Boulevard de Doulon

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Boulevard de Doulon
Situation
Coordonnées 47° 13′ 36″ nord, 1° 31′ 26″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Ville Nantes
Quartier(s) Malakoff - Saint-Donatien
Doulon - Bottière
Début Boulevard de Seattle
Fin Route de Sainte-Luce
Morphologie
Type Boulevard
Longueur 970 m
Histoire
Anciens noms Boulevard Saint-Donatien
Boulevard de Mauves
Monuments Parc de la Noë Mitrie
Géolocalisation sur la carte : Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Boulevard de Doulon
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Boulevard de Doulon
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Boulevard de Doulon

Le boulevard de Doulon est une voie de Nantes.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Situé à la limite des quartiers Malakoff - Saint-Donatien et Doulon - Bottière et constituant une partie des « boulevards de ceinture » nantais, le boulevard, long de près d'un 1 km, part du prolongement du boulevard des Poilus au nord, pour déboucher sur celui de Seattle au sud dont il est séparé par un pont ferroviaire enjambant la ligne de Tours à Nantes. À la moitié de son tracé se trouve la place Gabriel-Trarieux.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Il rappelle l'ancienne commune de Doulon , désormais rattachée à la ville de Nantes, à laquelle il menait

Historique[modifier | modifier le code]

Le boulevard fut construit à l'initiative de la ville de Nantes qui souhaitait alors relier la commune de Doulon à celle de Chantenay. La décision fut prise par les édiles nantais en 1873, au grand dam de leurs homologues doulonnais qui y voyaient là une atteinte à l'indépendance de leur commune. Finalement, Doulon accepta, deux ans plus tard, l'aménagement du boulevard sur le territoire communal, à la condition que les travaux soient entièrement à la charge de la ville de Nantes, et que celle-ci lui alloue une annuité de 1 600 francs durant 30 ans, à partir de 1876, afin que la commune de Doulon puisse emprunter 40 000 francs à la caisse des chemins vicinaux pour l'acquisition des terrains. Trois plus tard, le boulevard est terminé et mesure 1 438 mètres de long, allant jusqu'au bord de la Loire. En 1881, on envisage même la construction d'un pont franchissant le fleuve afin de rejoindre Saint-Sébastien-sur-Loire, mais ce projet n'aboutira pas[1].

Lors des pourparlers sur les modalités d'« annexion » de Doulon à Nantes, on propose même au Doulonnais de ne rattacher que la partie la plus urbanisée de leur commune à l'ouest du boulevard (le quartier de « Toutes-Aides ») qui constituerait ainsi la nouvelle limite administrative entre les deux entités. Mais, ni Doulon ni le maire de Nantes, Paul-Émile Sarradin, ne sont favorables à cette solution[2], l'annexion est décidée par une loi du 3 avril 1908.

Son nom actuel lui a été attribué par délibération du conseil municipal du 10 juillet 1908[3], peu après l'annexion de la commune de Doulon à la ville de Nantes. Avant cette date, il constitua la partie doulonnaise du « boulevard Saint-Donatien » jusqu'au 25 mai 1898, date à laquelle cette portion prit le nom de « boulevard de Mauves »[4]. La partie sud garde cette dénomination jusqu'à ce qu'elle soit rebaptisée « boulevard de Seattle » en 1981.

Dans les années qui ont suivi, l'artère s'urbanisa. Aujourd'hui, l'essentiel des constructions qui la bordent sont constituées de « maisons de ville » et d'immeubles récents de 4-5 étages maximum.
Du fait de sa position de « boulevard périphérique intérieur », le boulevard de Doulon est parcouru dans sa quasi-totalité par l'une des plus importantes lignes de bus de la Semitan, la ligne 70, qui a son terminus à la station de ligne 1 du tramway : « Boulevard de Doulon », située au croisement de la voie avec la ligne ferroviaire de Nantes à Châteaubriant qu'elle franchit grâce au PN 308. En août 2013, ce terminus est également devenu celui du Chronobus C3, prolongé depuis Malakoff.

À l'orée 2014-2020, il est prévu la mise en service du Chronobus C10 qui devrait remplacer la ligne 70.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Guillet 2000, p. 153
  2. Guillet 2000, p. 162
  3. « Doulon (boulevard de) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
  4. « Belges (boulevard des) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).

Sources[modifier | modifier le code]

  • Noël Guillet, Doulon : De l'indépendance à l'annexion - Cent ans de vie municipale, Nantes, Association Doulon-histoire, , 194 p. (ISBN 2-908289-19-9) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes[modifier | modifier le code]