Boule-d'Amont

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Boule-d'Amont
Boule-d'Amont
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes de Roussillon Conflent
Maire
Mandat
Claudine Botebol
2020-2026
Code postal 66130
Code commune 66022
Démographie
Population
municipale
61 hab. (2021 en augmentation de 3,39 % par rapport à 2015)
Densité 2,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 34′ 50″ nord, 2° 36′ 51″ est
Altitude Min. 234 m
Max. 1 348 m
Superficie 23,22 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Canigou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Boule-d'Amont
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Boule-d'Amont
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Boule-d'Amont

Boule-d'Amont Écouter est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la région des Aspres, un minusule territoire roussillonnais compris entre les sillons de la Têt au nord et du Tech au sud qui tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Boulès et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Boule-d'Amont est une commune rurale qui compte 61 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 561 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Bouletains ou Bouletaines.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Boule-d'Amont se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 16 km de Prades[2], sous-préfecture, et à 13 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-Têt[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Prunet-et-Belpuig (2,2 km), Casefabre (4,1 km), La Bastide (4,1 km), Saint-Marsal (4,7 km), Glorianes (5,0 km), Caixas (5,7 km), Calmeilles (5,8 km), Taulis (6,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Boule-d'Amont fait partie de la région des Aspres. Compris entre les sillons de la Têt au nord et du Tech au sud, ce minuscule territoire roussillonnais tire son nom de la nature caillouteuse de ses sols[5].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

carte topographique

La commune de Boule-d'Amont se situe dans la partie ouest de l'unité hercynienne des Aspres, une unité géologique bien définie qui se compose des roches dures et anciennes.

La commune repose sur des formations métamorphisées datant d'environ 550 à 500 millions d'années (les périodes géologiques de l'Édiacarien et du Cambrien)[7],[8].

Ces formations sont principalement constituées de schistes. Ils sont souvent gris-vert, mais parfois brunâtres, comme à Roca Roja ("roche rougeâtre"), ou noirs, comme au lieu dit "Cementiri dels Moros" (Cimetière des Maures), à deux kilomètres au sud de Roca Roja[9]. On trouve également dans la commune des quartzites et des "microconglomérats"[10].

Localisation des Aspres sur une carte géologique simplifiée des Pyrénées.

Ces couches anciennes ont été déposées pour la plupart sous forme de sédiments dans des environnements marins profonds. Puis, à partir d'il y a environ 350 millions d'années, toutes ces formations ont été comprimées entre deux continents convergents, au cours de l'orogenèse hercynienne (ou varsique). Pendant cette période de formation d'une chaîne de montagnes, les couches ont été durcies et fortement déformées par des plissements et des failles. Elles ont également été soumises au métamorphisme, donnant un aspect schisteux à plusieurs de ces formations.

Environ 200 millions d'années plus tard, à partir d'environ 65 millions d'années (Éocène), le bloc hercynien des Aspres s'est retrouvé dans la partie centrale d'une autre zone de construction de montagnes. C'était à l'époque où la plaque tectonique ibérique convergeait avec la plaque eurasienne au nord, provoquant ainsi l'émergence de la chaîne de montagnes pyrénéenne. Aujourd'hui, les Aspres, y compris la zone occupée par la commune de Boule-d'Amont, se trouvent à l'extrémité orientale de la "zone axiale" des Pyrénées.

Des gisements d'or étaient autrefois exploités dans les pentes situées immédiatement en dessous et à l'est de Roca Roja[11],[12].

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[13],[14].

La superficie de la commune est de 2 322 hectares. L'altitude varie entre 234 mètres (à l'extrémité nord de la commune, dans la vallée du Boulès) et 1348 mètres (à l'extémité sud-ouest de la commune, à Santa Anna dels Quatre Termes)[15]. Ce dernier sommet est d'ailleurs le point le plus élevé de l'unité des Aspres.

Vue vers le nord sur la vallée du Boulès depuis le château de Belpuig.

Toute la commune se trouve dans le bassin du Boulès, qui descend au nord, vers la vallée de la Têt. La limite occidentale de la commune suit une crête qui s'étend au nord de Santa Anna à Roca Roja et au-delà, le long d'un interfluve avec la vallée du Boulès à l'est. La limite orientale de la commune suit le Boulès lui-même.

Le relief est partout vallonné, et abrupt par endroits. La topographie est typique des Aspres, c'est-à-dire un pays de collines avec des réseaux de vallées assez denses, profondément incisés.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[16]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[17].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 798 mm, avec 5,2 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Caixas à 6 km à vol d'oiseau[18], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,7 mm[19],[20]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 2] est recensée sur la commune[22] : le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[23].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Boule-d'Amont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[24],[I 2],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), prairies (1,2 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Boule-d'Amont est desservie par la route départementale 618 (ancienne route nationale 618). La gare la plus proche se trouve à Ille-sur-Têt, celle de Bouleternère étant fermée.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Boule-d'Amont est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques particuliers, les risques radon et minier[27],[28].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zones inondables de la commune de Boule-d'Amont.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[29].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[30].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[31].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Boule-d'Amont est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[32].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En catalan, le nom de la commune est Bula d'Amunt[33].

Les premières mentions du nom donnent Bula en 942 et Bula Subirana en 1062[34]. On trouve enfin Bula de Munt au XVIIe siècle[35].

Bula vient du nom de la rivière Boulès qui sépare Boule d'Amont et Prunet et Belpuig. L'origine du nom est sans doute dans la racine pré-latine Bul-Vol, employée pour les torrents ravinés, aux berges escarpées ou éboulées[35].

Histoire[modifier | modifier le code]

Des vestiges mégalithiques, notamment au Coll de les Arques (pierres dressées)[réf. souhaitée] et de dolmen appelé Cementiri dels Moros, attestent d'une occupation humaine du territoire de la commune au Néolithique.

Boule-d'Amont est mentionné à partir du Xe siècle (Bula en 942, puis Bula Subirana en 1062) ; le village est rattaché à la vicomté du Vallespir à la fin du siècle. L'abbaye Saint-Michel de Cuxa y possède des terres à partir du XIe siècle. Au XIIIe siècle, Boule d'Amont fait partie de la seigneurie de Corsavy (droit seigneuriaux partagés avec le prieuré de Serrabone et l'abbaye Saint-Michel de Cuxa).

La population du village augmente au XIXe siècle, notamment grâce à l’absorption de la commune de Serrabonne le [15],[36] avant de diminuer en dessous de la barre des 50 dans les années 1970 en raison de l’exode rural.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Canton[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune de Boule-d'Amont est incluse dans le canton d'Ille au sein du district de Prades. Elle rejoint le canton de Vinça en 1801, qu'elle ne quitte plus par la suite[36],[15].

À compter des élections départementales de 2015, la commune de Boule-d'Amont rejoint le nouveau canton du Canigou.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 mars 1983 Fulcran MAZOLLIER Sans Etiquette  
mars 1983 mars 2014 Gérard Llense[37] DVG ..
mars 2014 En cours Yann Oheix[38]    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne[modifier | modifier le code]

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1515 1643 1709 1720 1730 1755 1767 1774 1789
17 f15 f22 f12 f30 f52 f290 H52 f56 f
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Note : 1515 : pour La Bastide et Boule-d'Amont.

Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].

En 2021, la commune comptait 61 habitants[Note 5], en augmentation de 3,39 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
325286329339522536557561526
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
498494481427393374368398384
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
372362380235185168143149110
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
916947707173566455
2021 - - - - - - - -
61--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

À partir de 1826, la population recensée inclut celle de Serrabonne.

Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[42] 1975[42] 1982[42] 1990[42] 1999[42] 2006[43] 2009[44] 2013[45]
Rang de la commune dans le département 183 180 174 189 182 203 201 196
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête patronale : 29 novembre ;
  • Fête communale : Ascension[46].

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 5] 10,3 % 20,5 % 23,7 %
Département[I 6] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 7] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 38 personnes, parmi lesquelles on compte 73,7 % d'actifs (50 % ayant un emploi et 23,7 % de chômeurs) et 26,3 % d'inactifs[Note 6],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 8]. Elle compte 22 emplois en 2018, contre 13 en 2013 et 15 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 20, soit un indicateur de concentration d'emploi de 110,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,2 %[I 9].

Sur ces 20 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 55 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 45 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5 % les transports en commun, 15 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 35 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

6 établissements[Note 7] sont implantés à Boule-d'Amont au [I 12]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 50 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 6 entreprises implantées à Boule-d'Amont), contre 13 % au niveau départemental[I 13].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 9 8 4 3
SAU[Note 8] (ha) 798 710 267 154

La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 3]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 10] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 154 ha[49],[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Dolmens :

Églises :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Culture populaire[modifier | modifier le code]

Littérature
  • Gérard Raynal, Le pont des illusions : roman, Pollestres (Pyrénées-Orientales), T.D.O. éditions, , 221 p. (ISBN 978-2-36652-006-4, BNF 43501566) : un tiers du roman se déroule à Boule-d'Amont.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Boule-d'Amont » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan » (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Boule-d'Amont » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  8. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Boule-d'Amont » (consulté le ).
  10. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  11. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Boule-d'Amont » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Boule-d'Amont et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Boule-d'Amont et Prades », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Boule-d'Amont et Amélie-les-Bains-Palalda », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Boule-d'Amont », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 179-180.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf.
  8. « Carte géologique » sur Géoportail. Avec notice explicative de la feuille Céret (1096) à 1/50 000 ("Notice de Céret"), BRGM Éditions, Orléans, 2015, ficheinfoterre.brgm.fr, consulté le 13 août 2021.
  9. "Notice de Céret", page 26.
  10. "Notice de Céret", page 28.
  11. Berbain, C., Favreau, G. & Aymar, J. (2005) : Mines et minéraux des Pyrénées-Orientales et des Corbières, Association Française de Microminéralogie Ed., 117-119. Cité sur www.mindat.org (en anglais), avec des images et une liste des minéraux du site (consulté le 23 novembre 2021).
  12. "Notice de Céret", page 117 (les gisements se situent dans la "zone de Glorianes-Serrabonne", une des trois "zones de minéralisations filoniennes sulfo-arséniées aurifères" des Aspres) et Fig.10 p123.
  13. « Plan séisme » (consulté le ).
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