Bourg-Bruche

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Bourg-Bruche
Bourg-Bruche
L'étang et la nouvelle école en bois
derrière l'église Saint-Pierre.
Blason de Bourg-Bruche
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Molsheim
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de la Bruche
Maire
Mandat
Marc Dellenbach
2020-2026
Code postal 67420
Code commune 67059
Démographie
Gentilé Bourg-Bruchois [1]
Population
municipale
381 hab. (2021 en diminution de 19,11 % par rapport à 2015)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 24″ nord, 7° 08′ 19″ est
Altitude Min. 448 m
Max. 825 m
Superficie 15,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mutzig
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Bourg-Bruche
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Bourg-Bruche
Liens
Site web bourg-bruche.valleedelabruche.fr

Bourg-Bruche est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

La commune se trouve dans la haute vallée de la Bruche, à une altitude de 495 m et le village est à 3,5 km de Saales. Le territoire communal s'étend sur 1 502 ha. Si l'habitat permanent est situé pour la plus grande majorité des maisons entre 490 mètres et 560 mètres d'altitude, l'espace communal s'échelonne entre 450 et 839 mètres d'altitude. Le point le plus bas est en limite de Saulxures et de Colroy-la-Roche dans la vallée de la Bruche, en contrebas des Grandes Haies et du hameau des Charasses sous le Petit Alhan. Le point le plus haut est le Rocher des Enfants, lequel, en prolongement de la montagne de Solamont, surplombe Bourg à l'ouest[2].

Outre la route nationale RD 1420, de Saint-Dié à Strasbourg filant vers le nord, la départementale D 50 rejoint le val de Villé par le col de Steige, retrouvant le vieil axe antique de la voie des Saulniers.

La commune est née de l'union de deux communautés, situées de part et d'autre de la rivière Bruche : Bourg au nord-ouest du centre actuel, Bruche dans le vallon et à l'occident.

Géographie[modifier | modifier le code]

Bourg occupe l'extrémité du plateau sablonneux de Saales. Au pied du Solamont, à proximité de replats où la tradition situait la première fixation paysanne par des restes de huttes, maisons et ossements, avait été érigé divers castels. Le dernier château, connu après rénovation sous le nom germanique de Neuenburg en 1263, abrite depuis un siècle une agglomération comportant forges et fonderies de minerais de fer[3]. Il s'agit d'abord d'un verrou défensif pour entraver la remontée du val de Bruche, praticable par de mauvais chemins et surtout un site d'observation et de protection de la très fréquentée voie des Saulniers entre Val de Villé et Saint-Blaise.

Bruche est une communauté liée au péage ou point de contrôle du pont sur la Bruche ainsi qu'à des habitats mieux protégés en amont du ruisseau Lévreuil. Le premier nom connu de ce petit village alsacien est Bruck, c'est-à-dire le pont. Comme les habitants des montagnes parlent un dialecte parent de l'ancien français, l'évolution phonétique a rapproché et confondu le nom de la rivière et du village-pont. L'église Saint-Pierre primitive était d'ailleurs près de ce pont de pierre.

Bourg-Bruche est inventorié dans les notices de l'époque moderne comme un village de l'ancienne province d'Alsace. Ce qui n'empêche pas son appartenance à la subdélégation de Saint-Dié qui s'étend jusqu'à Thanvillé et Saint-Hippolyte, comme son inclusion dans le district de Saint-Dié et le canton de Saâles qui sont formés dans le département des Vosges créé en 1790.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 037 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 11 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belmont », sur la commune de Belmont à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 7,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 341,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 30,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,3 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bourg-Bruche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,6 %), prairies (32,1 %), zones urbanisées (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Bourg-Bruche est un nom composé désignant les deux agglomérations situées sur les hauteurs de part et d'autre de la rivière Bruche. Ces deux agglomérations ont été liées par la présence de l'église, originellement à Bruche (aux Hauts de Bruche), paroisse la plus proche pour les habitants du Bourg. C'est probablement la proximité géographique et la présence d'un lieu de culte pour les deux agglomérations qui explique leur désignation commune. Dans les registres paroissiaux de la fin du XVIIIe siècle, la commune est ainsi désignée fréquemment sous le nom de Bruches et Bourg[17]. La forme actuelle Bourg-Bruche, germanisée sous la forme Burg-Breusch durant le Reichsland (1871-1918) puis durant l'occupation nazie (1940-1944), semble n'apparaître qu'au début du XIXe siècle. On trouve ainsi cette forme dans le cadastre napoléonien publié en 1837[18].

Le nom du Bourg apparaît pour la première fois au XIIIe siècle dans la Chronique de Richer de Senones (1263)[19],[20] sous le nom de Neufchateau. Il est traduit fréquemment dans les sources germanophones sous le nom de Newenburg[21], Burg ou même Neuburg. Le nom actuel provient de la contraction du nom en Burg, probablement transformé en Bourg par la population francophone dès son origine. Ce toponyme désigne l'existence d'une fortification probablement à l'origine de l'agglomération. L'histoire de ce château est totalement inconnue, seuls les assemblages toponymiques et la précision de la première mention permettent de l'attester avec certitude.

Histoire[modifier | modifier le code]

Presbytère de Bourg-Bruche.

La première mention du village, Bruxa, qui s'apparente au nom gaulois de la rivière Bruche, Bruxu, Buscu ou Bruscu daterait de 661. Au haut Moyen Âge, une communauté près de la Bruche aurait existé.

Au XIIIe siècle, Saâles et l'actuel Bourg-Bruche forment une seule paroisse. La communauté chrétienne s'est scindée de plus en plus à partir du siècle suivant, cette séparation a été attisée par la séparation accrue entre Alsace et duché de Lorraine. Rappelons que Saâles et Bourg-Bruche étaient de population et de langue lorraine bien que faisant partie dès le début du XIIIe siècle de la seigneurie de Villé.

En 1634, le village, comme l'ensemble du bailliage de Villé, est versé par la couronne suédoise à la famille de Veldenz (Ban de la Roche - La Petite Pierre), laquelle en devient provisoirement propriétaire.

L'industrie du fer est attestée autrefois à Bourg car les mines de fer, liées au fossé géologique de Saâles, sont toutes proches.

Communauté anabaptiste[modifier | modifier le code]

Église évangélique mennonite [1]

Presque imperceptiblement à partir de 1650 et de façon croissante jusque 1780, des mennonites d'origine suisse et de langue allemande s’installent sous les hauteurs des environs du Climont, et particulier sur les terres du Hang et du Levreuil[22]. Mais c'est surtout après 1750 que les grandes familles anabaptistes affluent, leurs fils sobres et robustes sont recrutés comme travailleurs des verreries. La verrerie du Hang, construite en 1723, est exploitée jusqu’en 1770. Après 1750, elle exporte en Lorraine et en Alsace des verres de toutes sortes ainsi que des gobelets gravés. Une part de ces productions se retrouve sur les foires et les marchés de montagne, en particulier ceux de Saales. Les activités forestières liées à l'industrie verrière déclinent ensuite, les verreries de cristal se sont déplacées dans le secteur de Baccarat vers 1790, cherchant à bénéficier du flottage à bûches perdues sur la Meurthe.

En parallèle de cette participation à l'industrie, les mennonites, qui ne se mélangent pas à la population du lieu, préservent leur dialecte germanique et obéissent à de strictes observances religieuses et matrimoniales, investissent de plus en plus dans l'élevage. Les éleveurs de bétail et fabricants de fromages construisent de grosses fermes monoblocs, qui sont abandonnées après les exodes de années 1890 et 1910. Au cours des années 1920 et 1930, beaucoup de bâtisses abandonnées parfois depuis plus d'une décennie disparaissent du paysage, laissant çà et là un tas de pierres informe et des orties.

La communauté mennonite de Bourg-Bruche, paradoxalement à l'écart du centre de la commune, devient rapidement l’une des plus importantes d’Alsace. Elle laisse un cimetière à Levreuil. Les anciens construisent une maison de culte, où ils s'assemblent pour lire la bible. Ces admirateurs du sermon sur la montagne afin de rompre leur isolement se rapprochent des autres groupes chrétiens de leur foi et cela pendant plus d'un siècle : un évêque anabaptiste nommé Boeler habite encore Salm en 1893.

Bourg-Bruche en 1845[modifier | modifier le code]

Dans la statistique des Vosges, Bourg-Bruche est mentionné sur la route départementale no 15, dite de Saint-Dié à Strasbourg. Le village est à 4 km de Saâles, à 24 km de Saint-Dié et 65 km d'Épinal.

Parmi les écarts peuplés, on relève

  • les hameaux de l'amont, le Hang et le moulin de la Bruche.
  • les terres de censes d'autrefois dénommées les Charasses, Counotte.
  • les fermes : Chalmeuche, l'Evreuil, la Fraise, le Grand Roué, Lardoise
  • les moulins : le Grabe, le Paire

Sa population s'élève à 1 397 habitants[23].

Le service des impôts recense 228 maisons et 284 ménages. Une école commune aux deux sexes regroupe 165 élèves.

Les champs labourés en saisons s'étendent sur 634 ha et produisent essentiellement seigle, avoine et pommes de terre. Les bois croissent sur 416 ha. Prés et prairies fournissent le fourrage à environ 250 vaches occupent 276 ha alors que les jardins, vergers, chènevières aux abords des maisons cumulent une douzaine d'ha[24].

L'industrie est présente avec des tissages à bras - plus de 300 ouvriers à domicile-, trois moulins à grains, de nombreuses scieries (trois au Vieux Moulin, une au Paire,une à Grand Roué même avant 1845), une tuilerie (près du lieu-dit Chalmeuche), une huilerie (au Vieux Moulin) et même une tannerie avant 1845.

Cent vingt-deux électeurs censitaires participent à l'élection des douze conseillers municipaux. Le maire Drouant, est assisté de l'adjoint Dollé. Les lettres du service postal passent par le bureau de Saint-Dié.

La réfection du centre initiée en 1845/1846[modifier | modifier le code]

La route de Saint-Dié à Schirmeck a été conçue à la manière française, c'est-à-dire avec un tracé géométrique suivant les fonds de vallées. Lancée en 1772, elle devient dès la Révolution fort peu praticable car la maintenance exigeante est négligée et surtout certains tronçons n'ont jamais été terminés avant 1790.

La voie des Saulniers, en grande partie délabrée car délaissée en chemins secondaires, reste bien utile. Dès la Restauration, les lacunes routières sont béantes, et en particulier il manque crucialement à la route française la partie de Fouday à Schirmeck. Ainsi, pour gagner la Haute vallée de la Bruche, Senones conserve l'hégémonie de la principauté de Salm-Salm : on peut gagner facilement par diverses routes et chemins aisés Saales, Saulxures, Plaine, La Broque et même Schirmeck par Grandfontaine. Sans précipitation et avec méthode, les autorités des Ponts et chaussées réalisent l'équipement au cours des années 1830.

Bourg-Bruche décide de construire un nouveau centre administratif et religieux en 1845, pour s'adapter à la nouvelle route. Il comporte :

  • une mairie-école ;
  • une église Saint-Pierre reconstruite le long du nouveau tracé de la route de Schirmeck à Saâles. Elle comporte des verrières de sainte Odile et sainte Richarde ;
  • un presbytère.

Enfin, de nouvelles auberges de voyageurs sont inaugurées.

Entre 1855 et 1857, l'école de Bourg est construite sur les plans de l'architecte déodatien A. Bruyant pour enlever le surplus d'élèves à la mairie-école. Alors qu'une grande partie de ce centre a été détruite lors des combats de 1914, notamment la mairie-école, l'école du Bourg intacte, mais désaffectée du fait de la pénurie d'élèves est transformée en 1934 en salle de cinéma et de théâtre. Elle est ensuite convertie en foyer rural.

Héraldique[modifier | modifier le code]


Blason de Bourg-Bruche

Les armes de Bourg-Bruche se blasonnent ainsi :
« D'argent à la rose de gueules boutonnée d'or et à la bordure aussi de gueules. »[25].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 037 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 11 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belmont », sur la commune de Belmont à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 7,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 341,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 30,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,3 °C, atteinte le [Note 3],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bourg-Bruche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,6 %), prairies (32,1 %), zones urbanisées (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[16].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Bruxa (661), Nüwenburg (1303), Niuwenburg (1310), Nuwenburg (1468), Bourg (1793), Bourg-Brusque (1801), Bourg-Bruche (1801),
Breuscheburg ou Burg-Breusch en allemand.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2008 André Hung    
mars 2008 2014 André Hung[27]    
2014 En cours
(au 31 mai 2020)
Marc Dellenbach [28]
Réélu pour le mandat 2020-2026
   
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

En 2021, la commune comptait 381 habitants[Note 4], en diminution de 19,11 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7489749141 0311 2571 4251 3971 3761 390
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
1 2571 3461 3641 3341 2151 0551 215806783
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
738725665610711502502474444
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
402385328368325376440443434
2015 2020 2021 - - - - - -
471382381------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Démographie historique[modifier | modifier le code]

La belle reprise du début du siècle après la saignée de la Révolution et des guerres d'Empire arrive en butée dès la fin des années 1830. Une première vidange causée par la viabilité des routes apparaît au cours des années 1840. Après une reprise, l'attrait facilité par le chemin de fer des villes lumières au début du Second Empire provoque la seconde, accélérant le vieillissement de la population.

À partir de 1880, la population diminue constamment : l'exode rural, la politique douanière franco-allemande et bien plus tard les difficultés de l’industrie textile accentuent la décroissance.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

En 2021, la commune comptait 381 habitants[Note 4], en diminution de 19,11 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7489749141 0311 2571 4251 3971 3761 390
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
1 2571 3461 3641 3341 2151 0551 215806783
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
738725665610711502502474444
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
402385328368325376440443434
2015 2020 2021 - - - - - -
471382381------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Un lent déclin démographique[modifier | modifier le code]

En 1894, une scierie et une vingtaine d'ouvriers regroupé par un grand tissage, construit en amont du centre et appartenant la société Veuve Mansching, appelée par la municipalité pour donner du labeur à ses derniers ouvriers textiles, représentent le secteur de la transformation industrielle.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le Climont, en particulier son sommet culminant à 965 mètres d'altitude, n'appartient pas au territoire de Bourg-Bruche, mais à celui d'Urbeis. La Bruche qui s'écoule vers l'ouest dans le vallon en forme d'assiette du Hang, mais aussi le Giessen vers l'est et une branche de Fave vers sud y prennent leur source, c’est un des châteaux d’eau de la région. Notons que les sources de la Bruche sur le versant ouest du Climont sont précisément à quelques mètres au-dessus de la limite communale entre Urbeis et Bourg-Bruche, à 670 mètres d'altitude, donc sur le territoire d'Urbeis.
  • Site de l’ancienne église Saint-Pierre du XIIIe siècle, l’église Saint-Pierre
  • La chapelle de la Vierge est construite à l’endroit où la Sainte Vierge serait apparue.
  • La clairière du Hang, site historique mennonite.
  • Les nombreuses fontaines…
  • La gare desservie par le TER Alsace.
  • La première gare construite dans les années 1890. La ligne de ce petit tortillard de fond de vallée étaient desservie par la compagnie Elsass-Lothringen. Bâtiment détruit en 2016.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. a et b Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. a et b Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Bas-Rhin », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. L'altitude mentionnée sur ce rocher partagé avec Saâles est de 836 mètres.
  3. Après le XIIIe siècle, ce Burg est ensuite connu en vieux français : Neubourg, Neufchâteau.
  4. a b c et d Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. a et b « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. a et b « Orthodromie entre Bourg-Bruche et Belmont », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. a et b « Station Météo-France « Belmont », sur la commune de Belmont - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. a et b « Station Météo-France « Belmont », sur la commune de Belmont - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. a et b « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. a et b « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. a et b « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. a et b « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. a et b « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. a et b « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. a et b Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. a et b « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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  18. Cadastre napoléonien, Archives départementales du Bas-Rhin (3P119),
  19. « Chronique de Richer sur Blamont.info », sur blamont.info, (consulté le ).
  20. Richer de Senones, La Chronique de Richer, Moine de l’Abbaye de Senones - XIIIe siècle, Edhisto, 153 p.
  21. François-Joseph Fuchs, « Une usine de raffinage de cuivre dans la Vallée de la Bruche (Alsace) au XVIe siècle », Festschrift für Hermann Heimpel, zum 70. Geburtstag am 19. September 1971,‎ , p. 729-740
  22. On admet aussi les graphies Han, Ham et L'Evreuil en français.
  23. . Parmi les treize communes du canton de Saâles, c'est la troisième par la population, derrière Plaine avec 1 939 habitants et Lusse avec 1 526 habitants. Elle devance faiblement Ranrupt (1 368 hab.) et Saâles (1 361 hab.).
  24. On peut comparer ces données avec les statistiques agricoles de 1982 : pour une surface agricole utile de 268 ha, 253 ha sont gérés en herbes et les exploitations s'occupent d'élevage bovin. La forêt dépasse 757 ha, dont 410 ha à usage commerciale.
  25. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur labanquedublason2.com (consulté le ).
  26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  27. [PDF] Liste des maires au sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
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  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Bourg-Bruche », in La Haute vallée de la Bruche, Patrimoine d’Alsace, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Éditions Lieux Dits, Lyon, 2005, p. 97-99 (ISBN 978-2-914528-13-9)
  • Bourg-Bruche (Bas Rhin 67059) tables de mariage 1793-1862 : listes alphabétiques, époux et épouses, Cercle Généalogique d'Alsace. Section Île-de-France, Paris, 2000, 69 p.
  • « Commerces d'autrefois à Bourg Bruche », in L'Essor, 2003, no 200, p. 16-19
  • Pie Meyer-Siat, « L'orgue Rinckenbach de Bourg-Bruche », in Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de Molsheim et environs, 1984, p. 17-18
  • André Nussbaumer, « À l'occasion du 40e anniversaire de la chapelle mennonite de Bourg-Bruche », in Souvenance anabaptiste, 1992, no 11, p. 19-21
  • Jean-Marc Thiébaut, « Bourg-Bruche : les sapins dans leur jardin », in Saisons d'Alsace, 2009, no 42, p. 60-63
  • Michèle Wolf, Situation linguistique en 1992 de l'Assemblée mennonite de Bourg-Bruche, Universitaet, Essen, 1992, 36 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]