Bus-la-Mésière

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Bus-la-Mésière
Bus-la-Mésière
La mairie.
Blason de Bus-la-Mésière
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité CC du Grand Roye
Maire
Mandat
Guillaume Dubois
2020-2026
Code postal 80700
Code commune 80152
Démographie
Gentilé Busiens
Population
municipale
145 hab. (2021 en diminution de 16,18 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 38′ 15″ nord, 2° 42′ 58″ est
Altitude Min. 91 m
Max. 114 m
Superficie 6,85 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Roye
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Bus-la-Mésière
Géolocalisation sur la carte : France
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Bus-la-Mésière
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Bus-la-Mésière

Bus-la-Mésière est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune située entre Montdidier (sous-préfecture de la Somme) et Roye.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 697 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bus-la-Mésière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,3 %), forêts (33,7 %), prairies (9,5 %), zones urbanisées (4 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Buscus en 1050 ; Bus en 1183 ; Buscum en 1263 ; But en 1760 ; Le Bus en 1778[13].

Bus est issu du gallo-romain boscu (terme bas-latin boscus, d'origine germanique, qui a donné le français bois). Cependant, la forme actuelle de Bus peut impliquer une confusion avec un autre terme d'origine germanique busku- de sens proche, « fourré », qui a dû signifier « terrain couvert de fourrés , de buissons »[14].

L’abbé Martin-Val racontait jadis que « du haut de la montagne de Boulogne-la-Grasse (156 m), on apercevait Bus, lové entre les bois d’Audermes et du Marotin ». Dans la Somme, on prononçait « Bou » en patois, pour désigner le bois (« défrétchir èl bordur d’éch bou ») d’où peut-être l’origine du mot « Bus » qu’on prononce aujourd’hui « Bu », en insistant sur le « u ».

Mézières-le-Bus est un hameau, attesté sous les formes Maceriæ ; Mazeriæ ; Mezier en 1757 ; Mezier le Bus en 1678 ; Mezieres-lez-Bus en 1636 ; Mésière-les-Bus en 1775[15], aujourd’hui disparu.

Le toponyme Mézières est issu du latin maceria qui signifie « murs de pierres ». Au fil des siècles, on l’utilisa pour désigner les « bâtiments en ruine », notamment les villages gallo-romains abandonnés, à la suite des invasions barbares.

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1900 Claude Emiland Bonnin    
1900   Octave François Alexandre Deflers    
Les données manquantes sont à compléter.
1995 2008 Jean-Paul Dely    
mars 2008[16] mai 2020 Jean-Marie Crespel    
mai 2020[17] En cours
(au 30 mai 2020)
Guillaume Dubois   Agriculteur

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].

En 2021, la commune comptait 145 habitants[Note 2], en diminution de 16,18 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
314295350329361318306341321
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
283275267245236215228226216
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
225233208123183140135104114
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
10610994104102120127132148
2014 2019 2021 - - - - - -
167148145------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Pierre.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Bus-la-Mésière Blason
D'or à deux lions de gueules, lampassés d'azur, adossés et passés en sautoir, les queues passées en double sautoir, tenant chacun entre leurs pattes antérieures une clé d'azur[22].
Détails
Le blason de la commune associe les deux lions adossés et entrelacés des armes des Desfossez (ou Des Fossez, Desfossés), derniers seigneurs du lieu, avec les deux clefs de saint Pierre qui symbolisent l'abbaye Saint-Pierre de Corbie, qui possédait la plus grande partie des terres de Bus.

Adopté le .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Bus-la-Mésière et Godenvillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 184 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, , p. 731.
  15. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 54 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].
  16. « Liste des maires de la Somme », sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  17. « Un nouveau maire à Bus-la-Mésière », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L’ancien premier édile, Jean-Marie Crespel, ne se représentant pas, c’est Guillaume Dubois, agriculteur et conseiller municipal depuis quatre années, qui a été élu maire ».
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. « Blason de Bus-la-Mésière », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).