Prunus serrulata

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Cerisier du Japon)

Cerisier du Japon

Prunus serrulata est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Rosaceae. C'est un cerisier originaire d'Asie (Japon, Corée, Chine) [1]. Il est largement utilisé comme arbre d'ornement pour sa splendide floraison printanière et son feuillage coloré en automne. Dès le XVe siècle, ses nombreuses cultures et hybridations ont permis le développement d’un grand nombre de cultivars ornementaux. En français, il est appelé Cerisier du Japon[2], Cerisier des collines[3], Cerisier à fleurs japonais[2] ou Cerisier oriental. Sa floraison marque le retour du printemps.

Dénominations[modifier | modifier le code]

Nom scientifique valide complet[modifier | modifier le code]

Prunus serrulata Lindl. (1830)

Noms vulgaires communs[modifier | modifier le code]

  • Français : Cerisier japonais, Cerisier du Japon, Cerisier à fleurs japonais, Cerisier des collines, Cerisier Oriental[2],[4]
  • Espagnol : Cerezo japonés[2]
  • Anglais : Japanese Cherry, Japanese flowering Cherry, Oriental Cherry, Serrulated Leaved Cherry, Tibetan Cherry[2],[4]
  • Italien : Ciliegio giapponese[2]
  • Allemand : Japanische Blütenkirsche, Japanische Nelkenkirsche, Grannenkirsche[2],[4]
  • Néerlandais : Japanse Sierkers[2]
  • Suédois : Japanskt Prydnadskörsbär[4]
  • Chinois (transcription) : Shan Ying Hua[4]

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom scientifique vient du latin. Prunus signifie « prunier », mais est également utilisé pour désigner les cerisiers, et serrulata vient de serrula qui signifie « petite scie » et se réfère à la forme du bord des feuilles qui sont en dents de scie[5].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Prunus serrulata (« finement dentelé » en latin) doit son nom au contour de ses feuilles.
Fleur de Prunus serrulata.

C’est un petit arbre dont la taille varie entre 3 et 4 m en Europe de l’Ouest, et entre 8 et 12 m dans son milieu naturel (en climat tempéré subtropical humide), à houppier dense. Il a un port érigé avec une cime aplatie, mais certains cultivars ont un port colonnaire ou pleureur. Le tronc est droit et lisse, l'écorce est fine et brune, mais peut prendre des tons rougeâtres[6],[7]. Ses feuilles caduques sont simples, longues (jusqu’à 12 cm), lancéolées, alternes, et elliptiques, à la bordure dentelée. Leur pétiole est court. Elles sont de couleur vert tendre lorsqu’elles se développent au printemps et virent au jaune-orangé en automne[6],[8],[9]. Le cerisier japonais commence à fleurir abondamment dès les premières chaleurs d'avril pour faner vers la mi-mai. La couleur des fleurs varie entre le blanc et le rose. Elles sont de petites tailles, doubles ou simples (selon les variétés), groupées en bouquets de 3 à 5. Elles recouvrent complètement la ramure (branches et rameaux)[6],[8],[10]. Souvent les boutons précédant la floraison sont rose foncé. Les fleurs simples donnent de petits fruits noirs (drupes). Les fleurs doubles des cultivars sont stériles et ne donnent pas de fruits. Les fruits de Prunus serratula n’ont aucun intérêt alimentaire[7].

Espèces voisines[modifier | modifier le code]

Cerisier de Sargent[modifier | modifier le code]

Prunus sargentii est une variété à port érigé et étalé dont la taille peut atteindre 4 m de hauteur. Les fleurs rose clair sont abondantes et disparaissent après trois semaines. Les fruits sont de petites drupes noires. Les feuilles sont rouge bronze et deviennent vert foncé. Il peut supporter des températures allant jusqu’à –30 °C[7],[8].

Cerisier de Yoshino[modifier | modifier le code]

Prunus x yedoensis est un hybride à port étalé avec une cime à couronne étalée. Sa taille varie entre 4 et 8 m de hauteur. Les boutons sont rose clair et les fleurs sont blanches et odorantes. La floraison est particulièrement abondante en avril. Les feuilles sont vert très clair et deviennent jaune en automne. Leur taille varie entre 6 et 12 cm. Il se développe en isolé, en haie ou en bouquet. Il peut résister à des températures allant jusqu’à –20 °C[7].

Cerisier d’Izu Ōshima[modifier | modifier le code]

Prunus speciosa est une espèce dont la taille varie entre 4 et 12 m de hauteur. Les fleurs sont blanches et se développent en quantité abondante. Le fruit est une petite cerise[6].

Cerisier à fleurs nain du Japon[modifier | modifier le code]

[11]Prunus incisa (en)

Espèces portant des noms vernaculaires pouvant prêter à confusion[modifier | modifier le code]

De nombreuses espèces de Prunus portent le nom vernaculaire de Cerisier du Japon. Elles ne sont cependant pas identiques à Prunus serratula. Beaucoup d’entre elles sont des hybrides ou des variétés de Prunus serratula.

Taxonomie et classification(s)[modifier | modifier le code]

Synonymes[modifier | modifier le code]

  • Cerasus serrulata[12]
  • Cerasus serrulata (Lindl.) G. Don[12]
  • Cerasus serrulata (Lindl.) Loudon[12]
  • Padus serrulata (Lindl.) Sokolov[12]
  • Prunus angustissima Nakai
  • Prunus chikusiensis Koidz.
  • Prunus heteroflora Miyoshi
  • Prunus jamasakura Siebold ex Koidz.
  • Prunus koidzumii Makino
  • Prunus leveilleana Koehne
  • Prunus mutabilis Miyoshi
  • Prunus ogawana Makino
  • Prunus paramutabilis Nakai
  • Prunus pudibunda Koidz.
  • Prunus puddum Miq[12].
  • Prunus rotundipetala Nakai
  • Prunus sieboldii Koidz.
  • Prunus sontagiae Koehne
  • Prunus superflua Koidz.
  • Prunus tenuiflora Koehne
  • Prunus tokugawana Makino
  • Prunus veitchii Koehne
  • Prunus mesadenia Koehne
  • Prunus quelpaertensis Nakai

Variétés[modifier | modifier le code]

  • Prunus serrulata var. hupehensis (Ingram) Ingram[12],[13]
  • Prunus serrulata var. lannesiana (Carrière) Makino - Cerisier japonais à floraison tardive[13]
  • Prunus serrulata var. pubescens (Makino) Nakai - Cerisier poilu des montagnes, cerisier coréen, cerisier chinois[8],[12],[13]
  • Prunus serrulata var. quelpaertensis Uieki - Cerisier coréen
  • Prunus serrulata var. serrulata - cerisier chinois[13]
  • Prunus serrulata var. spontanea[8],[12],[13]
  • Prunus serrulata var. tomentalla Nakai - Cerisier coréen

Hybrides botaniques et cultivars[modifier | modifier le code]

La plupart des cerisiers du Japon de nos commerces sont des cultivars ou des hybrides de Prunus serrulata. Les différences sont souvent marquées au niveau des fleurs (couleur et forme), de la taille et de la silhouette.

Prunus serrulata ‘Acolade’[modifier | modifier le code]

Prunus serrulata 'Hisakura' (arbre) au Jardin des Plantes à Paris.

Il s’agit d’une variété hybride pouvant atteindre 3 m de hauteur. Les boutons rose carmin apparaissent dès le mois d’avril et se transforment en bouquets de grosses fleurs rose pâle semi-doubles. Il se développe en isolé, en massif, en haies ou en rocailles et doit être exposé plein soleil. Il peut résister à des températures allant jusqu’à –20 °C[7].

Prunus serrulata ‘Amanogawa’[modifier | modifier le code]

Il s’agit d’un cultivar à port colonnaire dont la taille peut atteindre 3,5 m (voire plus jusqu'à 6m de haut). Les fleurs rose pâle peuvent être simples ou double. Elles sont parfumées et se développent de mars à mi-avril. Les feuilles sont bronze-jaunâtre et deviennent vertes, rouges ou jaunes en automne. Il se développe en jardinière, en isolé, en rocaille ou en massifs et doit être exposé en plein soleil. Il peut résister à des températures allant jusqu’à –20 °C[7],[6].

Prunus serrulata ‘Kanzan’[modifier | modifier le code]

Prunus Serrulata "Kanzan" à Ponta Grossa, sud du Brésil.

Il s’agit d’une variété à port évasé dont la hauteur peut atteindre 6m. Il a une croissance rapide et il s’étale de plus en plus avec l’âge. Les boutons rouge-carmin se développent en bouquets de grandes fleurs doubles rose foncé. La couleur des feuilles change du rouge cuivré au rougeâtre. Il peut se développer en isolé, en massif, en alignement ou en pot. Il peut résister à des températures allant jusqu’à –20 °C. Il s’agit de la variété la plus populaire[6],[7].

Prunus serrulata ‘Kiku Shidare Sakura’[modifier | modifier le code]

Prunus serrulata 'Hisakura' (fleur) au Jardin des Plantes à Paris.

Il s’agit d’un cultivar à port étalé et pleureur dont la taille peut atteindre 3m de hauteur. La floraison est abondante, double et d’un rose profond. Elle se développe de fin mars à mi-mai. Les feuilles sont vert bronze et deviennent vert intense puis jaune-orangé. Il se développe en isolé, en massif, en rocailles, ou en jardinière. Il peut résister à des températures allant jusqu’à –20 °C[6],[7].

Prunus serrulata ‘Kojo No Mai’[modifier | modifier le code]

Variété de petite taille (environ 2 m sur 2 m), à croissance lente. Les boutons sont rouges et les fleurs sont blanches au printemps. Les feuilles sont vertes et deviennent rouges en automne. Il se développe isolément ou en massif, et peut également se développer en bac. Il est bonsaïfiable. Il peut résister à des températures allant jusqu’à –15 °C[7].

Prunus serrulata ‘Pink perfection’[modifier | modifier le code]

Il s’agit d’une variété dont les boutons sont presque rouges[6].

Prunus serrulata ‘Royal Burgundy’[modifier | modifier le code]

Prunus serrulata 'Shirotae' au Jardin des Plantes à Paris.

Il s’agit d’une variété atteignant environ 1m de hauteur. Les fleurs doubles sont parfumées et de couleur rose. Les feuilles sont pourpre foncé et ont une longueur comprise entre 6 et 12 cm. Il peut être cultivé en bac ou en pot, en isolé, en haies ou en rocailles. Il peut résister à des températures allant jusqu’à –20 °C[7].

Prunus serrulata ‘Shirofugen’[modifier | modifier le code]

Il s’agit d’une variété à fleurs très doubles blanches.

Prunus serrulata ‘Shirotae’ ou ‘Mont Fuji’[modifier | modifier le code]

Il s’agit d’une variété formant un grand parasol dont la taille peut atteindre 6 m de hauteur. Les fleurs sont simples ou semi-doubles et de couleur blanche[6].

Prunus serrulata ‘Tai Haku’[modifier | modifier le code]

Il s’agit d’une variété à fleurs blanches simples.

Prunus serrulata ‘Ukon’[modifier | modifier le code]

Il s’agit d’une variété dont les fleurs semi-doubles sont d’une couleur crémeuse lavée de vert[6].

Écologie[modifier | modifier le code]

Répartition géographique[modifier | modifier le code]

Natif[modifier | modifier le code]

  • Chine : Anhui, Guizhou, Hebei, Heilongjiang, Henan, Hubei, Hunan, Jiangsu, Jiangxi, Liaoning, Shaanxi, Shandong, Shanxi, Zhejiang[14],[4],[15]
  • Japon : Hokkaido, Honshu, Kyushu, Shikoku[4],[16]
  • Corée du Nord[4]
  • Corée du Sud[4]

Introduit[15][modifier | modifier le code]

  • États-Unis (Californie, Massachusetts)
  • Bolivie
  • Îles Chatham
  • Slovaquie

Les variétés sauvages ne sont pas fréquentes dans les cultures hors d’Asie mais les cultivars sont implantés sur tous les continents. Ils sont fort appréciés en Europe et en Amérique du Nord[10].

En France[modifier | modifier le code]

Depuis 2019, le parc du Croissant-Vert de Neuilly-sur-Marne héberge le plus grand nombre de cerisiers du Japon (300)[17].

Habitat[modifier | modifier le code]

Le cerisier du Japon est très rustique et peut résister à des températures allant jusqu’à –26 °C. Il n’est pas très exigeant. Il peut pousser dans des sols argileux, calcaires, caillouteux ou humifère. Il peut se développer aussi bien dans un sol à pH alcalin, que neutre ou acide, mais préférera les deux premiers. Il nécessite un sol drainé, à humidité fraîche et un bon ensoleillement[7],[6].

Cycle de vie[modifier | modifier le code]

En fonction des variétés, le cerisier du Japon peut vivre de 40 à plus de 100 ans. Les cultivars vivent moins longtemps. Sa longévité est due au fait que sa culture n’est pas très exigeante[7].

Interaction avec d'autres organismes[modifier | modifier le code]

Dans leur environnement naturel, les fleurs de Prunus serratula sont pollinisées par des insectes. Parmi ceux-ci, les bourdons, les andrènes, les mégachiles, les syrphes et les abeilles mellifère qui sont les pollinisateurs les plus actifs. L’action de ces insectes pollinisateurs est capitale car elle multiplie le rendement du cerisier[18].

Les variétés cultivées sont plus souvent greffées ou bouturées.

Utilisations[modifier | modifier le code]

Fleurs du cerisier du Japon.

Usages médicinaux[modifier | modifier le code]

Dans la médecine traditionnelle asiatique, les fruits se sont avérés bénéfiques pour une variété de maux parmi lesquels les maladies cardiaques, l'hydropisie, les maux de dents et la goutte. L'analyse moderne du fruit a révélé de fortes propriétés antivirales, antioxydantes et anti-cancérigènes. Les études coréennes considèrent les cerises comme un complément précieux au régime alimentaire[10],[1],[19].

Huile essentielle[modifier | modifier le code]

L’huile essentielle de fleur de cerisier a deux utilités principales. Elle est utilisée comme parfum grâce à la qualité supérieure de son arôme et comme agent aromathérapique pour la relaxation et la réduction du stress[19].

Plante ornementale[modifier | modifier le code]

Le cerisier du Japon est principalement utilisé pour sa beauté. Sa première utilité est ornementale. On le plante souvent dans les parcs et les jardins à cet effet. Au Japon, les cerisiers à fleurs sont le symbole d’une beauté éphémère[7].

Agriculture et horticulture[modifier | modifier le code]

Méthode de culture[modifier | modifier le code]

Prunus serrulata et ses cultivars se propagent par greffes. En Europe et en Amérique du Nord, on les greffe habituellement sur du Prunus avium et son dérivé MF12/1 qui est cultivé exempt de virus par des pépinières spécialisées. Les variétés cultivées ont pour la plupart des fleurs doubles ou pleines à la suite de la mutation des étamines en pétales supplémentaires. Par conséquent, ces fleurs sont stériles et ne produisent donc pas de fruit.

En fonction des variétés, il peut être cultivé en pot ou en pleine terre, et peut même être bonsaïfiable.

La mise en terre/en pot/greffe sont à effectuer au printemps ou en automne[7].

Ennemis (maladies et ravageurs)[modifier | modifier le code]

Moniliose[modifier | modifier le code]

La Moniliose est uniquement observée dans le cas des variétés produisant des fruits. Elle est provoquée par un champignon microscopique, Monilia laxa. Elle peut apparaître à la suite d'un printemps froid et pluvieux. Les fruits pourrissent et se momifient. L'extrémité des jeunes pousses brunit puis sèche en se recroquevillant[7].

Coryeum[modifier | modifier le code]

La Criblure à Coryneum est provoquée par un autre champignon microscopique, Coryneum beijerinckii. Elle se traduit par l'apparition de petites taches brun-rouge puis noires évoluant en trous sur les feuilles qui jaunissent et tombent. Elle s’observe au printemps et/ou en automne[7],[20].

L'apoplexie[modifier | modifier le code]

Il s’agit de la mort brutale du cerisier. En quelques jours, la plante semble avoir soif puis les feuilles brunissent et l’arbre meurt[7].

Les carences nutritives[modifier | modifier le code]

Certains dégâts aux feuilles sont occasionnés par des carences nutritives et l’observation des couleurs des feuilles permet de trouver l’élément nutritif manquant[7].

Les insectes ravageurs[modifier | modifier le code]

Des insectes ravageurs fréquents tels que des petits pucerons noirs peuvent envahir les rameaux au printemps. Les autres insectes potentiels comprennent les cochenilles, les foreurs, les cicadelles, les chenilles, et les scarabées japonais. Les acariens peuvent également être gênants[7].

Aspects culturels et historiques[modifier | modifier le code]

Hanami au pied du château de Himeji.
Cerisier à Ponta Grossa, sud du Brésil.

Les cerisiers ont une signification culturelle importante en Asie, en particulier au Japon. « La beauté de la fleur de cerisier est un symbole puissant assimilé à l'évanescence de la vie humaine et incarne la transformation de la culture japonaise à travers les âges »[10]. Au mois d'avril, les Japonais célèbrent la floraison de cet arbre lors de manifestations appelées « hanami » (ou « Ohanami »).

Cerisier du jardin Marie-Thérèse- Auffray, à Paris (14e).

Il semblerait que Prunus serrulata ‘Kwanzan’ a été activement cultivé pour sa beauté depuis le XVe siècle, au Japon. Durant la période médiévale, la classe des guerriers (samouraïs) utilisait la fleur de cerisier pour symboliser l'essence du Samouraï. La fleur de cerisier était belle, complexe et de courte durée. Contrairement à d'autres fleurs, qui se décolorent, se flétrissent et meurent, la fleur de cerisier jette ses pétales à la hauteur de leur beauté. Pour les Samouraïs, cette qualité représentait une mort glorieuse dans la bataille, avant d'atteindre la vieillesse[10].

À la fin du XIXe siècle, de nombreux Américains se sont intéressés à la beauté des variétés de cerisier. Les cerises asiatiques ont d'abord été importées pour les jardins personnels. En 1912, une écrivaine américaine, écologiste et première femme à siéger au conseil d'administration de National Geographic, Eliza Scidmore, a organisé un don du gouvernement japonais de plus de 3 000 cerisiers de différentes variétés. Leur plantation était prévue le long du Potomac à Washington D.C. (États-Unis) Depuis lors, Washington D.C. célèbre la floraison des cerisiers par des festivals et des cérémonies[21],[22],[23]. La période de floraison du cerisier est considérée par certains comme la fin de la saison hivernale et le retour du printemps[10].

Dans le jeu de cartes traditionnel japonais : hanafuda, des fleurs et branches de cerisier du Japon sont représentées sur la série des quatre cartes du mois de mars.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) B.-B. Lee, M.-R. Cha, S.-Y. Kim, E. Park, H.-R. Park et S.-C. Lee, « Antioxidative and Anticancer Activity of Extracts of Cherry (Prunus serrulata var. spontanea) Blossoms », Plant Foods for Human Nutrition,‎ , p. 80
  2. a b c d e f g et h « Noms communs de Prunus serrulata Lindl. », sur Tela Botanica
  3. Nom vernaculaire français d'après Dictionary of Common (Vernacular) Names sur Nomen.at
  4. a b c d e f g h et i « Taxon : Prunus serrulata Lindl. », sur U.S. National Plant Germplasm System
  5. (en) « Prunus serrulata », sur Missouri Botanical Garden
  6. a b c d e f g h i j et k « Cerisier du Japon », sur auJardin.info
  7. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s « Cerisier du Japon », sur Ooreka.fr
  8. a b c d et e (en) K.‐S. Chang, C.‐S. Chang, T. Y. Park, M. S. Roh, « Reconsideration of the Prunus serrulata complex (Rosaceae) and related taxa in eastern Asia », Botanical Journal of the Linnean Society,‎ , p. 35, 36, 38, 42 et 45
  9. (en) R. A. Balsamo, A. M. Bauer, S. D. Davis et B. M. Rice, « Leaf Biomechanics Morphology, and Anatomy of the Deciduous Mesophyte Prunus serrulata (Rosaceae) and the Evergreen Sclerophyllous Shrub Heteromeles arbutifolia (Rosaceae) », American Journal of Botany,‎ , p. 74 - 75
  10. a b c d e et f (en) « Flowering Cherry », sur Suny Orange
  11. « Prunus incisa Kojo-No-Mai - cerisier à fleurs du Japon nain; une jolie floraison rouge pâle. », sur www.promessedefleurs.com (consulté le )
  12. a b c d e f g et h « Prunus serrulata », sur EOL
  13. a b c d et e « Prunus serrulata Lindl. », sur Tropicas
  14. « Cerasus serrulata (Lindley) », sur Flora of China
  15. a et b « Détails de l’espèce : Prunus serrulata Lindl. », sur Catalogue of Life
  16. G. D. Fuller, « Japanese Vegetation », Botanical Gazette,‎
  17. Anne, « La commune de Neuilly-sur-Marne abrite le plus grand nombre de cerisiers japonais en France », sur Mairieneuilly, (consulté le )
  18. A. Fayet, « La pollinisation du cerisier », Fruitiers, Fiche technique », Fiche technique,‎ , p. 24 (lire en ligne)
  19. a et b L. Gaoming, W. Longhu, L. Xuesong et Z. Anyun, « Chemical composition of essential oils and hydrosols from fresh flowers of Cerasus subhirtella and Cerasus serratula from East China », Natural Product Research : Formerly Natural Product Letters,‎ , p. 1923
  20. J. Joshua et M. T. Mmbaga, « Perpetuation of Cherry Leaf Spot Disease in Ornamental Cherry », Journal of Phytopathology,‎ , p. 194 - 201.
  21. A. S. Aiello, « Japanese Flowering Cherries – A 100-Year-Long Love Affair », Arnoldia,‎ , p. 4.
  22. (en) « Cherry blossoms’ champion Eliza Scidmore, led a life of adventure », sur The Washington Post.
  23. (en) The Eliza Scidmore Cherry Blossm Society, « The Story of the Cherry Blossom Trees that Served as a Bridge between Japan and the US – Cherry Blossom Tree Donation 100th Anniversary », Naka Ward Town News,‎ .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • A. A. Lindsey, « Accuracy of Duration Temperature Summing and Its Use for Prunus serrulata », Ecology, Volume 44, n°1, 1963, p. 149 – 151.
  • B. Choteau, « Le cerisier du Japon d’innombrables parents, il existe un Prunus pour chaque jardin ! », Jardins & Décors Aquatiques, n°41, 2008, p. 26-41.
  • B. F. Slade, « Leaf Development in Relation to Venation, as Shown in Cercis siliquastrum L., Prunus serrulata Lindl. and Acer pseudoplatanus L. », The New Phytologist, Volume 56, n°3, 1957, p. 281 – 300.
  • M. N. Beidokhti, « 55 Anticancer Fruits, Vegetables, Beverages, Oils and Spices », International Journal of Phytomedicine, Volume 5, n°4, 2013, p. 415 – 434.
  • M. W. Chase, M. J. M. Christenhusz, M. F. Fay, J. W. Byng, W. S. Judd, D. E. Soltis, D. J. Mabberley, A. N. Sennikov, P. S. Soltis et P. F. Stevens, « An update of the Angiosperm Phylogeny Group classification for the orders and families of flowering plants : APG IV », Botanical Journal of the Linnean Society, Volume 181, 2016, p. 1 – 20.[https://academic.oup.com/botlinnean/article/181/1/1/2416499#]
  • R. Karthik, S.-M. Chen, A. Elangovan, P. Muthukrishnan, R. Shanmugam et B.-S. Lou, « Phyto mediated biogenic synthesis of gold nanoparticle using Cerasus serrulata and its utility in detecting hydrazine, microbial activity and DFT studies », Journal of Colloid and Interface Science, Volume 468, 2016, p. 163 – 175.
  • R. Karthik, Y.-S. Hou, S.-M. Chen, A. Elangovan, M. Ganesan et P. Muthukrishnan, « Eco-friendly synthesis of Ag-NPs using Cerasus serrulata plant extract – Its catalytic, electrochemical reduction of 4-NPh and antibacterial activity », Journal of Industrial and Engineering Chemistry, Volume 37, 2016, p. 330 – 339.
  • R. Paul, Ch. Gasia et M. Rocher, « Distribution du 45Ca et du 32P après injection dans le tronc de jeunes cerisiers du Japon (Prunus serrulata Lindl.) », Bulletin de la Société Royale de Botanique de Belgique, Tome 115, fasc. 2, 1982, p. 251 – 262.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :