Calvaire mégalithique (Louisfert)

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Calvaire mégalithique
Présentation
Destination initiale
Destination actuelle
Prière
Construction
1871-1892
Propriétaire
Commune de Louisfert
Localisation
Pays
Département
Commune
Coordonnées
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Le calvaire mégalithique est un calvaire situé à Louisfert, dans le département de la Loire-Atlantique, en France. Il a été construit au XIXe siècle en récupérant des mégalithes des communes environnantes.

Historique[modifier | modifier le code]

Le menhir carré de Rougerand

Le calvaire est construit à partir de 1871 par l'abbé Jacques Cotteux, alors vicaire puis aumônier à la prison de Châteaubriant, sur un terrain dont il est propriétaire. Manifestement inspiré par un calvaire similaire édifié entre Sion-les-Mines et Lusanger, l'édifice a été érigé avec des blocs de pierres récupérés dans les communes environnantes (Saint-Vincent-des-Landes, Saint-Aubin-des-Châteaux, Lusanger, Treffieux) parmi lesquels d'authentiques menhirs et dolmens, qui selon l'abbé Cotteux étaient des « débris d'un culte sanguinaire. De vieux rochers gisaient épars au fonds des champs. Nos bras, avec amour, en ont fait un calvaire. Œuvre de Bretons, bons croyants[réf. souhaitée] ». Dans le contexte de recharge sacrale du XIXe siècle, la christianisation des mégalithes témoigne d'une volonté de l'Église d'intégrer le culte païen des pierres dans un syncrétisme religieux[1].

Le calvaire a été béni par Mgr Fournier le . En 1920, il a été cédé à la commune de Louisfert, qui y a placé un monument aux morts en 1922.

Description[modifier | modifier le code]

Calvaire[modifier | modifier le code]

Mégalithes[modifier | modifier le code]

Parmi tous les blocs réutilisés, quatre mégalithes sont identifiables d'après les sources historiques : les deux menhirs de Rougerand, prélevés à Saint-Vincent-des-Landes, le menhir de Petit-Bois (Louisfert) et une dalle provenant du Tertre Gicquel à Lusanger. Les menhirs de Rougerand sont deux blocs de quartz blanc, de respectivement 2,60 m et 2,40 m de hauteur, le plus grand des deux étant de forme effilée et le plus petit de forme parallélépipédique[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Myriam Philibert, Le grand secret des pierres sacrées, éditions du Rocher, , p. 239
  2. Pitre de Lisle du Dreneuc 1882

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pitre de Lisle du Dreneuc, Dictionnaire archéologique de la Loire-Inférieure (époques celtique, gauloise et gallo-romaine), Nantes, V. Forest et E. Grimaud, , 313 p., p. 60-61

Articles connexes[modifier | modifier le code]