Caylus (Tarn-et-Garonne)
Caylus | |||||
Halle | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Montauban | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Quercy Rouergue et des gorges de l'Aveyron
Pays Midi-Quercy |
||||
Maire Mandat |
Christian Maffre 2014-2020 |
||||
Code postal | 82160 | ||||
Code commune | 82038 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Caylusiens, Caylusiennes | ||||
Population municipale |
1 476 hab. (2014) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 14′ 12″ nord, 1° 46′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 170 m Max. 385 m |
||||
Superficie | 96,79 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Caylus (chef-lieu) |
||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
| |||||
Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
modifier |
Caylus, anciennement Caylus-Bonnette, est une commune française, située dans le département de Tarn-et-Garonne en région Midi-Pyrénées.
Ses habitants sont appelés les Caylusiens et les Caylusiennes.
Géographie
Commune située en limite méridionale des causses du Quercy sur la Bonnette, affluent de l'Aveyron. Elle a donné son nom au Causse de Caylus.
Toponymie
Caylus vient du latin castrum.
S'appelait anciennement Caylus-de-Bonnette[1], ou Caylus-Bonnette,
Histoire
Le château
Un castrum existait déjà avant 1176 et appartenait à Armand et Bertrand de Montpesat. Il fut échangé cette année là contre les seigneuries et châteaux de Montpezat-de-Quercy et de Monclar-de-Quercy et devint possession du comte Raymond V de Toulouse[3].
Ville
La ville est prise par Simon de Montfort en 1211, incendiée, puis subit un second siège l'année suivante. En 1227 le Comte de Toulouse installe les Templiers à Lacapelle Livron. Il développe par ailleurs une véritable bastide accolée à l’ancien castrum. Caylus est annexé au domaine royal en 1270, en même temps que le Comté de Toulouse. Avant la Guerre de Cent Ans, Caylus est devenue une vraie ville, presque autant peuplée que Saint-Antonin, deuxième ville du Rouergue. En plus des guerres et de leurs malheurs, la peste noire de 1348 élimine un tiers de la population. La paix est de retour en 1444.
En 1562, les troupes calvinistes de Symphorien de Durfort, sire de Duras, s'emparent de la ville et massacrent 250 habitants. Caylus prendra le parti catholique, adhère à la parti de la Ligue et accueille en 1622, Louis XIII y établit son quartier général durant le siège de Saint-Antonin.
Caylus ne se releva jamais des guerres de religion. Au XVIIIe siècle, les fortifications furent en grande partie démolies. De ville, Caylus est progressivement devenue un bourg rural.
Une légende est attachée à la construction de l'église de pèlerinage Notre-Dame-de-Livron : "la délivrance miraculeuse d'un dragon malfaisant, réalisée par le chevalier de Lagardelle, grâce à la protection de la Vierge".
Camp militaire de Caylus
Héraldique
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[6],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 476 habitants, en diminution de −3,91 % par rapport à 2009 (Tarn-et-Garonne : 5,26 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Économie
Divers
- Le village de Caylus comprend une des cinq stations Météo-France du département. Elle relève la température, la pluie, le vent ainsi que tout autre paramètre météorologique. Ainsi, le 19 juin 2006, cette station a relevé une rafale de 99 km/h en raison d'un très violent orage remontant du sud-ouest. Ce même soir, le vent avait atteint plus de 130 km/h dans le secteur de Montauban.
- Deux jeux de société, Caylus et Caylus Magna Carta, respectivement sortis en 2005 et 2007 prennent pour cadre la commune de Caylus.
Vie locale
Enseignement
Sports
Culture et événement
Musée : la Maison du Patrimoine et de l'Environnement[9].
Lieux et monuments
- Tumulus du Saoul.
- Dolmen au lieu-dit Saint-Amans.
- Grotte du Four.
- Habitat gallo-romain et mobilier au Camp de Caylus.
- Voie romaine.
- Village médiéval : maisons anciennes (maison des Loups...), halle, place du marché.
- Le hameau de Cornusson, rattaché à la commune de Caylus, comporte un très beau château, une église remarquable et de petites maisons traditionnelles anciennes, dont l'une[10] a été immortalisée par le peintre et dessinateur J. Bergère de Montauban.
- Porte de ville inscrite aux Monuments historiques.
- Donjon du XIIIe siècle remanié.
- Manoir de Gauléjac du XVe siècle.
- Château et garenne de Mondésir.
- Église Saint-Jean Baptiste des XIVe et XVIIe siècles fortifiée.
- Portail de l'ancienne chapelle des pénitents blancs sur la place de la Halle.
- Église Notre-Dame-de-Livron, du début du XIVe et XVe siècle, remaniée au XIXe siècle, elle est un lieu de pèlerinage.
- Ancienne église de Saint-Amans-le-Vieux, cimetière et abords du XVIe siècle, désaffectée en 1892 : "centre d'art et de culture".
- Croix de pierre dite « du Miracle » du XVe siècle.
- Pigeonnier de Racanière, pigeonnier
Personnalités liées à la commune
Seigneurs
Le village constituait un fief possédé successivement par plusieurs familles. Ont porté un titre faisant référence à ce fief :
- Jacques de Lévis, comte de Caylus (1554-1578), un des mignons du roi Henri III ;
- Marthe-Marguerite Le Valois de Villette de Mursay, marquise de Caylus (1672-1729), femme de lettres et nièce de Madame de Maintenon ;
- Anne-Claude-Philippe de Pestels de Lévis de Tubières-Grimoard, comte de Caylus, (1692-1765) archéologue et collectionneur français, fils de la marquise de Caylus ;
Habitants
- Le père Évariste Huc (1813-1860), missionnaire en Chine et au Tibet et auteur des Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Tibet, est né à Caylus.
- Maurice Rajaud, un habitant de Caylus, est mort volontaire en Espagne, lors de la guerre civile[11].
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Confirmations de privilèges accordés en 1370 par le roi Charles V
- André Soutou, « Testament du seigneur de Caylus : (commune de St-Affrique) en 1182 », Revue du Rouergue, vol. 32, , p. 29-37 (lire en ligne)
- André de Bellecombe, Histoire du château, de la ville et des seigneurs et barons de Montpezat et de l'Abbaye de Pérignac, Lafitte, , 319 p. (présentation en ligne), p. 25-26
- Composition du Conseil Municipal de Caylus, sur le site officiel de la ville de Caylus.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- La Maison du Patrimoine et de l’Environnement Midi-Quercy
- http://www.les-petites-toulousaines.com#cornusson
- «Rajaud, tué pour la liberté en Espagne» Editions La Brochure ISBN 978-2-917154-76-2