Château de Saint-Blancard

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Château de Saint-Blancard
Image illustrative de l’article Château de Saint-Blancard
Le tour de la Vierge en l'est du château.
Propriétaire actuel Une société anonyme (Président Andrew Harding)
Coordonnées 43° 20′ 42″ nord, 0° 38′ 51″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Commune Saint-Blancard
Géolocalisation sur la carte : Gers
(Voir situation sur carte : Gers)
Château de Saint-Blancard
Géolocalisation sur la carte : Midi-Pyrénées
(Voir situation sur carte : Midi-Pyrénées)
Château de Saint-Blancard
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Saint-Blancard

Le château de Saint-Blancard est un château français situé sur la commune de Saint-Blancard dans le département du Gers en région Occitanie. Il est classé Monument historique.

Présentation[modifier | modifier le code]

Le château est situé dans le centre de la commune de Saint-Blancard. Il fut érigé du XIVe siècle au XIXe siècle. Le propriétaire était la famille de Gontaut Biron. En 1959, Armand de Gontaut Biron vend le château qui est par la suite transformé en hôpital. Depuis 1990, le château est la propriété du britannique Andrew Harding qui délaisse progressivement le château le laissant finalement à l'abandon.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le site est occupé depuis l'Antiquité et toute la période médiévale (selon des fouilles réalisées en 1889)[1].

Un château existait au XIIIe siècle. En 1303, un accord est signé entre les habitants du village et Pierre d'Orbessan pour la construction d'un nouveau château[1].

Des maçonneries sont réalisées au XIVe siècle (dont l'essentiel a été conservé)[1].

Des percements sont réalisés au XVIe siècle[1]. Le maréchal de Biron, décapité pour avoir conspiré contre Henri IV après l'avoir servi, y vit le jour en 1562[2].

Il subit un incendie en 1888[1]. Lors de la reconstruction, par Henri de Gontaut, marquis de Saint Blancard (1813-1897), un donjon est créé à l'ouest et des décors intérieurs néo-gothiques sont réalisés. À cette époque, les murailles ouest et sud sont abattues pour dégager la vue sur les Pyrénées. Les communs et la nouvelle serre ont été construits à la fin du XIXe siècle. La dernière portion d'enceinte, copie de la seconde enceinte de Carcassonne, date de 1926[1].

Au cours de la seconde guerre mondiale, le château de Saint-Blancard joue un rôle important, grâce à l'ingéniosité de Jacques Jaujard et de Christiane Desroches Noblecourt, dans la préservation des œuvres du Département des antiquités égyptiennes du musée du Louvre[3],[4],[5].

Le , une association se crée pour la défense du château et de son parc, laissé à l'abandon depuis quelques années par la société britannique qui l'a racheté[6]. Des nettoyages sont depuis régulièrement entrepris.

Il est classé Monument historique depuis le [1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA32000019
  2. La Dépêche du Midi, « Saint-Blancard: le château est en péril », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « crf-st-blancard.com/historique… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. Alexis Jakubowicz, « Quand le Louvre était occupé », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Pierre-Jean Pyrda, « Auch. Œuvres d'art spoliées par les Nazis : le débat rebondit dans le Gers », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. https://www.ladepeche.fr/article/2000/10/26/72377-saint-blancard-le-chateau-est-en-peril.html Association pour la défense du château

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]