Château de la Petite Roseraie

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Château de la Petite Roseraie
Image illustrative de l’article Château de la Petite Roseraie
Début construction XVIIe siècle
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1946)
Coordonnées 48° 45′ 59″ nord, 2° 16′ 44″ est
Pays Drapeau de la France France
Région historique Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Commune Châtenay-Malabry
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de la Petite Roseraie
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
(Voir situation sur carte : Hauts-de-Seine)
Château de la Petite Roseraie

Le château de la Petite Roseraie est situé dans la commune de Châtenay-Malabry, dans le département des Hauts-de-Seine.

Historique[modifier | modifier le code]

Le château est construit au XVIIe siècle. Le paysagiste Louis-Sulpice Varé dessine le parc en 1855 et construit l'orangerie et une petite maison pour enfant (transformée en chapelle en 1909)[1] Il a appartenu au maréchal de Ségur, aux Arouet, au prince Francesco Borghèse, ainsi qu'au comte de Boigne, dont l'épouse y tint des salons fréquentés par des opposants à la politique de Napoléon, dont Germaine de Staël, Benjamin Constant, Madame Récamier et son amant Châteaubriand, dont la propriété, dans la Vallée aux Loups, n'est guère éloignée.

Voltaire a toujours prétendu ne pas être né à Paris, comme indiqué sur son acte de naissance, mais à Châtenay-Malabry, dans la propriété de son père, le château de la Petite Roseraie. Ce fait semble confirmé par la comtesse de Boigne, qui écrit dans ses mémoires :

"Je transportais mes pénates dans un petit manoir situé dans le village de Châtenay, près de Sceaux. La naissance de Voltaire dans cette maison lui donne prétention à quelque célébrité."[2].

En 1829, il devient la propriété d'Alexandre Roland-Gosselin[3], agent de change à Paris. Il fit agrandir le domaine en faisant l'acquisition de l'ensemble des terres avoisinantes et aménager le parc par l’architecte Varé. En 1853, il réunit la maison des Arouet (qu'il fait démolir) et les communs[4]. Après sa mort en 1866, sa petite-fille, Marie-Alexandrine Roland-Gosselin fait bâtir en 1873-1875 un orphelinat réservé aux jeunes filles nécessiteuses[5].

Le domaine est acquis en 1941 par l'État qui y installe l'École normale supérieure d’éducation physique de jeunes filles (devenue le Centre d'éducation populaire, puis le CREPS).

Le monument fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [6]. Éléments protégés  : Façades et toitures du château ; deux salles lambrissées du rez-de-chaussée et ancienne salle à manger ; grille d'entrée sur la place Voltaire ; parc : inscription par arrêté du 5 juin 1946[7]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice Mérimée
  2. "Mémoires de la comtesse de Boigne I Du règne de Louis XVI à 1820" Le Temps Retrouvé, Mercure de France, 2008, p.239, (ISBN 978-2-7152-2178-9)
  3. « Patrimoine », sur le site de la commune de Châtenay-Malabry (consulté le ).
  4. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00077115%7C Plateforme du Patrimoine
  5. Pierre Trudeau : Histoire de l'action sociale à Pantin, XVIIe – XXe siècle Karthala, 2014 page 127
  6. Notice no PA00088086, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  7. Notice no PA00088086, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

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