Brie-Comte-Robert

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Brie-Comte-Robert
Brie-Comte-Robert
Église Saint-Étienne de Brie-Comte-Robert
Blason de Brie-Comte-Robert
Blason
Brie-Comte-Robert
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Melun
Intercommunalité Communauté de communes de l'Orée de la Brie
Maire
Mandat
Jean Laviolette
2014-2020
Code postal 77170
Code commune 77053
Démographie
Gentilé Bricomtois
Population
municipale
16 563 hab. (2014)
Densité 831 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 41′ 30″ nord, 2° 36′ 30″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 104 m
Superficie 19,93 km2
Élections
Départementales Brie-Comte-Robert (chef-lieu)
Localisation
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Brie-Comte-Robert
Liens
Site web brie-comte-robert.fr

Brie-Comte-Robert (prononcé [bʁi kɔ̃t ʁɔ.bɛʁ]) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. La commune est localisée sur la bordure du plateau de la Brie et une partie sud de la commune s'inscrit dans un méandre de l'Yerres. Elle est distante de la ville de Paris d'environ une trentaine de kilomètres et dix-huit kilomètres de Melun, préfecture du département de Seine-et-Marne. Sa superficie est de 1 993 hectares dont 1 753 sont cultivés. Elle est traversée par deux cours d’eau qui sont l’Yerres et la Barbançonne. Ses habitants sont appelés les Bricomtois et surnommés les Briards[1].

L'étymologie du nom de la commune est double. Brie vient du gaulois briga, le plateau, la hauteur. Le comte Robert est Robert Ier de Dreux, frère du roi de France Louis VII, qui a fondé la ville et la possédait au XIIe siècle. Il fut le premier seigneur de Brie-Comte-Robert. La ville présente un patrimoine environnemental de qualité, notamment grâce à ses espaces verts d'environ cinquante hectares, à son fleurissement, au chemin des roses et au label « 3 fleurs » avec une mention « prix de la Mise en Valeur du Patrimoine » obtenu au concours des villes et villages fleuris depuis 1984.

Géographie

Localisation

Brie-Comte-Robert est située dans la région d'Île-de-France, au sud-est de Paris et à l'ouest du département français de Seine-et-Marne, à 17,1 kilomètres au nord de Melun, à 15,8 kilomètres au sud-est de Créteil et à 27,1 kilomètres au sud-est de Paris[2]. La commune est bordée par deux départements de la grande couronne, le Val-de-Marne avec la commune de Périgny-sur-Yerres et l'Essonne avec la commune de Varennes-Jarcy. Elle se situe dans un lieu stratégique pour son économie grâce à la proximité de Paris et des deux aéroports reliés par la Francilienne. Limitrophe de villes de Seine-et-Marne du nord-ouest jusqu'au sud-ouest elle est bordée par les départements de l'Essonne et du Val-de-Marne à l'ouest et au sud-ouest. Elle se situe au centre de la communauté de communes de l'Orée de la Brie, bordée par les communes de Servon au nord-ouest et de Chevry-Cossigny au nord-est.

Carte représentant le territoire de la commune de de Brie-Comte-Robert en Île-de-France
Différents espaces de la commune :
  • Zone d'habitations
  • Zone d'activité
  • Forêts
  • Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 993 hectares, l'altitude varie entre 47 et 104 mètres[3]. Une grande partie du territoire est recouverte de limon des plateaux (LP). Ces dépôts de sable et d'argile, recouvrent les plateaux, en partie haute du site. L'érosion a fait affleurer des roches et sables dans de vastes zones, sous l'effet d'érosion de l'Yerres et de ses affluents. Ces roches sont principalement les marnes, calcaires et meulières de Brie (g1b) — datant du Sannoisien (Oligocène) — socle historique de l'implantation de la commune, et de sables et grès de Fontainebleau (g2b) — datant du Stampien (Oligocène) — plus rares et localisés à l'ouest du territoire[p 1]. Le fond des vallées est composé de marnes vertes reposant sur des glaises à Cyrènes, de marnes supragypseuses, de calcaire et travertin de Champigny[p 1].

    Hydrographie

    La commune de Brie-Comte-Robert est bordée au sud par une rivière, l’Yerres (qui s'écoule d'est en ouest), affluent de la Seine, et au sud-est par le ruisseau la Barbançonne (qui s'écoule du nord au sud), affluent de la rive droite de l'Yerres. Un réseau de rus secondaires s'écoule sur le territoire (ru des Prés le Roi, ru de Tuboeuf et ru des Cornillots)[p 2].

    Climat

    Le climat de la ville de Brie-Comte-Robert est de type océanique dégradé. L'activité des dépressions cycloniques en provenance de l'ouest est atténué au niveau du centre du Bassin parisien. Entre 2001 et 2009, la température moyenne a été de 11,6 °C, le territoire de la commune a reçu 644 mm de précipitations annuelles moyennes (112 jours de pluie par an, avec des pics en hiver et lors des orages d'été), pour un ensoleillement moyen annuel de 1 769 heures. Les vents dominants viennent de l'ouest, les plus violents, dépassant 8 m.s−1, proviennent du sud-ouest[p 3]. La station météorologique la plus proche de Brie-Comte-Robert est localisée à 17 kilomètres, dans la ville de Melun-Villaroche[4].

    Relevé météorologique de Melun-Villaroche (1961-1990)[4]
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,4 0,9 2,4 4,6 8 11 12,6 12,3 10,2 7,2 3,2 1,2 6,2
    Température moyenne (°C) 3 4,2 6,7 9,6 13,3 16,4 18,5 18,2 15,6 11,7 6,6 3,8 10,6
    Température maximale moyenne (°C) 5,7 7,5 10,9 14,6 18,5 21,9 24,3 24 21,1 16,1 9,9 6,4 15,1
    Nombre de jours avec gel 13,6 11,2 9,4 3,3 0,2 0 0 0 0 1 7,2 12,8 58,7
    Humidité relative (%) 88 83 79 73 75 74 73 74 78 85 88 89 79,92
    Source : infoclimat.fr[4]


    Voies de communication et transports

    Transports routiers

    Les accès sont nombreux : via la Francilienne (sortie 22 des autoroutes A4 et A10), via la route nationale 19 (sortie Brie-Comte-Robert au km 24), via les routes départementales D50, D216 et D319 (sorties Brie-Comte-Robert)[p 4].

    Transports en commun

    Lignes de bus

    La ville de Brie-Comte-Robert possède un seul mode de transport en commun, c'est le bus. Sept lignes de bus sont à la disposition des Briards. Il y a d'autres lignes de bus, comme le Brie Bus, qui est un service entièrement gratuit, ses arrêts sont repérés par des poteaux spécifiques sur lesquels sont affichés les horaires de passage. Le véhicule est accessible aux personnes à mobilité réduite. Il y a aussi, depuis le 1er octobre 2008, un nouveau service de transport en commun permettant d'aller de Brie-Comte-Robert à Servon ou Chevry-Cossigny, c'est le Proxi'Bus, service géré par la communauté de communes de l'Orée de la Brie ; le service est payant, au même prix qu'un ticket T. La société qui gère le réseau de bus est la Setra[5] dont les sept lignes du réseau de bus SETRA sont[6] :

    Les deux autres lignes sont la ligne BrieBus Brie-Comte-Robert - Villemeneux (centre-ville de Brie, zones commercial, zones résidentielles, lieu-dit, écoles) et la ligne Proxi'Bus Servon - Brie-Comte-Robert (Villemeneux) - Chevry-Cossigny.

    Ligne de train
    Carte postale représentant la gare dans les années 1900
    La gare de Brie, vers 1900.

    Brie-Comte-Robert a longtemps été desservie par la ligne de Vincennes, par le biais de la gare de Brie-Comte-Robert qui reliait la gare de Paris-Bastille à Verneuil-l'Étang. Aujourd'hui, celle-ci a été reprise jusqu'à Boissy-Saint-Léger par la ligne A du RER, et la plate-forme qui supportait la ligne de Limeil-Brévannes à Brie-Comte-Robert a été partiellement reprise par la LGV Interconnexion Est[7]. Longtemps restée désaffectée, l’ancienne gare de Brie-Comte-Robert a fait l'objet d'une restauration et est actuellement le siège de la communauté de communes de l'Orée de la Brie[8].

    Depuis que la ligne de Vincennes a été fermée au-delà de Boissy-Saint-Léger, la ville n'est plus desservie par le chemin de fer, mais la commune a su mettre en place un réseau de transport en commun (réseau bus) adapté, la reliant ainsi à plusieurs autres lignes ferroviaires. La ville est reliée à plusieurs gares par la ligne A avec les gares de Boissy-Saint-Léger, Serris et Noisiel, par la ligne D avec les gares de Melun, Combs-la-Ville et Lieusaint et aussi par la ligne E avec la gare d'Ozoir-la-Ferrière. La liaison des bus entre Brie et Créteil permet une correspondance avec la ligne 8 du métro de Paris.

    Cependant, le projet de ligne dite « tangentielle est » ou « méridienne », soutenu par l'association ACTIV77 et le département de Seine-et-Marne, mais non pris en compte par le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) fin 2012, prévoit une station à Brie-Comte-Robert[9].

    Urbanisme

    Occupation des sols en 1999
    Type d'occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 21,00 % 418,53
    Espace urbain non construit 4,00 % 79,72
    Espace rural 75,00 % 1494,75
    Source : Iaurif[10]

    Lieux-dits et quartiers

    Photo représentant l'entrée du lieu-dit Villemeneux
    Entrée de Villemeneux.

    Le territoire de Brie-Comte-Robert compte deux lieux-dits habités. Le premier, Villemeneux, est situé entre Brie-Comte-Robert et Combs-la-Ville. Au début du XXe siècle, il comptait une quinzaine de maisons et une soixantaine d'habitants[11]. Le deuxième lieu-dit est celui de la Plaine du Bois. Il est situé au nord de la commune, en direction de Chevry-Cossigny et son seul usage est une aire d'accueil des gens du voyage[12]. Dans le hameau de Villemeneux, on trouvait des sources abondantes qui se déversaient dans l'Yerres et qui assuraient ains i à ce cours d'eau un débit plus régulier dans son cours inférieur. La qualité de l'eau de ces sources était remarquable. La source de Villiers fut la plus importante et assura pendant plus d'un siècle l'alimentation en eau de la ville de Brie-Comte-Robert. Mais de nos jours, elle est abandonnée[13]. La commune est aussi divisée en quartiers ; ce sont en particulier ceux de Pasteur, du Moulin fleuri, du Petit val, des Fours à chaux, des chaperons, du centre-ville et d'autres encore.

    Logements

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune est de 6 792, alors qu'il était de 5 561 en 1999 en 1999[14]. Parmi ceux-ci, 94,0 % sont des résidences principales, 1,0 % des résidences secondaires et 5,0 % des logements vacants. Ces logements sont pour 46,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 53,2 % des appartements[15]. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants est de 58,5 %, légèrement en hausse par rapport à 1999[16].

    La commune dispose de 1 028 logements sociaux, soit environ 15% des logements, taux inférieur au taux de 20 % exigé par l'article 55 de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (dite loi SRU). Ces logements sont répartis dans plusieurs résidences constituées d'appartements et de maisons. Parmi ces logements sociaux, ceux qui possèdent le plus d'habitations sont les Chaperons, les Fours à chaux, allée du Train des Roses, domaine Saint-Martin, rue des Écoles, Pasteur[17].

    Morphologie urbaine

    Le vieux centre ville de Brie-Comte-Robert était cerné par des remparts ; de nos jours il n'en reste qu'une toute petite partie, datant du Moyen Âge[18]. Elle est située dans le square de la Grenouillère, dans le quartier Gambetta.

    Industrialisation

    Photo prise en février 2008 représentant la rénovation de la zone de Tubœuf
    Rénovation de la zone du Tubœuf, photo prise en février 2008.

    C'est à la fin des années 1950, que les champs situés au nord de la commune vont laisser place à la première zone industrielle, en 1958, la Pierre Blanche, qui s'étend sur 8 hectares[19]. Puis dans les années 1980, la commune réalise la zone de la Haie Passart, celle-ci regroupe une zone industrielle et une zone commerciale avec le principal centre commercial de la ville, Hyper U et les commerces secondaires (alimentaires…)[19]. La zone de la Haie Passart a permis dans les années 1980 de créer environ 800 emplois ; cette industrialisation, dont la taxe professionnelle qui chaque année voit son chiffre augmenter, a permis à la commune de se développer, de créer de nouveaux services et ainsi d'avoir de nouveaux équipements. La ville eut du succès avec cette nouvelle zone industrielle : en 1988, elle voit l'arrivée du TGV, qui donna l'idée de créer une nouvelle zone, Le Tubœuf[19].

    Midi de la Plaine du Bois en Construction.

    Le tracé du réseau TGV passant à Brie-Comte-Robert délimite une zone triangulaire de 40 hectares, qui ne peut être ni urbanisée ni cultivée, car cet espace est difficilement exploitable pour l'agriculture. En 1994, les premières entreprises s'installent bien qu'à l'origine cet emplacement soit défavorable économiquement même pour les industries ; mais avec l'arrivée de la Francilienne, cette zone est revalorisée en 1997[20],[19]. Au début du XXIe siècle , une nouvelle zone industrielle s'implante dans la commune, c'est la zone du Midi de la Plaine du Bois. Elle s'étend sur 37 hectares. Mais avant le début de la construction, il fut découvert des bâtiments datant de l'époque celto-gauloise et de la gallo-romaine[21]. Cette nouvelle zone assure une protection entre les habitations et la future déviation de la RN 19 - RD 319 ; elle aura surtout un rôle économique grâce à un apport important de la contribution économique territoriale et la création d'emplois[22].

    Toponymie

    Photographies d'anciennes plaques de rues en centre-ville
    Noms de rue, au centre-ville[Note 1].

    Attestations anciennes

    Le nom de la ville est d'abord attesté sous la forme [in] Bradeia au IIIe siècle[23], [in pago] Briegio en 632[24], puis Braia, nom mentionné vers 1142[23], lorsque le roi Louis VI le Gros voulut acquérir la terre de Brie à l'évêque de Paris, Braye en 1284[23], Braye-Conte-Robert[Note 2], Bry-Conte-Robert[Note 2], ensuite le nom est attesté sous la forme latinisée Braya Comitis Roberti au XIVe siècle, Brye-Conte-Robert[25] - [Note 3]. À la Révolution, le déterminant complémentaire Comte Robert est banni pour être remplacé par [brie-]la-Ville en 1792, auquel se substitue [Brie-]sur-Yerres en 1793. Le 10 juin 1814, la commune de Brie-sur-Yerres reprend le nom de Brie-Comte-Robert[a 1].

    Étymologie

    Du gallo-roman BRACU (mentionné braco dans les gloses) « boue », suivi d'un suffixe -eia, d'où le sens global de « la [terre] boueuse »[23]. Ce terme a donné l'ancien français brai, même sens, vivant dans les dialectes au sens de « terrain humide »[26]. Il est d'origine gauloise *bracu[23]. Une autre explication fait remonter ce toponyme au gaulois briga « hauteur »[24].

    Histoire

    Antiquité

    Recherches archéologiques.

    Pendant des travaux de construction d'une nouvelle zone industrielle, la zone d'activité du Midi de la Plaine[27], il fut découvert, sur une surface de 34 hectares, plusieurs sites et traces d'occupation datant de la préhistoire à la fin de l'Antiquité. Deux ensembles distincts ont été décrits ; il s'agit de deux établissements ruraux qui ont fait l'objet d'une fouille archéologique préventive menée de février à . Les fouilles ont été divisées en deux zones, la première de 7 000 m2, qui est destinée à étudier sur un site protohistorique, et une seconde, de 28 000 m2, englobant tout un ensemble de structures antiques, délimitées au sud par l'axe de circulation ancien.

    La première zone est caractérisée par plusieurs structures en creux. Il s'agissait principalement de structures pour le stockage. Quelques trous de poteaux ont été retrouvés dans la zone, mais dans leur état de conservation on ne peut pas connaître leur utilisation. Sur tous les bâtiments, aucun n'a pu être identifié, mais la présence de nombreux fragments de torchis dans certains silos, laisse supposer l'existence de plusieurs édifices à proximité. Il fut aussi découvert des tessons de poterie, des monnaies, des fusaïoles, et des ossements d'animaux[28]. Le mobilier en céramique est plus particulièrement la poterie, qui est assez abondamment représentée, permet de dater le site du début du second âge du fer.

    La deuxième zone présente de nombreuses structures antiques appartenant à l'extrémité sud d'un établissement rural, qui borde une ancienne voie romaine provenant de l'est de la commune de Chevry-Cossigny et Presles-en-Brie, et se dirigeant vers le nord de la commune de Brie-Comte-Robert. Dans cette deuxième zone, il y a de grands bâtiments sur fondations en pierre, un petit édifice à abside avec des fondations et radier en pierre dont la fonction est restée indéterminée, et il y a au moins neuf bâtiments sur poteaux, dont les usages sont très variées : habitats, bâtiments pour l'artisanat, pour l'élevage, et le stockage. Une de ces constructions, qui est faite en matériaux légers, est remarquable de par sa forme et son état de bonne conservation[21].

    Moyen Âge

    Robert II de Dreux.

    Brie-Comte-Robert est l'ancienne capitale de la Brie française[p 5]. Autrefois la ville de Brie-Comte-Robert se nommait Bradeia. C'était un petit vicus (village), où il y avait un grand marché agricole, le village était concentré autour de son marché, de sa petite église et du cimetière, l'église était dédiée à Notre-Dame. Vers le XIIe siècle , la ville se nommait Braia ; le roi Louis VI qui acheta la plus grande partie de la ville, avant de mourir donna ses terres à son fils Robert, qui reçut le Comté de Dreux[29]. Robert Ier de Dreux participa à la deuxième croisade avec son frère aîné, Louis VII. Le village devint ville vers 1153[30] pour protéger ses terres, mais il décède en 1188.

    Pour défendre la ville, il fait construire le château qui deviendra, au début du XIIIe siècle, l'une des meilleures places fortes de la région. Le château s'élevait au nord de la ville sur la route de Paris et présentait une enceinte carrée protégée par un fossé d'eau vive, avec une tour ronde à chacun des angles. Un donjon carré en défendait l'entrée. Trois autres tours fortifiaient le quadrangle et se reliait aux premières. Malgré son titre royal, la châtellenie n'en reste pas moins, comme à son origine, dans la mouvance de l'archevêché de Paris auquel les possesseurs devaient foi et hommage[31].

    En 1147, Robert II de Dreux, devient le second seigneur de Brie-Comte-Robert à la mort d'Agnès de Baudement, sa mère. Il commença à édifier l'église Saint-Étienne et fonda aussi un hôtel-Dieu en 1207. Il meurt en 1218 et sa seconde épouse Yolande de Coucy en 1222. Brie fut possédée ensuite par : Robert III de Dreux dit Gasteblé, né en 1185, mort en 1233 ; il succède à son frère et sa mère au trône. Pierre Ier de Bretagne est un comte de Bretagne, il accompagna Saint Louis à la septième croisade. Il mourut en mer, et ainsi les terres de Brie restèrent à la famille de Bretagne jusqu'à Marguerite d'Artois. Marguerite d'Artois meurt en 1311, elle donna tout à sa fille Jeanne d'Évreux. Jeanne d'Évreux est l'une des principales personnalités de l'histoire de la commune ; nièce du Roi Philippe le Bel, elle épousa Charles IV le Bel le et apporte le village en dot. Celui-ci mourut à l'âge de 34 ans, en 1328. Durant son veuvage elle se retire dans le château de Brie et elle y fait construire un hôtel seigneurial où elle décède le 4 mars 1370[32]. Durant la guerre de Cent Ans, le roi Philippe VI se marie dans l'église Saint-Étienne le 29 janvier 1349 avec Blanche de Navarre[33]. À la mort de Jeanne d'Évreux le 4 mars 1370, Blanche de France prend le dessus. Veuve sans enfant, et transmet son héritage à Charles V, son cousin, mais elle resta dans les lieux jusqu'à sa mort en 1393. Charles VI hérite des biens de son père et les donne en apanage à son frère Louis d'Orléans.

    Château de Brie-Comte-Robert au XIVe siècle.

    Après l'assassinat de Louis d'Orléans en 1407, une guerre civile éclate en France entre Armagnacs, tenants des Orléans, et Bourguignons. Brie échoit à Charles d'Orléans qui est fait prisonnier à la bataille d'Azincourt, en 1415, par le roi d'Angleterre Henri V ; Charles d'Orléans sera emmené en captivité outre-Manche, et il y restera pendant 25 ans. Le château passe, selon les hasards de la guerre, des Bourguignons au roi de France, des soldats de Philippe le Bon aux Anglais : le château de Brie est donc occupé par les Bourguignons (Jean sans Peur y passera en 1418). Pris en 1422, la ville de Brie est donnée, en 1424, à Isabelle de Bavière veuve de Charles VI. La ville tombe aux mains des Anglais le , et reste en leur possession jusqu'en 1434[34]. Alors confiée à la garde anglaise de Guillaume de Ferrière, elle fut prise par le duc de Bourbon.

    Assiégés durant 2 jours, le comte de Stafford s'empare de la ville et du château le 5 septembre 1439. Quatre ans après, les brèches sont relevées, mais le château tombe dans les mains du duc de Bourgogne, celui-ci ayant soudoyé le comte Guillaume de Ferrière, placé là comme capitaine des Anglais[31]. Quand le futur Louis XI, qui n'était alors que Dauphin mais révolté contre son père Charles VII, entraina à sa suite des seigneurs des provinces de Brie et de Champagne, ceux-ci s'emparèrent à leur tour de la ville de Brie-Comte-Robert. Par la suite monarque dut la reprendre par la force[31]. Charles d'Orléans est revenu de sa captivité en 1440, et rentre en possession de Brie-Comte-Robert et de son château.

    Les temps modernes et la Révolution

    Mise en prison de Pierre Victor de Besenval.

    La ville restera à la famille d'Orléans jusqu'au roi Louis XII, son fils. François Ier, qui monte sur le trône en 1515, donne la ville en apanage. Des habitants de Brie ayant embrassé le protestantisme au XVIe siècle , l'ancien évêque de Troyes, Antoine Caraccioli, vint s'installer au château pour les seconder. En 1563, sa présence attira les soldats papistes lancés contre les huguenots.

    En 1649, la ville participa à la fronde, le soulèvement du peuple de Paris contre Mazarin[35]. Brie-Comte-Robert est occupée par des frondeurs parisiens afin d'assurer le ravitaillement de Paris bloqué par Condé et 15 000 hommes. Le 27 février 50 maisons sont brûlées, et les frondeurs ont pris refuge au château. Après leur défaite, celui-ci est démantelé pour ne plus servir de refuge.

    En 1766, Louis XV échange avec son cousin Louis Charles de Bourbon (comte d'Eu) le domaine de Brie contre des terres à Versailles[36]. Le 17 juillet 1789, le baron de Besenval (colonel de Gardes Suisses et commandant militaire d'Île-de-France) est en fuite vers la Suisse mais il est arrêté par la milice de Villenauxe, puis incarcéré au château du 11 août au 7 novembre[37]. Le baron de Besenval décède en 1793, les domaines passent à sa fille, Louise Marie Adélaïde. Elle épouse Philippe Égalité qui fut le dernier seigneur de Brie-Comte-Robert et qui ne garda le château que quelques mois car il fut confisqué par la Nation, et mis en vente en 1793 comme bien national[38].

    Du XIXe au XXe siècle

    Usine à gaz de Brie.

    La ville achète le château en 1803, puis le revend dix ans plus tard, en 1813[39]. Le , le maire de Brie-Comte-Robert (Valladon de la Grivelle) est instruit d'un crime, un homme dans un sac a été retrouvé dans les eaux des fossés, le corps séparé des jambes, la tête et les cuisses. Il s'agit du corps de Pierre Gillet[a 2]. L'assassin fut retrouvé, c'était Jean Ferrell, qui a été guillotiné dans la commune le [40].

    Le 6 novembre 1870 le ballon monté Ballon non dénommé No 3 ou Piper No 2 s'envole de l'usine à gaz de La Villette [41] à Paris alors assiégé par les Prussiens et termine sa course, capturé par les Prussiens, à Brie-Comte-Robert après avoir parcouru 36 kilomètres[42]. Le 25 mai 1866, la première pierre fut posée pour la construction d'une usine à gaz dans la commune.

    Brie-Comte-Robert, avant la Première Guerre mondiale.

    De 1866 (sa création) jusqu'en mars 1893, elle fut la propriété d'une société mais après mars, elle fut donnée à la ville car la société ne pouvait plus assurer les grosses réparations de l'usine. Puis, de mars 1893 jusqu'à décembre 1917, ce fut la période où une régie municipale s'occupa de l'usine mais la ville la concéda à monsieur Lagarde, qui fit fonctionner l'usine à gaz jusqu'en fin décembre 1935. La ville fut alimentée ensuite par la compagnie continentale avec du gaz provenant de la ville de Corbeil.

    L'usine à gaz de Brie-Comte-Robert ne dure que 69 ans, elle est ensuite démolie pour laisser place à la place du Parc-des-Sports[43]. L'arrivée du chemin de fer, la ligne de Vincennes, rapproche Brie-Comte-Robert de la capitale, et le XIXe siècle voit la prospérité de Brie-Comte-Robert. Depuis quelques années, de nouvelles entreprises s'y sont implantées[44]. En 1879, un propriétaire privé fit raser ce qui subsistait de la tour Saint-Jean, pour édifier une maison. La commune racheta le château en 1923 et le fit classer monument historique en 1925. Depuis 1982, la municipalité a entrepris un programme de remise en valeur du site, dans lequel s'insère le chantier archéologique.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Le vote à Brie-Comte-Robert favorise le plus souvent la droite. Cette tendance semble confirmée par la plupart des consultations électorales récentes, régionales et nationales. Pour les élections municipales, c'est un vote plutôt vers la gauche. Au second tour de l'élection présidentielle française de 2007, Nicolas Sarkozy (UMP) obtient 58,06 % contre 41,94 % pour Ségolène Royal (PS)[45]. Lors de l'élection présidentielle française de 2012, le premier tour voit Nicolas Sarkozy (UMP) arriver en tête avec 28,27 % des suffrages exprimés, suivi de François Hollande (PS) avec 27,43 % et Marine Le Pen (FN) créditée de 19,62 % ; la participation a été de 75,47 %[46]. Même constat pour le deuxième tour, Nicolas Sarkozy obtient 53,82 % contre 46,18 % pour François Hollande[47].

    Administration municipale

    La ville est le chef-lieu du canton de Brie-Comte-Robert (Brie-Comte-Robert, Lésigny, Chevry-Cossigny, Servon, Évry-Grégy-sur-Yerres, Grisy-Suisnes, Soignolles-en-Brie, Coubert, Solers, Férolles-Attilly, Limoges-Fourches et Lissy), représenté par le conseiller général André Aubert (PS). Elle est rattachée à la neuvième circonscription de Seine-et-Marne, représentée par le député Guy Geoffroy (UMP). Le maire actuel est André Aubert (PS), qui est maire de la commune depuis 1979 ; il est assisté de neuf adjoints[48].

    En 2011, le budget de la commune s'élève à 17 776 000  de charges de fonctionnement et 6 130 000  de charges d'investissement[49]. Le taux d'endettement est supérieur à la moyenne de la strate des communes comparables[50]. Les taux d'imposition s'élevaient à 13,71 % pour la taxe d'habitation, 20,13 % et 61,54 % pour la taxe foncière (bâti et non bâti)[51] et 13,05 % (en 2009) pour la taxe professionnelle fixée par l'intercommunalité.

    La commune est le siège de la communauté de communes de l'Orée de la Brie qui regroupe Brie-Comte-Robert, Servon et Chevry-Cossigny. Elle adhère en outre au Syndicat intercommunal du chemin des roses avec trois autres communes, au Syndicat intercommunal d'études et d'aménagement du bassin de la vallée de l'Yerres avec dix-sept autres communes pour la préservation de l'environnement de la rivière, et pour finir au Syndicat intercommunal de travaux et d'entretien de la Barbançonne avec quatre autres communes.

    Conseil municipal de Brie-Comte-Robert
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Vivre à Brie » PS Jean Laviolette 25 Majorité
    « Ensemble pour Brie » DVD Nizarr Bourchada 6 Opposition
    « Brie Bleu Marine » FN Morgann Vanacker 2 Opposition

    Liste des maires

    La médiathèque, bâtiment de l'ancienne mairie.
    Le bâtiment de l'actuelle mairie.

    Dix maires se sont succédé depuis 1922 :

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1922 1929 Paul Charles Anatole Savary propriétaire
    1929 1941 Arthur Chaussy député
    1941 1944 Édouard Picard inspecteur TRCP
    1944 mai 1945 Arthur Chaussy    
    octobre1947 mai 1953 Léon Willaumez  
    mai 1953 mars 1959 Albert Lecomte    
    mars 1959 mars 1965 Roger Galbrun    
    mars 1971 mars 1977 Claude Tournier    
    1979 26 mars 2013[Note 4] André Aubert PS Conseiller général (1988-1994) et depuis 2001
    15 avril 2013 En cours Jean Laviolette[52] PS informaticien

    Instances judiciaires et administratives

    Brie-Comte-Robert relève du tribunal d'instance de Melun, du tribunal de grande instance de Melun, de la cour d'appel de Paris, du tribunal pour enfants de Melun, du conseil de prud'hommes de Melun, du tribunal de commerce de Melun, du tribunal administratif de Melun et de la cour administrative d'appel de Paris[53].

    Politique environnementale et prévention des risques

    La commune est parfois frappée par des catastrophes naturelles. Les plus importantes sont les inondations et des mouvements de terrains. Les phénomènes les plus récents datent de 2005. Comme du 1er juillet 2005 au 30 septembre 2005, il y eut des mouvements de terrains dus à la sécheresse et à la réhydratation des sols. Ces mouvements de terrains se sont aussi produits du 1er janvier au 31 mars 2005, du 1er juillet au 30 septembre 2003, 1er juillet 1997 au 31 août 1998, 1er octobre 1993 au 30 juin 1997, 1er janvier au 30 septembre 1993 et le 1er mai 1989 au 31 décembre 1992. Mais il y eut aussi d'autres sinistres, comme les inondations et les coulées de boue. La plus récente date du 25 au 29 décembre 1999, lors de la tempête de 1999. Il y a eu aussi plusieurs catastrophes de ce type entre le 5 et le 7 août 1997, du 6 au 7 juillet 1987, le 17 juin 1986, du 8 au 10 avril 1983, du 8 au 31 décembre 1982[p 6].

    Jumelages

    Portugal (en projet)
    Brie-C.
    Voir l’image vierge
    Localisation des villes jumelles

    Au 22 février 2013, Brie-Comte-Robert est jumelée avec[54] :

    Olbernhau possède une population approximative de 12 500 habitants, elle est localisée dans la région de Saxe, Stadtbergen compte environ 14 000 habitants, elle est située à 750 km de Brie-Comte-Robert en Bavière.

    Bagnolo Mella compte environ 12 000 habitants, elle est localisée dans la province de Brescia environ 950 km de Brie-Comte-Robert. Litvínov est une commune tchèque avec une population de 26 241 habitants en 2011, elle se trouve dans le district de Most[55]. Depuis les années 1980, la municipalité cherche une commune portugaise pour un jumelage[56], initiative qui n'a toujours pas abouti début 2013.

    Population et société

    Démographie

    Brie-Comte-Robert connaît une évolution démographique importante mais avec une progression lente et stagnante de 1793 jusqu'en 1926. Partant de 2 600 habitants lors du premier recensement de 1793, la commune atteignait 3 179 en 1931. L'accroissement rapide commença à partir du début des années 1960, doublant entre 1962 et 1990, pour atteindre 14 943 Briards comptabilisés par le recensement de 2006. Lors du recensement de 1999, 11,1 % des Briards étaient étrangers dont la majorité (35,8 %) sont les Portugais, la seconde communauté étrangère sont les Algériens (15,2 %), ensuite ce sont les Marocains qui occupent la troisième place (6,2 %), il y a aussi une plus petite communauté d'Espagnols (4,6 %) et d'Italiens (4,2 %). Les plus petites communautés sont les Tunisiens (3,5 %) et les Turcs (3 %). Les autres nationalités représentent les 22,3 % restants[57].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1726. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[58],[Note 5].

    En 2014, la commune comptait 16 563 habitants, en augmentation de 2,54 % par rapport à 2009 (Seine-et-Marne : 4,68 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

               Évolution de la population  [modifier]
    1726 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    1 8442 6002 5712 4872 6872 7622 7252 6652 746
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    2 7162 6152 8812 7922 7142 7702 6292 6002 772
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    2 6882 7182 6852 6512 5222 7843 1793 1643 226
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
    3 5114 6896 1008 70610 34711 50113 39714 94316 075
    2014 - - - - - - - -
    16 563--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges à Brie-Comte-Robert en 2009 en pourcentage[61]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    1,3 
    3,8 
    75 à 89 ans
    6,3 
    10,3 
    60 à 74 ans
    11,0 
    17,9 
    45 à 59 ans
    18,0 
    23,6 
    30 à 44 ans
    22,2 
    22,2 
    15 à 29 ans
    21,3 
    22,0 
    0 à 14 ans
    19,8 
    Pyramide des âges en Seine-et-Marne en 2009 en pourcentage[62]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    3,9 
    75 à 89 ans
    6,2 
    10,6 
    60 à 74 ans
    10,8 
    20,5 
    45 à 59 ans
    20,2 
    21,9 
    30 à 44 ans
    21,9 
    20,5 
    15 à 29 ans
    19,6 
    22,2 
    0 à 14 ans
    20,5 

    Communauté portugaise

    Le , Notre-Dame de Fátima.

    Une communauté portugaise vit à Brie-Comte-Robert[57]. La commune compte deux associations portugaises (Cantos de Portugal et Club des Portugais de Brie-Comte-Robert)[63], qui organisent tout au long de l'année des fêtes portugaises. Les messes sont parfois dites en portugais dans l'église Saint-Étienne. Chaque année, le 13 mai (o Treze de Maio), la ville de Brie-Comte-Robert rend un hommage à Notre-Dame de Fátima, une grande messe est célébré dans l'église Saint-Étienne, dite à la fois en français et en portugais, puis une procession (Procissão) est faite autour de l'église. Pour finir, le dernier rendez-vous est dans le parc du presbytère de l'église, où se réalise une fête avec un groupe de folklore portugais et un bal. De par cette communauté portugaise et lusophone, deux établissements publics enseignent la langue portugaise, le collège Georges-Brassens et le lycée Blaise-Pascal[64].

    Enseignement

    Collège Arthur-Chaussy.

    La commune dépend de l'académie de Créteil. La commune de Brie-Comte-Robert administre quatre école maternelle et trois école élémentaire communales et dispose d'une école élémentaire privée[65]. Le département administre deux collèges (Arthur Chaussy et Georges Brassens)[66] et la région deux lycées : le lycée polyvalent Blaise Pascal et le lycée « Sciences et nature » Bougainville[67] auxquels s'ajoutent un établissement privé, l'institution privée Sainte-Colombe. Cette institution voit le jour en 1886, c'était à l'origine un pensionnat de jeunes filles. En 1903, le droit d'enseignement des religieuses fut interdit, la directrice, sœur Saint-Édouard confia le pensionnat à madame Coutry[68]. Depuis 1972, l'institution Sainte-Colombe est mixte[69].

    Manifestations culturelles et festivités

    Fête des Roses

    Char de la Reine, lors de la Fête des Roses, en 2008.

    Le Syndicat d'initiative de Brie-Comte-Robert crée en 1949 la Grande Fête Régionale. En 1950, la fête fut renommée les Grandes Fêtes Briardes. L'appellation Fête des Roses est donnée en 1952, cette fête était un défilé de chars et de fanfares et au fil des ans l'apparition de majorettes. C'est dans l'année 1985 que la fête est renommée le Festival du Canton. Au début les roses en papier étaient accrochés à un fil de fer sur les armatures en grillages, mais de nos jours la colle a remplacé le fil de fer. L'origine du nom Fête des Roses vient de l'hommage rendu à la culture de la rose dans le canton de Brie-Comte-Robert, grâce à l'Amiral de Bougainville. Pour les 60 ans de cette fête, en 2009, le programme consistait en un défilé des fanfares, des majorettes, de la philharmonique portugaise de Paris, le groupe folklorique portugais de la commune (Alegria do Minho), des défilés de chars de personnages de dessins animés et le char de la Reine et de ses dauphines. En 2011, la Fête des Roses à fêté ses 70 ans d’existence[70].

    Fête médiévale

    Depuis 1998, la ville organise une fête où le centre-ville et le château sont décorés aux couleurs du Moyen Âge[71]. Pendant deux jours, le premier week-end d'octobre, le château et le square Chaussy sont lieux de jeux médiévaux ; sur la place du marché ainsi que la place des Fêtes sont organisés des tournois équestres, et guerriers. Dans les rues du centre-ville, les visiteurs peuvent assister à des spectacles et déambulations musicaux tout au long du week-end[72].

    Les 24 heures du cerf volant

    Les « 24 heures du cerf-volant » ont été créées en 1995, par Claude Bova, et se tiennent chaque année à Brie-Comte-Robert, au parc François Mitterrand[73].

    Santé

    Hôpital de Brie-Comte-Robert

    Brie-Comte-Robert possède deux hôtels-Dieu ; le premier, localisée dans le centre ville a été fondé au XIIIe siècle par Robert II de Dreux. Autrefois il était composé d'un vaste bâtiment intérieur où dès le Moyen Âge il logeait le personnel, et d'un bâtiment abritant la salle d'accueil des malades. Aujourd'hui ce bâtiment est une salle d'exposition. Le deuxième est situé dans l'enceinte de l'hôpital local de Brie-Comte-Robert ; il a été fondé au XVIIe siècle et accueille aujourd'hui l'association de lutte contre le cancer de Seine-et-Marne ainsi qu'un centre médico-psychologique dépendant du centre hospitalier de Melun[74].

    La municipalité possède un hôpital local, c'est un établissement public de santé, d’une capacité de 288 lits et places. Il est situé en centre ville dans un parc paysager de quatre hectares. Il accueille plus particulièrement les personnes âgées. Il y a aussi une maison de retraite avec une capacité de 185 résidants. Cet hôpital regroupe trois types d’activité, l'hospitalisation en médecine, les soins infirmiers à domicile et l'hébergement des personnes âgées dépendantes.

    La ville de Brie-Comte-Robert a aussi fait construire une Unité Alzheimer[75], qui a ouvert ses portes en 2010, et qui proposera un service de gériatrie complet pour l’hôpital local de Brie-Comte-Robert[76],[77]. Mais l'unité n'est toujours pas ouverte à la suite de quelques soucis de financement[75], l'ouverture est prévue en 2013. Une maison médicale a ouvert dans le quartier Pasteur en 2011[78].

    Sports

    Le Sporting Club Briard voit le jour le 17 février 1912[79]. Le club compte au total 26 sections sportives[80]. Les sports pratiqués sont les arts martiaux, l'athlétisme, le badminton, le basket-ball, le billard, la boxe, le cyclotourisme, la danse, le football, les galoches, la gymnastique sportive, la gymnastique volontaire, les loisirs aquatiques, la moto, la musculation, la natation, le patinage à roulettes, la pétanque, la plongée, le skateboard, le tennis, le tennis de table, le tir, le Laser game, le tir à l'arc, le volley-ball, le yoga et l'équitation.

    La commune possède de nombreuses installations sportives : le stade Arthur-Chaussy, le complexe Lucien-Destal, sept gymnases et une piscine intercommunale. La piscine va être remplacée par un centre aquatique, fin 2013, elle sera située vers l'ancienne gare de Brie[81]. Le 6 juin 2009, une piste d'athlétisme est inaugurée au stade Lucien-Destal[82].

    Les 17e Jeux de Seine et Marne ont eu lieu à Brie-Comte-Robert, entre le 8 et le 16 juin 2013[83].

    Cultes

    Les Briards disposent de plusieurs lieux de culte, dont des lieux de culte catholique, musulman et protestant. En 1998, la communauté des Témoins de Jéhovah avaient l'intention d'acheter un terrain dans la zone industrielle de Brie-Comte-Robert pour y construire un temple[84] mais le projet a été refusé en 2010. Les arguments justifiant ce refus ont été la localisation du terrain, au bord de la départementale et dans la zone industrielle[85].

    Culte catholique

    Presbytère catholique de Brie

    Au sein du diocèse de Meaux dans l'archidiocèse de Paris, la commune dépend du groupement paroissial de Brie-Comte-Robert - Grisy-Suisnes[86] qui dispose d'un lieu de culte à Brie-Comte-Robert : l'église Saint-Étienne. Au sein de ce groupe paroissial, se trouvent également : Brie-Comte-Robert, Grisy-Suisnes, Coubert, Solers, Soignolles-en-Brie, Lissy, Champdeuil, et Crisenoy. La construction de l'église débuta à la fin du XIIe siècle , elle fut bénie par l'évêque de Paris, Jehan de Meulan, en 1363[87]. La ville possède un autre lieu de culte catholique, la chapelle Sainte-Justine. Pendant les travaux de restauration de l’église de Saint-Étienne (fermée), c'est la chapelle qui est utilisée pour les messes[87].

    Culte musulman

    La communauté musulmane possède une salle de prière, elle est située au centre ville, près de l'école Jules-Ferry. D'une surface de 70 m2, elle peut accueillir 70 fidèles. Elle est gérée par l'association Franco-africaine[88].

    Culte protestant

    Le lieu de culte protestant lié à l'Église réformée de France est situé rue de la Madeleine et dépend de la paroisse de Boissy-Saint-Léger[89],[90]. Par ailleurs, l’Église évangélique de l'Orée de la Brie dispose d'un lieu de culte à Brie-Comte-Robert[91].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2009, 6 168 des 9 151 foyers étaient imposables, soit 67,4 %[92]. En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 34 810 , ce qui plaçait Brie-Comte-Robert au 6 779e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[93].

    Emploi

    En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 10 927 personnes, parmi lesquelles on comptait 77,0 % d'actifs dont 70,6 % ayant un emploi et 6,4 % de chômeurs[94]. On comptait 7 582 emplois dans la commune, contre 5 926 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 7 748, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] est de 97,9 %, ce qui signifie que la commune offre quasiment un emploi pour chaque habitant actif[95].

    Entreprises et commerces

    Commerce portugais, dans la zone commerciale.

    Au 31 décembre 2010, Brie-Comte-Robert comptait 1 254 établissements : 19 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 87 dans l'industrie, 134 dans la construction, 876 dans le commerce-transports-services divers et 138 étaient relatifs au secteur administratif[96]. En 2011, 136 entreprises ont été créées à Brie-Comte-Robert[97], dont 62 par des auto-entrepreneurs[98]. Un grand nombre de celles-ci se répartissent sur deux zones d'activités et deux industrielles : la zone d'activité du Tubœuf, la zone d'activité du Zone du Midi de la Plaine du Bois, la zone industrielle la Pierre Blanche et la zone industrielle de la Haie-Passart[99]. Au début du XXe siècle, il existait dans le hameau de Villemeneux, une distillerie qui produisait de l'alcool à partir de la betterave à sucre cultivée sur le territoire de la commune et de ses environs[13].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Étienne

    L'église Saint-Étienne

    L'église Saint-Étienne fut construite au XIIIe siècle[100] sous la demande de Robert II de Dreux, elle est dédiée à saint Étienne, le premier martyr de la chrétienté. De style gothique et romantique, elle comporte une rosace du XIIIe siècle au-dessus du chœur, de superbes sculptures et boiseries du XVe siècle ; à l'extérieur ses arcs-boutants sont ornés de gargouilles, et une tour complète sa façade. Sa flèche, qui domine la ville, peut être aperçue à des kilomètres sur le plateau de la Brie. L'église Saint-Étienne a été classée au titre des monuments historiques le [101]. En 1886, le clergé prit la décision de vendre le grand buffet d'orgue des XVIIe et XVIIIe siècles.

    Au début du XXe siècle, quelques parties de l'édifice étaient en mauvais état. On répara, entre autres, la toiture en 1905. Après la Première Guerre mondiale, un comité franco-américain se constitua pour participer à la restauration de l'église Saint-Étienne. Le , le premier office à la mémoire des combattants américains morts pour la France a été célébré. Cette cérémonie eut lieu en présence du maréchal Joffre, qui scella une plaque commémorative sur un des piliers de l'église, près de l'autel[100].

    Château

    Tour de Brie, en 2007.

    Le château de Brie-Comte-Robert fut construit à la fin du XIIe siècle[102], alors que Robert Ier de Dreux, frère du roi Louis VII, était seigneur de Brie. Des indices archéologiques, des éléments de décor et le choix de techniques de construction, font opter pour une architecture de cette période charnière. Le château reste dans la famille de Dreux jusqu'en 1254, puis passa dans la famille de Châtillon. Par dots et héritages successifs, il échut à Marguerite d'Artois puis à sa fille Jeanne d'Évreux[102].

    Château de Brie-Comte-Robert

    Jeanne d'Évreux, qui tenait la châtellenie de Brie-Comte-Robert par héritage, devint l'épouse du dernier roi capétien direct, Charles IV le Bel. À la mort de celui-ci (1328), elle bénéficia de confortables revenus (douaire royal assis sur de nombreux fiefs en Brie et en Champagne), qui lui permirent de consacrer des sommes importantes à l'entretien et à l'amélioration de ses possessions propres, dont Brie-Comte-Robert. Elle fit faire d'importants travaux au château, comme l'attestent ses comptes conservés aux Archives nationales.

    Le château devint une résidence de prestige où tous les grands seigneurs du royaume, notamment les ducs de Bourgogne, n'hésitèrent pas à séjourner. On y vit aussi, en 1349, le mariage de Philippe VI de Valois et de Blanche d'Évreux-Navarre, nièce de la reine Jeanne. La dame de Brie fit, en particulier, aménager luxueusement la demeure seigneuriale située contre les courtines sud-ouest, sud-est et surtout nord-est. Elle fit construire une chapelle dédiée à saint Denis, accolée à la tour Saint-Jean, et dessiner de vastes jardins d'agrément. Jeanne d’Évreux mourut au château en 1371, à l'âge de 69 ans.

    À la fin du XIVe siècle, le château revint au domaine royal, puis à la famille d'Orléans. La commune achète le château en 1803 et le revend dix ans plus tard, en 1813. La municipalité finira par le racheter en 1923. Les ruines ont été classées au titre des monuments historiques en 1925[103].

    Hôtel-Dieu

    Hôtel-Dieu

    Comme tous les hôtels-Dieu, c'était un lieu de repos pour les marchands et voyageurs traversant la ville [b 1], et non pour soigner les malades[b 2] ; il a probablement été construit au XIIIe siècle par Robert II de Dreux[b 1], peut-être en 1208[104]. Au XVIe siècle, l'hôtel-Dieu est transformé en chapelle, dédiée à saint Éloi[105],[106]. Il y a deux pierres tombales dans cet édifice, la première est celle d'Antoinette du Tertre, qui fut sœur à l'hôtel-Dieu de Brie de 1515 à 1557, et la seconde est celle d'Agnès de Lozanne, qui fut aussi une sœur de 1557 à 1566[b 3].

    Le bâtiment perdit ses voûtes en 1831[b 1]. En 1840, le bâtiment devient une école de filles, mais dix ans plus tard, en 1850, l'édifice a été transformé en une chapelle dédiée à sainte Justine[b 4]. L'hôtel-Dieu fondé par Robert II de Dreux fut de nouveau utilisé comme hôpital pendant la Première Guerre mondiale. Le bâtiment est utilisé comme salle d'exposition depuis 1995 après rénovation : un deuxième étage a été reconstruit en respectant la façade de style gothique[107]. Il s'agrémente aussi petit jardin de type médiéval, où ont été plantées des herbes aromatiques et médicinales. L'hôtel-Dieu de Brie-Comte-Robert a été classé au titre des monuments historiques en 1840 [108]. Un deuxième hôtel-Dieu ouvrit, il est situé dans l'actuel hôpital local de Brie-Comte-Robert. De nos jours, il est utilisé par l'association de lutte contre le cancer de Seine-et-Marne.

    Gare

    Ancienne gare de Brie-Comte-Robert, siège de la CCOB

    La commune fut longtemps desservie par la ligne de Vincennes, qui reliait la gare de la Bastille à la gare de Verneuil-l'Étang. La gare de Brie-Comte-Robert était entourée des gares de Grisy-Suisnes et celle de Santeny - Servon. La ligne de Vincennes a été reprise jusqu'à Boissy-Saint-Léger par le RER A, et la plate-forme qui supportait la ligne de Limeil-Brévannes à Brie-Comte-Robert a été partiellement reprise par la LGV Sud-Est.

    Jusqu'en 2009, la gare ferroviaire de Brie fut désaffectée. Elle a fait l'objet d'un programme expérimental de restauration lié au développement durable et aux économies d'énergies[109]. Les travaux ont été achevés en 2010[110]. Depuis le début de l'année 2013, l'ancienne gare accueille le siège de la communauté de communes de l'Orée de la Brie.

    Couvent des Minimes

    L'ancien couvent.

    L'ancien couvent des Minimes est située dans le centre-ville de la commune plus précisément sur la place Stadtbergen et le boulevard des Bienfaîtes. Il possède le même plan qu'une église, de type croix latine. Le bâtiment fut remanié et reconverti en une maison bourgeoise. Une partie de l'édifice fut rachetée par la commune en 1960. Le premier étage de cette propriété fut transformé en salle d'exposition, de nos jours, une partie de l'édifice est habité et l'autre est à l'abandon. Dans l'ancien parc des Minimes fut construite en 1970 une salle des fêtes[a 3]. Actuellement, tout l'édifice est divisé en plusieurs logements. Celle-ci fut détruite dans un incendie criminel en 2003. De nos jours c'est un grand parking et l'entrée du jardin des Bienfaîtes qui sont sur l'emplacement de l'ancienne salle[111].

    Château de Vaudoy

    Ce château était situé dans l'ancienne rue Corbeilloise (aujourd'hui, rue Paul-Savary), il comportait de grands jardins, un grand potager, le château et plusieurs maisons faisant partie des communs du château. Les jardins occupaient toute l'actuelle place des Fêtes[112]. Juste avant la Révolution, le château fut la résidence d'Anne de Balbi qui fut traitée d'émigrée le 4 mars 1793 par la municipalité de Brie-Comte-Robert. Le château fut vendu comme bien d'émigré. Il fut ensuite démoli et le grand parc vendu en plusieurs parcelles. Des rues y furent construites. Dans l'actuelle rue Paul-Savary on peut encore voir les pilastres de briques qui montrent l'entrée des communs de l'ancien domaine. Sous l'actuelle place des Fêtes, on pourrait découvrir les caves et les fondations de l'ancien château de Vaudoy[a 4].

    Patrimoine naturel

    Chemin des Roses

    Chemin des Roses.

    Le chemin des Roses (autrefois chemin Vert) est un chemin de terre long de plus de 16 km et reliant la commune de Servon à celle de Yèbles, en passant par Brie-Comte-Robert, Grisy-Suisnes, Coubert, Solers et Soignolles-en-Brie. Il a été créé sur l'ancienne voie ferrée qui reliait la gare de la Bastille à Verneuil-l'Étang, la ligne de Vincennes. Le service destiné au voyageur s'est arrêté en 1953 et celui des marchandises fut arrêté en 1970[113]. Il fut inauguré en 1993[114] pour la section Brie-comte-Robert et Coubert. En septembre 2010, la liaison entre Servon et Yèbles est inaugurée[115]. Sur l'ensemble du chemin, on trouve plusieurs variétés d'arbres (chêne, mimosa, tilleul entre autres). Enfin, le chemin des Roses, exclusivement réservé aux piétons et aux cyclistes, offre un axe sécurisé de 16 kilomètres permettant de se déplacer aux abords de Brie sans utiliser la voiture (liaison douce).

    Parc François-Mitterrand

    Le parc François-Mitterrand est un vaste parc qui est situé à cinq minutes du centre-ville, il se situe aussi juste derrière le lycée Blaise-Pascal. Présentant 25 hectares de verdure[p 7], il possède un plan d'eau, un bois, un terrain de football et un terrain de pétanque. Il est un des lieux de promenade des habitants de Brie-Comte-Robert, qui peuvent y pratiquer du VTT, du jogging et des balades[116].

    Tous les ans, pendant un week-end, la ville accueille le Festival européen, Les 24 heures du cerf-volant ; en 2008, le festival a présenté une édition spéciale North Shore Radical, pour découvrir le cerf-volant américain. Le programme du week-end est la présentation et les démonstrations des délégations étrangères, démonstrations des Teams, les combats de Rokkakus, des cerfs-volants indiens, et même un stand de fabrication de cerfs-volants pour les enfants ; il se termine par un lâcher de bonbons[117].

    Patrimoine culturel

    La ville de Brie-Comte-Robert possède une association culturelle , la Fontaine. C'est une association culturelle de type loi 1901 qui propose plusieurs activités. Stages de langues, concerts ou encore des expositions sont proposées par l'association[118].

    Brie-Comte-Robert et la télévision

    Brie-Comte-Robert a été le sujet d'une parodie récurrente de Dallas dans les émissions de Stéphane Collaro des années 1980, avec comme slogan « Brie-Comte-Robert, ton univers impitoyable », passé dans la culture populaire[119].

    Personnalités liées à la commune

    • Eudes Rigaud (1210-1275), archevêque de Rouen, né à Brie-Comte-Robert.
    • Jeanne d'Évreux (1310-1371), reine de France, morte à Brie-Comte-Robert.
    • Jean Nicot (1530-1600), introducteur du tabac en France, fut curé de Brie-Comte-Robert.
    • La famille Sanson, une lignée de bourreaux, et notamment Charles-Henri Sanson, s'installa à Brie-Comte-Robert dès 1754, dans une demeure encore appelée aujourd’hui « la maison du bourreau », située en bordure de l’actuelle RD319, à l’entrée de la commune.
    • Anne Nompar de Caumont (1758-1842), maîtresse du futur Louis XVIII, vécut dans la commune.
    • Basile Guy Marie Victor Baltus de Pouilly (1766-1845), général des armées de la République et de l'Empire, né à Metz, décédé à Brie-Comte-Robert.
    • Clara Toussaint (1825-1899), l'une des premières résistantes à l'occupation prussienne, morte à Brie-Comte-Robert[120],[121],[122].
    • Sergueï Vinogradski (1856-1953), microbiologiste russe, mort à Brie-Comte-Robert.
    • Pierre Lacau (1873-1963), égyptologue, né à Brie-Comte-Robert.
    • Arthur Chaussy (1880-1945), homme politique, syndicaliste et maire de Brie-Comte-Robert.
    • Gabriel Gobin (1903-1998), acteur belge, mort à Brie-Comte-Robert.
    • Roger Lantenois (1910-1986), militaire français, puis directeur de Péchiney, né à Brie-Comte-Robert.
    • Jean-Jacques Romero (1945-), proviseur honoraire, syndicaliste - ancien secrétaire général du SNPDEN-UNSA, premier proviseur du Lycée Blaise Pascal de Brie-Comte-Robert.

    Héraldique, devise et logotype

    Blason de Brie-Comte-Robert

    Le blason de Brie-Comte-Robert se blasonne ainsi : « D'azur à la tour crénelée de cinq pièces d'argent, maçonnée de sable, sommée de trois tourelles aussi d'argent et accostée de deux fleurs de lys d'or » La signification du blason : l'origine du château remonte à l'époque de Robert Ier de Dreux, le cadet des cinq fils de Louis VI, qui reçut en héritage la terre de Brie (en 1137). Composition de l'écusson : l'écusson de Brie-Comte-Robert correspond exactement au blason de la ville, la seule différence est la couleur de celui-ci[123].

    Écusson de Brie-Comte-Robert

    Annexes

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article..

    • Syndicat d'initiative Brie-Comte-Robert, Une Ville à la campagne.
    • Collectif, les Amis du Vieux Château, L'hôtel-Dieu de Brie-Comte-Robert, Histoire et Évolution, . Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Luc Lafnet, Brie-Comte-Robert en 1931, Société d’Histoire et d’Archéologie de Brie-Comte-Robert.
      6 gravures de l'artiste et 24 pages de texte.
    • Aristide Matthieu Guilbert, Histoire des villes de France, (BNF 39359965, lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • René-Charles Plancke (préf. Jean Gautier), Brie-Comte-Robert et le val d'Yerres à la Belle Époque, Amattéis, coll. « Promenades dans le passé » (no 11), , 350 p. (ISBN 2-86849-129-4). Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Jean Rousseau, Brie-Comte-Robert ; De l'Ancien Régime à 1871, , 235 p. (BNF 34870930). Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Jean Rousseau, Le Crime de la Rue des Halles, , 124 p. (BNF 36631112). Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Jean Savary, L'Église Saint-Étienne de Brie-Comte-Robert, Philippe Savary, , 127 p. (BNF 39906584).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Plusieurs plaques du centre-ville de Brie-Comte-Robert sont également ainsi.
    2. a et b Entre le 13e et 14e siècle
    3. Au 17e siècle
    4. André Aubert démissionne à l'issue de 34 ans de mandat.
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

    Références

    • Citadia conseil, Plan local d'urbanisme de Brie-Comte-Robert - Rapport de présentation, mairie de Brie-Comte-Robert, , 254 p. (lire en ligne).
    • Autres références :
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