Calpetus

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Capetus Silvius dans La Chronique de Nuremberg (1493).

Calpetus, Calpetus Silvius ou encore Capetus est un descendant d'Énée et un roi légendaire d'Albe la Longue.

Biographie[modifier | modifier le code]

Calpetus appartient à la dynastie albaine des Silvii.

Chez Tite-Live[1], Capetus (c'est la forme que donne Tite-Live) est le huitième roi d'Albe, fils et successeur de Capys et père et prédécesseur de Tiberinus Silvius. Ovide (Métamorphoses) a la même succession.

Denys d'Halicarnasse[2] distingue deux rois aux noms très proches : Capetus, qui aurait régné 26 ans, et Calpetus, dont le règne aurait duré 13 ans. Ce dernier occupe la place du Capetus de Tite-Live, entre Capys et Tiberinus, tandis que Capetus précède Capys, là où Tite-Live a Atys.

L'épigraphie semble bien témoigner de la présence d'une statue de Calpetus dans le forum d'Auguste, parmi d'autres rois d'Albe, si l'on admet les restitutions proposées de l'inscription[3].

Chez Appien[4], Capetus se place entre Capys et Tiberinus, comme chez Tite-Live et Ovide.

Calpetus et la reine de Saba[modifier | modifier le code]

Geoffrey de Monmouth a affirmé dans son Historia Regum Britanniae que Silvius (qu'il appelle "Sylvius Epitus") avait succédé à Capys au moment même où Salomon avait commencé à construire le temple à Jérusalem et avait reçu la visite de la reine de Saba et du roi Leil de Grande-Bretagne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. I, 3, 8.
  2. I, 70-71.
  3. Alexandre Grandazzi, Alba Longa, histoire d'une légende. Recherches sur l'archéologie, la religion, les traditions de l'ancien Latium (coll. « Bibliothèque des écoles françaises d'Athènes et de Rome », 336), École française de Rome (diff. Paris, De Boccard), 2008, p. 862.
  4. Cité par Photios, Bibliothèque, c. 57a.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • M. Cruz Garcia Fuentes, « Aeneas, Ascanio y los reyes de Alba », Hispania Antiqua. Revista de historia antigua, II, 1972, pp. 21-34.
  • Paul M. Martin, L'idée de royauté à Rome, tome I, Clermont-Ferrand, Adosa, 1982, p. 11, tableau I.