Burt Bacharach
Nom de naissance | Burt Freeman Bacharach |
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Naissance |
Kansas City, Missouri États-Unis |
Activité principale | Pianiste, compositeur, chanteur, producteur de musique |
Genre musical | Pop, rock |
Instruments | Piano, claviers, chant |
Années actives | Depuis 1950 |
Burt Bacharach ( à Kansas City, Missouri, États-Unis - ) est un pianiste et compositeur américain. Son nom est souvent associé à celui du parolier Hal David. Ils ont produit une œuvre considérable et reconnue qui fait du tandem Bacharach et David deux des plus grands compositeurs de la musique populaire américaine des années 1960 aux années 2000.
Biographie
Marlene Dietrich engage Burt Bacharach comme arrangeur musical au milieu des années 1950 ; ensemble ils montent un numéro théâtral et un one-woman-show ambitieux. Les arrangements de Bacharach s'adaptent au mieux au registre de contralto de Dietrich ; avec celui qu'elle appelle pendant son spectacle « mon directeur », la star enregistre quatre albums et plusieurs singles entre 1957 et 1964 (Qui peut dire où vont les fleurs ?, Bitte geh nicht fort, reprise de Jacques Brel, Blowin' in the Wind, reprise de Bob Dylan)[1].
De Gene Pitney à Trijntje Oosterhuis, en passant par Tom Jones, Aretha Franklin, B.J. Thomas, Dusty Springfield, The Carpenters, Barbra Streisand, Isaac Hayes, Sacha Distel, Claude François, Ron Isley, The Stranglers et Diana Krall, tous ont chanté le répertoire Bacharach/David.
L'interprète emblématique du tandem est Dionne Warwick, dont le nom est étroitement associé au répertoire et en particulier au tube Walk On By.
Burt Bacharach est aussi connu pour avoir collaboré avec d'autres auteurs comme le rocker Elvis Costello.
Son nom est associé au cinéma puisqu'il a composé pour des films (What's New Pussycat? en 1965 ; After the Fox (en) en 1966 ; Casino Royale en 1967 ; Butch Cassidy and the Sundance Kid en 1969) et a été l'époux de l'actrice Angie Dickinson.
En 2008, il fut un des plus virulents critiques du candidat à la présidence des États-Unis John McCain[2].
Burt s'est marié à quatre reprises :
- avec Paula Stewart du 22 décembre 1953 jusqu'à l'année 1958 ;
- avec Angie Dickinson de 1965 à 1980. Il a eu Nikki avec elle en 1966 ;
- avec Carole Bayer Sager de 1982 à 1991. Il a adopté un fils, Christopher, avec Carole;
- avec Jane Hansen depuis 1993. Il a eu deux enfants avec elle, Oliver et Raleigh.
De son union avec Angie Dickinson est née leur fille, Léa Nikki en 1966, connue sous le nom de Nikki. Sa naissance trois mois avant terme, a entraîné des problèmes de santé chroniques (elle a passé les trois premiers mois de sa vie dans un incubateur), notamment une déficience visuelle. Elle a plus tard été diagnostiquée avec le syndrome d'Asperger. Burt lui a écrit la chanson Nikki. Angie a refusé plusieurs rôles afin de se concentrer sur les soins pour sa fille. Nikki a finalement été accueillie au Wilson Center, un centre de traitement psychiatrique pour adolescents situé à Faribault, Minnesota[3]. Elle y est restée neuf ans. Plus tard, Nikki a étudié la géologie à l'Université luthérienne de Californie, mais sa mauvaise vue l'a empêchée de poursuivre une carrière dans ce domaine. Le 4 janvier 2007, Nikki s'est suicidée dans son appartement de Thousand Oaks, en banlieue de Los Angeles, à l'aide d'un sac plastique et d'hélium. Elle était âgée de 40 ans[4],[5],[3].
Quelques œuvres enregistrées
- Dietrich in Rio
- Reach Out
- Make it Easy on Yourself
- Painted from Memory (avec Elvis Costello 1998)
- Isley Meets Bacharach (avec Ronald Isley 2003)
Succès
- Baby, It's You (The Shirelles, 1962)
- The Man Who Shot Liberty Valance (Gene Pitney, 1962, extrait du film éponyme)
- Don't Make Me Over (Dionne Warwick, 1962)
- Make it Easy On Yourself (Jerry Butler, 1962)
- Twenty-Four Hours From Tulsa (Gene Pitney, 1963)
- Blue on Blue (Bobby Vinton, 1963)
- Anyone Who Had a Heart (Dionne Warwick, 1963)
- Wives and Lovers (Jack Jones, 1963)
- Walk On By (Dionne Warwick, 1964)
- Wishin' and Hopin' (Dusty Springfield, 1964)
- (There's) Always Something There to Remind Me (Sandie Shaw, 1964, puis Naked Eyes, 1982)
- A House is Not a Home (Dionne Warwick, 1964)
- What the World Needs Now Is Love (Jackie DeShannon 1965)
- What's New Pussycat? (Tom Jones 1965, extrait du film éponyme)
- Cette chanson fut nommée à l'Oscar du cinéma en 1965.
- Alfie (Cilla Black, 1966, extrait du film éponyme)
- Cette chanson fut nommée à l'Oscar du cinéma en 1966, et lui valut un Grammy Award en 1967.
- This Guy's in Love With You (Herb Alpert & the Tijuana Brass 1967)
- I Say a Little Prayer For You (Dionne Warwick, 1966)
- The Look of Love (Dusty Springfield 1967 du film Casino Royale)
- Cette chanson fut nommée à l'Oscar de la meilleure chanson originale.
- Do You Know the Way to San José (Dionne Warwick, 1968, puis Frankie Goes To Hollywood en 1984)
- Promises, Promises (Jill O'Hara, 1968 and Dionne Warwick, 1968)
- La bande sonore de Broadway lui valut un Grammy en 1969.
- Cette chanson a gagné l'Oscar du cinéma pour la chanson originale en 1969. Bacharach a également gagné l'Oscar du cinéma et le Grammy pour la partition originale du film.
- I'll Never Fall in Love Again (Dionne Warwick 1969, extraite de la comédie musicale Promises, Promises)
- (They Long to Be) Close to You (The Carpenters 1970)
- One Less Bell to Answer (The 5th Dimension 1970)
- You'll Never Get to Heaven (The Stylistics 1973)
- Arthur's Theme (The Best That You Can Do) (Christopher Cross, 1981, du film Arthur)
- Cette chanson a gagné l'Oscar du cinéma pour la chanson originale en 1981.
- On My Own (Patti LaBelle et Michael McDonald (1986)
- That's What Friends Are For (1982)
- Cette chanson fut à l'origine composée pour le film Les Croque-morts en folie et sur la bande sonore, a été chantée par Rod Stewart. En 1986, une version de tribut, chantée par Dionne Warwick, Stevie Wonder, Gladys Knight, et Elton John est devenue un énorme succès, et a permis de récolter des millions de dollars pour des associations luttant contre le SIDA. De plus, la chanson a gagné un Grammy au titre de la chanson de l'année.
Discographie
Albums
- Hitmaker!Burt Bacharach Plays His Hits (1965)
- What's New Pussycat? (Film Soundtrack) (1965)
- After the Fox (Film Soundtrack) (1966)
- Reach Out (1967)
- Casino Royale (Film Soundtrack) (1967)
- On The Flip Side (Television soundtrack) (1967)
- Make it Easy on Yourself (1969)
- Butch Cassidy and the Sundance Kid (Film Soundtrack) (1969)
- Promises, Promises[6] (Original Broadway Cast Recording) (1969)
- Burt Bacharach (1971)
- Les Horizons perdus (Film soundtrack) (1973)
- Burt Bacharach in Concert (1974)
- Living Together (1974)
- Futures (1977)
- Woman (1979)
- Arthur (Film soundtrack) (1981)
- Les Croque-morts en folie (Film soundtrack) (1982)
- Arthur 2: On the Rocks (Film soundtrack) (1988)
- One Amazing Night (1998)
- Painted from Memory with Elvis Costello (1998)
- The Look of Love: The Burt Bacharach Collection [2-Disc Compilation] (2001)
- Motown Salutes Bacharach [Compilation] (2002)
- Isley Meets Bacharach: Here I Am with Ronald Isley (2003)
- Blue Note Plays Burt Bacharach [Compilation] (2004)
- At This Time (2005)
- Colour Collection [Compilation] (2007)
- Marlene Dietrich with the Burt Bacharach Orchestra (2007)
- Burt Bacharach: Live at the Sydney Opera House with the Sydney Symphony Orchestra (Live) (2008)
Apparitions
- Burt Bacharach est l'idole d'Austin Powers, l'espion déluré du film du même nom. Il y joue même son propre rôle dans une scène avec Elvis Costello.
- On peut aussi apercevoir Burt Bacharach sur la pochette de l'album Definitely Maybe du célèbre groupe anglais Oasis.
- Burt Bacharach a joué son propre rôle dans l'épisode 24 de la saison 3 de la série Une nounou d'enfer.
- Burt Bacharach a joué son propre rôle dans l'épisode 8 de la saison 4 de la serie Nip/Tuck.
Influences
- Jimmy Webb a reconnu l'influence Bacharach sur son travail[7] tout comme l'ont fait Laura Nyro[8] et Mark Hollis[9].
- La piste numéro 8 de l'album Heavy Traffic de Status Quo s'appelle Diggin' Burt Bacharach.
- Sur la pochette de l'album Definitely Maybe du groupe Oasis, il y a un cadre avec une photo de Bacharach sur la gauche, posé contre un canapé. Noel Gallagher a d'ailleurs cité Bacharach comme une de ses influences. Gallagher a repris en duo en live avec Burt This Guy's in Love With You[10]. Gallagher a admis avoir repris des éléments de cette chanson en composant Half the World Away[11].
- Leonid Soybelman a fait un album nommé Much Ado About Burt Bacharach's Walk On By.
- Swing Out Sister cite Bacharach comme une influence majeure[12].
- Saint Etienne a largement été influencé par son jeu de piano[13].
- Brian Wilson cite Bacharach comme une grande influence dans son écriture[14].
- Super Furry Animals dit être influencé par le son de Burt Bacharach[15].
- Bill Cunliffe cite la musique de Bacharach, qu'il considère comme « orientée jazz », comme une influence importante au cours de ses débuts[16].
Annexes
Article connexe
Lien externe
- (en) Biography
Notes et références
- O'Connor, Patrick (1991). The Amazing Blonde Woman: Dietrich's Own Style. London: Bloomsbury. p. 154. ISBN 0-7475-1264-7.
- Francois Desmeules, « Entretiens avec Burt Bacharach », Voir Montréal, septembre 2008
- http://www.independent.co.uk/news/world/americas/aspergers-syndrome-the-ballad-of-nikki-bacharach-431201.html
- http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2007/01/05/AR2007010501705.html
- http://www.foxnews.com/story/0,2933,242387,00.html
- « Promises, Promises- Opening Night Production Credits », Internet Broadway Database (consulté le )
- Later...with Jools Holland YouTube. Consulté le .
- « Bio », lauranyro.com (consulté le )
- Alan McGee, « Wherefore art thou Mark Hollis? », The Guardian, UK, (lire en ligne, consulté le )
- Stewart Oskenhorn, « At 79, Bacharach proves he’s got staying power », Aspen Times Weekly, (lire en ligne, consulté le )
- « Noel Gallagher Fesses Up To Bacharach Rip »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le )
- Brenna Sanchez, « Swing Out Sister Biography », musicianguide.com (consulté le )
- Ernesto Lechner, « The Angelic Attitude Of Saint Etienne », savoyjazz.com, june 29 may 2006 (consulté le )
- Skip Heller, « Burt Bacharach Re-Examined, 1995 », Adventures In Sound, (consulté le )
- Matt Bell, « Super Furry Animals », SoundOnSound.com, (consulté le )
- « A Fireside Chat With Bill Cunliffe », AllAboutJazz.com, (consulté le ) : « When I was a kid, I was listening mostly to classical music because my dad had a lot of it in the house. I listened to all the stuff that was on the radio in the Sixties and Seventies. »
- Naissance à Kansas City (Missouri)
- Compositeur américain
- Compositeur américain de musique de film
- Pianiste américain
- Pianiste de rock
- Lauréat du Grammy Award
- Naissance en mai 1928
- Lauréat du Songwriters Hall of Fame
- Oscar de la meilleure musique de film
- Golden Globe de la meilleure musique de film
- Parolier ayant remporté un Oscar de la meilleure chanson originale