Camon (Ariège)

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Camon
Camon (Ariège)
Vue du village de Camon
Blason de Camon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Pamiers
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Mirepoix
Maire
Mandat
Sylvie Czeczotka
2020-2026
Code postal 09500
Code commune 09074
Démographie
Gentilé Camonais
Population
municipale
150 hab. (2021 en augmentation de 4,9 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 01′ 20″ nord, 1° 58′ 03″ est
Altitude Min. 326 m
Max. 582 m
Superficie 10,25 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mirepoix
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Camon
Géolocalisation sur la carte : France
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Camon
Géolocalisation sur la carte : Ariège
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Camon
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
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Camon
Liens
Site web camon09.org

Camon (Camon en occitan languedocien) est une commune française, située dans le nord-est du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Hers-Vif, le ruisseau de Roubichoux et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Camon est une commune rurale qui compte 150 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 628 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Camonais ou Camonaises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la Maison haute de Camon, inscrite en 2007, et le prieuré et les remparts, inscrits en 1964 puis en 1994.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cartographies interactive et OpenStreetMap
Carte
La commune dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
  1. Carte dynamique
  2. Carte Openstreetmap
  3. Carte topographique
  4. Carte avec les communes environnantes


La commune de Camon se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 30 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 31 km de Pamiers[2], sous-préfecture, et à 11 km de Mirepoix[3], bureau centralisateur du canton de Mirepoix dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lavelanet[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Corbières (2,8 km), Sonnac-sur-l'Hers (2,9 km), Belloc (3,1 km), Tréziers (4,1 km), Lagarde (4,1 km), Montbel (5,1 km), Chalabre (5,3 km), Saint-Quentin-la-Tour (5,6 km).

Sur le plan historique et culturel, Camon fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité[5].

Camon est limitrophe de six autres communes dont deux dans le département de l'Aude. Les communes limitrophes sont Belloc, Lagarde, Montbel, Saint-Quentin-la-Tour, Corbières et Sonnac-sur-l'Hers.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1058 - Mirepoix » et « n°1076 - Lavelanet » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et leurs notices associées[9],[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 10,25 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 10,32 km2[8]. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 256 mètres. L'altitude du territoire varie entre 326 m et 582 m[14].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Camon.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par l'Hers-Vif, le ruisseau de Roubichoux, le ruisseau de Fargue, le ruisseau de Trière, le ruisseau Longis et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[16],[17].

L'Hers-Vif, d'une longueur totale de 134,9 km, prend sa source dans la commune de Prades et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé 41 communes[18].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Pyrénées orientales » et « Pyrénées centrales »0[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 891 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Léran à 6 km à vol d'oiseau[21], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,2 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[26], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[27].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[28] :

  • le « bois d'en Bas et bois de Borreil » (2 973 ha), couvrant 8 communes dont 1 dans l'Ariège et 7 dans l'Aude[29] ;
  • le « cours de l'Hers » (891 ha), couvrant 41 communes dont 32 dans l'Ariège, 7 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[30],
  • le « lac de Montbel et partie orientale du bas pays d'Olmes » (7 200 ha), couvrant 38 communes dont 30 dans l'Ariège et 8 dans l'Aude[31] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[28] :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Camon est une commune rurale[Note 6],[34]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[35]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Ancienne abbatiale.

Le village est construit dans un méandre de l'Hers-Vif.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49 %), prairies (27,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,8 %), terres arables (8,5 %)[36]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux[modifier | modifier le code]

La Besse, Brindou, le Cazalet, le Chiquet, Daurat, Montaragou, la Prade, Sampête, Triè...

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 189, alors qu'il était de 185 en 2013 et de 165 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 38,7 % étaient des résidences principales, 56,6 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,2 % des appartements[I 5].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Camon en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (56,6 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 71,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].

Le logement à Camon en 2018.
Typologie Camon[I 5] Ariège[I 7] France entière[I 8]
Résidences principales (en %) 38,7 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 56,6 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 4,7 9,7 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Camon est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[37],[38].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Camon.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[39].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Camon[40]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[41].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Dans le département de l’Ariège on dénombre cinq grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 80 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[42].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La tradition veut que ce soit Charlemagne qui ait, en 778, fondé un monastère sur cette petite éminence rocheuse située dans une courbe de l'Hers. Une abbaye fortifiée fut bâtie par la suite, donnée en 943 à l'abbaye de Lagrasse. Au XIIe siècle elle en devint un simple prieuré. La première enceinte fortifiée fut édifiée à la même époque, ainsi que le château de Montaragou. Le 18 juin 1279, l'abbaye avec ses fortifications fut détruite par la rupture du barrage de Puivert, qui emporta également Mirepoix et les autres villages de la vallée. En 1494, le village et son abbaye sont de nouveau mis à sac, cette fois par une bande de pillards.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

C'est Philippe de Lévis-Mirepoix, évêque de Mirepoix et prieur de Camon, qui va reconstruire au début du XVIe siècle l'ensemble des bâtiments que l'on voit aujourd'hui, dont le rempart du village. Entre 1560 et 1570, le cardinal Georges d'Armagnac, alors prieur de Camon, termine l'enceinte en y accolant une tour ronde.

Lors de la création des départements, Camon fut comprise dans l'Aude puis réunie à l'Ariège en 1794.

La porte d'entrée principale du village fortifié.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Camon a bénéficié d'une gare de 1902 à 1939 sur la ligne de Moulin-Neuf à Lavelanet. Il y eut cependant une réouverture temporaire du service voyageur du 5 mai 1941 au 6 mai 1946, la pénurie de transports routiers liée à la guerre conduisit à ajouter une voiture au train de marchandises subsistant.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Camon est membre de la communauté de communes du Pays de Mirepoix[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Mirepoix. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[43].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Mirepoix pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[44].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de onze[45],[46].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mai 2020 Jean Huillet[47]   Retraité de la fonction publique
mai 2020 en cours Sylvie Czeczotka[48]   Personne sans activité Professionnelle de moins de 60 ans (non Retraitée)

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 10] 8,4 % 10,9 % 8,7 %
Département[I 11] 8,9 % 11,1 % 11,2 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 91 personnes, parmi lesquelles on compte 79,3 % d'actifs (70,7 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 20,7 % d'inactifs[Note 7],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 13]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 39 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 66, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62 %[I 14].

Sur ces 66 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 80,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 10,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

15 établissements[Note 8] sont implantés à Camon au [I 17]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 15 entreprises implantées à Camon), contre 27,5 % au niveau départemental[I 18].

L'élevage bovin est l'activité agricole principale du village aujourd'hui.

De la vigne a été plantée sur la commune[49] au début des années 2010 dans le cadre de l'IGP Pays Cathares.

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010
Exploitations 8 6 4
Superficie agricole utilisée (ha) 266 285 nd[Note 9]

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »[50]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 10] de 2010 (huit en 1988)[52].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].

En 2021, la commune comptait 150 habitants[Note 11], en augmentation de 4,9 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
550559578612628548516516543
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
523529516476501433418372365
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
402352383280257239204200197
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
181147116110125144157160166
2014 2019 2021 - - - - - -
145147150------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[57] 1975[57] 1982[57] 1990[57] 1999[57] 2006[58] 2009[59] 2013[60]
Rang de la commune dans le département 158 181 197 183 173 165 166 182
Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

Enseignement[modifier | modifier le code]

Camon fait partie de l'académie de Toulouse.

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Chasse, pétanque, randonnée pédestre,

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

La commune cotise à l'association Les plus beaux villages de France.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Porte de l'église autrefois abbatiale.
L'abbaye château de Camon - Ancienne abbatiale de la Nativité de la Vierge.
Tour carrée des remparts.
Les salons XVIIIe de l'abbaye de Camon.

L'ancien prieuré et les remparts[modifier | modifier le code]

Ancienne abbatiale de la Nativité-de-la-Vierge de Camon. Un acte de 943 mentionne un simple couvent dépendant de la puissante abbaye de Lagrasse. Au XIIe siècle, elle devient un prieuré simple. La forteresse du méandre, en référence au cours de l'Hers-Vif, est fortifiée à trois reprises. Les vestiges de l'église et des remparts sont inscrits Monuments historiques.

L'église faisait partie du système défensif de la ville, sa façade nord étant appuyée sur les murs d'enceinte[61]. Les bâtiments du prieuré, protégés par une enceinte et par la rivière, sont ruinés lors de la guerre de Cent Ans[62]. Les tours sont bâties à la fin du XVe siècle[62] par Philippe de Lévis, évêque de Mirepoix et prieur de Camon. À la fin du XVIe siècle, au moment des guerres de Religion[62], on surélève les murs. Il subsiste de l'enceinte principalement le mur nord.

L'église

L'église, étroite et longue, est resserrée entre les bâtiments claustraux et le chemin de ronde. Elle a une abside ronde sans transept ; en tiennent lieu les deux chapelles latérales construites en 1661 et en 1664. Les deux sacristies datent de la même période, celle du nord étant le rez-de-chaussée de son clocher carré.

Détruite en 1420 à la suite des troubles qui marquèrent cette période, elle fut reconstruite par Philippe de Lévis, évêque de Mirepoix (1497-1537). En 1566, l'église fut incendiée accidentellement. En 1660, elle est réparée ; mais ce n'est que vers 1699 que les bénédictins de Saint-Maur se réinstallent et entreprennent de refaire le mobilier. À la Révolution, elle est en partie détruite. Elle ne sera restaurée qu'au début du XXe siècle[63].

Le château

Les riches aménagements intérieurs du XVIIIe siècle témoignent de la puissance de ce lieu religieux. Actuellement la bâtisse est un hôtel[64].

Le jardin d'agrément de l'abbaye[modifier | modifier le code]

Le jardin d'agrément de l'abbaye de Camon, propriété privée, est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel (documentation préalable)[65].

Les cabanes viticoles en pierre sèche[modifier | modifier le code]

Une des 120 cabanes en pierres sèches de Camon, 'La Gaita'.

Témoins du passé viticole de Camon, les constructions en pierres sèches et les terrasses de culture ont été utilisées jusqu'à l'épidémie du phylloxera à la fin du XIXe siècle. Ces constructions en pierres sèches ont bénéficié d'un inventaire et de restaurations[66]. On peut les découvrir aujourd'hui lors d'une très agréable balade guidée[67].

La maison des pénitents blancs[modifier | modifier le code]

Une façade ornée de symboles théologaux : l'ancienne chapelle des pénitents blancs (XVIe siècle) ; elle est aujourd'hui privée et habitée.

La Maison Haute[modifier | modifier le code]

Ancienne tour des remparts, intégrée au système défensif du bourg fortifié, la maison haute fut transformée au XVIIe siècle en demeure seigneuriale. Privée et habitée, elle est inscrite en 2007 à l'inventaire des Monuments historiques[68].

Le métier à ferrer les bœufs[modifier | modifier le code]

Jadis dans les villages, on ferrait les bœufs pour éviter l'usure de la corne de leurs sabots. Le ferrage s'effectuait pour les animaux les moins dociles avec un métier à ferrer. Celui de Camon a été utilisé jusque dans les années 1970. Restauré en 1993, il est l'un des rares en état de fonctionner dans la région Midi-Pyrénées[69].

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

ZNIEFF

La commune est concernée par quatre ZNIEFF de 1re génération :

  • Bas Pays d'Olmes

La zone validée en 1997 couvre 13 189 ha de 23 communes[70].

  • Bois d'en Bas et bois de Borreil

La zone validée en 1997 couvre 2 980 ha de 8 communes (Camon et sept communes de l'Aude)[71].

  • Coteau de Daurat La Ferrière

La zone validée en 1997 couvre 29 ha communaux[72].

  • L'Hers

La zone validée en 1997 couvre 1 132 ha de 18 communes de l'Ariège et de l'Aude[73].

Natura 2000

Camon est concernée par un site d'intérêt communautaire (Dir. Habitat) :

Le site Natura 2000 « FR7301822 - Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste » désigné par arrêté du 27 mai 2009, a une superficie de 9 602 ha des départements de l'Ariège, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées et Tarn-et-Garonne[74].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Palé et contre-palé de gueules et d'or de quatre pièces[75].

Randonnée[modifier | modifier le code]

Le sentier de grande randonnée 7 (sentier européen E4) passe par Camon dans l'étape de Mirepoix à Andorre-la-Vielle.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. nd : donnée non disponible.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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  2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
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  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Camon - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Camon - Section LOG T7 » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
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  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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  2. Stephan Georg, « Distance entre Camon et Pamiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Camon et Mirepoix », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Camon », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 348-349.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. « Carte géologique de Camon » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
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  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
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  68. Notice no PA09000018, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  69. Panneau d'information sur le métier à ferrer les bœufs à l'entrée principale du village.
  70. ZNIEFF 730011988 - Bas Pays d'Olmes sur le site de l’INPN.
  71. ZNIEFF 910030434 - Bois d'en Bas et bois de Borreil sur le site de l’INPN.
  72. ZNIEFF 730011973 - Coteau de Daurat La Ferrière sur le site de l’INPN.
  73. ZNIEFF 730011986 - L'Hers sur le site de l’INPN.
  74. - Site Natura 2000 FR7301822 - Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste sur le site de l'INPN
  75. « Blason de Camon », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).