Blénod-lès-Toul

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Blénod-lès-Toul
Blénod-lès-Toul
Église Saint-Médard
Blason de Blénod-lès-Toul
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Toul
Intercommunalité CC du Pays de Colombey et du Sud Toulois
Maire
Mandat
Cécile Denis
2023-2026
Code postal 54113
Code commune 54080
Démographie
Gentilé Béléniens [1]
Population
municipale
1 032 hab. (2021 en diminution de 5,23 % par rapport à 2015)
Densité 59 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 36′ 00″ nord, 5° 50′ 03″ est
Altitude Min. 229 m
Max. 432 m
Superficie 17,6 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Meine au Saintois
Législatives 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle
Localisation
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Blénod-lès-Toul
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Blénod-lès-Toul
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Blénod-lès-Toul
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Blénod-lès-Toul

Blénod-lès-Toul est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle et la région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune de Meurthe-et-Moselle, située au point de jonction de trois départements : les Vosges, la Meuse et Meurthe-et-Moselle, entre les vallées de deux rivières : la Meuse et la Moselle. Blénod-lès-Toul fait partie du vignoble des côtes-de-toul.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Bulligny, Charmes-la-Côte, Crézilles, Gye, Mont-le-Vignoble, Moutrot, Vannes-le-Châtel et Rigny-Saint-Martin.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le territoire communal

Situé à 285 mètres d'altitude moyenne, d’après les données Corine land Cover, le ban communal de 1 766 hectares comprend en 2011, plus de 24 % de terres arables et de prairies, près de 61 % de forêt, 12 % de surfaces agricoles diverses et 2 % de zones industrielles et urbanisées[2]. Il présente une forme quasi triangulaire dont le côté ouest forme une limite de canton. (cf Fig 1)

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire est arrosé par les cours d'eau suivants : Ruisseau de la Deuille (0,193 km)[3], Ruisseau des Ormes (0,911 km)[4], Ruisseau des Pres Ury (2,832 km)[5], Ruisseau de Saint-Fiacre (2,571 km)[6], Ruisseau de Blénod , aussi dit de Blarin(2,308 km)[7].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 894 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey à 8 km à vol d'oiseau[10], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,1 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Blénod-lès-Toul est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,1 %), terres arables (15 %), cultures permanentes (11,8 %), prairies (8,8 %), zones urbanisées (3 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 495, alors qu'il était de 479 en 2015 et de 464 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 87,3 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 10,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,9 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Blénod-lès-Toul en 2020 en comparaison avec celle de Meurthe-et-Moselle et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,8 %) inférieure à celle du département (2,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,5 % en 2015), contre 57,3 % pour la Meurthe-et-Moselle et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Blénod-lès-Toul en 2020.
Typologie Blénod-lès-Toul[I 1] Meurthe-et-Moselle[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 87,3 88,6 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,8 2,1 9,7
Logements vacants (en %) 10,9 9,3 8,2

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Carte hydrographique et des infrastructures de transport de la commune.

La commune est desservie par la route départementale no 960 (Toul-Saudron) mais les chroniques historiques et répertoires archéologiques signalent d'ancien chemins la reliant à la voie romaine historique Langres -Metz[21].

Blénod-lès-Toul est aisément accessible par l'autoroute A31 (France) et ses échangeurs Toul-Valcourt, Colombey les Belles ou Toul-Croix de Metz.

La commune est desservie par le réseau Fluo Grand Est.

La commune est traversée par la ligne de Culmont - Chalindrey à Toul, mais les stations de chemin de fer les plus proches sont les gares de Toul et de Pagny-sur-Meuse.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune située dans une zone de sismicité très faible[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Bladenacum (xe siècle) ; Villa nuncupata Bladenau ; Blenodium ; Bladiniacum (982) ; Ecclesia de Blaviniaco (1154) ; Blenou (1367) ; Bleno (1496) ; Blénod-aux-Oignons (1779) sont les graphies recensées par le dictionnaire topographique de France[23].

Le toponyme apparaît toutefois dès 662/654 sur une épitaphe : Blenodium ; l'on trouve ensuite les formes Bladenaco en 965, Bladiniaco en 982, Blaniacum en 1103. Les premières formes françaises sont "Blenou" en 1367 et "Bleno" en 1496. La situation près de Toul n'apparaît qu'en 1862 : "Blénod-lez-Toul". L'on trouve également "Blénod-aux-Oignons" en 1779 [24].

Le toponyme vient d'un anthroponyme, soit le gallo-romain Bladinus diminutif de Bladus, soit le germanique Bladenus/Bladinus, avec le suffixe gallo-romain -iacum : domaine de Bladin/Bladen. Ce type de toponyme, jargon de l'administration fiscale, est caractéristique de l'Antiquité tardive IVe siècle-VIIe siècle [6], toutefois selon plusieurs sources[25] ce toponyme pourrait être lié au culte voué à Apollon ou Bélénos chez les Celtes.

Le dictionnaire de Meurthe[25] mentionne les écarts suivants : Menne, chapelle, Onze-Fontaines, moulin ; Robert et Saint-Fiacre. Il y a quatre moulins à grains.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

E. Olry indique la découverte de substructions gallo-romaines au lieu-dit la Voivre. Des artefacts (tuiles à rebord) ont été remis au musée lorrain de Nancy[21] Les mêmes sources indiquent la découverte de monnaies sur une hauteur dominant le village, soit au lieu de l'ancien fort de Blénod (bois de Sorvigne), soit au lieu-dit sur Moncel (Grand bois) qui pourrait être lié à un ancien oppidum. (fig 1) dit du "Mont Gaillaud".

D'après les chroniques historiques, André du Saussay, évêque de Toul (1657-1675) aurait prétendu que, de son temps, on avait découvert près du village une statue d'Apollon avec des colonnes (voir la découverte de l'Apollon de Francheville).

Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Au VIIe siècle, Dagobert Ier, roi de France, de 622 à 654, donne à l'évêque Teudefride, entre autres domaines, la forteresse de Galiaud et le bourg de Blénod, qui devint, dès-lors, le chef-lieu d'une châtellenie dépendant de l'évêché de Toul.

Outre cette donation, l'historien E. Grosse précise dans son Dictionnaire statistique du département de la Meurthe[26] :

« Le château de ce bourg fut réparé, embelli et fortifié en 1456, par l'évêque Henri de Ville ; il passait pour imprenable. En 1509, un autre évoque nommé Hugues des Hazards fit construire la belle église qui existe encore à Blénod ; elle est bâtie sur le plan de la cathédrale de Toul, mais dans des proportions plus minimes ; c'est une des plus remarquables du pays : On voyait aussi à Blénod un palais et un hôpital que le même prélat y avait élevés, mais il n'en reste plus que des ruines. »[26]

H. Lepage précise quant à lui :

« Dans le vallon qui s'étend entre Blénod et Rigny, s'élevait le château de Quatrevaux, célèbre par les conférences princières qui y furent tenues. Le 8 décembre 1299, l'empereur Albert I" et Philippe, roi de France, y étaient réunis. L'empereur y ratifia le mariage conclu entre son fils Rodolphe, et Blanche, fille de Philippe. Avant 1792, on voyait, dans la partie supérieure du cimetière, un fort bel oratoire sous l'invocation de saint Georges , et, au bas de la grande rue du bourg, une chapelle dite de Saint-Clément. »[25]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

E Grosse[27] indique, en 1836, dans son dictionnaire statistique, quelques chiffres économiques :

«Surface territ. cadast. , 1761 hect. , dont 920 en bois, 3o8 en terres labour. , 85 en prairies, 128 en friches , et 23o en vignes, dont les produits sont passables.»

(cf. carte historique du vignoble lorrain)

La commune a été desservie par une gare sur la ligne de Culmont - Chalindrey à Toul, ouverte en 1881, facilitant les déplacements des habitants et le transport des marchandises. Cette gare est désormais fermée.

Le une tornade de classe EF2, soit des vents estimés entre 175 km/h et 220 km/h, affecte plusieurs dizaines d'habitations et l'église à Blénod-lès-Toul[28].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1943 dans l'arrondissement de Toul du département de l'Meurthe-et-Moselle.

Après avoir été de 1793 à 1801 le chef-lieu d'un éphémère canton de Blenod, elle faisait partie depuis lors du canton de Toul-Sud[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Meine au Saintois

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de Meurthe-et-Moselle.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Blénod-lès-Toul est membre de la communauté de communes du Pays de Colombey et du Sud Toulois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette intercommunalité au SIVOM du Pays de Colombey et du Sud Toulois crééé en 1985.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[30]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1813 1839 Joseph Robin   Officier sous Napoléon
  août 1860 Hubert Bouchon   Déjà maire en 1852
août 1860 2 juin 1864 Joseph Petitbien gauche républicaine Géomètre et arpenteur agricole. Député de Meurthe-et-Moselle de 1876 à 1885
3 juin 1864 1870 Erasme Buez    
21 mai 1871 1881 Joseph Petitbien gauche républicaine Géomètre et arpenteur agricole. Député de Meurthe-et-Moselle de 1876 à 1885
  1907[31] Louis Victor Alfred Sinique   Mort en fonction à 60 ans
avant 1910   Eugène Mouilleron    
avant 1918 1918 Lucien Pagel    
         
mars 1965 mars 1972 René Bagnon    
mars 1972 mars 1977 André Girerd   Médecin
mars 1977 octobre 1977 René Alboucq    
    Jean Pierre Miliani    
1979 mars 1983 Jean Louis Olaïzola[Note 4] DVG  
mars 1983 octobre 1987 Edmond Caure   Commandant honoraire de l'Armée de l'air
octobre 1987 mars 1995 Rémi Guillerme   Instituteur
mars 1995 mars 2008 Jean-Pierre Haye    
mars 2008 juillet 2023[33] Jean Louis Olaïzola   Ancien cadre
Démissionnaire
juillet 2023[34] En cours
(au 30 novembre 2023)
Cécile Denis   Profession intermédiaire administrative de la fonction publique

Finances communales[modifier | modifier le code]

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[35] :

  • total des produits de fonctionnement : 676 000 , soit 626  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 653 000 , soit 604  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 172 000 , soit 159  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 162 000 , soit 150  par habitant ;
  • endettement : 595 000 , soit 550  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 9,28 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 27,49 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 22,00 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 500 [36].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].

En 2021, la commune comptait 1 032 habitants[Note 5], en diminution de 5,23 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2251 3601 3821 3451 4451 5541 5501 5971 562
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 3011 3861 2441 2621 2711 2841 2691 1641 046
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 1121 170971884870843824846876
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
8188267989069521 0181 0341 0461 071
2019 2021 - - - - - - -
1 0451 032-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

La paroisse compte 2000 âmes de 1550 à 1636 année de la peste[réf. nécessaire].

Économie[modifier | modifier le code]

Secteur primaire ou Agriculture[modifier | modifier le code]

Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.

D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[40]), la commune de Blénod-lès-Pont-à-Mousson était majoritairement orientée[Note 6] sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée[Note 7] d'environ 239 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en forte baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 662 à 108 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 11 (contre 17 auparavant)exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 15 unité(s) de travail[Note 8].(26 auparavant)

Vins des côtes de Toul

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Village classé en 1975 comme typiquement lorrain, devant faire l'objet de restauration du patrimoine bâti[réf. nécessaire].

  • Vestiges préhistoriques et antiques :
    • Enceinte de l'âge du Fer à éperon barré sur le mont Gaillaud.
    • Vestiges de constructions romaines en plusieurs points de la commune.
  • Ruines du château (XIIIe et XVIe siècles)[41].
  • Enceinte de l'église avec portes fortifiées, chemin de ronde.
  • Les Loges 1516, destinées à la protection de la population et des récoltes[42].
  • Fort de Blénod du XIXe siècle, construit entre 1879 et 1883, sur les plans théoriques du général Raymond Adolphe Séré de Rivières. Modifié à partir d'août 1888 par ajout de béton spécial[43].
  • Moulin à eau de Onze Fontaines[44].
  • Lavoir classique : 3 auges de pierre, place de la Barre.
  • Fontaine place de la Barre du 16e.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Hugues des Hazards (1454-1517), 74e évêque de Toul, chancelier du duché de Lorraine, y est né et est fondateur de l'église.
  • Joseph Petitbien (1818-1891), maire de Blénod-lès-Toul et conseiller général, député de Meurthe-et-Moselle de 1876 à 1885, y est né.
  • Henry Poirson (1853-1923), haut fonctionnaire,préfet et sénateur de Seine-et-Oise, y est né.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Blénod-lès-Toul Blason
D'azur à la croix d'argent cantonnée de quatre dés du même à un point de sable[49].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • « Blénod-les-Toul », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Alors l'un des plus jeunes maires de France[32].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
  7. Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
  8. Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Meurthe-et-Moselle », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Fiche ma commune : http://sigesrm.brgm.fr/?page=ficheMaCommune&codeCommune=54080 », sur Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse.
  3. Ruisseau de la Deuille
  4. Ruisseau des Ormes
  5. Ruisseau des Pres Ury
  6. Ruisseau de Saint-Fiacre
  7. « Ruisseau de blenod [A5620350] - Cours d'eau », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Blénod-lès-Toul et Ochey », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. a et b Société d'archéologie lorraine Auteur du texte, « Revue historique de la Lorraine / publiée tous les deux mois par la Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorrain », sur Gallica, (consulté le ), p. 124.
  22. Dossier départemental des risques majeurs
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