Château de Saint Philippe

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Château de Saint Philippe
Image illustrative de l’article Château de Saint Philippe
Un plan des fortifications gardant l'entrée du port de Mahon. Gravure anglaise de 1780.
Nom local Castell de Sant Felip
Coordonnées 39° 51′ 55″ nord, 4° 18′ 20″ est
Pays Espagne
Communauté autonome Drapeau des îles Baléares Îles Baléares
Comarque Minorque
Localité Es Castell
Géolocalisation sur la carte : Espagne
(Voir situation sur carte : Espagne)
Château de Saint Philippe
Géolocalisation sur la carte : îles Baléares
(Voir situation sur carte : îles Baléares)
Château de Saint Philippe

Le château de Saint-Philippe, également appelé fort Saint-Philippe ou citadelle Saint-Philippe, en catalan : Castell de Sant Felip et en espagnol : Castillo de San Felipe, est une forteresse qui gardait l'entrée du port de Mahón, sur l'île de Minorque. Elle était située sur la commune d'Es Castell.

Histoire[modifier | modifier le code]

Construite par les Britanniques à partir d'un ancien fort espagnol, le Castell de San Felipe, qui avait été bâti vers 1554, après le Sac de Mahón, par l'amiral ottoman Khayr ad-Din Barberousse. Il servira notamment lors de l'attaque de 1558 par Piyale Pacha.

La garnison britannique qui se trouve sur place pendant la guerre de Sept Ans ne parvient pas à repousser le débarquement des troupes françaises, lors de la bataille de Minorque en 1756 ; et, assiégée, la garnison commandée par William Blakeney est contrainte de se rendre au maréchal de Richelieu après soixante et onze jours de siège (). La chute du fort et de l'île de Minorque est perçue comme un échec majeur en Grande-Bretagne, et l'amiral Byng — jugé responsable de cette défaite — est fusillé pour l'exemple. Le fort et l'île de Minorque seront rendus aux Britanniques conformément aux termes du traité de Paris signé en 1763. Lors de l'invasion de Minorque (1781) (en), pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, le fort est à nouveau pris aux Britanniques et démoli en partie.

En 1783, le roi Charles III ordonne que soit démolies les rares parties du fort encore debout. Aujourd'hui, un tunnel souterrain et une batterie de canons du XVIIIe siècle peuvent être visités.

Références[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]