Bourg-en-Bresse
Bourg-en-Bresse | |
Hôtel de ville de Bourg-en-Bresse | |
Blason |
Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain (préfecture) |
Arrondissement | Bourg-en-Bresse (chef-lieu) |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Bourg-en-Bresse |
Maire Mandat |
Jean-François Debat 2014-2020 |
Code postal | 01000 |
Code commune | 01053 |
Démographie | |
Gentilé | Burgiens |
Population municipale |
40 967 hab. (2014) |
Densité | 1 717 hab./km2 |
Population agglomération |
113 062 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 12′ 20″ nord, 5° 13′ 44″ est |
Altitude | Min. 220 m Max. 273 m |
Superficie | 23,86 km2 |
Élections | |
Départementales | chef-lieu de 3 cantons |
Localisation | |
Liens | |
Site web | bourgenbresse.fr |
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Bourg-en-Bresse (prononcé [buʁ.k‿ɑ̃ bʁɛs][1] ; Bôrg[2] en francoprovençal, prononcé Bourk ) est une commune française, préfecture du département de l'Ain, en région Rhône-Alpes. Les habitants sont appelés les Burgiens[3]. L'adjectif bressan, utilisé autrefois, ne se réfère plus aujourd'hui qu'à la Bresse.
Géographie
Son altitude varie de 220 m à 273 m, la mairie se situant à 227 m.
Situation
Localisation
La ville de Bourg-en-Bresse se trouve à 66 km au nord-est de Lyon, à 35 km à l'est de Mâcon et à 62 km au sud de Lons-le-Saunier, ainsi qu'à 101 km à l'ouest de Genève. Bourg est situé à l'ouest du massif du Jura (en bordure du Revermont qui en est le premier contrefort) et au nord-est de la Dombes. La ville est installée sur la plaine bocagère de Bresse. La Reyssouze traverse la ville avant d'aller se jeter dans la Saône. Elle est traversée à l'est par son affluent, la Dévorah.
Communes limitrophes
Viriat | ||||
Saint-Denis-lès-Bourg | N | Jasseron Saint-Just | ||
O Bourg-en-Bresse E | ||||
S | ||||
Péronnas | Montagnat |
Climat
Le climat y est de type semi-continental, avec des hivers froids, des étés chauds, et des précipitations tombant majoritairement en été.
Voies de communication et transports
Voies routières
La ville est desservie par deux autoroutes. Trois sorties jalonnent l'A40, permettant à la ville d'être facilement accessible. L'A39 reliant Dijon à Bourg-en-Bresse se connecte à l'A40 sur la commune de Viriat.
Tous les ménages burgiens ne possèdent pas une voiture. On sait que 23 % en sont dépourvus, alors que 55,7 % en possèdent une et 21,3 % ont deux voitures ou plus[4].
Pistes cyclables
En 2009, le réseau urbain comprend 24 kilomètres de pistes cyclables (sur les 36 kilomètres de l'agglomération) et 560 bornes de stationnement vélo[5].
Transport ferroviaire
Le TGV passe par la ville dans la gare ferroviaire en plein centre ville. Les liaisons en train TER Rhône-Alpes se font en 45 minutes pour aller de Bourg-en-Bresse à Lyon en passant par Ambérieu-en-Bugey et Meximieux. La liaison traversant la Dombes dure 1 h 15. La commune se situe sur la liaison TGV Paris-Genève, qui emprunte la ligne du Haut-Bugey, réhabilitée pour l'occasion.
La commune serait concernée par la LGV Rhin-Rhône. La branche sud en est aujourd'hui au stade des études préliminaires. Le a été proposé un projet de fuseau en jumelage avec les A39, 40 et 42. La ligne nouvelle proposée serait parcourue à 270 km/h au nord de Bourg-en-Bresse et 220 km/h au sud, et aurait une utilisation mixte fret et voyageurs. Se raccordant au nord à la branche est, et au sud au CFAL (contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise), elle permettrait de réduire le temps de parcours Lyon-Strasbourg à 2 h 18.
Transports en commun
Huit lignes de bus sillonnent la ville de Bourg-en-Bresse et ses environs de 6 h à 20 h. Beaucoup de jeunes prennent le bus pour se rendre au collège, lycée ou travail. Le réseau TUB (pour Transports Urbains de Bourg-en-Bresse) est exploité par Carpostal.
Transports aériens
Une plateforme aérienne est à disposition non loin de la ville : l’aérodrome de Bourg - Ceyzériat[6], appelé plus communément Terre des Hommes, en hommage à Antoine de Saint-Exupéry. L’aérodrome permet de pratiquer de nombreuses activités aériennes (aviation légère et hélicoptère, vol à voile, ULM et aéromodélisme).
Urbanisme
Morphologie urbaine
La ville de Bourg-en-Bresse est formée principalement de deux ceintures routières. La plus éloignée du centre est composée du boulevard Charles-De-Gaulle qui se situe au sud-est; ce boulevard rejoint le boulevard Paul-Valéry qui se trouve au sud, ce dernier touche à son tour l'avenue Jean-Jaurès qui se place à l'ouest. Cette ceinture est complétée au nord par l'avenue de Paris… La seconde ceinture se place au centre de la première et est constituée du boulevard Victor-Hugo suivi du boulevard Paul-Bert, de la rue des casernes et de la rue Gabriel-Vicaire.
En dehors de la ville qui constitue le bourg principal de la commune on trouve en périphérie des lieux-dits et des hameaux…
Logement
Le nombre total de logements dans la commune est de 20 119[7]. Parmi ces logements, 90,7 % sont des résidences principales, 2,1 % sont des résidences secondaires et 7,2 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 23,8 % des maisons individuelles, 73,5 % sont d'autre part des appartements et enfin seulement 2,7 % sont des logements d'un autre type. Le nombre d'habitants propriétaires de leur logement est de 32,7 %[7]. Ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, le nombre de locataires est de 64,3 % sur l'ensemble des logements qui est inversement supérieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[7]. On peut noter également que 3,1 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 9,5 % sont des studios, 15,8 % sont des logements de deux pièces, 26,4 % en ont trois, 27,8 % des logements disposent de quatre pièces, et 20,5 % des logements ont cinq pièces ou plus[7].
Toponymie
La commune connut différentes appellations. Pendant la Révolution, elle porte différents noms : Bourg régénéré[8], Épi-d’Or et Épi-d'Ain[9]. Elle reprend ensuite le nom de Bourg, dont l'origine vient du francoprovençal bressan bôrg. Le , un décret lui adjoint « en-Bresse »[10].
Histoire
Des ruines romaines ont été découvertes à Bourg, mais peu d'éléments permettent d'avoir des informations précises sur la période antique. Il semblerait qu'elle n'ait été qu'une ferme gallo-romaine.
La période médiévale est mieux connue. Bourg est élevée au rang de ville franche en 1250. Son destin lié à celui de la maison de Savoie, lui procura une expansion nouvelle. Au début du XVe siècle elle fut choisie par les ducs de Savoie comme capitale de la Bresse. En 1535 elle fut prise par les Français et reprise par le duc Emmanuel-Philibert de Savoie, qui la transforma en place-forte. Si bien qu'en 1600 la ville résista six mois au siège des troupes d'Henri IV.
Bourg fut la capitale de la Bresse jusqu’à ce que la ville soit (avec la Bresse, le Bugey, le Pays de Gex) cédée à la France par le traité franco-savoyard signé à Lyon en 1601.
En 1790, la ville devint chef-lieu de district et du département.
En 1814, la ville fut pillée par les troupes autrichiennes en représailles de sa résistance.
Le , Sébastien-Benoît Peytel, critique littéraire devenu notaire dans l'Ain en 1838, fut guillotiné sur le champ de foire malgré le soutien d'Honoré de Balzac de Paul Gavarni, et d'Alphonse de Lamartine[11].
La ville fut reliée au chemin de fer en 1856 avec la mis en service de la ligne de Lyon-Saint-Clair à Bourg-en-Bresse.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
La tendance politique dominante de la commune de Bourg-en-Bresse est plutôt à gauche. En effet, si de 1935 à 1944, le maire Alphonse Dupont fut élu sous l'étiquette Alliance démocratique (AD), un parti de centre droit, il fut très vite remplacé par le socialiste Amédée Mercier membre de la SFIO. De 1944 à 1965, la commune se place à gauche politiquement. Ensuite avec l'arrivée de Paul Barberot, la commune renoue avec le centrisme durant douze ans. Il s'ensuivra après cela une longue période dominée par la présence du parti socialiste. De 1977 à 1989, la gauche est soutenue par les urnes et prend place grâce aux victoires des maires socialistes successifs que sont Louis-Joseph Robin et Jean Moreteau. En 1989, le centriste Paul Morin remporte les élections et effectue un mandat, de même que le socialiste André Godin à partir de 1995. Lui succède pour un mandat également Jean-Michel Bertrand (RPR puis UMP), ce qui est une exception dans la vie politique burgienne. En effet, depuis 1935, la commune n'avait jamais été véritablement à droite. Elle avait toujours préféré voter pour des candidats de gauche ou centristes. Pour autant ce mandat détenu par la droite reste une parenthèse. Car depuis 2008, Bourg-en-Bresse redevient une ville dont la tendance politique est de gauche avec l'élection de son actuel maire Jean-François Debat, membre du parti socialiste.
Administration municipale
Le conseil municipal élu en 2014 compte 38 membres.
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de Bourg-en-Bresse :
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|---|
PS-PC-PRG-Verts | Jean-François Debat | 29 | majorité | ||
UMP | Xavier Breton | 7 | opposition | ||
FN | Clément Perrin | 2 | opposition |
Le groupe de la majorité au sein du conseil compte, entre autres, parmi ses membres, Jean-François Debat, maire, vice-président de la Région et Guillaume Lacroix, conseiller général. Pour ce qui est du premier groupe d'opposition, sous l'étiquette UMP, on trouve notamment Xavier Breton, député de l'Ain.
Bourg-en-Bresse est pourvue d'un Conseil Économique et Social Local dont les attributions sont les identiques à celles du Conseil Économique et Social (3e assemblée constitutionnelle française après l'Assemblée Nationale et le Sénat) c'est-à-dire un rôle consultatif[12].
Liste des maires
Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de Bourg-en-Bresse :
Instances judiciaires et administratives
La commune abrite la préfecture du département de l'Ain et le tribunal de grande instance à compétence départementale. En 2009 y est construit un centre pénitentiaire d'une capacité d'accueil de 690 places.
Politique environnementale
Jumelages
La ville de Bourg-en-Bresse est jumelée avec Bad Kreuznach (rappelons que le jumelage est une relation établie entre deux villes et se concrétise par des échanges socio-culturels et/ou sportifs) ; elle a également un partenariat avec quelques autres villes[19] :
Jumelage :
- Bad Kreuznach (Allemagne) depuis 1963
Partenariats :
- Parme (Italie) depuis 1990
- Namur (Belgique) depuis 1996
- Aylesbury (Royaume-Uni) depuis 2000
- El Kef (Tunisie) depuis 2000
- San Severo (Italie) depuis 2004
- Brzeg (Pologne) depuis 2006
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[20],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 40 967 habitants, en augmentation de 3,49 % par rapport à 2009 (Ain : 5,95 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Évolution de la pyramide des âges de la ville de Bourg-en-Bresse, comparaison entre l'année 1999 et 1982[23] :
Enseignement
La ville de Bourg-en-Bresse compte six collèges publics (Brou, le Revermont, Victoire Daubié, Thomas Riboud et Louis Amiot) et trois privés (Saint-Pierre, Saint-Joseph et Jeanne d'Arc). Il y a d'autres collèges dans l'agglomération, notamment à Saint-Denis-lès-Bourg.
Bourg-en-Bresse compte plusieurs lycées publics d'enseignement général. Les lycées généraux sont le lycée Lalande (1 200 élèves) situé en centre-ville, ainsi que les lycées Carriat (2 500 élèves) et Edgar-Quinet (1 500 élèves). L'enseignement secondaire privé y est représenté par l'intermédiaire de l'institut Saint-Louis-Saint-Pierre et Saint-Joseph. Les lycées professionnels sont le lycée Gabriel Voisin (1 100 élèves) et le lycée Marcel Pardé (1 100 élèves). Il existe aussi un lycée agricole situé à la périphérie de la ville nommé les Sardières (700 élèves).
Les universités lyonnaises sont représentées à Bourg, notamment par quatre départements d'IUT (université Lyon I Claude Bernard) et le campus de la Charité (université Lyon III Jean Moulin), antenne de Lyon III accessible jusqu'en licence. Bourg possède également un des trois IUFM de l'académie de Lyon. La ville compte ainsi plus de (2 900 élèves[24] de l'enseignement supérieur, dont 1 400 dans ses structures universitaires. Il existe également deux classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Une classe prépa ECE au lycée Edgar Quinet, et une classe prépa Maths Sup-Maths Spé au lycée Lalande.
La ville compte également un établissement scolaire destiné aux jeunes sourds, l'Institut des Jeunes Sourds St Joseph.
Manifestations culturelles et festivités
- Les « Glorieuses de Bresse » y sont organisées chaque année, ainsi que dans les communes de Louhans, Pont-de-Vaux et Montrevel-en-Bresse.
Quartiers
Hors les quartiers de l'agglomération, au nombre de 23, la ville municipale de Bourg en Bresse compte 17 quartiers : le Cenor Grand Challes, les Sardières, la Citadelle, Mail, Peloux, la Gare, Brou, Baudières, la Préfecture, le Champ-de-Foire, le Centre-Ville, les Vennes-Ouest, les Vennes-Est, la Croix-Blanche, la Reyssouze-Est, la Reyssouze-Ouest et le Pont-des-Chèvres.
Sports
Bourg-en-Bresse est une ville très sportive. Son club phare est la JL Bourg Basket qui évolue en Pro A (1ère division), après avoir passé 7 années en Pro B (2007-2014) dont une place de finaliste à la semaine des As de basket-ball 2005-2006.
L'US Bressane, club de rugby, joue en Fédérale 1 (3e division), cette saison (2014-2015) après avoir effectué une saison en Pro D2 (2013-2014) et 4 saisons en Fédérale 1 (2009-2013). L'USB évolue en violet.
Le FC Bourg-Péronnas, club de football, officie lui en National (3e division). Après avoir évolué en championnat National (3e division), les Bleus ont fait l'ascenseur avec une fin de saison catastrophique (pourtant 4ème après 28 journées). Mais les problèmes financiers de certains clubs ont fait que le FCBP a été repêché en National pour la saison 2013/2014. Le FCBP tout comme Libourne ou Calais possède la réputation d'équipe surprise en Coupe de France. Le club a atteint les 32e de finale en 1993, les quarts de finale en 1998 et les 8e de finale en 2003 et en 2012. En 2013, le club atteint les 16eme de finale, après avoir sorti notamment Auxerre et Monaco, mais se fait sortir par Montpellier.
Enfin, Bourg-en-Bresse a son propre tournoi de tennis, un tournoi de la catégorie « futur », qui se déroule chaque année en juillet au Tennis Club de Bourg, formateur de très bons joueurs (Julien Benneteau y a joué jusqu'à l'âge d'environ 14 ans). Ce tournoi est souvent le lieu d'essor de futurs champions du tennis mondiaux (Márcos Baghdatís y a par exemple participé).
Le parc de loisirs de Bouvent (56 hectares) accueille jusqu'à 60 000 personnes chaque été, et dispose d'un plan d'eau (voile et kayak), de jeux et d'un golf municipal de 9 trous (par 35 de 2 854 mètres).
Depuis 2006, Bourg-en-Bresse accueille également un stage international d'aïkido traditionnel[25] animé par Alain Peyrache Sihan, expert de renommée internationale. Peu à peu ce stage s’impose comme une tradition et un évènement majeur du début de saison : s’y retrouvent non seulement de nombreux pratiquants d'aïkido traditionnel des dojos EPA de Rhône-Alpes, mais aussi des visiteurs venus de toute la France, de Suisse, d’Italie, de Belgique, et depuis 2009, d’Espagne et d’Israël.
Médias
- Journal local quotidien Le Progrès
- Journal local hebdomadaire Voix de l'Ain
- Antennes régionales de télévision France 3 Rhône Alpes Auvergne
- NRJ (avec décrochage local) sur 102.8 FM
- RCF Pays de l'Ain, radio locale qui émet sur 93.9 FM
- Tropiques FM, radio locale qui émet sur 90 FM.
- Radio Scoop (avec décrochage local) sur 89.2 FM
Économie
Bourg-en-Bresse bénéficie d'une situation privilégiée comme carrefour à la fois régional et européen, qui favorise son expansion en tant que centre d'échanges. Bourg-en-Bresse est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Ain.
Revenus de la population et fiscalité
Le revenu moyen par ménage burgien est d'environ 14 735 €/an, ce qui est légèrement inférieur à la moyenne nationale qui s'élève à 15 027 €/an. Le nombre de redevables de l'impôt sur la fortune (ISF) à Bourg-en-Bresse est de 190[26]. L'impôt moyen sur la fortune est de 4 051 €/an contre 5 683 €/an au niveau national. Le patrimoine moyen des redevables de l'ISF est estimé à près de 1 327 145 €/an[26].
Emploi
Le taux de chômage de la commune est relativement bas soit environ 6 %. La taille de la ville, modeste par rapport à la population du département (40 000 habitants pour plus de 500 000 dans l'Ain), a une marge de croissance importante.
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers | |
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Bourg-en-Bresse | 0,2 % | 5,2 % | 10,6 % | 23,3 % | 32,4 % | 28,4 % |
Moyenne Nationale | 2,4 % | 6,4 % | 12,1 % | 22,1 % | 29,9 % | 27,1 % |
Entreprises de l'agglomération
Grâce à sa situation de carrefour économique au niveau régional et européen, la commune avec son maillage routier en étoile dont l'agglomération est le centre, permet un accès facile au cœur de la ville (champ de foire), lieu de rencontre traditionnel entre une offre riche en produits agricoles renommés (volailles) et une demande finale ou intermédiaire importante (approvisionnement de la région lyonnaise).
La situation sur les voies de circulation européennes est également très ancienne, comme le témoigne la présence du monastère de Brou, achevé par Marguerite d'Autriche autant pour honorer son époux, que pour offrir au voyageur reliant la vallée de la Saône à la Lombardie, un spectacle rappelant les liens avec la Bourgogne et mettant en évidence la richesse de la région.
La position de carrefour et de centre d'une riche région agricole a permis de développer des activités de transformation de produits agricoles et de services associés. La fabrication de remorques et les abattoirs ont prospéré jusqu'à nos jours, tandis que la valorisation des produits agricoles s'est adaptée aux besoins des consommateurs (plats cuisinés). Un pôle de recherche-développement (Alimentec) complète la vocation agroalimentaire de la ville.
La seconde partie du XXe siècle a toutefois été une période de profond changement pour la ville. Elle a vu son activité industrielle se développer à la faveur de l'implantation de l'usine Berliet (aujourd'hui Renault Trucks) dédiée à la fabrication de poids lourds. La filière poids lourds est devenue l'activité majeure avec plusieurs milliers d'emplois œuvrant dans des entreprises parfois leaders dans leur domaine (tracteurs, porteurs, cellules frigorifiques, remorques pour applications diverses, véhicules utilitaires spéciaux, distribution…). Cette spécialisation n'est pas sans danger, mais l'ouverture des pays d'Europe centrale et orientale (PECO) et la forte demande en transport qui en résulte, est pour l'heure, globalement, plus une chance qu'un handicap pour cette activité. Elle bénéficie également d'une forte demande en matière d'évolution technologique afin de « coller » à un contexte en pleine évolution (sécurité, environnement, ferroutage, moyens de communication…). La création de liaisons autoroutières a accentué son rôle de ville logisticienne.
Derrière cette activité phare, Bourg-en-Bresse est, par ailleurs, un centre métallurgique spécialisé dans la transformation de fils métalliques (tréfilerie, traitements thermiques, assemblage ou gainage) pour des applications mécaniques et électriques (câbles de traction, transport d'énergie). Cette activité représente environ un millier d'emplois directs sur des sites appartenant à des groupes internationaux (Mittal Steel, Nexans).
- Le Groupe Bernard est un distributeur automobile et de véhicules industriels français, entreprise familiale et régionale dont le siège social se situe à Bourg-en-Bresse.
Commerce
Culture et patrimoine
Héraldique
Blason | ||
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Personnalités liées à la commune
- Marguerite d'Autriche (1480-1530), femme politique, régente des Pays-Bas
- Othon III de Grandson (? - 1397), chevalier et poète fameux à l'origine du renouveau de la Saint-Valentin dans le monde latin.
- Antoine Favre (1557 - 1624), juriste et écrivain.
- Claude-Gaspard Bachet de Méziriac (1581 - 1638), mathématicien.
- Charles Démia (1637 - 1689), créateur d'écoles primaires.
- Louis-Albert Joly de Choin, évêque de Toulon, né à Bourg-en-Bresse le et décédé dans son Diocèse de Toulon en 1759.
- Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande (1732 - 1807), astronome, né à Bourg-en-Bresse et mort à Paris.
- Jean-Bernard Gauthier de Murnan (1748 - 1796), général français (guerres de la Révolution), officier (lieutenant-colonel) américain (guerre d'Indépendance), officier (capitaine-ingénieur) russe ; cousin du suivant.
- Antoine-François Gauthier des Orcières (1752 - 1838), homme politique, membre de la Convention Nationale ; cousin du précédent.
- Charles Hénard (1756 - vers 1812), portraitiste et miniaturiste français.
- Claude-Joseph Buget (1770-1839), général des armées de la Révolution et de l'Empire.
- Claude Charles Aubry de La Boucharderie (1773-1813) ,général des armées de la République et de l'Empire, mort des suites des blessures reçues à la bataille de Leipzig ; neveu du général Jean-Bernard Gauthier de Murnan.
- Jean-Pierre Dellard (1774-1832), général des armées de la République et de l'Empire.
- Sébastien-Benoît Peytel, guillotiné en 1839 sur le champ de foire de Bourg-en-Bresse.
- Edgar Quinet (1803 - 1875), écrivain et historien.
- Paul de La Boulaye (1849 - 1926), peintre né à Bourg-en-Bresse.
- Marie-Eugène Debeney(1864- 1943) général français qui prit une part active à la Première Guerre mondiale et mourut lors d'un attentat à Bourg. Son fils Marie Cyrille Victor Debeney (1891- 1956) général et chef du secrétariat général du Maréchal Pétain.
- Marie-Joseph Lagrange (1855 - 1938) dominicain, fondateur de l'École biblique et archéologique française de Jérusalem
- Louis Jourdan (1872 - 1948), peintre né à Bourg-en-Bresse.
- Charles Delestraint (1879-1945), installé à Bourg-en-Bresse quand il commandait l'Armée secrète.
- Claude Calzan (1876-1959), homme politique, membre du Comité Directeur du Parti communiste de 1924 à 1926, né à Bourg-en-Bresse.
- Édouard Commette (1883-1967) organiste et compositeur, y fit ses études au lycée.
- André Diethelm (1896 - 1954), ministre de la Guerre dans le premier gouvernement provisoire du général de Gaulle.
- Pierre Fitremann (1896 - 1987), chef du Secrétariat particulier du Président du Sénat Paul Doumer.
- René Belin (1898 - 1977), syndicaliste et homme politique.
- François-Yves Guillin (né en 1921), résistant, élève du lycée Lalande.
- Marius Roche (1921 - 2010), résistant du maquis de l'Ain et adjoint au maire de Bourg-en-Bresse.
- Jacques Pépin (né en 1935), cuisinier aux États-Unis.
- Alain Giletti (né en 1939) - patineur artistique français, 10 fois champion de France, 5 fois champion d'Europe, 4 fois vice-champion d'Europe et 1 fois champion du monde (1960).
- Jean-Michel Bertrand (1943 - 2008), homme politique.
- Georges Blanc (né en 1943), cuisinier et hôtelier renommé.
- Daniel Morelon (né en 1944), coureur cycliste sur piste.
- Étienne Nodet (né en 1944), Dominicain, spécialiste du judaïsme antique.
- François Fabius (1944 - 2006), sportif et antiquaire.
- Jean de Gaulle (né en 1953), parlementaire français de 1986 à 2002 (petit-fils du général de Gaulle).
- Charles de La Verpillière (né en 1954), homme politique.
- Sylvie Ramond (née en 1959), directrice du musée des Beaux-Arts de Lyon.
- Jean-François Debat (né en 1966), homme politique.
- Laurent Gerra (né en 1967), humoriste, imitateur, scénariste et écrivain (originaire de la banlieue burgienne et élève au lycée Lalande).
- Luc Jacquet (né en 1967), réalisateur français.
- Gilles Bouvard (né en 1969), coureur cycliste
- Stéphane Degout (né en 1975), chanteur d'opéra Baryton
- Lionel Nallet (né en 1976), joueur de rugby à XV français au Racing Métro 92.
- Peggy Provost (née en 1977), ancienne footballeuse française qui a joué pour le F.C.F. Juvisy (jus. 2009) et en équipe de France de football (jus. 2006, 92 sélections).
- Julien Benneteau (né en 1981), joueur de tennis.
- François Clerc (né en 1983), footballeur français ASSE et Équipe de France.
- Antoine Diot (né en 1989), basketteur français évoluant en Pro A à Strasbourg.
- Jules Migonney, peintre orientaliste.
- Yoann Andreu (né en 1989), footballeur français.
Lieux et monuments
Monuments laïques
Le quartier historique était entouré de remparts démolis au XIXe siècle. Le château dressé au début du XIIIe siècle pour protéger le bourg médiéval a été détruit en 1817.
Il y a aussi plusieurs hôtels particuliers de style classique, tels que l'Hôtel-Dieu (XVIIe siècle), hôpital d'avant la Révolution française, toujours en activité. Son apothicairerie[29] est en parfait état. Elle permet de voir d'antiques objets (fourneau, alambics…), plantes, livres anciens, des boiseries Louis XV et plus de 1 000 autres pièces de collection. Le laboratoire est l'un des seuls ouverts à la visite et encore en état de fonctionnement.
Le lycée Lalande, de style baroque, est le seul établissement civil de France titulaire décoré de la médaille de la Résistance.
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Hôtel Marron de Meillonnas,
la cour intérieure. -
Hôtel Marron de Meillonnas,
la façade. -
Hôtel Marron de Meillonnas,
l'entrée principale.
Monuments religieux
- La co-cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation (1505-1695). C'est une église gothique pour sa partie ancienne. Les stalles sont de 1530, la façade est du XVIe siècle (Renaissance) avec un portail de 1545. Elle présente une remarquable clé de voute pendante, un chœur et une nef de style gothique, des orgues (1682), une chaire (1760), un autel chœur (1770) et des vitraux du XVIe siècle au XXe siècle.
- La basilique du Sacré-Cœur (1911-1942).
- L'église de Brou et le monastère royal, joyaux de style gothique flamboyant, ont été construits entre 1505 et 1536 à l'initiative de la veuve de Philibert II de Savoie (dit Philibert le Beau), Marguerite d'Autriche (1480-1530). La façade est richement ornée, dans un style renaissance. À l'intérieur (1532) se trouvent un jubé et les tombeaux de Marguerite de Bourbon, Philibert le Beau et Marguerite d'Autriche, surmontés de leur gisant. La chapelle de la Vierge et les stalles sont aussi décorées avec maîtrise.
- L'église Saint-Pierre Chanel (moderne).
- La chapelle Saint-François.
- La chapelle de l'Hôtel-Dieu.
- La chapelle du lycée Lalande.
- La chapelle Sainte-Madeleine.
- La chapelle des Vennes.
- Le temple protestant, construit en 1897, rue Lalande.
- La grande mosquée de Bourg-en-Bresse est située dans le quartier de la Croix-blanche et a été inaugurée en 2005.
- La mosquée du Pont-des-chèvres est située dans le quartier du Pont-des-chèvres.
Patrimoine naturel
La commune de Bourg-en-Bresse dispose d'un magnifique parc de loisirs urbain (56 ha) : lac de 21 ha où l'on peut se baigner (plage de sable, surveillée en été, pataugeoire en été) et pratiquer divers sports nautiques. Un golf, des espaces de jeux et de pique-nique, des chemins dont un parcours d'orientation complètent l'offre de loisirs. Le parc de loisirs est accessible à pied, en vélo ou en roller par la liaison verte depuis le centre de Bourg-en-Bresse et depuis la forêt de Seillon. La forêt de Seillon est le plus grand poumon vert de la ville (partagée avec les communes environnantes). Elle est aménagée avec des sentiers pédestres, équestres et VTT balisés, un sentier Randocroquis (interprétation artistique du paysage), des aires de pique-nique et de jeux. Au cœur même de Bourg-en-Bresse, on compte de nombreux parcs et jardins: le square des Quinconces et son fameux kiosque à musique, hôte de concerts estivaux, le secret parc de la Visitation, le square Joubert et sa belle statue ou encore le square Lalande et ses jeux pour enfants.
Espaces verts/fleurissement
En 2014, la commune de Bourg-en-Bresse a été récompensée par le « Concours des villes et villages fleuris » avec « trois fleurs »[30].
Gastronomie
La commune de Bourg-en-Bresse connaît une gastronomie riche. Sur ses tables, on peut trouver comme produit issu du terroir bressan le poulet de Bresse, qui est devenue une appellation d'origine contrôlée (AOC) française. Parmi les plats typiques qui firent la réputation de la Bresse, on trouve la fondue bressane[réf. nécessaire]. On trouve également de nombreux vins locaux issus de la Bresse. La commune brille sur le plan gastronomique grâce à ses célèbres chefs cuisiniers que sont Jacques Pépin, qui exerce outre-Atlantique et qui est natif de Bourg-en-Bresse, et Georges Blanc. Ce dernier est un des grands chefs cuisiniers, restaurateurs et hôteliers français du village de Vonnas, un des plus beaux villages fleuris de France en plein cœur de la Bresse. Trois étoiles au guide Michelin et 17/20 au Gault-Millau. Il est issu d'une dynastie de cuisinières bressanes de renom, avec sa grand-mère Élisa Blanc surnommée « la Mère Blanc », et sa mère Paulette Blanc. Ses fils Frédéric et Alexandre Blanc continuent tous les deux l'aventure culinaire d'élite.
Patrimoine culturel
La commune dispose de nombreux espaces culturels, tels que :
- Le théâtre, d'une capacité d'environ 600 places assises, ainsi qu'une salle de concert, la Tannerie, pouvant accueillir des groupes (parfois connus, comme Black Bomb A, Les Fatals Picards, Lofofora ou encore Babylon Circus) et environ 500 personnes debout. L'association de loi 1901 Les Amis de la Musique fait régulièrement venir des ensembles et musiciens de grande renommée.
- Le Musée municipal de Bourg-en-Bresse, qui présente une riche collection d'art français, flamand et italien du XVe siècle au XXe siècle.
- La bibliothèque municipale.
Dans la littérature classique, la ville servit de cadre au roman d'Alexandre Dumas intitulé Les Compagnons de Jéhu.
Le congrès interassociatif 2007 de l'espéranto en France s'est tenu à Bourg-en-Bresse du 25 au 29 mai 2007.
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
- Image:Francoprovencal-Arpitan-Map.jpg
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 22/07/2008.
- Site de Linternaute - Automobile à Bourg-en-Bresse
- Bourg-en-Bresse à vélo sur le site internet de la ville
- [1]
- Données INSEE compulsées par Linternaute - Logement à Bourg-en-Bresse
- Histoire-Musée de la République française, depuis l'assemblée des Notables jusqu'à l'Empire, par Agustin Challamel, Challamel éditeur, Paris, 1842, page 356.
- Site FranceGenWeb
- Fiche INSEE de la commune
- Pierre-Antoine Perrod : l'Affaire Peytel. Préface de Marcel Bouteron, Paris, Hachette, 1958, p. 88, 104-105, 174-175, 182.
- Un outil de démocratie locale : le CESL
- « Maire de Bourg-en-Bresse - Georges LOISEAU », sur le site des archives municipales de Bourg-en-Bresse (consulté le ).
- « Thésaurus Historique : 2 Cotes indexées avec " MANDAT JEAN-JULES BELLEY " », sur le site des archives municipales de Bourg-en-Bresse (consulté le ).
- « Maire de Bourg-en-Bresse - Alphonse DUPONT », sur le site des archives municipales de Bourg-en-Bresse (consulté le ).
- Philippe Cornaton, « Paul Morin partage ses Mémoires de résistant », sur voixdelain.fr, Voix de l'Ain, .
- décédé le 19/02/2008, Xavier Breton assure l'intérim jusqu'aux élections du 9 mars 2008.
- Modèle:Liste officielle des maires de l'Ain
- Annuaire des communes jumelées
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Recensement de l'INSEE en 1999 - Population totale par sexe et âge
- Atlas régional, effectifs d'étudiants 2005-2006
- stage international d’aïkido traditionnel
- Données INSEE compulsées par Linternaute - Emploi à Bourg-en-Bresse Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : le nom « interemploi » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - Armes de Bourg-en-Bresse, sur newgaso.fr
- Encyclopédie Larousse en ligne.
- « Apothicairerie de Bourg-en-Bresse », sur apothicairerie.bourgenbressetourisme.fr.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Collectif, Richesses touristiques et archéologiques de la ville de Belley, éd. Département de l'Ain, 2007, (ISBN 978-2-907656-38-2)
- Abbé Ch.Dementhon, La Cathédrale de belley ain, éd. P. et Beauchesne et Lardanchet, 1916, (ASIN B0000DQOEV)
- Basset Jean-François, Sagnard Jérôme Bourg-en-Bresse Regards Croisés, éd. Alan Sutton, 2010, (ISBN 978-2-8138-0276-7 et 978-2813802767)
- Brocard Maurice, Bourg de A à Z, éd. Les éditions de la taillanderie, 1986, (ISBN 2-87629-001-4)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- État-civil (1509-1895), recensements (1836-1936), délibérations (1434-2004) et cartulaire (1460 partiel) de la ville