Bruno Coppens

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Bruno Coppens
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Bruno Coppens, né le à Tournai (province de Hainaut), est un humoriste, écrivain, acteur, scénariste de bande dessinée et chroniqueur belge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Bruno Coppens naît le à Tournai[1] d’une mère flamande et d’un père wallon. René Coppens est pharmacien et Jenny Schelstraete s’occupe de ses huit enfants (Bruno est l’avant-dernier de la fratrie). Adolescent, il est un élève studieux au collège Notre-Dame de la Tombe à Kain. En 1978, il commence des études de langues et littératures romanes à Louvain-la-Neuve. C’est là qu’il prendra goût au théâtre en formant une troupe pour un spectacle éphémère Dis un titre pour voir et tous les 15 jours, dans un cabaret d'étudiants, il écrit ses premiers sketches sans penser à en faire un métier. Il est brièvement professeur de français mais il sent rapidement que ce n’est pas sa voie.

Il travaille à Notélé, télévision locale du Tournaisis où il présente une émission culturelle puis de jeu. Il apprend les métiers du tournage et du montage de séquences et aussi l'animation télévisuelle. Il y reste quelques années avant d'aller dans le Nord de la France, près de Roubaix où vient de naître C9 Télévision. Là, il crée sa propre chronique humour hebdomadaire Scoop, toujours prêt![2] qui durera quatre années. Ensuite, Canal+ Belgique fait appel à ses services de scénariste pour la capsule humour Les Décodeurs de l'info. En parallèle, il fréquente tous les café-théâtres de Bruxelles et commencera ainsi son ascension vers des scènes et des salles plus grandes.

Carrière[modifier | modifier le code]

Au début des années 1980, il s'essaye à différentes scènes et décroche, en 1982 le prix du public et de la presse au festival international du rire de Rochefort[3] (Belgique). Encouragé par ce succès, il s'entoure d'artistes capables de mettre en lumière son potentiel de comédien comme Eric De Staercke ou Lorent Wanson.

Depuis 20 ans, il enchaîne les seuls en scène : de Ma Déclaration d'humour à Ma Terre happy ! en passant par Mes singeries vocales au théâtre La Pépinière à Paris, puis Trac !, La Vie est un destin animé[4], Lovebooké, Andropause[5], Je mène une vie scène et Raymond de rond en large (2023) en Belgique et à l'étranger (au Québec depuis 2001), en Suisse et en Tunisie.

En 2023, il « relève un défi[6] », il incarne le lion, personnage principal d'un spectacle réunissant danse, cirque, marionnettes et projections vidéos, Le Carnaval des animaux réécrit par lui-même et mis en scène par Luc Petit à la salle philharmonique de Liège[6].

Parallèlement à la scène, il est chroniqueur pour l'émission de Stéphane Bern Le Fou du roi sur France Inter et, en Belgique, pour le Jeu des dictionnaires et la Semaine infernale diffusée sur La Première (RTBF). De 2015 à 2018[7], il produit l'émission Un samedi d'enfer dont il est l'un des chroniqueurs, avec Pierre Kroll et Myriam Leroy, toujours sur La Première (RTBF). Il est également chroniqueur pour l'émission Les Dicodeurs sur la radio suisse romande (RTS la 1re). En télévision, de 1994 à 2010, il incarne Monsieur Virgule dans l'émission Ici-Bla-Bla sur la RTBF[8],[9]. Il crée en 2018 T’as vu? T’as vu ? une série télévisée sur l’actualité politique[10]. De 2021 à , il rejoint la matinale de Bel RTL pour une chronique intitulée Faut qu'je l'ouvre[11].

En 2023, il écrit le scénario de bande dessinée Pensées obscures pour le dessinateur suisse Jo Ted publié dans la collection « Carrément » aux éditions Chez Yvette[12].

Il est également auteur de littérature d'enfance et de jeunesse, on lui doit notamment les ouvrages : L'Atelier des mots[13], illustré par Pascal Lemaître aux éditions Casterman en 2002.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il vit à Tournai en 2001[8].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Spectacles[modifier | modifier le code]

Il monte de nombreux spectacles[14].

  • 1984 : Mots de tête d'un maigre-doux
  • 2002 : Bain Zen
  • 2007 : Ma Terre Happy !
  • 2008 : Ma déclaration d'humour
  • 2010 : Mes singeries vocales
  • 2014 : Trac!
  • 2015 : La Vie est un destin animé
  • 2017 : Bruno Coppens est loverbooké
  • 2019 : Andropause[15],[5]
  • 2022 : Je mène une vie scène[3]
  • 2023 : Raymond de rond en large

Publications[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

Auteur de littérature d'enfance et de jeunesse[modifier | modifier le code]

  • Bruno Coppens et Pascal Lemaître (ill.), Pour m'endormir j'éteins mes yeux, Bruxelles, L'École des loisirs, coll. « Pastel », , 28 p. (ISBN 9782211088008)
  • Bruno Coppens et Hélène Malric (ill.), Et hop !, Waterloo, La Renaissance du livre, coll. « Jeunesse », , 28 p. (ISBN 9782507054229)
  • Bruno Coppens et Jonathan Bousmar (ill.), Le Secret des Dents de Lait, Waterloo, La Renaissance du livre, , 40 p. (ISBN 9782507055813)

Écrits[modifier | modifier le code]

  • Bruno Coppens, « Carte blanches : Bruno Coppens: «La blague de Bigard fait partie d’une certaine tradition française datée» », Le Soir,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).

Bande dessinée[modifier | modifier le code]

  • Pensées obscures, Chez Yvette, coll. « Carrément », 16 juin 2023
    Scénario : Bruno Coppens - Dessin et couleurs : Jo Ted - (ISBN 9782970162681)

Réception[modifier | modifier le code]

Distinction[modifier | modifier le code]

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

  • 1982 : prix de la presse et public au festival international du rire de Rochefort ;
  • 1987 : 1er prix au festival d’humour du Mans ;
  • 1987 : 1er prix au festival international du café-théâtre d’Évry ;
  • 1987 : prix spécial du jury au festival du rire de Rochefort[3] ;
  • 1995 : prix du Sourire, Montreux ;
  • 1997 : prix Claude de Groulart - SABAM Théâtre francophone ;
  • 2006 : nommé au prix Kiosque du meilleur seul en scène.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Bruno Coppens », sur latourderive.ch (consulté le ).
  2. « Câble et télévision », sur ateliers-memoire.com (consulté le ).
  3. a b et c « Lauréats depuis 1981 », sur Festival du rire de Rochefort (consulté le ).
  4. « Maison de la culture d'Arlon, saison 2017-2018 » (consulté le ).
  5. a et b Stéphanie Bocart, « Bruno Coppens, l’inconditionnel amoureux de la langue française », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  6. a et b Amélie Schildt et Dominique Schochaert, « Dix solistes, Bruno Coppens et Luc Gilson relèvent un défi dans la salle philharmonique de Liège : "On a dû tout réinventer" », RTL Info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Lola Lemaigre, « Florence Hainaut confirme l’arrêt d’«Un samedi d’enfer» sur La Première », .
  8. a et b Laurence Bertels, « Bruno Coppens, drôle de solitaire », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Bruno Coppens », sur nationalorchestra.be, nationalorchestra.be (consulté le ).
  10. « T'as vu ? T'as vu ? », sur Notélé, (consulté le ).
  11. Bruno Coppens (interviewé par Pierre-Yves Paque), « Interview : Bruno Coppens rejoint les ondes de Bel RTL », La DH Les Sports+,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  12. « Jo Ted - 1964 (Suisse) », sur Delémont'BD (consulté le ).
  13. « L'Atelier des mots », sur objectifplumes.be (consulté le ).
  14. « Bruno Coppens », sur Les Archives du spectacle, (consulté le ).
  15. « "Andropause", le nouveau spectacle signé Bruno Coppens », sur Notélé, (consulté le ).
  16. Récompenses 2005 attribuées par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Communauté Francophone de Belgique).

Annexes[modifier | modifier le code]

Émissions de télévisions[modifier | modifier le code]

Vidéos[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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