Béthisy-Saint-Pierre

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Béthisy-Saint-Pierre
Béthisy-Saint-Pierre
Château du roi Jean et église Saint-Pierre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CA de la Région de Compiègne et de la Basse Automne
Maire
Mandat
Jean-Marie Lavoisier
2020-2026
Code postal 60320
Code commune 60068
Démographie
Gentilé Béthisiens
Population
municipale
3 135 hab. (2021 en augmentation de 0,48 % par rapport à 2015)
Densité 480 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 18′ 07″ nord, 2° 48′ 14″ est
Altitude Min. 35 m
Max. 132 m
Superficie 6,53 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthisy-Saint-Pierre
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Crépy-en-Valois
Législatives 5e circonscription de l'Oise
Localisation
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Béthisy-Saint-Pierre
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Béthisy-Saint-Pierre
Liens
Site web https://www.bethisysaintpierre.fr/

Béthisy-Saint-Pierre est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Béthisiens.

Ce village est connu pour être le lieu de mort du roi de France Louis VI le Gros en 1137.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Ambiance de la commune : la rue du Pévé.

Béthisy-Saint-Pierre est un bourg picard de la vallée de l'Automne, situé à 70 km au nord de Paris, à 15 km de Compiègne, à 22 km de Senlis et à 12 km de Crépy-en-Valois.

Le territoire communal est traversé par la Ligne d'Ormoy-Villers à Boves. En 2013, le conseil général de l'Oise a modifié la ligne d'autocars no 28 qui dessert désormais Béthisy-Saint-Pierre, Béthisy-Saint-Martin, Gilocourt et Crépy-en-Valois. Ses horaires permettent aux usagers de prendre le train en gare de Crépy-en-Valois pour rejoindre Paris ou un car à destination de Roissy. Par ailleurs, des minibus existent à Béthisy-Saint-Pierre pour rejoindre Compiègne et Crépy-en-Valois, mais dont les horaires sont plutôt adaptés aux personnes âgées[1]

Louis Graves indiquait au milieu du XIXe siècle « Le territoire, à périmètre irrégulier, s'étend surtout depuis la forêt de Compiègne jusqu'à la vallée d'Autonne, au sud de laquelle un prolongement s'élève sur le Longmont, entre le rû de Nery et le vallon de Vaucelles. La rampe droite de la vallée est interrompue dans sa continuité par quatre gorges ou cavées dites des Vaches, de Pierrefonds, de Compiègne et Fiacre, qui montent vers la forêt[2] ».

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Béthisy-Saint-Pierre
Saint-Sauveur Orrouy
Saintines Béthisy-Saint-Pierre
Néry Béthisy-Saint-Martin

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Ancien moulin sur l'Automne, rue de la Libération.

Le territoire communal est drainé d'est en ouest par le lit de l'Automne (rivière), un affluent de l'Oise en rive gauche qui conflue à Verberie et donc un sous-affluent de la Seine.

Le lit de l'Automne est constitué de nombreux méandres qui laissent ses abords marécageux.

Afin de lutter contre les inondations, la municipalité réalise en 2021 trois bassins d’infiltration qui pourront recevoir plusieurs milliers de mètres cubes d’eau[3]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 14 km à vol d'oiseau[6], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Le plateau des Sœurs, de la Grosse Femme et de la Petite Femme abrite un site naturel peuplé notamment de lézards verts, orchidées, anémones pulsatiles, gentianes[10]....

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Béthisy-Saint-Pierre est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthisy-Saint-Pierre, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[14] et 4 138 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (46,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,7 %), forêts (32,9 %), zones urbanisées (22,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), prairies (3,3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 447, alors qu'il était de 1 390 en 2013 et de 1 309 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 91,8 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 7,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 69,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 29,1 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Béthisy-Saint-Pierre en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,1 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 63,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,5 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Béthisy-Saint-Pierre en 2018.
Typologie Béthisy-Saint-Pierre[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 91,8 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,1 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 7,1 7,1 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par la ligne 105 du réseau TIC et par la ligne 13 du service AlloTIC. Elle est également desservie par les lignes 641 et 6441 du réseau interurbain de l'Oise[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bestisiacum castrum (877)[21] ; apud Bistisiacum (Xe) ; in Visteriaco (920) ; de Bistisiaco (vers 1050) ; cryptoe ad Betezy (1060) ; Bestisiacum castrum (1123) ; apud bistisiacum (1123-37) ; juxta Bestisiacum (1138) ; Betesi (1137) ; juxta Bestisi (1148)[21] ; Paganus de Bistisiaco (1153) ; Bistisiacum ad Ottenettam[2] (1156)[21] ; Reginaldus de bestisi (1181) ; Bestisiacensis palatio (1189) ; Petrus de Bestisi (1192) ; Richardus castellanus de Bistisiaco (XIIe) ; Bestisiacum[2] (vers 1200)[21]; Bestizy (1203) ; Rainaldus de Bestisiaco (1214) ; Renier de bestesi (1220) ; Renaldus de Bestisi (1217) ; de Bestisiaco (1218) ; Williermus de Bistiaco (vers 1220) ; de Bestesi (vers 1246) ; le gruiers de Bethisi (1234) ; Bestisi (1246) ; Robertus gruerius de Bestisiaco (1247) ; in montibus de Bestiziaci (1256) ; Betisy (1250) ; apud Bethisiacum (1311) ; venda Chesnaiae super Bestisiacum (XIIIe) ; Bestysi (1315) ; betisy sur autonne (vers 1380) ; de sigillo bestisiaci (1332) ; bethisi sur authonne (1376)[21]; Bethisiacum (1450)[2] ; Jehannes medicus de bestiziaco (XIVe)[21] ; Betisy en Valois (XIVe) ; Bethysy (1431) ; Bitisiacum[2] (1520-1540)[21]. Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Béthisy-la-Butte[22].

La paroisse Saint-Pierre de Béthisy doit son origine à une métairie, d'une ferme du fisc[23], qui dépendait encore du palais royal de Verberie au début du XIe siècle[24].

Histoire[modifier | modifier le code]

Louis Graves indiquait[2] « Ce lieu était considéré comme la section la plus importante de la communauté qui réunissait sous la dénomination de Béthisy les deux paroisses de Saint-Pierre et de Saint-Martin. Il est probable cependant que Saint-Martin, placé sur le trajet d'une voie romaine, fut d'abord l'établissement principal, et Saint-Pierre une simple dépendance.

D'après les documents écrits, Béthisy-Saint-Pierre fut une ferme du fisc dans le domaine royal jusqu'au Xe siècle, que Charles le Simple, par une charte de 907, donna, pour une partie du moins, à l'abbaye de Morienval.

La reine Constance, femme de Robert II, y fit bâtir, vers 1026, une forteresse dans l'intérêt de son deuxième fils, qu'elle n'avait pu faire couronner roi à la place d'Henri Ier, dont elle redoutait le ressentiment.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Crépy-en-Valois[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Crépy-en-Valois

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Béthisy-Saint-Pierre était membre de la petite communauté de communes de la Basse Automne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1998 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération dénommée Agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne, dont est désormais membre la commune[25].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Au premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste SE menée par Serge Czerniejewicz obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 641 voix (52,15 %, 18 conseillers municipaux élus, dont 7 communautaires, devançant très largement celles menées respectivement par[26] :

  • Jean-Marie Lavoisier (SE, 444 voix, 36,12 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
  • Patricia Tribouillois (FG, 144 voix, 11,71 %, 1 conseiller municipal élu).

Lors de ce scrutin, 40 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du secondf tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise, la liste menée par Jean-Marie Lavoisier obtient la makprité des suffrages exprimés, avec 459 voix (45,26 %, 17 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant largement les listes menées respectivement par[27] :

  • Jean-Luc Bachelart (353 voix, 34,81 %, 4 conseillers municipaux élus) ;
  • Stéphanie Weinmann (202 voix, 19,92 %, 2 conseillers municipaux élus).

Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 53,28 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1996 mars 2001 Jean Goujard   Médecin
mars 2001[29] mars 2008 Pierre Janiak PS Retraité, ancien premier adjoint
mars 2008 2014 Jacques May SE Retraité Poclain
Vice-président de la CC de la Basse Automne (2008 → 2014)
mars 2014[30] juillet 2020[31] Serge Czerniejewicz SE Professeur de lycée
Vice-président de la CC de la Basse Automne (2014 → 2017)
juillet 2020[32] En cours
(au 10 novembre 2021[33])
Jean-Marie Lavoisier SE Directeur général d’une communauté de communes retraité


Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

En 2020, le maire a lancé une concertation auprès des habitants sur la coupure de l’éclairage public en pleine nuit à compter du . Sur les 280 réponses, 80 % y sont favorables 20 % y sont opposés[34].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Le bureau de poste.

Enseignement[modifier | modifier le code]

En 2018, deux écoles de Béthisy-Saint-Martin ont fusionné afin d'éviter de perdre un poste dans un contexte de baisse des effectifs d'écoliers, afin d'éviter la perte d'une classe, ce qui a formé le groupe scolaire des Maronniers[35],[36]. La commune compte également l'école maternelle du Paradis

L'éducation nationale souhaite le regroupement des écoles avec celle de Béthisy-Saint-Martin[37],[38].

Culture[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une bibliothèque municipale installée dans le château de la Douye, qui relaye les activités de la Médiathèque départementale de l’Oise (MDO)[39],[40].

Santé et solidarité[modifier | modifier le code]

Afin d'améliorer l'attractivité de la commune, la municipalité a décidé en 2013 de racheter les locaux du cabinet médical préexistant[41].

L'Épicerie solidaire de la Vallée de l’Automne a ses locaux implantés depuis 2021 dans l’ancienne école du Bas-Cône de Béthisy-Saint-Pierre[42],[43].

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

Béthisy-Saint-Pierre dispose de eux stades de football, dont l’un, rue Lefèvre-Lesueur, est propriété de l’association paroissiale. Ses installations étant vêtustes, la municipalité souhaite le remplacer par un terrain en gazon synthétique sur le stade Maurice-Leroy qui prendrait la place du terrain d’honneur actuel. Ses vestiaires et sanitaires, club-house et locaux techniques doivent aussi être refaits, à l’horizon 2023[44]. Elle dispose également d'un city-stade[45].

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

En 2020, les communes de Béthisy-Saint-Pierre, Béthisy-Saint-Martin, Néry et Saintines ont décidé de se doter d'un service de police municipale intercommunal afin de lutter contre les incivilités[46].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[48].

En 2021, la commune comptait 3 135 habitants[Note 3], en augmentation de 0,48 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8277891 0571 2371 5611 5891 6461 6331 548
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5231 6041 6371 5871 6291 6911 7581 6921 836
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8101 8101 9201 8311 8991 9351 8391 7591 891
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 9942 2632 8183 0343 1403 1353 1363 1283 287
2015 2020 2021 - - - - - -
3 1203 1543 135------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 488 hommes pour 1 575 femmes, soit un taux de 51,42 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
6,2 
16,8 
60-74 ans
17,4 
19,9 
45-59 ans
18,9 
20,3 
30-44 ans
20,7 
16,4 
15-29 ans
16,0 
20,7 
0-14 ans
19,2 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Sports[modifier | modifier le code]

La compagnie d'Arc a été constituée en 2013 par la fusion de la compagnie de de Béthisy-Saint-Pierre, créée en 1731 et de Béthisy-Saint-Martin, créée au moins depuis 1863. La compagnie joue en 2019 au niveau Bouquet provincial et ambitionne de pafrticiper au championnat de France Beursault à Pontoise[52].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Béthisy-Saint-Pierre, ville royale depuis le XIVe siècle[53], compte quatre monuments historiques sur son territoire :

  • Église Saint-Pierre, rue Jean-Jaurès (classée monument historique en 1913, à l'exception de la nef et du bâtiment servant de salle de catéchisme, puis inscrite en totalité en 2016[54], à l'exception des parties déjà classées en 1913[55]) :
    orientée irrégulièrement nord-ouest - sud-est, l'église Saint-Pierre est un édifice très composite et d'un plan complexe, issu d'agrandissements successifs. La nef proprement dite compte six travées, presque entièrement reconstruites au XIXe siècle, ce qui a motivé son exclusion de son classement en 1913. Elle conserve toutefois des éléments du second quart du XIIe siècle et appartient à l'architecture romane.
    Le clocher de style gothique flamboyant haut de 48 m date de 1520 et semble être l'œuvre du même architecte que celui de l'église Notre-Dame de Taillefontaine. Sa flèche octogonale est cantonnée de quatre pinacles reliés entre eux par des balustrades, et les contreforts d'angle sont ornés de pinacles plaqués et agrémentés de niches à statues au niveau du rez-de-chaussée.
    Si le clocher représente extérieurement l'élément le plus remarquable de l'église, les bas-côtés qui accompagnent la nef des deux côtés sont eux aussi d'un grand intérêt archéologique : ils possèdent en effet des voûtes sur croisées d'ogives très bombées antérieures au milieu du XIIe siècle, soit la période quand ce type de voûtement fait tout juste son apparition. Les murs extérieurs des bas-côtés ayant été lourdement restaurés, surtout au sud, l'âge réel de ces parties ne se remarque pas d'emblée.
    Le chœur de trois travées est un peu plus récent que les bas-côtés et date du troisième quart du XIIe siècle. Curieusement, il est recouvert d'une voûte en berceau brisé, et l'abside en hémicycle est voûtée en cul-de-four, ce qui constitue des anachronismes. La première travée du chœur a été dotée ultérieurement d'une voûte d'ogives ; peut-être s'agit-il de l'ancienne croisée du transept. La sculpture des chapiteaux du chœur est d'un bon niveau.
    Autour de l'an 1200, deux chapelles sont ajoutées au sud et au nord du chœur. La chapelle du sud utilisée comme sacristie se termine par un chevet à pans coupés ; celle au nord par un chevet plat et possède un étage accessible depuis la Chambrerie voisine, à laquelle elle doit être associée. L'ensemble chœur et chapelles se trouve dans un état très dégradé.
    Au moment de la construction des chapelles, la nef a été allongée d'une travée à l'ouest, et a reçu à cette occasion un beau portail flanqué de colonnettes. Ccentes e portail n'est plus visible depuis l'extérieur : un vaste porche, s'apparentant plutôt à un narthex et servant de salle de catéchisme, a été ajoutée à l'ouest de la nef au XIVe siècle. Ce porche est aujourd'hui désaffecté, l'entrée se faisant par le portail moderne du bas-côté sud.
    Le chœur et la chapelle latérale sud ne sont pas non plus visibles depuis le domaine public, sauf en prenant beaucoup de recul : devant les deux dernières travées du bas-côté sud et la première travée de la chapelle, une autre chapelle de trois travées a été bâtie au moment de l'édification du clocher. Cette chapelle flamboyante présente trois pignons côté sud, et chaque travée est ainsi couverte d'un toit en bâtière indépendant[56],[57].
  • Chambrerie de Béthisy-Saint-Pierre (inscrite monument historique en 1998, y compris la clôture, le portail, l'élévation, le logis, le sous-sol, la chapelle, le temple de jardin, le jardin et le site archéologique[58])
  • Château de la Douye (inscrit monument historique en 1949[59]), propriété communale depuis les années 1970, il est utilisé par le périscolaire, la cantine et la bibliothèque de la commune. Il a accueilli des orphelines de Paris au sein de l’association Oasis, après avoir été, dans les années 1920, un noviciat des Sœurs missionnaires du Saint-Esprit.
    Le plus ancien bâtiment présent dans l’enceinte du château est une partie du Grand Hôtel bâti par le roi Jean II le Bon en 1344 et partiellement détruit lors de la Guerre de Cent Ans.
    Les constructions actuelles sont plus récentes et constituent un manoir composite, formé de deux bâtiments en équerre : l’un très simple, du XVIe siècle ; l’autre contenant la chapelle dont la fenêtre à remplage flamboyant (armature taillée d’une baie) conserve des vitraux. À l’intersection, une tourelle d’escalier du XVe siècle[60].
  • Château du roi Jean (inscrit monument historique en 1949, y inclus l'enceinte[59])

On peut également signaler :

  • Entre 1903 et 1946 la manufacture de jouets en bois Blotière & Faucon tenait ses usines et bureaux au 3, avenue de la Gare à Béthisy-St-Pierre.
  • Monument aux morts, rénové en 2021[61],[33].
  • La route d’Artagnan, premier itinéraire équestre à dimension transnationale qui s’étend sur près de 4 000 km en paasant par Béthisy-Saint-Pierre, dénommée en hommage à D'Artagnan, et qui relie son lieu de naissance vers 1611 à Lupiac en Gascogne, à Maastricht où il a trouvé la mort en 1673. Il a servi d'inspiration à Alexandre Dumas qui en a fait l'un des Trois Mousquetaires.
    La Route d'Artagnan arrive par Néry-Vaucelles et passe notamment par la Cavée des vaches, le pont sur la rivière Automne, ainsi que par le centre-ville afin de le valoriser, et près du château et de l’église[62].
  • De nombreuses sentes, qui totalisent 17 km donnent accès aux jardins, aux écoles, au château de la Douye ou aux villages voisins en passant notamment par des chemins d’exploitation agricole ou le long de l'Automne, sans jamais passer par la route. Depuis 2010, trois circuits de randonnées sont proposés à la promenade, au départ du parking du château, où est installé un panneau explicatif : « Le vieux Béthisy », 2 km ; « La Brissaule », 7 km et « Les Longues Raies », 8 km[63]
  • La vallée de l'Automne.
  • La Cité des écoles, l'un des premiers groupes de logements sociaux en milieu rural, construite dans l'Entre-deux-guerres, et dont la réhabilitation doit être réalisée par un promoteur privé[64],[65].
  • L'ancienne gare de Béthisy-Saint-Pierre, transformée en maison d'habitation.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le roi de France Louis VI le Gros est mort au château royal de Béthisy-Saint-Pierre le . Alors qu'il rentre d'une expédition punitive contre le seigneur pillard de Saint-Brisson-sur-Loire, près de Gien, Louis le Gros tombe soudainement malade au château de Béthisy-Saint-Pierre. Louis VI, qui est devenu semi-impotent à l'approche de la cinquantaine et a dû renoncer aux plaisirs de la guerre et de la table, meurt le 1er août 1137 des suites d'une dysenterie, fréquente lorsque les conditions sanitaires sont insuffisantes, en particulier lorsque les aliments et l'eau ne sont pas propres. Il est inhumé en l'église de l'abbaye royale de Saint-Denis.
  • Nicolas Bergeron, avocat au parlement de Paris né à Béthisy-Saint-Martin au XVIe siècle, défenseur d'une église gallicane, homme de lettres, jurisconsulte et historien qui publia en 1583 Le Valoys Royal.
  • Mgr Henri Benoît Jules de Béthizy de Mézières (1744-1817), né à Mézières, mort à Londres, fut le 64e et dernier évêque d'Uzès[66].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Béthisy-Saint-Pierre Blason
D'azur fretté d'or chargé au flanc de deux fleurs de lys du champ, au château d'argent maçonné de sable brochant sur le tout, au chef d'argent chargé de trois fleurs de lys du champ.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La rue de la mairie porte le nom de ce maire.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Béthisy-Saint-Pierre » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Béthisy-Saint-Pierre - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Béthisy-Saint-Pierre - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Une ligne de car destinée aux salariés », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b c d e et f Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Annuaire de l'Oise, 1836, 252 p., p. 61-71.
  3. « Création de bassins d’orage à Béthisy-Saint-Pierre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Béthisy-Saint-Pierre et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. Mireille Cardot, « Des panneaux servis sur un plateau à Béthisy-Saint-Pierre : Les acteurs de la préservation du site naturel ont inauguré vendredi 14 février les panneaux d’accueil des sites naturels du plateau des sœurs et de Bellevue », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Béthisy-Saint-Pierre », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
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  22. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Lefebvre Saint-Ogan, Compiègne,
  24. Eugène Amédée Lefèvre-Pontalis, L'architecture religieuse dans l'ancien diocèse de Soissons, t. II, pARIS, , p. 18
  25. « La Basse Automne regarde vers Compiègne », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Nous avons six ans pour nous y mettre, précise Patrick Floury, président de la CCBA. Nous avons recueilli l'avis des maires des principales communes de la CCBA sur cette fusion. Ils y sont plutôt favorables, notamment Jacques May et Claude Picard, maires de Béthisy-Saint-Pierre et de Néry ».
  26. Ministère de l'Intérieur - Béthisy-Saint-Pierre
  27. « Béthisy-Saint-Pierre », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  28. Élie Fruit, « CHOPINET Maurice, Charles, Pierre, Auguste : Né et mort à Crépy-en-Valois (Oise) : 11 avril 1880-26 mars 1959 ; docteur en médecine ; militant socialiste ; maire de Béthisy-Saint-Pierre (Oise). », sur Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  29. C.D., « Pierre Janiak, maire de Béthisy », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Situation inédite au conseil municipal de Béthisy-Saint-Pierre où l'équipe sortante conserve la majorité de justesse, avec 13 conseillers sur 23. Mais l'ancien maire, Jean Goujard, n'a pas été réélu (...). Vendredi soir, à la salle des fêtes, le conseil municipal a choisi Pierre Janiak, le premier adjoint sortant, pour diriger les affaires communales ».
  30. « Béthisy-Saint-Pierre », Cartes de France (consulté le ).
  31. Pierrig Guennec, « Les maires du Compiégnois se positionnent pour les municipales 2020 : Seize maires sur 22 pourraient reprendre la tête d’une liste aux élections municipales de 2020, dans l’Agglomération de la région de Compiègne », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Deux élus seulement annoncent qu’ils jettent l’éponge : Pierre Seret, à Lachelle et Serge Czerniejewicz, à Béthisy-Saint-Pierre. « On devient des béni-oui-oui dans les grands EPCI (ndlr : établissement public de coopération intercommunale) », regrette ce dernier ».
  32. « Jean-Marie Lavoisier boucle sa liste à Béthisy-Saint-Pierre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. a et b Benjamin Merieau, « Cent ans après, une seconde jeunesse pour les monuments aux morts de l’Oise : Quelques années après le centenaire de la Grande Guerre, de nombreux monuments aux morts, centenaires ou quasi-centenaires, doivent être ou ont été rénovés. À Fontaine-Bonneleau ou Béthisy-Saint-Pierre, ils seront inaugurés ce jeudi 11 novembre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. Fanny Dollé avec C. D.S et V. A., « Des communes de l’Oise choisissent d’éteindre l’éclairage public la nuit : À l’image de Jaux ou de Béthisy-Saint-Pierre, certaines villes expérimentent l’extinction des feux durant ce reconfinement. D’autres y reviennent, comme à Mouy », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Cindy Belhomme, « Béthisy-Saint-Pierre : adieu l’école du Bas-Cône : La commune a fusionné les deux écoles et a choisi de conserver celle De Beaumont. Des travaux vont être réalisés pour aménager le site au nouvel effectif », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. Cindy Belhomme, « Béthisy-Saint-Pierre : quelle école fermera ses portes ? : La commune envisage de fusionner ses deux écoles primaires. Reste à savoir sur quel site les enfants iront s’installer. Les élus évaluent les avantages et les inconvénients de chacun d’eux », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « Entre Béthisy-Saint-Pierre et Béthisy-Saint-Martin, le regroupement des écoles sème le trouble : La fusion des écoles des deux villages pourrait permettre de faire face à la baisse des effectifs. Des parents s’inquiètent de cette hypothèse et se disent majoritairement hostiles », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. Mireille Cardot, « La fusion des écoles repoussée mais des pertes de classes à Béthisy-Saint-Pierre et Béthisy-Saint-Martin : Béthisy-Saint-Pierre perd une classe mais en sauve une pour la prochaine rentrée. Béthisy-Saint-Martin regroupe 5 classes en 4 et perd un poste d’enseignant », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Des prêts numériques à la bibliothèque de Béthisy-Saint-Pierre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. « À Béthisy-Saint-Pierre, la bibliothécaire vient aux plus petits », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. « La commune rachète le cabinet médical », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. « L’épicerie sociale s’installe dans l’ancienne école rénovée de Béthisy : Deux ans après avoir déménagé à Glaignes, l’épicerie solidaire de la basse automne reviendra dans l’ancienne école du Bas Cône. Les associations, non sportives s’y installeront également. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. « L’Épicerie solidaire de la Vallée de l’Automne a déménagé à Béthisy-Saint-Pierre : L’établissement a ouvert le 22 septembre, dans ses nouveaux locaux, plus spacieux et lumineux, dans une ancienne école de Béthisy-Saint-Pierre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. « Un terrain de football synthétique à Béthisy-Saint-Pierre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. « Les abords du city-stade de Béthisy-Saint-Pierre bientôt protégés et végétalisés », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. Mireille Cardot, « Une police intercommunale en Basse-Automne », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  53. Mireille Cardot, « Béthisy-Saint-Pierre se penche sur son histoire : La municipalité a commandé une étude pour répertorier son patrimoine. Les habitants seront associés à l’opération », Le Courrier picard,‎ (2, consulté le ).
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  55. « Église », notice no PA00114529, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  57. Eugène Müller, Courses archéologiques autour de Compiègne, Compiègne, Progrès de l’Oise, , 84 p. (lire en ligne [PDF]), p. 242-247.
  58. « Chambrerie de Béthisy-Saint-Pierre », notice no PA00114529, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. a et b « Châteaux de la Douye et du roi Jean », notice no PA00114528, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. Mireille Cardot, « Des travaux programmés au château de la Douye à Béthisy-Saint-Pierre : Cinquante mille euros de travaux sont prévus pour la remise aux normes du château, qui accueille aujourd’hui le périscolaire, la cantine et la bibliothèque de la commune », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  61. « La réfection du monument aux morts de Béthisy-Saint-Pierre retardée faute de pierres : Toutes les pierres du fournisseur, choisi pour la réfection du monument aux morts de la commune, ont été réquisitionnées pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  62. Mireille Cardot, « La route d’Artagnan sera balisée à Béthisy-Saint-Pierre : Le conseil municipal a autorisé le passage des cavaliers sur la commune et la mise en place d’un balisage et la pose du mobilier de signalisation touristique », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  63. Mireille Cardot, « Suivez les sentes et découvrez Béthisy-Saint-Pierre : La commune compte 17 kilomètres de sentes qui donnent accès aux jardins partagés, au parc de la Douye ou encore une table de pique-nique. Une belle façon de se balader et découvrir le village », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  64. « La Cité des écoles devra être réhabilitée à Béthisy-Saint-Pierre : L’Opac de l’Oise souhaite démolir les lieux inhabités. L’architecte des Bâtiments de France s’y oppose. La Drac vient de se ranger à son avis », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  65. Mireille Cardot, « Des logements en projet à Béthisy-Saint-Pierre : La commune veut privilégier le pavillonnaire sur les immeubles et se penche sur la réhabilitation des friches industrielles », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  66. * « Béthisy-Saint-Pierre », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
    • Michel Péronnet, Les Evêques de l'ancienne France, 1977, Paris, Librairie Champion, 1486 pages en deux tomes ;
    • Edna Hindie Lemay, Dictionnaire des Constituants, tome 1, 1991, Paris, Universitas, p. 91-92 ;
    • Isabelle Akriche, Le Dernier évêque d'Uzès, 1992, Nîmes, Editions Lacour-Ollé, 104 p. (mémoire de maîtrise d'histoire soutenu à l'Université de Montpellier III en 1988) ;
    • « Béthisy de Mézières », dans André Chapus (préf. Michel Vovelle), Le Clergé du Gard de 1789 à 1821, Brignon, La Fenestrelle, (ISBN 979-10-92826-24-1), p. 150.