Brigitte Bardot (bateau)

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Mérida depuis 2021

Mérida
illustration de Brigitte Bardot (bateau)
Le Brigitte Bardot, en 2015 sur un quai de Paris.

Autres noms Cable and Wireless Adventurer,
Gojira,
Brigitte Bardot
Type Trimaran à moteur
Histoire
Chantier naval VT Group (en)
Fabrication composite
Lancement 1998
Statut en service
Équipage
Équipage 12 à 16
Caractéristiques techniques
Longueur 35 m
Maître-bau 14,1 m
Tirant d'eau 1,34 m
Tonnage 41 tonnes
Propulsion deux moteurs biodiesel QSC Cummins
Puissance 2 x 370 kW
Vitesse 27 nœuds
Carrière
Propriétaire Oceanic Assistance
Pavillon Drapeau de la France France
Port d'attache Lorient
MMSI 601073600

Le Merida est un navire à moteur de sauvetage en haute mer, appartenant depuis 2021 à la société Oceanic Assistance. Mis à l'eau en 1998 sous le nom de Cable and Wireless Adventurer dans le cadre d’un projet visant à réaliser un tour du monde en moins de 80 jours, il a aussi porté les noms de Brigitte Bardot, ou plus anciennement MV Gojira, lorsqu'il appartenait à Sea Shepherd[1].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Le navire à moteur, de type trimaran[2], a une longueur de 35 mètres pour 14 mètres de large, et peut atteindre une vitesse maximum de 27 nœuds (50 km/h)[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le MV Gojira.

Le trimaran a été mis à l'eau en 1998, sous le nom de Cable and Wireless Adventurer dans le cadre d’un projet visant à réaliser un tour du monde en moins de 80 jours[3].

En 1998, le navire réussit un tour du globe en 74 jours, établissant un nouveau record pour un navire à moteur. En 2008, ce record sera battu par l'Earthrace en 60 jours. Ces deux temps restent néanmoins supérieurs à celui, non officiel, réalisé par le sous-marin USS Triton en 1984 (également en 60 jours) ainsi qu'au record du tour du monde à la voile (de 71 jours en 1997, 50 jours en 2005 et 40 jours depuis 2017).

Le bateau est ensuite affecté au transport de personnes en Afrique du Sud.

En 2010, il est vendu à la Sea Shepherd Conservation Society[4], pour effectuer sa première mission au sein de Sea Shepherd, l'opération No Compromise sous le nom de Gojira (ce qui veut dire « Godzilla » en japonais).

L'année suivante il est renommé Brigitte Bardot en hommage à son combat pour la protection des animaux[3].

Il est très gravement endommagé le par une vague scélérate alors qu'il poursuit un baleinier japonais, le Nisshin Maru[5]. Après évacuation d'une grande partie de son équipage, il est pris en charge par le Steve Irwin, un autre bateau de l'organisation. Il est remorqué jusqu'à son port d'attache, Fremantle, pour y être réparé. Il est remis à l'eau le , mais c’est un bateau complexe et coûteux à entretenir, et pas toujours adapté aux missions qui lui sont confiées[3],[6].

Oceanic Assistance, société spécialisée dans le sauvetage de navires au large, rachète le trimaran en 2021 à la Sea Shepherd Conservation Society (SSCS), et le nomme Merida. Son port d'attache devient alors Lorient[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. « L'ancien Brigitte Bardot de Sea Shepherd devient un navire de sauvetage à Lorient », sur meretmarine.com, (consulté le ).
  2. Il comporte une coque centrale et deux flotteurs latéraux.
  3. a b c et d « Sea Shepherd vend le Brigitte Bardot », sur meretmarine.com, (consulté le ).
  4. « Sea Shepherd : Nouveau bateau ultra-rapide à la poursuite des baleiniers »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur canoe.ca, (consulté le )
  5. « Le "Brigitte Bardot" en détresse », sur lefigaro.fr,
  6. Capitaine Lockart MacLean, « Le Brigitte Bardot reprend la mer, prêt pour l'action », sur seashepherd.fr, .
  7. Charles Josse, « Lorient. L’ancien Brigitte Bardot converti en bateau de sauvetage au large », sur Ouest France, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]