Boutros Boutros-Ghali

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Boutros Boutros-Ghali
(ar) بطرس بطرس غالي
Illustration.
Boutros Boutros-Ghali en 2002.
Fonctions
Secrétaire général de la Francophonie

(5 ans, 1 mois et 16 jours)
Élection
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Abdou Diouf
Secrétaire général des Nations unies

(5 ans)
Élection 1991
Prédécesseur Javier Pérez de Cuéllar
Successeur Kofi Annan
Ministre égyptien des Affaires étrangères
(intérim)

(5 mois)
Président Anouar el-Sadate
Premier ministre Mamdouh Salem
Moustapha Khalil
Prédécesseur Mohammed Ibrahim Kamel (en)
Successeur Moustapha Khalil

(28 jours)
Président Anouar el-Sadate
Premier ministre Mamdouh Salem
Prédécesseur Ismaïl Fahmi (en)
Successeur Mohammed Ibrahim Kamel (en)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Le Caire (Égypte)
Date de décès (à 93 ans)
Lieu de décès Le Caire (Égypte)
Nationalité Égyptienne
Parti politique Union socialiste arabe (jusqu'en 1978)
/Parti national démocratique (1978-2011)
Sans étiquette (2011-2016)
Conjoint Lilly Kahil
Diplômé de Université du Caire
Université Panthéon-Sorbonne
Institut d'études politiques de Paris
Religion Copte orthodoxe

Signature de Boutros Boutros-Ghali(ar) بطرس بطرس غالي

Boutros Boutros-Ghali Boutros Boutros-Ghali
Secrétaires généraux de la Francophonie
Secrétaires généraux des Nations unies

Boutros Boutros-Ghali (en arabe : بطرس بطرس غالي, /ˈbotɾos ˈɣæːli/[1] ; en copte : Ⲡⲉⲧⲣⲟⲥ Ⲡⲉⲧⲣⲟⲥ-Ⲅⲁⲗⲓ), né le au Caire et mort le dans la même ville[2], est un universitaire, juriste, politologue, homme d'État et diplomate égyptien[3],[4]. Il est le sixième secrétaire général de l'Organisation des Nations unies[5], de à et le 1er secrétaire général de la Francophonie de à [6].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Boutros Boutros-Ghali est né au Caire, en Égypte, dans une famille de la haute bourgeoisie copte. Il est le petit-fils de Boutros Ghali Pacha, Premier ministre égyptien, assassiné en 1910, ainsi que le neveu de Naguib Pacha Boutros-Ghali, ministre des Affaires étrangères de 1914 à 1922 et de Wacyf Boutros-Ghali, ministre des Affaires étrangères en 1924 puis à nouveau entre 1928 et 1930.

Il suit des études de droit et obtient une licence de droit à l'université du Caire en 1946. En 1949, il est lauréat de l'Institut d'études politiques de Paris (section Relations internationales)[7], et obtient un doctorat en droit international de l'université de Paris.

La même année il devient professeur de droit international et de relations internationales à l'université du Caire, un poste qu'il occupe jusqu'en 1977. En 1965, il devient président de la Société égyptienne de droit international, puis en 1975 président du Centre d'études politiques et stratégiques (Al-Ahram).

De 1954 à 1955 il est le bénéficiaire d'une bourse de recherche Fulbright à l'université Columbia ; il est aussi directeur du centre de recherche de l'Académie de droit international de La Haye de 1963 à 1964 et professeur invité à la faculté de droit de l'université de Paris de 1967 à 1968.

Carrière professionnelle et universitaire[modifier | modifier le code]

Boutros Boutros-Ghali (1980).

Membre de la Commission du droit international de 1979 à 1991, il a également fait partie de la Commission internationale de juristes.

Il a exercé bon nombre d'activités professionnelles et universitaires en rapport avec son expérience du droit, des affaires internationales et des sciences politiques; il a notamment été membre de l'Institut de droit international, de l'Institut international des droits de l'homme - Fondation René Cassin, de la Société africaine d'études politiques et de l'Académie des sciences morales et politiques.

Il était aussi membre d'honneur étranger à l'Académie des sciences de Russie et à l'Académie nationale des sciences de Biélorussie. Fondateur de la publication Al-Ahram Igtisadi, dont il a été rédacteur en chef de 1960 à 1975, il était aussi le fondateur de la revue trimestrielle Al-Seyassa Al-Dawlia, qu'il a dirigée jusqu'en .

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Boutros Boutros-Ghali et Moshe Dayan au Conseil de l'Europe à Strasbourg le 10 octobre 1979.

Défenseur du tiers-monde, il est ministre d'État égyptien des Affaires étrangères (après le ministre des Affaires étrangères dans l'ordre protocolaire) à partir de 1977 et prend ensuite en 1991 le poste de vice-Premier ministre égyptien chargé des affaires étrangères. Il est avec son homologue israélien Moshe Dayan, l'un des principaux négociateurs des accords de Camp David de 1978 et du traité de paix israélo-égyptien signé par Anouar el-Sadate et Menahem Begin en 1979.

Député au Parlement égyptien entre 1988 et 1991, il est aussi ministre des Affaires étrangères par intérim en 1977 et de 1978 à 1979[8].

Président du Curatorium de l'Académie de droit international de La Haye, de l'organisation égyptienne des droits de l'homme, de la Société internationale pour le développement et du panel international Démocratie et développement à l'Unesco[8], il est l'une des figures essentielles de la politique égyptienne de la fin du XXe siècle[9],[10].

Secrétaire général des Nations unies[modifier | modifier le code]

Boutros Boutros-Ghali dans son bureau à l'ONU.

Il prend les fonctions de secrétaire général des Nations unies le pour un mandat de cinq ans. On retiendra sa contribution essentielle à la doctrine de la diplomatie préventive : l'Agenda pour la paix. Mais on lui reproche les échecs de la force onusienne en Yougoslavie, au Rwanda et au Sahara occidental.

En tant que secrétaire général, il prit une initiative historique, sans passer par l'Assemblée générale ni par le Conseil de sécurité. Il convoqua en 1993 à Vienne la première réunion mondiale sur les droits de l'homme depuis celle de 1948 à Paris. Il s'agissait de réunir, dans une seule et même déclaration, les droits civils et politiques et les droits économiques, sociaux et culturels. Sous le titre de "Déclaration de Vienne", le projet de résolution fut adopté par les 171 États membres le . Désormais, tous les droits de l'homme (civils et politiques ; économiques; sociaux et culturels) étaient déclarés universels, indivisibles et interdépendants[11].

Les Américains, soucieux de ne pas s'opposer ouvertement au secrétaire général de l'ONU, s’abstinrent au moment du vote. Jusqu'à aujourd'hui, ils refusent de reconnaître les droits économiques, sociaux et culturels - et notamment le droit à l'alimentation.

Boutros-Ghali fit voter la création d'une nouvelle instance : le Haut-Commissariat aux droits de l'homme. Mais Jean Ziegler souligne qu'il s'agit d'un "faux haut-commissariat, dépourvu d'indépendance administrative, politique et budgétaire, et privé de conseil d'administration propre."[12]

En 1996, l'armée israélienne envahit le Sud du Liban, après des opérations terroristes visant la population civile d'Israël. Dans la localité de Cana était établi un poste de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul). Les avions israéliens bombardèrent les villages. Plusieurs centaines de familles paysannes se réfugièrent alors à Cana. L'artillerie israélienne attaqua la bourgade. Elle tua plus d'une centaine de femmes, d'enfants et d'hommes (Massacre de Qana). Boutros-Ghali constitua alors une commission d'enquête internationale, sous la responsabilité d'un général néerlandais. Mme Madeleine Albright, secrétaire d'État américaine, exigea la dissolution de cette commission d'enquête, ce que Boutros refusa.

Boutros Boutros-Ghali avec Anouar el-Sadate, Jimmy Carter et Cyrus Vance (Camp David, 1977).

Si les secrétaires généraux occupent généralement deux mandats, on notera que fin 1996, l'administration Clinton obtint le renvoi du récalcitrant Boutros-Ghali arrivé au terme de son premier mandat[13]. Kofi Annan lui succède le .

Secrétaire général de la Francophonie[modifier | modifier le code]

Discours de Boutros Boutros-Ghali lors de l'enterrement du premier ministre israélien assassiné, Yitzhak Rabin (1995).

Il est nommé secrétaire général de la Francophonie de 1997 à 2002, concrétisant ainsi sa proximité diplomatique avec la France sur la scène internationale. Il est vice-président du Haut Conseil de la francophonie.

Dernières années d'activité[modifier | modifier le code]

Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le . Il a déclaré à cette occasion : « Je tiens à vous dire combien votre action en faveur de la création du Tribunal Russell sur la Palestine me tient à cœur. Et mon appui vous est acquis dans cette initiative qui cherche à condamner les atrocités commises à Gaza » (Lettre datée du 24 février 2009).

Il continue également de participer activement, jusqu'à son décès, aux différents travaux de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, et en particulier aux Entretiens du XXIe siècle[14]. À partir de 2009, Boutros Boutros-Ghali est également membre du jury du Prix pour la prévention des conflits décerné annuellement par la Fondation Chirac.

En , l'université catholique de Louvain lui remis un Doctorat honoris causa en hommage à sa contribution à la paix dans le monde[15]. En , il se voit accorder le titre de docteur honoris causa de la part de l’Université du Québec à Chicoutimi (Canada, Québec, Saguenay) pour avoir contribué de façon remarquable au développement de la collectivité[16]. Il est par ailleurs titulaire de plusieurs récompenses académiques de diverses universités dans le monde et de plusieurs décorations internationales.

Mort[modifier | modifier le code]

Le Conseil de sécurité des Nations unies annonce, le , la mort de l'ancien secrétaire général de l’organisation, d'une fracture du bassin ou de la jambe à la suite d'une chute accidentelle à l’âge de 93 ans[17].

Hommages[modifier | modifier le code]

Boutros Boutros-Ghali au Forum économique mondial (1995).

Le , ses obsèques ont réuni plusieurs personnalités politiques au Caire, dont le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, Lakhdar Brahimi, Irina Bokova, le pape copte Tawadros II et cheikh Ahmed el-Tayeb, Grand Imam de la mosquée al-Azhar[18]. Le même jour, l’Assemblée générale des Nations unies a salué en lui la mémoire d’un diplomate accompli et d’un juriste de premier plan qui a dirigé l’Organisation des Nations unies au cours d’une période de grands changements[19].

Différents leaders politiques ont également rendu un hommage unanime à un « grand serviteur de l'ONU » insistant sur ses qualités humaines et politiques[20],[21]. François Hollande a, quant à lui, rendu hommage à Boutros Boutros-Ghali, estimant que son parcours va « inspirer l'action de la communauté internationale à l'heure où le Moyen-Orient connaît de nouveaux drames »[22].

Le , lors d'une cérémonie organisée au siège des Nations unies à New York, Ban Ki-moon a salué en lui l'éminent diplomate, dont le mandat onusien avait été marqué par le contexte d'après-guerre froide[23]. Le , l'UNESCO organise un symposium consacré à sa vision et à son action en faveur de la paix et du développement[24]. Le , lors d’une cérémonie tenue au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie, à Paris, la Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a procédé au lancement officiel de l’Observatoire Boutros Boutros-Ghali du maintien de la paix[25].

Honneurs[modifier | modifier le code]

Boutros Boutros-Ghali sur un timbre d'Azerbaïdjan (1995).

Décorations[modifier | modifier le code]

Décorations égyptiennes[modifier | modifier le code]

Décorations étrangères[modifier | modifier le code]

Doctorats honoris causa[modifier | modifier le code]

Boutros Boutros-Ghali avec Jean-Pierre Lévy et Hans Corell (1994).

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

Boutros Boutros-Ghali avec Chris van der Klaauw (1980).
  • Le World Affairs Council Christian A. Herter memorial award, Boston (mars 1993)
  • "L'homme de la paix" parrainée par la Fondation "Ensemble pour la paix", Italie (juillet 1993)
  • Le Arthur A. Houghton Jr. Star Crystal Award for Excellence de l'Institut afro- américain, New York (novembre 1993)
  • Le prix Onassis de la compréhension internationale et de l'action sociale, Athènes (juillet 1995)

Principales publications[modifier | modifier le code]

  • Contribution à l’étude des ententes régionales, Paris, éd. Pedone, 1949
  • Cours de Diplomatie et de Droit Diplomatique et consulaire, Le Caire, éd. Librairie Anglo-égyptienne, 1951
  • Le problème du canal de Suez, Le Caire, éd. Société égyptienne du droit international, 1957
  • Le principe d’égalité des États et des organisations internationales, Leyde, éd. Académie de droit international, 1961
  • Contribution à une théorie générale des alliances, Paris, éd. Pedone, 1963
  • Le Mouvement afro-asiatique (avec Simone Dreyfus), Paris, Puf, 1969[35]
  • L'organisation de l'Unité africaine, Paris, éd. Armand Colin, 1969[36]
  • Les difficultés institutionnelles du panafricanisme, Genève, éd. Institut Universitaire des Hautes études Internationales, 1971
  • Les conflits des frontières en Afrique (avec Nabia El-Asfahany), Paris, éd. Techniques et Économiques, 1972[37]
  • La Ligue des États arabes, Leyde, éd. Brill, 1972
  • Agenda pour la paix, New York, éd. Nations unies, 1992
  • Le chemin de Jérusalem, Paris, éd. Fayard, 1997
  • (en) Essays on Leadership (avec George H. W. Bush, Jimmy Carter, Mikhaïl Gorbatchev et Desmond Tutu), Washington, éd. Carnegie Commission on Preventing Deadly Conflict, 1998
  • Mes années à la maison de verres, Paris, éd. Fayard, 1999[38]
  • Quel processus de paix au Proche-Orient ? : Une lecture de l'approche israélienne, Paris, éd. Publisud, 2000
  • Paix, développement, démocratie. Trois agendas pour gérer la planète, Paris, éd. Pedone, 2002[39]
  • L'interaction démocratie et développement [sous la dir. de], Paris, éd. Unesco, 2002 (lire en ligne)
  • Démocratiser la mondialisation, Paris, éd. Rocher, 2002
  • Émanciper la Francophonie, Paris, éd. L'Harmattan, 2003
  • (en) The Papers of United Nations Secretary (avec Charles Hill), New York, éd. Yale University Press, 2003
  • En attendant la prochaine lune... : Carnets (1997-2002), Paris, éd. Fayard, 2004
  • Est-ce ainsi que les hommes vivent (avec Gabriel Bauret et Michel Onfray), Paris, éd. du Chêne, 2005
  • 60 Ans de conflit israélo-arabe : Témoignages pour l'Histoire (avec Shimon Peres), Paris, éd. Complexes, 2006[40]
  • Entre le Nil et Jérusalem : Chroniques d'un diplomate égyptien 1981-1991, Paris, éd. Rocher, 2011
  • (en) The Arab League (1945–1955) : International Conciliation, Londres, éd. Literary Licensing Publisher, 2013

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Stephen Franklin Burgess, The United Nations Under Boutros Boutros-Ghali (1992-1997), Lanham, éd. Scarecrow Press, 2011
  • Rafâa Ben Achour, « Hommage à un grand disparu : Boutros-Boutros Ghali », Leaders, 16 février 2016 (lire en ligne).
  • Youssef Boutros Ghali, A Coptic Narrative in Egypt: A Biography of the Boutros Ghali Family, New York, éd. I.B.Tauris, 2016
  • Alain Dejammet, Boutros Boutros Ghali : Une histoire Égyptienne, Paris, éd. Erick Bonnier, 2015
  • Arthur Goldschmidt, « The Butrus Ghali Family », Journal of the American Research Center in Egypt, vol. 30,‎ , p. 183–188 (ISSN 0065-9991, DOI 10.2307/40000236, lire en ligne Inscription nécessaire)
  • Christian Schricke, « L'Agenda de la Paix du Secrétaire général B. Boutros-Ghali - Analyses et premières réactions », Annuaire français de droit international, vol. 38,‎ , p. 183–188 (lire en ligne)
  • Collectif, Amicorum Discipulorumque Liber, Paix, Développement, démocratie, Bruxelles, éd. Bruylant, 1998
  • Collectif, Le 90e anniversaire de Boutros Boutros-Ghali : Hommage du curatorium à son Président, La Haye, éd. Académie de droit international de La Haye, 2013

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en arabe égyptien retranscrite selon la norme API.
  2. « L'ancien secrétaire général de l'ONU Boutros Boutros-Ghali est mort », sur liberation.fr, .
  3. Mohamed Elarbi Nsiri, « In memoriam Boutros Boutros-Ghali », sur huffpostmaghreb.com, .
  4. Julia Ficatier, « Boutros Boutros-Ghali, la passion du monde », sur la-croix.com, .
  5. (en) « UN Secretary-General Boutros Boutros-Ghali », sur archives.un.org.
  6. « Boutros Boutros Ghali », sur francophonie.org.
  7. Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN 978-2-7246-3915-5)
  8. a et b « Biographie Boutros Boutros-Ghali », sur whoswho.fr
  9. Akram Belkaïd, « Boutros Boutros Ghali, une histoire égyptienne », sur orientxxi.info, .
  10. Laurent De Saint Perier, « Boutros Boutros Ghali : « L’Égypte est en guerre » », sur jeuneafrique.com, .
  11. « "Déclaration et programme d'action de Vienne" »
  12. Jean Ziegler, Chemins d'espérance. Ces combats gagnés, parfois perdus mais que nous remporterons ensemble, Paris, Seuil,
  13. Jean Ziegler, « Boutros Boutros Ghali, bête noire de l'administration Clinton. Un caillou dans la chaussure américaine. », Le Monde diplomatique,‎ , p. 21
  14. « Hommage à Monsieur Boutros Boutros-Ghali - Visionnaire engagé au service de la paix et du développement », sur unesco.org
  15. « Doctorats honoris causa de l’Université catholique de Louvain (1976-2013) », Université catholique de Louvain,‎ , p. 83-88 (lire en ligne)
  16. « Le Québec attristé par le décès de l’ancien secrétaire général des Nations Unies et premier secrétaire général de la Francophonie, Boutros Boutros-Ghali », sur premier-ministre.gouv.qc.ca,
  17. Mort de Boutros Boutros-Ghali, ancien secrétaire général des Nations unies sur Le Monde, 16 février 2016
  18. « L'Égypte fait ses adieux en grande pompe à Boutros-Ghali », sur lepoint.fr,
  19. « Hommage de l’Assemblée générale à Boutros Boutros-Ghali, sixième Secrétaire général de l’ONU », sur un.org,
  20. « Boutros Boutros Ghali : « Une grande personnalité de la paix » et « un ami de la France » salue Jean-Marc Ayrault », sur publicsenat.fr,
  21. « Condoléances au président à Al Sissi, suite au décès de Boutros Boutros-Ghali et de Mohamed Hassanein Heikal », sur businessnews.com.tn,
  22. « Boutros Boutros-Ghali est décédé », sur lesechos.fr,
  23. « Lors d'une cérémonie à New York, l'ONU salue la mémoire de Boutros Boutros-Ghali », sur un.org,
  24. « L’UNESCO rend hommage à Boutros Boutros-Ghali », sur unesco.org,
  25. « Lancement officiel de l’Observatoire Boutros-Ghali du maintien de la paix », sur francophonie.org,
  26. « Order of Canada : Boutros-Boutros Ghali », sur archive.gg.ca, .
  27. « Mitterrand décore Boutros-Ghali », sur humanite.fr,
  28. « Boutros Ghali décoré par François Mitterrand », sur gettyimages.fr, .
  29. « Boutros Boutros Ghali : Cavaliere di Gran Croce Ordine al Merito della Repubblica Italiana », sur quirinale.it, .
  30. « Boutros Boutros-Ghali », sur whoswho.fr.
  31. (no) « Boutros Boutros Ghali », sur kongehuset.no.
  32. « Estrangeiros com Ordens Portuguesas », sur ordens.presidencia.pt, .
  33. (ro) « DECRET nr.85 din 7 martie 2001 », sur legislatie.just.ro, .
  34. (en) Honorary Doctorates, Prize and Awards, Université Waseda, consulté sur www.waseda.jp, 19 septembre 2012
  35. Gilbert Étienne, « Boutros Boutros-Ghali et Simone Dreyfus, "Le mouvement afro-asiatique" », Tiers-Monde, vol. 11, no 44,‎ , p. 863-864 (lire en ligne)
  36. J.N. Marque, « Boutros Boutros-Ghali, "L'Organisation de l'Unité Africaine" », Revue internationale de droit comparé, vol. 21, no 4,‎ , p. 868 (lire en ligne)
  37. Pierre Fistié, « Boutros-Ghali (Boutros) et El-Asfahany (Nabia) : "Les Conflits de frontières en Afrique" », Revue française d'histoire d'outre-mer, vol. 61, no 222,‎ , p. 167-169 (lire en ligne)
  38. Yves Gounin, « Boutros Boutros-Ghali. "Mes années à la maison de verre" », Politique étrangère, vol. 65, no 2,‎ , p. 536-537 (lire en ligne)
  39. Lincoln Bizzozero, « "Paix, Développement, Démocratie. Trois agendas pour gérer la planète" de Boutros Boutros-Ghali », Études internationales, vol. 34, no 2,‎ , p. 338-339 (lire en ligne)
  40. Annet Sauty de Chalon, « 60 ans de conflit israélo-arabe », sur lefigaro.fr,

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