Bleu-violet
Les Bleus-violets sont les nuances comprises, sur le cercle chromatique entre le bleu et le violet.
La norme AFNOR X08-010 « Classification méthodique générale des couleurs » définit un champ bleu-violet entre les bleus et les violets. Elle indique, pour les bleus-violets, une longueur d'onde dominante comprise entre 466 et 478 nanomètres ; les violet-bleus prolongent ce champ jusqu'à 449 nm[1]. La norme inclut les couleurs claires et sombres, pures et lavées de blanc, jusqu'aux limites avec les blancs, les gris et les noirs.
449 | 455 | 459 | 463 | 466 | 469 | 472 | 475 | 478 | 480 | ||||||||||||
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Le champ des bleu-violets inclut notamment le bleu couleur primaire des écrans d'ordinateur sRGB et Adobe RGB, ainsi que l'indigo.
Au XIXe siècle, Michel-Eugène Chevreul a entrepris de reprérer les couleurs entre elles et par rapport aux raies de Fraunhofer. Il situe le bleu-violet type à une longueur d'onde de 443 nm[3].
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- Robert Sève, Science de la couleur : Aspects physiques et perceptifs, Marseille, Chalagam, , p. 247 ; Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, Encyclopédie de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 2, Puteaux, EREC, , p. 159
- Les couleurs sont calculées à partir des fonctions colorimétriques CIE XYZ avec ajout de blanc D65 et multiplication des composantes par un coefficient, de façon à ce que la conversion en sRGB donne une des composantes au maximum et une autre à zéro, sauf pour 459, 463 et 466 où les valeurs de luminance et de pureté sont interpolées, pour éviter de mettre en évidence la primaire bleue, vers 464.
- Michel-Eugène Chevreul, « Moyen de nommer et de définir les couleurs », Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, t. 33, , p. 29, 48 (lire en ligne). Longueur d'onde obtenue par interpolation du quatrième degré entre les valeurs données page 48 et les longueurs indiquées page 29.