Bréville (Charente)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bréville
Bréville (Charente)
Place centrale de Bréville.
Blason de Bréville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Cognac
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Cognac
Maire
Mandat
Mehdi Kalai
2020-2026
Code postal 16370
Code commune 16060
Démographie
Gentilé Brévillois
Population
municipale
444 hab. (2021 en diminution de 11,73 % par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 47′ 50″ nord, 0° 15′ 39″ ouest
Altitude Min. 16 m
Max. 32 m
Superficie 15,39 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Cognac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cognac-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bréville
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bréville
Géolocalisation sur la carte : Charente
Voir sur la carte topographique de la Charente
Bréville
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Bréville
Liens
Site web www.breville.org

Bréville est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Petite commune rurale et viticole, située au nord de Cognac dont elle retire un avantage par sa proximité géographique, Bréville se transforme progressivement en une commune résidentielle recherchée.

Ses habitants sont appelés les Brévillois et les Brévilloises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et accès[modifier | modifier le code]

Bréville est une commune rurale située à l'ouest de la Charente dans le canton de Cognac-Nord, limitrophe de la Charente-Maritime.

Cette petite commune rurale est située à 13 kilomètres au nord de Cognac et se transforme de plus en commune résidentielle, appartenant d'ailleurs à l'aire urbaine de Cognac.

Elle est aussi à 36 km d'Angoulême, 16 km de Rouillac, 15 km de Jarnac, 9 km de Matha[2].

À l'écart des grandes voies de circulation, la D 48 la relie à Cognac, la D 22 va au sud-est vers Jarnac par Sainte-Sévère. La D 188 traverse le sud-ouest de la commune. De nombreuses routes communales sillonnent la commune et relient les hameaux[3].

La gare la plus proche est celle de Cognac, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Saintes et Royan.

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Héritant d'une économie agricole anciennement ancrée où la viticulture y occupe une place de choix, la commune possède les caractéristiques d'un habitat particulièrement dispersé typique des Charentes et du Sud-Ouest.

Ainsi, outre le chef-lieu de commune de Bréville, les hameaux de la Voûte, la Cabane, la Forêt, la Coudre sont parmi les plus importants de ce finage communal dont la superficie de 1 539 hectares en fait une commune assez étendue en Charente.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Comme toute cette partie de la rive droite de la Charente dans laquelle se situe le territoire de Bréville, la commune a des assises géologiques relevant du Tithonien, anciennement nommé étage Portlandien, et présente des affleurements de marnes et d'argiles. La commune est entièrement située dans la vaste plaine du Pays bas, ancienne zone lagunaire du Purbeckien (fin du Jurassique, mordant sur le Crétacé inférieur, étage Berriasien), riche en gypse. Des alluvions datant du Quaternaire occupent une petite zone centrale de la commune, au sud et à l'ouest du bourg[4],[5],[6].

Le point culminant de la commune est à une altitude de 32 m, situé au nord-est près de la Pierrière. Le point le plus bas est à 16 m, situé sur la Soloire en limite sud. Le bourg est à 23 m d'altitude[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Soloire, le ruisseau du Capitaine, un bras de la Soloire, la Sonnoire, le Beau Palet, le Ru, le ruisseau le Veyron et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[8],[Carte 1].

La Soloire (appelée Sonnoire en Charente-Maritime) traverse la commune, parcourant la vaste dépression du Pays bas comme l'Antenne. D'une longueur totale de 34,9 km, prend sa source en Charente-Maritime,dans la commune de Mosnac, et se jette dans la Charente à Châteaubernard, après avoir traversé 13 communes[9].

Au bourg la Soloire reçoit le Ru venant de Brie-sous-Matha et la Rouzille venant de Thors. La Soloire est à sec en été au sud du bourg sur la commune. D'autres ruisseaux intermittents traversent la commune, comme le ruisseau du Capitaine à l'ouest, et le Beau Palet, affluents de la Soloire, et le Veyron en limite nord-ouest, affluent de l'Antenne[3].

Gestion des cours d'eau[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[10]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [11].

Climat[modifier | modifier le code]

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les formes anciennes sont Berovilla en 1220, Brevilla (non daté)[12].

Selon les toponymistes, il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville, au sens ancien de « domaine rural », dont le premier élément Bré- représente un nom de personne selon le cas général.

Albert Dauzat, qui ne connaît pas de forme ancienne, propose le nom de personne germanique *Bladher[13], incompatible avec la forme Berovilla de 1220. D'après cette même forme, le premier élément Bré- résulte de l'évolution phonétique de Bero-. Bero est un nom de personne germanique fréquemment attesté, hypocoristique des noms commençant par Bern-[Note 1] et que l'on retrouve dans certains Berville, d'où le sens global de « domaine de Bero »[14],[13]. Ernest Nègre n'associe pourtant pas ce Bréville aux Bréville normands dans lesquels il croit reconnaître Bero[15].

Les noms en -ville sont fréquents en Charente entre Barbezieux et Rouillac, ils seraient liés à des implantations franques après le VIe siècle en Aquitaine, comme au sud-est de Toulouse[16].

Homophonie fortuite avec Bréville (Calvados, Breitvilla 1080 - 1082 ; Brivilla 1108 - 1133) et Bréville (Manche, Brevilla 1056, 1172 ; Brehevilla s.d. [12e / 13e siècle]).

Histoire[modifier | modifier le code]

Après la chute de l'Empire romain et lors des grandes invasions, il ne reste pas de traces archéologiques ou écrites connues de Bréville et, ce, jusqu'à la construction de l'église au milieu du Moyen Âge, vers le XIIe siècle.

Bréville était le siège d'une vicairie relevant de l'abbaye, puis du diocèse de Maillezais.

L'église devient cure du diocèse de La Rochelle en 1648 comme le prieuré Saint-Benoît de Bréville dont elle était la chapelle[réf. nécessaire].

Les registres de l'état civil remontent à 1635[17].

Administration[modifier | modifier le code]

La mairie de Bréville.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2010 Jean-Loup Mercier PS Viticulteur
2010 2014 Jean-Marie Rousteau - Viticulteur
2014 En cours Mehdi Kalai[18]    
Les données manquantes sont à compléter.

Lors de l'élection présidentielle de 2007, au second tour, il y a eu 327 votants pour 387 inscrits (84,50 %), qui ont donné 145 voix à Nicolas Sarkozy et 168 voix à Ségolène Royal et lors de l'élection législative de 2007, au second tour, il y a eu 243 votants (62,79 %) qui ont donné 128 voix à Marie-Line Reynaud la candidate socialiste qui a été élue et 109 voix à Jérôme Mouhot le maire de Cognac et candidat UMP[19].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Bréville fait partie de la communauté d'agglomération du Grand Cognac depuis sa création.

Fiscalité[modifier | modifier le code]

La fiscalité est d'un taux de 16,70 % sur le bâti, 49,90 % sur le non bâti, et 7,65 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).

La communauté de communes de Cognac prélève 12,14 % de taxe professionnelle.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bréville est une commune rurale[Note 2],[20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cognac, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].

Les 216 logements de la commune sont tous des logements individuels dont 192 sont des résidences principales, 13 des résidences secondaires et 11 sont vacants d'après le recensement de 1999. Les résidences principales ont été construites pour 1/3 avant 1949, 1/3 entre 1949 et 1975 et pour 1/3 depuis 1975.

L'assainissement se fait par un procédé écologique de passage sur roseaux.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (37 %), zones agricoles hétérogènes (32,2 %), terres arables (23 %), forêts (7,9 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Bréville est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée)[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bréville.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 257 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 257 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2005 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999[26].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

En 2021, la commune comptait 444 habitants[Note 4], en diminution de 11,73 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
526616624741760791775824769
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
766811776742698701710713687
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
633552477518507470473490469
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
491434495495512506505516466
2021 - - - - - - - -
444--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,4 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 231 hommes pour 231 femmes, soit un taux de 50 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,9 
5,2 
75-89 ans
5,3 
26,3 
60-74 ans
30,7 
23,8 
45-59 ans
20,7 
14,4 
30-44 ans
16,4 
14,5 
15-29 ans
9,4 
15,4 
0-14 ans
16,6 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2020 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
75-89 ans
11,8 
20,3 
60-74 ans
20,9 
20,9 
45-59 ans
20,5 
16,8 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,6 
16,4 
0-14 ans
14,5 

Remarques[modifier | modifier le code]

De 1851 à 1921 Bréville a perdu 30 % de sa population, surtout par exode rural. Actuellement elle réussit par ses initiatives volontaristes à stabiliser et même augmenter légèrement sa population.

La commune comprend 220 actifs avec un taux de chômage de 10 %.

Les 198 actifs ayant un emploi sont 118 hommes et 80 femmes dont 138 sont salariés et 60 non salariés.

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Bréville est principalement agricole et viticole, avec 378 ha de vignes situées dans la région du vignoble d'appellation d'origine contrôlée cognac. La commune est classée dans les Fins Bois[36].

Un pôle bio s'est développé avec un producteur de miel et un GAEC qui produit sur 50 ha de terres des céréales et des légumes secs (lentilles, pois cassés, pois chiches), et sur 15 ha de vignes jus de raisin, vin de pays, pineau et cognac.

Commerces[modifier | modifier le code]

Les commerces sont représentés par un bar-restaurant.

Tourisme[modifier | modifier le code]

La commune comporte deux gîtes ruraux.

Artisanat[modifier | modifier le code]

Passion du Bois 2007.

Bréville développe depuis 2001 un pôle d'activité autour des métiers d'art du bois : économie, animation, tourisme et éducation. De nombreuses actions sont mises en place : création d'ateliers, installation de professionnels métiers d'art, projets pédagogiques dans les écoles, expositions… Ce pôle bois a été créé avec le soutien de la communauté de communes de Cognac, du département de la Charente, de la région Poitou-Charentes et de la SEMA.

Quatre ateliers se sont installés, la menuiserie-ébénisterie de la Soloire, l'ébénisterie d’art "Le Bois en Vôlute", l'atelier de création de jouets en bois "Le Bois Enjoué", "Poupe" un atelier de tournage d’art et un atelier de marqueterie d’art. La commune souhaite à terme accueillir une dizaine d'artistes et d'artisans d'art du travail du bois.

Toute l'année, on peut admirer les sculptures qui habillent le bourg et venir à la rencontre des artisans dans leurs ateliers.

Les temps forts des métiers d'art du bois sont une résidence d'artistes tous les deux ans[pas clair] et le festival « Art et Passion du Bois » qui se tient à Bréville tous les deux ans à la fin du mois d'août. Au programme, toute la semaine un métier est mis à l'honneur par le biais d'une exposition, de conférences, de démonstrations et de stages d'initiation. Le dernier week-end, les rues du bourg sont investies par un concours européen de tournage d'art en public, une expo-vente des métiers d'art du bois et des animations pour petits et grands. Le festival a accueilli 10 000 visiteurs en 2003 et 15 000 en 2004.

Équipements, services et vie locale[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école.

L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre Bréville et Cherves-Richemont. Cherves-Richemont accueille l'école maternelle et Bréville l'école élémentaire[37].

Services publics[modifier | modifier le code]

Bréville a conservé une agence postale.

Tous les autres services publics sont à Cognac.

Santé[modifier | modifier le code]

Les équipements sont sur les communes proches et l'hôpital à Cognac.

Vie culturelle, associative et sportive[modifier | modifier le code]

  • Art et Bois à Bréville qui organise le festival annuel
  • Comité des fêtes
  • Société de chasse
  • L'Étoile sportive
  • Association des parents d'élèves

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale Saint-Benoît est toujours au centre du cimetière qui doit dater du XIIe siècle. Datant des XIIe et XIIIe siècles, elle était à l'origine un prieuré-cure dont le prieuré dépendait de l'abbaye bénédictine de Maillezais. Les piles d'entrée du chœur de l'église sont du XIIe siècle, le portail et la voute du chœur du XVe siècle. Elle est de plan en croix latine, à un vaisseau et la nef a été restaurée et revoûtée en 1881. Elle possède un escalier en vis sans jour[38].

Patrimoine civil et culturel[modifier | modifier le code]

Lavoir.

Il n'existe plus que des vestiges du moulin sur la Soloire qui figure sur la carte de Cassini. Le lavoir de la Coudre est du XIXe siècle, comme la plupart des fermes, bâtiments et porches charentais. Deux fermes à la Voûte sont du XVIIIe siècle[39].

Les sculptures monumentales décorent le village qui présente une exposition permanente d'œuvres d'art en bois et les ateliers d'art, jeux et jouets, ébénisterie d'art, tournage, marqueterie peuvent être visités. Trois sculpteurs du village québécois Saint-Jean-Port-Joli, Maurice Harvey, Denys Heppel et Clermont Gagnon, ont créé l'horloge sculptée qui est sur la place du bourg[40]. Un jumelage entre Bréville et Saint-Jean-Port-Joli est envisagé[41].

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

  • L'étang de la Coulée, étang de pêche privé.
  • Sentier de randonnée local.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Bréville Blason
Coupé : au 1er parti au I de gueules à la grappe de raisin feuillée de deux pièces d'argent, au II d'argent au chêne coupé de tenné, englanté d'or et feuillé de sinople, au 2e d'azur à trois fermaux contournés d'or[42].
Détails
Adopté le 4 décembre 2023.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Voir Bernard, etc.
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Bréville » sur Géoportail (consulté le 20 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b et c Carte IGN sous Géoportail
  4. Carte du BRGM sous Géoportail
  5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Matha », sur Infoterre, (consulté le ).
  7. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Bréville », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  9. Sandre, « la Soloire »
  10. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  11. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  12. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 430
  13. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 115.
  14. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p. 930
  16. Michel Rouche, L'Aquitaine des Wisigoths aux Arabes (418-781), t. 2, Jean Touzot, , 776 p. (présentation en ligne), p. 135-136, fig.18
  17. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 95
  18. « Calme mais pas morte », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  19. site du ministère de l'intérieur
  20. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  22. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  26. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Bréville », sur Géorisques (consulté le ).
  27. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  28. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  29. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bréville », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bréville (16060) », (consulté le ).
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
  36. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le ).
  37. Site de l'inspection d'académie de la Charente
  38. Christian Gillet, Églises et chapelles de la Charente, imprimé à Rioux-Martin, Le vent se lève, , 387 p. (ISBN 978-2-7466-7404-2), p. 86
  39. « Bréville », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  40. Présentation des sculptures de plein air dans le site officiel de Bréville
  41. Demain.fr : commune de Bréville
  42. « Bréville », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).