Bray-et-Lû
Bray-et-Lû | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Val-d'Oise |
Arrondissement | Pontoise |
Intercommunalité | Communauté de communes Vexin Val de Seine |
Maire Mandat |
Corine Drolon 2014-2020 |
Code postal | 95710 |
Code commune | 95101 |
Démographie | |
Gentilé | Braylusiens |
Population municipale |
975 hab. (2014) |
Densité | 263 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 08′ 24″ nord, 1° 39′ 36″ est |
Altitude | 30 m Min. 24 m Max. 127 m |
Superficie | 3,71 km2 |
Élections | |
Départementales | Magny-en-Vexin |
Localisation | |
Liens | |
Site web | brayetlu.fr |
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Bray-et-Lû est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Braylusiens.
Un collège a ouvert ses portes à la rentrée de 2005.
Géographie
La commune se situe à environ 70 kilomètres au nord-ouest de Paris, dans la vallée de l'Epte, rivière formant frontière depuis 911 avec la Normandie.
La commune est traversée par la ligne de chemin de fer de Gisors à Pacy-sur-Eure, aujourd'hui désaffectée, avec un arrêt en gare de Bray-Écos.
Une partie de son histoire économique est assise sur l'implantation déjà ancienne d'une fonderie spécialisée dans les métaux non ferreux (ici le zinc), d'un groupe multinational avec capitaux belges Umicore (la fonderie s'appelait Vieille Montagne dans le passé). Cette unité de production emploie encore aujourd'hui près de 180 salariés.
C'est dans cette ville que l'Aubette de Magny termine son parcours et se jette dans l'Epte.
Toponymie
Histoire
Le menhir de La Pierre-Fiche, disparu, est l'un des plus anciens témoins de l'existence de la localité. Celle-ci, autrefois composée de trois seigneuries, Baudemont, Lû et Bray, se trouve un temps sous domination normande avant de revenir à la couronne de France. Descendant d'un ancien compagnon de Guillaume le Conquérant, Baudry de Bray s'allie en effet dès le XIIe siècle au roi de France Louis VI le Gros et à Enguerrand de Trie. Les chanoines réguliers de l'ordre de Saint-Augustin fondent un prieuré sur le territoire communal ; il perdure jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Au XVIIIe siècle, le hameau de Lû est associé à la paroisse par complaisance du curé envers son seigneur. Le château de Bray, refuge des religieuses de Villarceaux pendant la Révolution française, est détruit au XIXe siècle.
Bray-et-Lû était le lieu de séjour privilégié du peintre abstrait Pierre Tal Coat et du poète Paul Éluard (de son vrai nom, Eugène Émile Paul Grindel), qui y séjournaient régulièrement.
Charles-Ferdinand de Brossard de Runneval, ancien garde du corps de "Monsieur" (Louis XVIII), c'est-à-dire le frère du roi Louis XVI a vécu dans la commune. Devenu maire de Bray-et-Lû, il conserve son poste pendant cinquante-deux ans. Sa stèle, qui reprend des motifs de tombeaux romains, est typique de l'architecture funéraire du début du XIXe siècle.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[4],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 975 habitants, en augmentation de 0,41 % par rapport à 2009 (Val-d'Oise : 3,04 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame, place de l'Église[7]
- Ancien château
- Croix de l'ancienne maladrerie, au carrefour RD 37 / RD 142 à l'entrée est du village
- Ferme du domaine de Lû, dans l'écart du même nom
- Ancien sechoir à houblon, domaine de Lû
- Ancienne scierie, au hameau de Pont-Rû
-
L'église Notre-Dame
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Le château
-
Croix de la maladrerie
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Les armes de Bray-et-Lû se blasonnent ainsi : Parti : au premier de gueules aux deux léopards d'or armés et lampassés d'azur passant l'un sur l'autre, au second de sable à la roue de moulin aussi d'or surmontée de la lettre Z capitale d'argent ; à la vergette ondée du même brochant sur la partition |
Bray-et-Lû au cinéma et à la télévision
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- « Communes limitrophes de Bray-et-Lû » sur Géoportail.
- Site officiel de la préfecture du Val d‘Oise-liste des maires (doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Jean-Loup Corbasson, Pascal Goutrat et Stéphane Gasser, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Bray-et-Lû », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II, , p. 535-538 (ISBN 2-84234-056-6).