Brassac (Tarn)

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Brassac
Brassac (Tarn)
Vue de Brassac.
Blason de Brassac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté de communes Sidobre Vals et Plateaux
Maire
Mandat
Jean-Claude Guiraud
2020-2026
Code postal 81260
Code commune 81037
Démographie
Gentilé Brassagais, Brassagaises
Population
municipale
1 294 hab. (2021 en augmentation de 0,39 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 37′ 50″ nord, 2° 29′ 58″ est
Altitude Min. 463 m
Max. 828 m
Superficie 23,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Hautes Terres d'Oc
Législatives Première circonscription
Localisation
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Brassac
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Brassac
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Brassac
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Brassac
Liens
Site web www.brassac.fr

Brassac [bʁa.sak] (en occitan Braçac [bra.'sak]) est une commune française, située aux portes du Sidobre dans le sud-est du département du Tarn en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Sidobre, un territoire granitique couverts de forêts, à l'est de Castres.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, un bras de l'Agout, le ruisseau du Terral et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Brassac est une commune rurale qui compte 1 294 habitants en 2021. Ses habitants sont appelés les Brassagais ou Brassagaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située au sud-est du département du Tarn, au creux de la vallée de l'Agout, Brassac est en bordure du massif granitique du Sidobre, sur le versant ouest des monts de Lacaune, dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc.

Brassac est située à 15 km de Vabre, à 16 km d'Anglès, à 22 km de Lacaune, à 24 km de Castres et à 29 km de Mazamet.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Anglès, Le Bez, Fontrieu et Lasfaillades.

Communes limitrophes de Brassac[1]
Fontrieu
Le Bez Brassac
Lasfaillades Anglès

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le principal axe routier traversant la commune est la RD 622, l'ancienne RN 622).
La gare de Castres est la plus proche de Brassac, elle est située à 25 km du bourg.

La commune est desservie par la ligne 763 du réseau régional liO, la reliant à Castres et à Lacaune.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par l'Agout, un bras de l'Agout, le ruisseau du Terral, un bras de l'Agout, le ruisseau de Costo Laxo, le ruisseau de Gimbrarié, le ruisseau de Gobert, le ruisseau de Ser, le ruisseau du Verdier, le ruisseau du Verdier, le ruisseau Scapirol et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[3],[Carte 1].

L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Brassac.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Provence, Languedoc-Roussillon »0[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 191 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laguiole à 511 km à vol d'oiseau[7], est de 8,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 441,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11],[12].

La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[13]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[14],

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[16], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[17].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[18] :

  • la « rivière Agoût entre le barrage de Ponviel et Brassac » (80 ha), couvrant 4 communes du département[19] ;
  • les « sagnes de Coujou, du Viala et du Pas de Rieu » (27 ha)[20] ;
  • les « sagnes du ruisseau de Costo Laxo » (33 ha), couvrant 2 communes du département[21] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[18] :

  • les « sagnes du plateau d'Anglès et bassin versant de l'Arn » (9 725 ha), couvrant 10 communes dont deux dans l'Hérault et huit dans le Tarn[22] ;
  • la « vallée de l'Agoût de Brassac à Burlats et vallée du Gijou » (15 868 ha), couvrant 17 communes du département[23] ;
  • les « zones humides des Monts de Lacaune » (10 888 ha), couvrant 9 communes dont une dans l'Hérault et huit dans le Tarn[24].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Brassac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[25],[I 1],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,3 %), prairies (15,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones urbanisées (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Brassac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Agout. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[30]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1996, 1999, 2017 et 2020[31],[28].

Brassac est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[32].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Brassac.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[33]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 57,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 773 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 720 sont en aléa moyen ou fort, soit 93 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[35].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].

La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 6]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[38].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Brassac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[39].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En occitan, la commune est appelée Braçac.

Histoire[modifier | modifier le code]

Brassac est une commune fondée au XIIIe siècle par Eudes, seigneur de Bonnéry.

Subsistent un pont médiéval ("pont vieux de Brassac") et deux châteaux.

Brassac de Belfourtés a absorbé Brassac-de-Castelnau entre 1790 et 1794. La commune fusionnée a pris le nom de Brassac.

La ville se développe au XIXe siècle grâce au textile (laine).

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Brassac Blason
Deux écus accolés :
  • de gueules palissé d'argent de deux pièces et demie (Brassac de Castelnau), commune annexée à la fin du XVIIIe siècle,
  • cinq points de sinople équipolés à quatre d'or (Brassac de Belfortès).
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1960 mars 2001 Max Caminade DVD Agent d'assurances, conseiller général
mars 2001 mars 2014 Damien Cros   Enseignant, vice-président de la communauté de communes
mars 2014 En cours Jean-Claude Guiraud   Médecin généraliste

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41]. En 2021, la commune comptait 1 294 habitants[Note 7], en augmentation de 0,39 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5001 1491 4781 6161 8751 7592 0552 2262 229
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6462 0162 0322 0252 1492 1682 2232 1382 006
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9971 9251 9091 6931 6681 5821 5661 5761 597
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 5781 6111 6291 6711 5391 4271 4301 4381 396
2014 2019 2021 - - - - - -
1 2981 3051 294------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[44] 1975[44] 1982[44] 1990[44] 1999[44] 2006[45] 2009[46] 2013[47]
Rang de la commune dans le département 29 31 37 41 46 48 51 54
Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 610 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 250 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 900 [I 4] (20 400  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 8,6 % 9,7 % 10,5 %
Département[I 7] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 709 personnes, parmi lesquelles on compte 79,7 % d'actifs (69,2 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs) et 20,3 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 700 emplois en 2018, contre 678 en 2013 et 652 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 497, soit un indicateur de concentration d'emploi de 140,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,7 %[I 10].

Sur ces 497 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 275 travaillent dans la commune, soit 55 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 73,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 15,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

130 établissements[Note 10] sont implantés à Brassac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 130
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
20 15,4 % (13 %)
Construction 14 10,8 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
45 34,6 % (26,7 %)
Activités financières et d'assurance 4 3,1 % (3,3 %)
Activités immobilières 2 1,5 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
10 7,7 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
26 20 % (15,5 %)
Autres activités de services 9 6,9 % (9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,6 % du nombre total d'établissements de la commune (45 sur les 130 entreprises implantées à Brassac), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :

  • Filatures Du Parc, préparation de fibres textiles et filature (4 422 k€)
  • ODC Fermetures, travaux de menuiserie bois et PVC (725 k€)
  • Brassac'auto, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (718 k€)
  • Forestiere D'occitanie - Fordocc, exploitation forestière (705 k€)
  • Fournie, réparation d'appareils électroménagers et d'équipements pour la maison et le jardin (185 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 28 17 10 9
SAU[Note 12] (ha) 526 461 390 481

La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole située dans le sud-est du département du Tarn. Entre bocages et forêt, cette zone est dédiée à l’élevage de ruminants de races à viande ou laitières. Sur les plus hauts plateaux, de nombreux élevages de brebis laitières produisent le lait destiné à la fabrication du roquefort[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 5]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (28 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 481 ha[51],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Vieux pont (XIIe siècle).
  • Châteaux (château de l'hôtel de ville et château de la marquise).
  • L'église Saint-Georges actuelle remplace l'ancienne église de Brassac qui avait été désaffectée en janvier 1899 car trop délabrée. La nouvelle église a été consacrée en 1923. Elle avait été construite suivant un plan approuvé en 1910. Les fenêtres de l'église ont des verrières réalisées par le peintre-verrier de Gaillac Joseph Fauré - 1883-1967), fils du peintre-verrier Henri Fauré (1836-1911)[52].
  • Temple protestant de Brassac.
  • Circuit historique balisé dans le village.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Louis Cavaillès, né le à Castelnau-de-Brassac, qui fréquenta l'école primaire de Brassac, de 1907 à 1912 (d'une famille protestante, il n'était pas admis à l'école catholique de son village), et qui deviendra le mécanicien de Jean Mermoz[53].
  • De 1971 à 1974, la paroisse de Brassac eut pour curé l’abbé Bernard Panafieu (1931-2017) qui fut nommé évêque d’Annecy, puis d’Aix en Provence et enfin de Marseille. Le Pape Jean-Paul II le fit cardinal en 2003.

Vie pratique[modifier | modifier le code]

Ludothèque de Brassac.

Service public[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Ecole maternelle et primaire publique Louis Cavaillès Ecole maternelle et primaire privée Présentation Notre-Dame Collège public La Catalanié

Culture[modifier | modifier le code]

Activités sportives. Spéléologie (Section Spéléo des Cadets de Brassac)[modifier | modifier le code]

Grotte de la Balme del Pastre (commune de 12360 Mélagues)


Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  6. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[37].
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Brassac » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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Références[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

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