensuite uni, et dont le titulaire était collateur et décimateur dans cette paroisse[24]. L'église de Saint-Bonnet avait alors pour annexe celle de Mureils.

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, Châteauneuf-de-Galaure devient le chef-lieu d'un canton du district de Romans, comprenant Châteauneuf-de-Galaure, Montchenu, Mureils, Saint-Martin-d'Août et Saint-Avit. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Saint-Vallier[19].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19.

À la suite des élections municipales françaises de 2020, le conseil municipal est composé de quatre adjoints et de quatorze conseillers municipaux[25][source insuffisante].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 ?    
1912 1919 ?    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 ?    
1945 1947 ?    
1947 1953 ?    
1953 1959 ?    
1959 1965 ?    
1965 1971 ?    
1971 1977 ?    
1977 1983 ?    
1983 1989 René Martel    
1989 1995 René Martel   maire sortant
1995 2001 Michel Andolfatto[26] DVD  
2001 2008 Michel Andolfatto DVD maire sortant
président de la communauté de communes de la Galaure
2008 2014 Alain Mabilon DVG retraité
2014 2020 Alain Mabilon DVG maire sortant
2020 En cours
(au 30 janvier 2021)
Raphael Brun[25][source insuffisante]    

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

En , la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[27].

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].

En 2021, la commune comptait 1 817 habitants[Note 2], en augmentation de 2,66 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9591 0449071 0721 2031 2301 2331 2601 301
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2671 3231 3501 2711 3101 3171 3101 3401 332
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2711 2221 2331 1641 1481 1071 0761 1581 212
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 1821 1531 1531 2521 2461 2761 4811 5881 792
2021 - - - - - - - -
1 817--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

C'est la commune de la Drôme avec le plus fort taux de population comptée à part en selon l'Insee, avec 25,1 % (497 personnes pour une population totale de 1978 habitants). Ceci est dû à la présence des internats des établissements privés.

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • École primaire publique[32].
  • Écoles privées des foyers de charité : primaire, collège et lycée pour les filles (à Châteauneuf-de-Galaure), collège et lycée pour les garçons (à Saint-Bonnet de Galaure), école mixte les Mandailles[33].

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Concerts et spectacles (en saison) à Charrière : chaque année plusieurs concerts et spectacles animent la saison estivale de l'ensemble conventuel de Charrière[34].
  • Fête patronale : le dimanche suivant le 15 août[20].
  • Fête communale : le premier dimanche d'octobre[20].

Loisirs[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique[modifier | modifier le code]

La communauté catholique est desservie par la paroisse « Saint-Joseph de la Galaure »[35].

Autres cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : céréales, vignes, pâturages, bovins, caprins, porcins[20].

  • Marché : le mercredi[20].

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Vallée de la Galaure[20].
  • Station climatique d'été[20].

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Vestiges de château des Montchenu, construit au XIe ou XIIe siècle sur la hauteur du village, englobés dans les bâtiments modernes du Foyer de Charité[36]. : piles du portail du XVe siècle, quelques machicoulis, portail Louis XV (qui commandait l'entrée du château)[37].
  • Fondations d'un donjon (retrouvées en 1833) sous l'emplacement de l'église actuelle[réf. nécessaire].
  • Maisons construites en galets[38].
  • Église du XIXe siècle (au bourg)[20] : église Saint-Jean qui a remplacé l'ancienne chapelle du château devenue trop exiguë[37].

Autres :

La Merlière[modifier | modifier le code]

La Merlière, ferme fortifiée du XVIe siècle à la sortie du village, a gardé son caractère de maison bourgeoise rurale avec ses ouvertures à meneaux et ses dépendances bien conservées : le pigeonnier domine le « tinal » (local où l'on faisait le vin) équipé d'un pressoir et de très grandes cuves en bois d'époque, mur de soutènement avec ses contreforts, mur de protection avec ouvertures d'accès à des baumes taillées sous la colline, majestueux escalier avec balustrade et de magnifiques plafonds à la française. Les constructions sont faites de galets, molasse et chaux. L'activité de la Merlière était la polyculture avec l'élevage du mouton et du ver à soie et la viticulture[réf. nécessaire].

Charrière[modifier | modifier le code]

Charrière possède une église de style gothique flamboyant (XVe siècle) et son couvent (XVIe siècle). L'histoire connue débute au XIVe siècle. D'abord bénédictine (elle dépend de l'abbaye de Cluny), l'église fut cédée aux franciscains en 1456. L'édifice semble en ruine à l'époque. Ils y restèrent jusqu'à la Révolution avec l'aide financière et sécuritaire des Montchenu. L'église est dotée d'un porche gothique. Elle compte encore les restes de peinture du tympan et la porte de la fin du XVe siècle. Si le mur nord de l'église date d'avant 1350, elle a subi de nombreuses modifications. Avec des assises du dernier quart du XVe siècle, la chapelle est de style gothique flamboyant. Les murs sud et nord sont ornés de peintures murales représentant la vie de saint François, tandis que la voûte du chœur sera achevée en 1680. L'église et le couvent qui comptait environ une quinzaine de moines sont vendus comme biens nationaux après la Révolution. Rachetée en 1833 puis réparée, l'église est donnée à la commune. Elle sert à nouveau jusqu'en 1850, le village inaugurant sa nouvelle église. Saint-Pierre de Charrière est finalement vendue en 1906 lors de la Séparation de l'Église et de l'État, avant que la commune ne la rachète en 1993. Depuis, l'association du « Patrimoine Castelneuvois » a entrepris la restauration de l'édifice comprenant plus de 1 000 mètres carrés de bâtiments[réf. nécessaire].

Saint-Bonnet de Galaure[modifier | modifier le code]

  • Restes d'une église détruite par les Sarrazins en 880 puis reconstruite au Xe siècle, appartenant au prieuré des augustins. Elle est remplacée par l'église actuelle construite en 1886, récemment rénovée et servant actuellement pour les préparations au baptême. Les foyers de charité ont racheté l'intégralité de l'église, mais pas le parvis, ce qui condamne la porte principale[réf. nécessaire].
  • Église du XIXe siècle (à Saint-Bonnet)[20].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Armes de Châteauneuf-de-Galaure

Les armes de Châteauneuf-de-Galaure se blasonnent ainsi : D'azur à une fasce d'or, accompagnée en chef de deux croisettes d'argent et en pointe d'une étoile d'or..

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Joseph Bordas, Simples notes sur Charrières, près Châteauneuf-de-Galaure, son couvent, son cimetière, Valence, Imprimerie Valentinoise, 1894, 16 pages[40],[41].
  • Joseph Bordas, La commune de Châteauneuf-de-Galaure et son château, Valence, Imprimerie Valentinoise, 1896, 32 pages[42].
  • Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 2004, 192 pages.
  • Ivan Cloulas, Diane de Poitiers, Paris, Fayard, , 432 p. (ISBN 2-213-59813-4, présentation en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Gentilé », sur habitants.fr.
  2. a b c d et e https://www.geoportail.gouv.fr/
  3. « Fiche cours d'eau - La Galaure (V36-0400) ».
  4. « Fiche cours d'eau - La Vermeille (V3610520) ».
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre Châteauneuf-de-Galaure et Saint-Sorlin-en-Valloire », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Saint-Sorlin-en-Valloire », sur la commune de Saint-Sorlin-en-Valloire - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Saint-Sorlin-en-Valloire », sur la commune de Saint-Sorlin-en-Valloire - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (Les Airs).
  18. « Inventaire des tunnels ferroviares de France - Tunnel de Galaure LGV » [PDF] (consulté le ).
  19. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 77 (Châteauneuf-de-Galaure).
  20. a b c d e f g h i j et k Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Châteauneuf-de-Galaure.
  21. Ivan Cloulas 1997, p. 12-13.
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