Camille Soccorsi
Cet article est une ébauche concernant un sculpteur français.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalité | |
| Activité |
Camille Soccorsi est un sculpteur et peintre français né à Bourg-Saint-Andéol le et mort à Tarascon le [1],[2].
Il a contribué au renouveau des arts et traditions populaires, notamment de Provence[3],[4].
Biographie[modifier | modifier le code]
Né le , Camille Soccorsi est fils d'immigrés italiens[5]. Il passe son enfance dans l'Ardèche et apprend la sculpture chez le marbrier de Bourg-Saint-Andéol[6].
Il s'engage à l'adolescence comme mousse et découvre d'autres formes d'art dans le monde en parcourant les mers. Durant la Seconde Guerre mondiale, il s'engage et sera déporté pendant que la maison familiale est bombardée durant son absence[6].
Après la guerre, il devient sculpteur de métier tout en pratiquant la peinture. Installé à Tarascon et encouragé par son épouse, Angèle, il développe à la fois un intérêt pour l'art animalier et pour sa région, la Provence dont il perpétue les traditions populaires, tout en réalisant des sculptures ou peintures à thèmes religieux[6],[4].
Peu avide d'honneurs, son œuvre peint ou sculpté sera toutefois récompensé aussi bien dans les régions de France et à Paris, et plus loin à Rome (académie Léonard De Vinci) ou à Tokyo[7],[6].
Œuvre[modifier | modifier le code]
Ses dessins, peintures et sculptures tournent principalement autour de quatre grand thèmes : l'art forain, la Provence, l'art sacré et la Tarasque[3].
Il sculpte aussi bien le bois, la pierre ou le marbre, dans des dimensions parfois monumentales[6],[4].
Il a réalisé aussi des meubles traditionnels provençaux.
- Décor de style mérovingien dans l'église de Saint-Julien-de-Peyrolas, années 1950.
- Monument à Frédéric Mistral, 1959, buste en pierre, Saint-Maximin[8].
- Le Taureau cocardier Clairon, 1963, statue en pierre et bronze, Beaucaire, quai de la Paix. La statue est dédiée à un célèbre taureau cocardier né en 1920 dans la manade Granon. La sculpture actuelle a été réalisé en 1963 en remplacement du taureau en bronze de 1939 du sculpteur Marcel Courbier (1898-1976), envoyé à la fonte sous le régime de Vichy[9],[10].
- Monument à Alexandrine Brémond, 1965, buste en pierre, place d’Alexandrine à Tarascon. La femme de l'artiste, Angèle Soccorsi, a fait don du dessin original daté de 1958 à la Municipalité de Tarascon en 2010[11],[12].
- Monument à Charloun Rieu, 1965, buste en pierre, mairie de Paradou[13].
- Le Taureau cocardier Goya, 1984, pierre, boulevard Foch à Beaucaire. Restauré en 2011[14],[9].
- Monument au cheval ou Cheval de trait de Mollégès, 1989, pierre, place du Lavoir à Mollégès. Inauguré en 1989, les 20 ans du monument ont donné lieu des festivités locales en 2009[5],[15],[16].
- Chevaux et autre animaux en bois sculpté, destinés aux manèges de foires[5],[17],[18].
Expositions[modifier | modifier le code]
- Camille Soccorsi, Un artiste polyvalent, château de Tarascon, du au [3].
- Hommage à Camille Soccorsi, chapelle Sainte-Anne, Arles, du 3 au [19].
- Camille Soccorsi, ou l'art de réinventer la Tarasque, musée d'Art et d'Histoire de Tarascon, du au [20].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « matchID - moteur de recherche des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le ).
- Le sculpteur tarasconnais Soccorsi s'arrache chez Drouot.
- Camille Soccorsi exposition.
- Camille Soccorsi (1919 - 2007) sur le site Ask Art, the artist's Bluebook, consulté le .
- Monument au cheval dans la base des monuments historiques.
- Camille Soccorsi sur le site Nacioun Gardiano, consulté le .
- Daniel J. Valade, Jean Marie André, Henri Laurent, Camille Soccorsi, sculpteur et peintre , S. Popovitch Éditeur, 1994, 100 p. (ISBN 2904725490), (ISBN 9782904725494).
- monument commémoratif sur le site culture.gouv.fr, consulté le .
- monument du Clairon sur le site culture.gouv.fr, consulté le .
- Statue du Clairon, sur le site de Féria TV, consulté le .
- « Le Square Narvik et la place Alexandrine Bremond inaugurés », Bulletin municipal de Tarascon, no 3, , p. 16.
- [PDF] « Marie de Tarascon », compte-rendu du conseil municipal, .
- Fontaine & buste de Charloun Rieu sur le site E-patrimoine en Pays d’Arles.
- Adrien Boudet, « Beaucaire Le taureau Goya règne sur le boulevard Foch », Midi Libre, .
- Camille Soccorsi : le cheval de trait à Mollégès sur le site Le petit patrimoine, consulté le .
- Magali, 20e Anniversaire du Monument du Cheval, . Sur le site Tradicioun consulté le .
- « Le sculpteur tarasconnais Soccorsi s'arrache chez Drouot », La Provence, .
- Fabienne et François Marchal, L'art forain, Éditions de l'Amateur, 2002, p. 160 (extrait en ligne).
- Arles Info, janvier 2009, no 128, p. 16 ([PDF] en ligne).
- « Camille Soccorsi, ou l'art de réinventer la Tarasque », sur le site News Press, consulté le .
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Daniel-Jean Valade, Jean Marie André et Henri Laurent, Camille Soccorsi, sculpteur et peintre, S. Popovitch Éditeur, , 100 p. (ISBN 2904725490 et 9782904725494).
- Olivier Lemierre, Camille Soccorsi ou “l'art de réinventer la Tarasque”, La Provence, (lire en ligne)
- Bernard Salques (sous la direction de Dominique Buis, Marie-Jo Volle, Nathalie Garel), Camille Soccorsi : in Peindre l'Ardèche, Peindre en Ardèche - de la préhistoire au XXe siècle, Privas, Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, , chap. 2 (« Peintres du Vivarais, Peintres d'Ardèche »)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative aux beaux-arts :
- « Camille Soccorsi » sur le site nacioun-gardiano.fr.
