César de Faÿ de La Tour-Maubourg

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César de La Tour-Maubourg
Illustration.
Fonctions
Maire de Saint-Maurice-de-Lignon[1]
Conseiller général de Fay-le-Froid
Député de la Haute-Loire au Corps législatif (Second Empire)

(18 ans, 5 mois et 6 jours)
Élection
Réélection

Monarque Napoléon III
Législature Second Empire
Biographie
Nom de naissance César-Florimond de Faÿ de La Tour-Maubourg
Date de naissance
Lieu de naissance Dresde, royaume de Saxe
Date de décès (à 65 ans)
Lieu de décès 8e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France Français
Parti politique Majorité dynastique
(Bonapartiste)
Père Just-Pons-Florimond de La Tour-Maubourg
Mère Caroline « Perrone di San Martino » (1788-1855)
Conjoint Anne-Ève Mortier de Trévise (1829-1900)
Enfants Just (1850-1870)
Nancy (1852-1875)
Profession Officier de cavalerie
Résidence Château de Maubourg
Liste des conseillers généraux de la Haute-Loire
Liste des députés de la Haute-Loire

César de Faÿ, marquis de La Tour-Maubourg, est un parlementaire français né le à Dresde (Saxe) et mort le à Paris).

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Florimond de Faÿ de La Tour-Maubourg, César servit quelque temps comme officier de hussards en Afrique, donna sa démission à la révolution de Février 1848, et devint administrateur du chemin de fer Grand-Central.

Lieutenant de vénerie, maire de Saint-Maurice-de-Lignon (où se trouve la propriété des Maubourg), conseiller général de Fay-le-Froid, il fut successivement élu au Corps législatif, dans la 1re circonscription de la Haute-Loire :

  • le [2], contre M. Mathieu[3] ;
  • le [4] ;
  • le [5], contre M. A.V.M. Olivier[6] ;
  • le [7], contre MM. Robert[8] et de Lagrevol[9].

Homme du « monde », La Tour-Maubourg, qui était capitaine des chasses et chambellan de l'Empereur[10], vécut la plupart du temps avec sa femme, dame du palais de l'Impératrice à la cour de Napoléon III. Il fréquente alors les réunions du Cercle de la rue Royale et les chasses impériales en forêt de Fontainebleau.

D'abord complètement rallié à l'Empire, il se tourna peu à peu vers les légitimistes, et fut obligé, en 1869, de donner sa démission d'officier de vénerie. Il fut néanmoins renommé à titre honoraire.

Le marquis très affaibli et meurt paralysé en 1886 à Paris. La marquise, sa femme, garde une vie très active, allant de l’un à l’autre de ses différents domaines. Elle meurt à son tour en 1900 dans son château de Glareins à Lapeyrouse (Ain).

Un rendez-vous de la vénerie de l'Empereur en forêt de Fontainebleau, Charles-Gustave Parquet, 1868, musée national du château de Compiègne[11].

Titres[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Ascendance et postérité[modifier | modifier le code]

César de La Tour-Maubourg était le fils cadet de Just-Pons-Florimond de Faÿ (1756-1831), marquis de La Tour-Maubourg, et de Caroline Béatrix « Perrone di San Martino » (Turin, - Paris, ), comtesse de Margnolas et de l'Empire, sœur d'Hector Perron de Saint-Martin.

Il avait un frère aîné et deux sœurs :

  • Pauline-Marie-Florimonde (Paris, - Paris, ), mariée, le , avec Barthélémy, comte de Basterot (1800-1887), « député à l'administration des pieux établissements français » à Rome et Loreto, dont postérité ;
  • Just-Antoine-Florimond (1818 - Stuttgart, ), attaché à la légation de Stuttgart où il mourut ;
  • Marguerite-Marie-Augustine (Paris, - Paris, ), chanoinesse à Sainte-Anne (Munich).

César de La Tour-Maubourg épousa le à Paris Anne-Ève-Eugénie Adolphine dite « Nancy » ( - Lapeyrouse, ), dame du palais de l'impératrice Eugénie (décret impérial du ), fille de Napoléon Mortier, duc de Trévise (1804-1869), pair de France puis sénateur du Second Empire.

« Anne-Ève Mortier de Trévise, marquise de la Tour Maubourg, était la fille du duc de Trévise, sénateur, et petite fille de l’illustre maréchal Mortier. Elle était grande, de figure agréable, avait beaucoup d’esprit, n’aimait ni le monde ni la toilette et ne se plaisait que dans son intérieur auprès de son mari, le bon César de la Tour Maubourg. Le ménage était des plus unis. La marquise de la Tour Maubourg, elle aussi, a été cruellement éprouvée. Sa fille, jeune femme charmante, qui avait épousé le comte Pierre de Kergolay, mourut en couches, un an après son mariage. Son fils, Juste de la Tour Maubourg, qui, tout jeune s’était engagé au début de la guerre dans les mobiles de la Haute-Loire, fut tué dans un des premiers combats... »

— Charles-Adrien Conegliano, Le Second Empire : La maison de l'empereur, (lire en ligne)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Recherche et documentation », sur www.lesamisdemaubourg.fr (consulté le )
  2. Par 23 801 voix (26 739 votants, 40 147 inscrits).
  3. 2 901 voix.
  4. Par 24 229 voix (24 277 votants, 38 816 inscrits).
  5. Par 22 268 voix (26 626 votants, 40 223 inscrits).
  6. 4 048 voix.
  7. Par 21 200 voix (29 721 votants, 44 501 inscrits).
  8. 6 603 voix.
  9. 1 883 voix.
  10. Almanach impérial, (lire en ligne)
  11. Sont représentés sur l'œuvre :
    Source
    Notice no 000PE009445, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  12. Notice no 50090002860, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture et Notice no 50090002861, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  13. « La comtesse de Rochefort est décédée à Paris le 3 décembre 1858, sans aucun héritier, laissant pour légataire universel le comte Juste de Faÿ de la Tour Maubourg, mineur. Ce jeune homme est venu visiter ses propriétés avec son père à Frouard. On raconte que ce fils avait bien recommandé à son père de ne pas vendre ces domaines, qu'il y tenait beaucoup et que, devenu majeur, il aurait un soin jaloux de veiller à leur conservation. Ces restes ajoutait-il, rappelleraient que ses ancêtres, aussi bien que les familles qui ont habité le château, ont rempli un rôle féodal ; il aurait de la peine à apprendre qu'ils sont passés à une autre famille et surtout entre les mains d'une famille étrangère à la noblesse. Mais ce jeune comte eut une fin prématurée.
    En 1870, il était sous-lieutenant dans la garde mobile ; il fut tué en novembre au combat de Bellegarde (Loiret), laissant pour seuls héritiers Mr le Marquis César Florimond de Faÿ de la Tour-Maubourg, ancien député, et Madame Eugénie Eve Adolphine Mortier de Trévise, Marquise de la Tour-Maubourg, domiciliés à Paris, ses père et mère, chacun pour un quart ; et mademoiselle Anne Marie Caroline de Faÿ de la Tour-Maubourg, sa sœur, fille mineure, pour la seconde moitié.
    Or Mr et Mme de Faÿ de la Tour-Maubourg ; agissant personnellement au nom de leur fille à laquelle ils doivent rendre compte à sa majorité, prennent pour mandataires Mrs Lazardbain Rénel et Goudchaux-Schil, propriétaires à Nancy, qui vendent au sieur Renaud, ancien instituteur, en retraite à Frouard, le Vieux-Château dont l'emplacement occupe 1 hectare 92 ares, ainsi que quelques pièces de terrain, et au comte O'Gormann, propriétaire à Nancy, la ferme du Château d'En-Bas et ses dépendances, et au marquis de Panges, le parc Lattier. Celui-ci cède après expropriation, le dit parc à l'administration militaire pour l'établissement du fort.L'héritière de Louis de LATTIER fut la comtesse de ROCHEFORT, domiciliée à PARIS, où elle meurt le 3 décembre 1868, sans aucun héritier. Tous les biens furent liquidés par le légataire universel le comte Juste de Fay. »

    — « Le château fort de Frouard », les propriétaires du château feodal, sur www.auburtin.fr (consulté le )

  14. « Acte de décès », date du , sur archives.ville-cannes.fr (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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