Campus Pierre-et-Marie-Curie (Jussieu)

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Campus de Jussieu
Lieu cinquième arrondissement de Paris
Pays Drapeau de la France France
Construction À partir de 1958
Établissements principaux université Paris VI
Métro station Jussieu
Coordonnées 48° 50′ 49″ nord, 2° 21′ 23″ est
Fichier:Place Jussieu.JPG
Le campus vu de la Place Jussieu (Photo mai 2010)

Le campus de Jussieu, situé dans le cinquième arrondissement de Paris, est un ensemble de bâtiments construits à partir des années 1960 et destinés à accueillir les universités scientifiques. C'est aujourd'hui le campus principal de l'université Pierre et Marie Curie. Le campus est desservi par la station de métro Jussieu.

Le projet de l’architecte Édouard Albert ne fut jamais terminé, et le scandale de l'amiante a obligé l’État à organiser une série de travaux de désamiantage et de remise aux normes à partir de 1996, ces travaux sont toujours en cours en 2010.

Histoire

Les origines

Plan de l'abbaye Saint-Victor de Paris (Civitates Orbis Terrarum, 1572).

En 1109, Guillaume de Champeaux, en réaction au modernisme de son rival Abailard, fonde l'Abbaye Saint-Victor de Paris, haut lieu d'une renaissance intellectuelle de l'Occident fidèle à l'Eglise, bibliothèque célèbre et centre renommé de formation des clercs. Pendant plusieurs siècles, ce lieu d'apprentissage a joué un rôle majeur dans l'effervescence intellectuelle du Quartier latin. On y enseignait plusieurs domaines, tels que la rhétorique, la musique, la grammaire, la dialectique, l'astronomie, la géométrie et la technologie. Comme pour toutes les abbayes, le régime de la commande la fait péricliter dès la fin du Moyen Age et disparaître à la Renaissance où les humanités et les sciences fleurissent dans des écoles spécialisés.

Après la Révolution où divers entrepôts sont construits à cet emplacement, suivis par la halle aux vins.

Création du campus de Jussieu

Le campus de Jussieu est l’un des trois sites conçus pour accueillir la faculté des sciences de Paris que le manque de place empêchait de maintenir à la Sorbonne[1]. L’argument de la continuité scientifique est mis en avant et le choix est entériné en 1946. Les travaux ne commencent que plus de dix ans plus tard, alors que le campus d'Orsay a déjà été ouvert et que celui de Villetaneuse est déjà en projet, le retard étant en grande partie dû à l’opposition des marchands de vin de s’installer à Bercy. La première tranche de travaux commence en 1958 pour s’achever en 1961, le campus étant inauguré dès 1959.

C'est en 1964 qu'André Malraux confie à Édouard Albert le soin de dessiner l'université qui devra accueillir la grande quantité de nouveaux étudiants issus du baby boom. Les bâtiments de cinq étages entourent des patios, servant de couverture à des locaux habités[2]. C'est certainement le fait qu'Édouard Albert aura l'idée d'une construction modulaire entièrement métallique, dont les plans sont inspirés du palais de l'Escurial près de Madrid, qui a donné naissance à la rumeur sur l'origine du plan de Jussieu.

La deuxième tranche est réalisée entre 1964 et 1968[3], mais l’ensemble reste à ce jour inachevé. Le projet initial fut abandonné en 1972, faute de subventions, d’où l’apparition de bâtiments préfabriqués pour pallier le manque de locaux. Le nombre d’étudiants était alors de 30 000, alors que le projet initial était conçu pour 20 000.

Suite à la Loi Faure, la faculté des sciences laisse sa place à deux nouvelles universités en 1971 : Paris-VI, pour sa partie scientifique, et Paris-VII, seule université interdisciplinaire intégrant disciplines littéraires et scientifiques. La bibliothèque scientifique, issue du transfert des collections récentes en sciences de la bibliothèque de la Sorbonne, prend le nom de bibliothèque interuniversitaire scientifique de Jussieu.

Le campus est principalement formé d'un « gril » de barres réalisé par l'architecte Édouard Albert entre 1964 et 1971, surélevées par rapport à une dalle, elle-même surplombant les rues environnantes. Le gril comporte une tour en son centre, la Tour Zamansky, et est bordé sur deux côtés de bâtiments plus anciens de 65 000 m2 qui comprend deux bâtiments édifiés par l'architecte Urbain Cassan entre 1958 et 1961, à l'aplomb du quai Saint-Bernard et de la rue Cuvier. Ces bâtiments sont appelés « barres de Cassan ».

Désamiantage du Campus de Jussieu

La Tour Zamansky pendant les travaux de désamiantage

L'amiante, prévue pour protéger les bâtiments du feu, impose à cause de sa toxicité des travaux pour l'enlever. En 1995, une première estimation fait état d'un coût de 700 millions de francs; mais celui-ci augmentent vite et, en 2009, les chiffres sont estimés entre 800 millions et plus d'un milliard d'euros[4]. Claude Allègre, opposé au désamiantage, fait arrêter les travaux de désamiantage, initiés par son prédécesseur François Bayrou, lors de son arrivée au poste de ministre de l'Éducation nationale. Selon lui, l'amiante présent sur le site n'était pas dangereux pour les enseignants-chercheurs : enrober les fibres dans un enduit, c’est-à-dire les plâtrer, aurait suffi. Après lui, les travaux ont repris.

En juin 2009[5], après 5 années de travaux, ponctuées d'aléas politiques et administratifs, la Tour Zamansky est finalement réhabilitée et réinvestie par les différents services administratifs de l'université Pierre et Marie Curie. Partout sur ses façades, sont désormais inscrits les mots d'André Malraux « L'avenir est un présent que nous fait le passé ».

Alors que les installations vieillissaient, les normes de sécurité devenaient plus exigeantes, et les risques liées à l’amiante étaient mieux reconnus. Le ministère a donc décidé en 1996 le « désamiantage » des bâtiments[6]. L’université Paris-VII décide alors de quitter définitivement le campus pour s’installer à Paris Rive Gauche[7]. Il est alors envisagé une opération rapide de 37 mois, avec un déménagement partiel des locaux. Les études préliminaires ayant été compliquées, les travaux ont commencé sans réelle stratégie. Un établissement spécial « établissement public du campus de Jussieu » est créé pour la maîtrise d’ouvrage[8].

En 1998, on ajoute la remise aux normes du bâtiment ainsi que sa rénovation au désamiantage[8]. L’opération devient alors particulièrement complexe : il faut trouver des locaux provisoires afin de vider le campus pour pouvoir commencer les travaux. De plus le mobilier doit être dépoussiéré avant d’être déplacé et les locaux de recherche doivent être traités différemment de ceux d’enseignement. Enfin les relations tendues entre les deux universités compliquent encore les choses[9]. Parallèlement la construction des nouveaux locaux de Paris-VII (inscrite au plan « Université du 3e millénaire ») prend du retard, l’inauguration ne se fera qu’en 2007[7],[10]. Dans le but de maintenir les étudiants à Jussieu, de nouveaux bâtiments sont construits sur le campus, certains sont provisoires d’autres comme « Esclangon » ou « bâtiment des 16 000 » sont définitifs[11].

Depuis la loi LRU, l’UPMC réclame la propriété du site[12]. Après des arbitrages avec les autres affectataires du campus, l’université a obtenu une décision en sa faveur. Les locaux lui seront dévolus en pleine propriété à la fin des travaux de désamiantage, en 2014[13]. Dans cette optique, l’université avait lancé dès la mi-2009 une consultation pour la définition du schéma directeur de la suite des travaux[14].

En août 2010, la gestion des travaux est reprise par un nouvel établissement : l’Établissement public d'aménagement universitaire de la région Île-de-France[15].

Architecture

Étapes de la construction du campus

Le campus d'origine

Les laboratoires Esclangon

Les laboratoires Félix Esclangon sont inaugurés par René Billères, ministre d'État chargé de l'Éducation nationale le jeudi 9 mai 1957, ils comptent 1 000 m2, à l'angle de la rue Jussieu (n°2) et de la rue Cuvier (n°10), dédiés aux travaux pratiques de physique de propédeutique. Les laboratoires sont baptisés à la mémoire Félix Esclangon, professeur titulaire de la chaire d'énergetique appliquée (ancienne chaire des hautes températures) mort accidentellement en 1956 durant une manipulation lors d'une conférence sur les rayons X faite pour les étudiants du PCB dans l'amphithéâtre de physique de l'annexe de la faculté des sciences ouverte en 1894, 12 rue Cuvier.

Les barres de Cassan

En 1955, le ministre Jean Berthoin choisit trois architectes, Urbain Cassan, Louis Madeline, René Coulon pour travailler avec l'architecte officiel de la faculté Roger Séassal sur la construction de nouveaux bâtiments universitaires sur le site de la Halle au vin, travaux autorisés par décret en 1958. Deux bâtiments de sept étages sont construits, le bâtiment dit ABC, de 260 m de long, 18 m de large, 31,5 m de haut, le long du quai Saint-Bernard, dédié aux certificats de licence de génétique, embryologie, biologie cellulaire, physiologie, zoologie, anatomie, histologie, et un bâtiment dit F, de 166 m de long, 18 m de large, 31,5 m de haut, le long de la rue Cuvier, dédié à la chimie en propédeutique[16]. En 1962, André Malraux, ministre de la Culture, décide d’intégrer Édouard Albert à l’équipe[17].

Le « Gril d’Albert »

Albert envisage un quadrilatère sur dalle de 275 mètres sur 333 mètres délimité par le quai Saint-Bernard, la rue Cuvier, la rue Jussieu et la rue des Fossés-Saint-Bernard. Son bâtiment est conçu comme une structure modulaire à trois éléménts de base :

  • les petites barres, de 18 mètres par 33, dévolues à l’enseignement,
  • les grandes barres, de 18 mètres par 45, dévolues à la recherche,
  • les rotondes, aux intersections, de 18 mètres par 18, contenant les moyens d’accès (escaliers, ascenseurs, montes-chages).

Tous les modules sont constructibles indépendamment, mais partagent la même architecture : un bâtiment de cinq étages construit sur des pilotis d’une hauteur équivalente à deux étages, côté rue (un étage côté dalle). Au pied des rotondes, numérotées de 11 à 66 selon une disposition en matrice[N 1], des structures cylindriques rappellent les anciennes cuves de la halle aux vins. L’ensemble forme un damier comprenant 21 cours de 45 mètres sur 33 mètres, en partie paysagées, et une cour d’honneur. Cette disposition est inspirée du palais de l’Escurial près de Madrid[18]. Le projet ne fut jamais terminé : 37,5 barres furent construites au lieu des 55 prévues. Plusieurs barres pourraient être ajoutées au campus dans les prochaines années[19].

La tour Zamansky

Edouard Albert avait prévu de contrebalancer la dominante horizontale de sa structure en y incluant une tour carré de 85 mètres. Après sa mort, le projet fut porté à 90 mètres par ses collègues. La tour fut édifiée en 1970 et nommée en mémoire de Marc Zamansky, doyen de la Faculté des sciences de Paris de 1963 à 1970.

Les nouveaux bâtiments

Avec les travaux de réhabilitation un certain nombre de nouvelles constructions se sont implantées sur le site.

Le bâtiment Esclangon

Il s’agit du premier bâtiment construit sur le campus depuis les années 1970; il a été livré en 2002. Situé au coin sud du complexe, sur la rue Cuvier, il s’appuie sur la tour 66 du grill. Il a été baptisé en l’honneur de Félix Esclangon, décédé devant ses étudiants le 5 mai 1956 en effectuant une expérience de cours sur les rayons X[20].

L'atrium

Toujours sur la rue Cuvier, quoiqu’en arrière des barres de Cassan, ce second bâtiment a été édifié en 2006. Il est également appelé bâtiment des Seize-mille[N 2], ou plus simplement le « 16M ». Il est l’œuvre du cabinet Agence Périphériques. Il mélange les éléments de continuité et de différenciation avec le grill. Sur la rue, il reprend l’organisation des autres façades du campus, avec cinq étages de fenêtres ruban sur deux étages de pilotis (côté rue, soit un étage côté dalle). La gabarit est semblable, avec un strict alignement sur les dalles, les plafonds et les étages existants. Il se distingue néanmoins des structures plus anciennes par les brises-lumière de résille métallique qui décorent les fenêtres et par ses pilotis, plus massifs que ceux des autres bâtiments, et peints en rouge. L’intérieur constitue une haute cour couverte où les murs de béton brut contrastent avec des sols peints aux couleurs acidulées. Plusieurs escaliers mécaniques animent la cour pour former un « origami architectural », selon les termes de l’équipe de conception. Un certain nombre de détails de ce genre témoignent de l'influence du déconstructivisme sur ce bâtiment.

Le bâtiment a reçu la mention spéciale du prix de l'équerre d'argent en 2006[21].

Les pignons

Côté nord-est, sur le parvis de l’institut du monde arabe, le grill a été prolongé en 2007 par trois courts segments de petites barres. Ces pignons prolongés, appuyés sur les tours 12, 22 et 32, sont de strictes continuations de l'architecture d'Albert. Ils sont destinés à abriter des logements de fonction.

Vie de campus

Une architecture inhospitalière

L’architecture d'Albert est emblématique de l’urbanisme moderniste des années 1960, pour ses aspects esthétiques et techniques, mais aussi pour les problèmes qu’elle a induit. L’aspect monolithique et répétitif des barres rend ainsi le campus peu avenant : il est peu accueillant et il est difficile de s’y repérer. Par ailleurs, le choix de les percher sur pilotis donne certes une certaine transparence à l’ensemble, mais il rend également le campus très inhospitalier à cause du vent qui s’engouffre sous les bâtiments et accélère violemment par effet Venturi. La dalle du campus, présente, en plus des problèmes inhérents à l’urbanisme sur dalle, un certain nombre de problèmes; le principal étant l'absence totale de lumière naturelle dans les installations qu’elle renferme.

Un complexe longtemps mal entretenu

À côté de ces vices de conception du campus, le manque d’entretien a provoqué une « clochardisation » rapide du site, soulignée au début des années 2000 par un rapport sénatorial[22]. Malgré ses aspects de forteresse, avec ses hautes murailles, ses grilles et ses douves, le campus est en réalité poreux. Une population interlope s’y est historiquement maintenue depuis sa construction, favorisant la dégradation des bâtiments : les graffitis sont systématiques et les œuvres d’art sont souvent vandalisées. Le manque de moyens et l’absence de coordination dans la gestion du campus ont également participé à la dégradation du monument. De nombreuses structures parasites ont été ajoutées et brouillent la lisibilité du plan d’Édouard Albert. La circulation dans les barres du grill a été pareillement compliquée par le fait que les unités de recherche qui s’y logent ont parfois privatisé leurs couloirs pour des raisons de sécurité, multipliant les culs-de-sacs. Les travaux de réhabilitation ont pris en considération ces problèmes, mais il est difficile de savoir si une action à long terme sera entreprise.

Un site avant tout académique

Le principal problème du campus de Jussieu au quotidien est en fait qu’il ne s’agit pas à proprement parler d’un campus. Lors de sa mission sur l’avenir du site, l’architecte Jean Nouvel soulignait « les conditions médiocres de la vie étudiante à Jussieu »[23], insistant sur l’opportunité de créer et de regrouper des lieux de vie autour d'un futur jardin, à l’image des grands campus urbains (Columbia, University College…) En dépit de l’immensité des locaux, et peut-être aussi en raison des conséquences de cette dernière, on trouve bien peu de lieux de vie sur la dalle. Les locaux pour les associations et les étudiants sont rares et il n’existe à l’heure actuelle aucun logement étudiant sur le site.

Enfin un véritable campus ?

La mise en sécurité du site sous la conduite de l’EPA Jussieu s’est peu à peu muée en une véritable opération de réhabilitation, en vue de faire de Jussieu un authentique campus, mêlant vie étudiante, recherche et enseignement. Les récentes consultations lancées par l’UPMC, principal affectataire du complexe en témoignent. Il s’agit désormais de consacrer une partie importante des surfaces aux activités et à la vie étudiante : restaurants, résidences, pelouses récréatives etc.[24].

Un foyer de contestation

L'entrée de Jussieu bloquée par les manifestants anti-CPE en février 2006.

Le campus de Jussieu a été pendant longtemps le théâtre d'affrontements entre les jeunes et la police. Le 13 mai 1980 Alain Bégrand est mort en tentant d'échapper à une charge de CRS. La dernière émeute de Jussieu s'est déroulée le 29 novembre 1995 à la fin d'une manifestation étudiante à laquelle s'étaient joints de nombreux jeunes des banlieues. Ce jour-là, une voiture a été incendiée, et la librairie et la sandwicherie ont été pillées.

Dès 1977, le campus abrite le Comité anti-amiante, animé par le chercheur Henri Pézerat[25].

Le campus a aussi été occupé à plusieurs reprises à l'occasion des différents mouvements étudiants (en 1976, 1980, 1986, 1990 et 1994), parfois par des « sans-facs » auxquels était refusée l'inscription administrative. En 2002, les étudiants sans-fac ont obtenu l'inscription de 200 des leurs après 3 heures d'occupations de la tour centrale (administration de Paris 6 à l'époque) et 8 jours d'occupation de la présidence de Paris 7. En octobre 2005, cela a provoqué l'intervention de la police, qui est venue expulser de la scolarité de Paris VII la trentaine d'étudiants qui demandaient leur inscription.

En février 2006, l'accès à Jussieu fut bloqué partiellement par des étudiants manifestant contre la loi sur le contrat première embauche (CPE). Le campus fut également occupé durant trois nuits.

Le campus a aussi servi de lieu de réunion à de nombreux collectifs, notamment :

Notes

  1. l’axe des petites barres définit du nord au sud la dizaine du numéro d’escalier et celui des grandes barres définit d’ouest en est son unité
  2. Ce surnom vient de ce qu'il offre 16 700 m² SHON

Sources de l'article

  1. Sabine Delanes, « Le campus de Jussieu », dans Christian Hottin (dir.), Universités et grandes écoles à Paris : les palais de la science, Paris, Action artistique de la ville de Paris, 1999 (ISBN 2-913246-03-6), p. 199-205, spécialement p. 199.
  2. (fr) « Historique du campus Jussieu » sur diderotp7.jussieu.fr, 6 février 2001
  3. Sabine Delanes, « Le campus de Jussieu », p. 200.
  4. (fr) « Le campus de Jussieu retrouve un phare dans la tempête de l'amiante », Le Monde, 28 aout 2009
  5. (fr) « Tour Zamansky: les clés d'une nouvelle ère » sur le site officiel de l'université Pierre-et-Marie-Curie, consulté le 30 septembre 2009
  6. Cour des Comptes 2005, p. 103
  7. a et b « Infos du site Paris Rive Gauche », sur www.univ-paris-diderot.fr (consulté le )
  8. a et b Cour des Comptes 2005, p. 105 I - La conception de l’opération A - une décision insuffisamment fondée
  9. Cour des Comptes 2005, p. 109 I - La conception de l’opération B - une opération d’une grande complexité
  10. Cour des Comptes 2005, p. 112 I - La conception de l’opération B - une opération d’une grande complexité
  11. Cour des Comptes 2005, p. 121 II - Les conditions de réalisation des premières opérations B - les opérations de déménagement et de relogement
  12. Véronique Soulé, « Jussieu réclame la propriété de ses locaux », sur www.liberation.fr,
  13. MESR, « Point sur la dévolution du patrimoine aux universités », sur www.educpros.fr,
  14. UPMC, « Exposition des projets de schéma directeur pour le développement du campus de Jussieu », sur www.upmc.fr,
  15. Décret n° 2010-965 du 26 août 2010 relatif au statut de l'Etablissement public d'aménagement universitaire de la région Île-de-France
  16. Paris et sa proche banlieue, Georges Monmarché Hachette, 1957 p. 254 et Techniques et architecture, Volume 20, 1959, p. 121
  17. « Naissance d’une nouvelle faculté des sciences au cœur de Paris », sur www.epajussieu.fr (consulté le )
  18. « Le projet architectural d’Édouard Albert, une œuvre inachevée », sur www.epajussieu.fr (consulté le )
  19. « Un premier schéma directeur pour le campus de Jussieu », sur www.umpc.fr (consulté le )
  20. "Qui est Félix Esclangon ?", sur le site du collège éponyme à Viry-Châtillon
  21. « Atrium / Université Pierre et Marie Curie Paris 6 / Jussieu », sur cyberarchi.com,
  22. Sénat 2003, III-C-1-a-3. Un campus « clochardisé » au fil des années
  23. Sénat 2003, III-C-1-d La réhabilitation du campus : le projet Nouvel
  24. UPMC, « Premières consultations sur le futur schéma directeur de Jussieu », sur www.upmc.fr,
  25. « Politique-Disparition d'Henri Pézerat » (consulté le ), article de publié le 19 février 2009 dans L'Humanité

Bibliographie et liens web

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