Campan
Campan | |||||
Mairie de Campan | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | arrondissement de Bagnères-de-Bigorre | ||||
Intercommunalité | Communauté de Communes de la Haute-Bigorre | ||||
Maire Mandat |
Gérard Ara 2014-2020 |
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Code postal | 65710 | ||||
Code commune | 65123 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Campanois | ||||
Population municipale |
1 342 hab. (2014) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 01′ 03″ nord, 0° 10′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 629 m Max. 2 747 m |
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Superficie | 95,36 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Campan | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Campan est une commune française, située dans le département des Hautes-Pyrénées en région Midi-Pyrénées.
Géographie
Localisation
Campan est une commune située dans les Pyrénées en vallée de Campan à la confluence de l'Adour et de l'Adour de Payolle.
Historiquement, Campan se compose de 3 grandes entités :
- Le Bourg, siège de la mairie,
- Sainte-Marie-de-Campan, célèbre pour son rôle dans le Tour de France,
- La Séoube et sa vallée qui débouche sur le col d'Aspin,
Ces 3 entités sont rappelées sur le blason (3 cloches et 3 sapins) et dans la devise de la commune : "Tria et unum". Ce sont les 3 hameaux qui contiennent les églises à services religieux réguliers.
La commune est très étendue (95 km2) et contient de nombreux petits hameaux. Parmi ceux-là, on peut citer :
- Payolle, au pied du Col d'Aspin
- Saint Roch, Galade et Rimoula, juste au sud du bourg
- Trassouet, en contrebas de Sainte-Marie
- Le Sarrat de Bom et le Sarrat de Gaye, sur le coteau entre les vallées de Gripp et de Payolle
- Le Peyras, au-dessus de Rimoula
- Gripp et Artigues au pied du col du Tourmalet.
L'Adour du Tourmalet, en provenance de La Mongie conflue sur la rive gauche de l'Adour au nord de Sainte-Marie-de-Campan.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 9 536 hectares ; son altitude varie entre 629 et 2 747 mètres[1].
Hydrographie
Climat
Il n' y a pas de station climatique officielle à Campan. Cependant, le site http://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2014/luz-saint-sauveur/valeurs/000S0.html Info Climat fournit des données pour la ville de Luz-Saint-Sauveur, géographiquement proche et d'une altitude correspondant à celle du bourg de Campan. Ce sont ces données qui apparaissent ci-dessous.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,7 | 0,9 | 1,4 | 5,9 | 6,1 | 10,8 | 12,5 | 12,3 | 10,1 | 9,9 | 7,3 | ||
Température moyenne (°C) | 7,1 | 6,1 | 7,7 | 11,7 | 11,6 | 16 | 17,8 | 17,1 | 16,6 | 15,8 | 12,7 | ||
Température maximale moyenne (°C) | 11,4 | 11,4 | 13,9 | 17,4 | 17,2 | 20,9 | 23,1 | 21,8 | 23 | 21,7 | 18,2 | ||
Précipitations (mm) | 178 | 95,2 | 167,4 | 95,4 | 148,2 | 68,2 | 53,4 | 42,2 | 54 | 50,2 | 952,2 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
11,4 2,7 178 | 11,4 0,9 95,2 | 13,9 1,4 167,4 | 17,4 5,9 95,4 | 17,2 6,1 148,2 | 20,9 10,8 68,2 | 23,1 12,5 53,4 | 21,8 12,3 42,2 | 23 10,1 54 | 21,7 9,9 50,2 | 20 10 80 | 20 10 80 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Voies de communication et transports
Voies de communication
Il n'y a qu'une seule route qui remonte la vallée entre le bourg et Sainte-Marie : la D935. Le bourg peut être atteint depuis le nord par Beaudéan via cette même D935 ou par Asté via la D8. À Sainte-Marie, la D935 rejoint la D918 qui relie le col d'Aspin au col du Tourmalet. Il est donc possible d'atteindre la commune de Campan par ces deux cols.
Il existe de nombreuses rue et routes qui essaiment de ces 2 routes principales pour desservir les différents quartiers de la commune, comme la D154 ou la D155.
Transports
Le conseil général des Hautes Pyrénées propose un transport à la demande par autocar sur une ligne Sainte-Marie-de-Campan / Bagnères-de-Bigorre. (Il existe une ligne régulière entre Tarbes et Bagnères-de-Bigorre.) [2]
Il n'existe pas d'autres service de transports en commun pour accéder ou se déplacer dans la commune de Campan.
Urbanisme
Morphologie urbaine
Logement
En 2011, le nombre total de logements dans la commune était de 1 912, alors qu'il était de 1 782 en 2006.
Parmi ces logements, 34,5 % étaient des résidences principales, 57,6 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,4 % des appartements. Entre 2006 et 2011, la proportion de logements vacants de la commune a presque doublé, passant de 4,9 à 7,9 %.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 79,3 %, en légère hausse par rapport à 2006 (76,9 %). La part de logements HLM loués vides était de 1,8 % contre 2,9 %, leur nombre étant en légère baisse, passant de 19 à 12 entre 2006 et 2012.
En 2011 comme en 2009, près de 45% des résidences principales contenaient 5 pièces ou plus.
Projets d'aménagement
Toponymie
L’étymologie du nom de Campan n'est pas définie. Pour certains, le nom est un dérivé du peuple des Compani. Pour d'autres, il aurait été choisi suite à l'installatin d'un camp de soldats romains. Enfin, certains parlent d'une déformation du latin campana, "petite cloche". Cette dernière étymologie est soutenue par les 3 cloches qu'on retrouve sur le blason de la commune.[réf. nécessaire]
Les habitants de Campan sont appelés les Campanois. Cette dénomination se retrouve dans les bulletins municipaux de la commune[3].
Histoire
Antiquité
En 56 avant J.-C., le romain Lucinius Crassus soumet les Bigeriones. Ce n'est qu'en 28 avant J.-C. que la tribu des Campons est battu par le général romain Valérius Messala, près de Payolle. Pendant 5 siècles, la Pax Romana régnera sur la vallée du Haut Adour.
La Bigorre commence à être évangélisée vers l'an 350. Dans la vallée de Campan, la première église est construite à Beaudéan.
Moyen Âge
Les Wisigoths s'installent en Bigorre dès 412 et y restent pendant un siècle.
En 733, des restes de l'armée arabe (repoussée à Poitiers par Charles Martel un an plus tôt) arrivent à Campan. Ils sont défaits par les Campons. Les survivants sont installés sur la rive droite de l'Adour (sur ce qui deviendra le quartier des Cagots) ou dans la vallée de Lesponne.
Entre la moitié du IXe siècle et la moitié du XVIe siècle, les bigourdans, y compris les campanois, se disputent entre eux et avec les extérieurs sur les limites des différents territoires et leurs propriétaires. Le premier bornage a lieu en 850 et des procès ont encore lieu en 1524 pour déterminer les appartenances des bois situés au-dessus du lac de Payolle. Cette même année, les moines cisterciens de l'abbaye de l'Escaladieu font don en partie à Cieutat et en partie à Campan de leurs terres situées dans la vallée de Gripp.
Les Cagots de Campan
Comme beaucoup de bourgs des Pyrénées, Campan a connu l'existence des Cagots, sortes d'exclus de la société, charpentiers de métier, qui étaient jusqu'au début du XXe siècle rejetés sur la rive droite de l'Adour. De nos jours, le pont qui relie les deux rives se nomme « pont des Cagots » ou "Pont des charpentiers"[4]. On note l'existence des cagots à Campan pendant plus de 8 siècles[4].
Autour de 1580, les Cagots avaient construit une chapelle, Saint Sébastien, au lieu-dit le Pré de Ferrand, à proximité du pont[4]. En 1597, un incendie endommagea l'église de Campan, les cagots reconstruisirent la charpente. Le 19 novembre 1694, un autre incendie violent détruisit l'église, la halle et 70 maisons. Les cagots vont reconstruire l'église et la halle de Campan, lieu d'un important marché aux bestiaux, qui datent de cette époque [4]. Classée monument historique depuis le 14 mars 1927 (lire infra), la halle est la plus ancienne des Hautes-Pyrénées.
Mais les cagots devaient rester, comme tous les cagots, à l'écart du reste des habitants : dans l'église Saint Jean-Baptiste, construite par les cagots, une chapelle en fond de nef était séparée du reste de l'église, elle correspond à l'espace qui était imposé aux cagots. Cet espace contient un bénitier réservé aux Cagots, situé du côté droit de l'ancien porche d’entrée, côté ouest de l’église en face du bénitier rond destiné au reste de la population[4].
Faits historiques
- En 1700, le célèbre ébéniste André-Charles Boulle intègre le marbre de Campan dans ses meubles en association avec de l'ébène, de l'étain, du cuivre et des écailles[5],[6].
- En 1784, Pierre Bernard Palassou écrit qu'une grotte à une inscription relate la visite en ce lieu de la comtesse de Brionne en 1766[7]. Heinrich August Ottokar Reichard précise que cette grotte est sur la rive droite de l'Adour au pied de la montagne grise[8]. Pierre Henri Valenciennes évoque quant à lui la disparition des stalactites de la grotte[9].
- En 1779, Nicolas Gobet évoque à Campan la présence de mines de cuivre, concession des Sieurs Thorin et Poli[10].
- En 1821, Cyprien Prosper Brar cite dans son ouvrage sur la minéralogie les trois types de marbres de Campan, le rouge, le vert et l'Isabelle[11]. Il cite également au muséum royal de Paris, dans la galerie des peintres anciens (Salle de la Diane) quatre colonnes en marbre de Campan. Pierre Toussaint de La Boulinière écrit que le marbre de Campan est très utilisé sous Louis XIV et Louis XV, notamment pour le Grand Trianon et Versailles[12]. Le marbre de Campan est également utilisé par Barthélemy Prieur dans l'église des célestins de Paris pour le Monument du cœur du connétable Anne de Montmorency[13].
- Grigorii Vladimirovitch Orlov, en 1822, décrit les mœurs des habitants de Campan[14].
- En 1820, Campan, avec 4 329 habitants, était la troisième agglomération du département après Tarbes et Bagnères-de-Bigorre. Cinquante moulins y fonctionnaient en 1825.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
La commune de Campan présente la particularité, assez rare en France, de comporter deux collèges électoraux pour les élections municipales : le bourg d'un côté et Sainte-Marie La Séoube de l'autre.[réf. nécessaire]
Liste des maires
La liste complète des maires de Campan a été fournie sur papier libre par la Mairie, sur simple demande.
Instances judiciaires et administratives
Campan relève de la juridiction de Tarbes pour le tribunal d'instance, le tribunal de grande instance, le tribunal pour enfants, le tribunal de commerce, la cour d'assises, et le conseil de prud'hommes. Campan depend de de la Cour d'appel de Pau, du tribunal administratif de Pau et de la Cour administrative d'appel de Bordeaux[16].
Jumelages
Au 26 septembre 2014, Campan est jumelée avec[17] :
- Banyeres de Mariola (Espagne) depuis 1996 ;
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 342 habitants, en diminution de −8,33 % par rapport à 2009 (Hautes-Pyrénées : −0,31 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Enseignement
La commune de Campan fait partie de l’académie de Toulouse, et donc de la Zone A. Il y a à Campan 2 écoles : une école maternelle publique dans le quartier du bourg et une école élémentaire publique dans le quartier de Sainte-Marie[22].
La commune accueille aussi 2 antennes du Centre Jean-Marie Larrieu, un établissement médico-social public, dans un ensemble de bâtiments situé au nord du Bourg, dans le quartier Saint-Paul. La partie ITEPro peut accueillir 10 personnes de 12 à 16 ans et la partie IMPro contient 37 places de 12 à 20 ans[23]. Le populations concernées sont les enfants et adolescents présentant des troubles du comportement, des déficiences intellectuelles avec ou sans troubles associés.
Les collèges et lycées les plus proches sont situés à Bagneres-de-Bigorre.
Santé
Il existe une pharmacie et 2 médecins généralistes dans le quartier du bourg. Des infirmiers libéraux se sont aussi installés dans la vallée. L’hôpital le plus proche est à Bagneres-de-Bigorre. Il contient un service d'Urgences.
Cultes
La paroisse de Campan fait partie du Diocèse de Tarbes et Lourdes. Il y a 3 églises à Campan, qui reçoivent des services religieux réguliers : l’église Saint-Jean-Baptiste au bourg, l’église Sainte-Marie à Sainte Marie et l'église Saint-Vincent-de-Paul de La Séoube. Le presbytère est situé dans le bourg.
La plus proche synagogue est à Tarbes, rue Gaston Manent[24].
Il y a deux mosquées à Tarbes, l'une place Germain-Claverie et l'autre avenue Antoine de Saint Exupéry[25].
La ville de Bagnères-de-Bigorre accueille un temple de l'Église Protestante, avenue Prosper Nogues[26].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le nombre de ménages fiscaux de la commune était égal à 679 et le revenu fiscal médian par ménage était de 24 872 €[27].
Entreprises et commerces
Au 31 décembre 2011, Campan comptait 256 établissements : 74 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 15 dans l'industrie, 28 dans la construction, 101 dans le commerce-transports-services divers et 38 relatifs au secteur administratif[28].
En 2013, 9 entreprises ont été créées à Campan[28].
Autres
Dans le passé, les principales ressources étaient le bois, le marbre et l'élevage qui produit le lait, le beurre et la laine. Le bois, le beurre et la laine, sont d'ailleurs représentés en bas-relief sur le monument aux morts du Bourg. Depuis, la fin du XXe siècle, le marbre n'est plus une ressource de la commune. Actuellement, le tourisme complète les ressources agricoles et sylvicoles.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La Halle de Campan
La halle, lieu d'un important marché aux bestiaux. Elle date du XVIe siècle et elle est classée monument historique depuis le 14 mars 1927[29]. La halle est couverte d'un toit en ardoise. Elle est complètement fermée sur 2 cotés, nord et ouest. La charpente en bois est soutenue par 13 colonnes rondes en pierre et les 2 murs pleins.
Le coté sud de la halle donne sur une fontaine en pierre de 2 fois 4 jets. Le sommet de la fontaine, de forme pyramidale est en marbre rose de Payolle. La fontaine est inscrite dans le registres des monuments historiques, dans le même lot que la halle.
Depuis la fin du XXe siècle, la Halle est utilisée pour quelques manifestations culturelle et pour un marché touristique chaque dimanche des mois de juillet et aout[30].
Patrimoine religieux
- Église Saint-Jean-Baptiste de Campan : elle a été construite au XVIe siècle. Elle contient un retable de style baroque datant du XVIIIe siècle, de l'école des frères Ferrère d'Asté. Église inscrite aux monuments historiques depuis 1972[31]. L’église a été détruite lors d'un incendie en 1694. Sa reconstruction a démarré immédiatement. Une ébauche de cloître (2 cotés seulement), située au sud de l'église, fait partie du même Monument Historique.
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Sainte-Marie-de-Campan. Inscrite aux monuments historiques depuis 1989[32]. Clocher carré adossé à une nef unique. Cette église est moins haute et moins grande que celle du Bourg. La décoration intérieure fait la part belle au bois, plutôt qu'à la pierre ou au plâtre. Le porche extérieur, sur le coté sud, est lui aussi protégé, faisant partie du lot Monument Historique. Il est composé de sept arcades de plein cintre en marbre.
- Église Saint-Vincent-de-Paul de La Séoube.
Le monument aux morts de Campan
Sculpté par Edmond Chrètien, artiste bordelais, et érigé en 1926, devant l'église, devant le portail principal, le monument aux morts de Campan se distingue par son aspect sobre et émouvant.
Hormis les dates et la liste des morts, le monument ne contient aucune référence à la guerre : ni soldat, ni arme.
Loin des soldats héroïques qui ornent bien des monuments en France, la statue qui le domine représente une femme en deuil, au visage pratiquement invisible, et qui porte le vêtement de deuil traditionnel de la vallée, le long capulet noir.
Ce monument rassemble dans un même hommage les morts des guerres du XXe siècle pour chacune des sections de la commune : Le Bourg, Sainte Marie et La Séoube.
Enfin des bas-reliefs évoquent la paix retrouvée à travers les représentations des trois principales richesses de la commune : le bois, le beurre, la laine.
La Forge de Sainte-Marie-de-Campan
Un des hauts lieux du Tour de France.
Eugène Christophe, dit le Vieux Gaulois, y répara la fourche de son vélo lors de l'édition de 1913. Une plaque sur la façade le rappelle. Le 18 juillet 2014, une statue en bronze représentant le cycliste brandissant sa fourche a été inaugurée sur la place de Sainte-Marie-de-Campan[33].
Payolle
Le plateau de Payolle et son emblématique lac constituent un espace de loisir été comme hiver. On y pratique le ski, la randonnée pédestre ou en raquettes, l'équitation, la pêche et même le dévalkart…
Autres lieux
Équipements culturels
Le bourg, ainsi que les hameaux de Galade, Sainte-Marie et la Séoube sont équipés de salles publiques permettant des rencontres associatives et des prestations culturelles. La plus grande de ces salles est celle du bourg. Dernièrement, elle a été rénovée afin de permettre un accès et une utilisation plus aisés pour les personnes à mobilité réduite.
Il existe dans le quartier du bourg, un [[musée]] nommé "Le carrefour des patrimoines"[34], créé et géré par la "Société des Amis de Mme Campan" (association loi 1901 créée le 11 février 1997[35]). Le musée, actuellement situé dans les locaux de l'ancienne école primaire du bourg, présente une histoire de la vallée, via des reproductions de photos et une exposition permanente d'objets et de costumes traditionnels. Les visites peuvent être commentées, à la demande des visiteurs.
Les Mounaques de Campan
Autrefois, lorsqu'un homme de la vallée de Campan se mariait en dehors de la norme, par exemple un veuf qui épousait une jeune fille, il était l'objet d'un « charivari », manifestation de moquerie assez violente. Le couple était représenté sous forme de poupées grossières, les Mounaques (de l'occitan monaca, la poupée).
Depuis quelques années, un atelier de fabrication de petites mounaques de collection a ouvert. Fondé par Maryse Bouyrie et Marie-Madeleine Ortéga, initialement situé à La Séoube, il se situe depuis 1999 au cœur de Campan, dans une maison achetée par le conseil municipal, la maison « la Clairefontaine ».
De début juillet à mi-septembre, on peut voir sur les balcons des maisons (ou ailleurs) des Mounaques qui y sont exposées chaque année.
Les Cagots de Campan
Comme beaucoup de bourgs des Pyrénées, Campan a connu l'existence des Cagots, sortes de réprouvés qui étaient jusqu'au début du XXe siècle rejetés sur la rive droite de l'Adour. De nos jours, le pont qui relie les deux rives se nomme « pont des Cagots ». L'église Saint Jean-Baptiste, au bourg, contient en fond de nef, une chapelle réservée aux Cagots. Cette chapelle était séparée du reste de l'église. Les Cagots y accédaient par un portail particulier, afin de ne pas se mêler au reste de la population. La chapelle contient aussi un bénitier réservé aux Cagots et sculpté d'une patte d'oie, symbole de cette population.
Personnalités liées à la commune
- Madame Campan (1755-1822). Elle porte ce nom conservé par son mari, Pierre-Dominique François Berthollet-Campan, et qui était, ainsi que son père Pierre-Dominique Berthollet dit Campan, originaire de la vallée[36].
- Dominique Gaye Mariolle, célèbre sergent des sapeurs de la Garde impériale.
- Yvonne Arène (1899-1988), une des créatrices de la station de ski de La Mongie. Fondatrice des pastourelles de Campan.
- Bruno Schmeltz est un peintre français basé dans les Pyrénées, dans la vallée de Campan.
- Louis Le Bondidier est un pyrénéiste et collectionneur français, fondateur et premier conservateur du Musée pyrénéen de Lourdes. Il est indissociable de son épouse, Marguerite Liouville, dite Margalide.
Héraldique
Les environs
- La ville la plus proche est Bagnères-de-Bigorre, sous-préfecture des Hautes Pyrénées et ville thermale
- Les Grottes de Médous, grottes naturelles, sans trace de présence humaine préhistorique, creusées par une rivière souterraine résurgence de l'Adour.
- Le col d'Aspin (1 489 m) et le col du Tourmalet (2 115 m), cols de montagne, connus des cyclo-touristes
- La station de ski alpin de La Mongie et celle de ski de fond de Payolle
- Les Baronnies, région naturelle du piémont pyrénéen, contenant le gouffre d'Esparros
- Le pic du Midi de Bigorre, 2865 m, siège d'un observatoire scientifique et accessible toute l'année aux touristes
- le village de Nestier avec son Calvaire du Mont-Arès (XIX°s.) et sa piscine naturelle
- La ville de Lourdes, cité mariale et centre de pèlerinage catholique
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
- « CG65 - Les transports interurbains », sur Conseil général des Hautes Pyrénées (consulté le )
- « Bulletins municipaux de Campan », sur Site officiel de Campan (consulté le )
- « Informations sur la commune de Campan », sur http://www.passion-bigorrehp.org/infoscampan.html (consulté le Date invalide (2014/21/12))
- Cabinet. Notice no 9552, base Atlas, musée du Louvre
- Autre cabinet. Notice no 9575, base Atlas, musée du Louvre
- Pierre Bernard Palassou - Essai sur la minéralogie des Monts-Pyrénées - Chez Didot jeune, Libraire, 1784 - Lire en ligne.
- Heinrich August Ottokar Reichard - Guide classique du voyageur en France: dans les Pays-Bas et en Hollande - Chez Audin 1827 - Lire en ligne.
- Pierre Henri Valenciennes - Élémens de perspective pratique, à l'usage des artistes [&c.]. - édité en 1820 - Lire en ligne.
- Nicolas Gobet - Les anciens minéralogistes du royaume de France: avec des notes - Lire en ligne
- Cyprien Prosper Brard - Minéralogie appliquée aux arts ou, Histoire des minéraux qui sont employés dans l'agriculture, l'économie domestique, la médecine; la fabrication des sels, des combustibles et des métaux; l'architecture et la décoration; la peinture et le dessin; les arts mécaniques; la bijouterie et…, Volume 2 --Mme -Madame&f=false Lire en ligne.
- Pierre Toussaint de La Boulinière - Itinéraire descriptif et pittoresque des Hautes-Pyrénées françoises: jadis territoires du Béarn, du Bigorre, des Quatre-Vallées, du Comminges, et de la Haute-Garonne, Volume 2 - Édition Librairie de Gide Fils, 1825 - Lire en ligne.
- Notice no 1877, base Atlas, musée du Louvre
- Grigorii Vladimirovitch Orlov - Titre Voyage dans une partie de la France ou lettres descriptives et historiques adressées à Me la comtesse Sophie de Strogonoff, Volume 2 - Édité chez Bossange père, 1824 Lire en ligne.
- Une stèle, situé dans la cour de la mairie, rend hommage à "Jean Ludovic Larrieu, Inspecteur Général des Eaux et Forêts, commandeur de la Légion d'Honneur, décédé accidentellement au service de la commune". La base Leonore, qui regroupe les personnes décorés de la Légion d'Honneur, fait référence à Jean Marie Alphonse Jacques Larrieu, né à Campan, Chevalier de la Légion d'Honneur (et non Commandeur). Les dates de décès correspondant, on peut supposer qu'il s'agit de la même personne, ce qui implique une erreur (volontaire ou non) sur la stèle.
- « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le Date invalide (310 octobre 2014)).
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Annuaire de l'Éducation nationale » (consulté le )
- « Personnes Handicapées Centre Jean-Marie Larrieu, IME - ITEP - SESSAD Campan (Midi-Pyrénées) » (consulté le )
- « Consistoire | Les synagogues » (consulté le )
- « Islam | Annuaire Islamique des Mosquées & Restaurants Halal » (consulté le )
- « Églises locales / Découvrir les protestants - Sud-Ouest » (consulté le )
- « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Commune de Campan (65123) - Dossier complet », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Notice no PA00095359, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Les marchés dans la vallée de Campan », sur Site Officiel de la Commune de CAMPAN (consulté le )
- Notice no PA00095357, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00095358, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Statue Eugène Christophe : l'œuvre d'un homme seul », sur La Depeche du Midi, (consulté le )
- « Description de la vie des montagnards de Campan » (consulté le )
- « Les annonces du JO Association » (consulté le )
- Madame Campan, Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, Reine de France et de Navarre, tome 1., Henri Colbrun et Co..,