Center for Public Integrity

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Center for Public Integrity
Logotype du CPI
Histoire
Fondation
1989
Cadre
Sigle
(en) CPIVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Siège
Pays
Organisation
Fondateur
Charles Lewis (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sponsors
Sunlight Foundation, Ethics and Excellence in Journalism Foundation (en), Fondation Ford, Fondation MacArthur, fondation Knight, Omidyar Network, Open Society Foundations, The Pew Charitable Trusts, Laura and John Arnold Foundation (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Chiffre d'affaires
10 M$ (), 4,2 M$ (), 5,3 M$ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Récompenses
Prix George-Polk ()
Philip Meyer Journalism Award ()
Prix Pulitzer du journalisme d'investigation ()
Philip Meyer Journalism Award ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Identifiants
IRS

Le Center for Public Integrity (CPI) (littéralement « Centre pour l'intégrité publique ») est une organisation de journalistes d'investigation, sans but lucratif, créée en 1989 par Charles Lewis (en), basée à Washington aux États-Unis.

Présentation[modifier | modifier le code]

Elle s'est donné pour objectif de « dévoiler les abus de pouvoir, la corruption et les manquements au devoir des institutions publiques ou privées, dans le but de les pousser à agir avec honnêteté, intégrité, responsabilité, afin de faire prévaloir l'intérêt public ». Avec cinquante collaborateurs, le CPI est une des plus importantes organisations de ce type. Elle ne se veut ni un parti, ni un groupe de pression mais est qualifiée de progressiste et libérale (gauche du Parti démocrate).

L'organisation publie ses travaux sur son propre site et les diffuse à un réseau de journaux dans de nombreux pays.

Profiteur de guerre[modifier | modifier le code]

En 2004, le recueil The Buying of the President figure parmi les meilleures ventes du New York Times pendant trois mois. Il traite des profits réalisés par des hommes et femmes politiques ayant soutenu les guerres en Irak et en Afghanistan. Cet ouvrage est centré sur les États-Unis uniquement[1].

Financement[modifier | modifier le code]

En 2003, le Wall Street Journal a critiqué le CPI pour avoir accepté des fonds importants de George Soros[2],[3]. Le site de l'Open Society Foundations, organisation de Soros, fait part de quatre subventions au Centre. En 2002, le CPI reçoit une subvention de 1 million $ pour une période de trois ans[4]. En 2009, le CPI a indiqué qu'il a reçu 651.650 $ de l'Open Society Foundations[5]. La question de l'indépendance réelle du CPI en dépit des subventions importantes apportées par les fondations de George Soros a été posée par Jennifer Rubin dans le Washington Post[6],

Le Centre reçoit des dons, entre autres, de [7]:

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sources dans l'article détaillé Profiteur de guerre#Moyen-Orient
  2. (en) Editorial Board, « The Soros Agenda », The Wall Street Journal,‎ (lire en ligne [archive])
  3. (en) Cliff Kincaid, « The Hidden Soros Agenda: Drugs, Money, the Media, and Political Power », Accuracy in Media,‎ (lire en ligne)
  4. (en) « OSI:Grants, Scholarships & Fellowships », Soros.org,‎ (lire en ligne [archive])
  5. (en) « Why Don't We Hear About Soros' Ties to Over 30 Major News Organizations », Fox News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Is the Center for Public Integrity’s work advocacy or journalism?, washingtonpost.com, 2 septembre 2011
  7. (en) « How the Center for Public Integrity is Funded »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ), www.publicintegrity.org

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]