Black Sunday (film)

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Black Sunday

Titre québécois Dimanche Noir
Réalisation John Frankenheimer
Scénario Ernest Lehman
Kenneth Ross
Ivan Moffat
Musique John Williams
Sociétés de production Robert Evans Company
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre thriller
Durée 143 minutes
Sortie 1977

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Black Sunday ou Dimanche Noir au Québec est un film américain réalisé par John Frankenheimer et sorti en 1977. Il s'agit d'une adaptation du roman du même nom de Thomas Harris, publié deux ans plus tôt.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Au cours d'un raid meurtrier sur le quartier général de l'organisation Septembre noir à Beyrouth, le major israélien Kabakov épargne Dahlia Lyad. La jeune femme vient d'enregistrer un message à destination de l'Amérique dans lequel elle parle d'un attentat meurtrier à venir. Aux États-Unis, Kabakov entre en contact avec Corley, du FBI, pour le prévenir du danger. Pendant ce temps, à Los Angeles, Dahlia retrouve Michael Lander, un pilote traumatisé par la guerre...

Fiche technique[modifier | modifier le code]

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Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Genèse et développement[modifier | modifier le code]

Le film est adapté de Black Sunday, le premier roman de Thomas Harris publié en 1975, lui-même inspiré de la prise d'otages des Jeux olympiques de Munich en 1972.

Gene Hackman, qui venait de tourner avec John Frankenheimer dans French Connection 2 (1975), a été envisagé pour le rôle du major David Kabakov. Les noms de James Caan, Jack Nicholson et Robert Duvall seront évoqués pour incarner Michael J. Lander[1].

Tournage[modifier | modifier le code]

Un dirigeable Goodyear similaire à ceux utilisés dans le film

Le tournage a lieu en 1976. Il se déroule à Miami (notamment l'Orange Bowl), à Los Angeles (Brentwood), Carson en Californie, Spring au Texas ou encore dans l'Oregon. Les scènes se déroulant au Liban sont notamment tournées à Tanger au Maroc[2].

Le tournage des scènes de football a lieu au Miami Orange Bowl durant le Super Bowl X, opposant Cowboys de Dallas aux Steelers de Pittsburgh (on peut notamment voir un touchdown de Lynn Swann)[1].

Le réalisateur a pu bénéficier du soutien de l'entreprise Goodyear, avec laquelle il avait entretenu de bonnes relations sur le tournage de Grand Prix (1966). La marque de pneumatiques a ainsi fourni à la production du film trois énormes ballons dirigeables publicitaires[1].

Musique[modifier | modifier le code]

La musique du film est composée par John Williams. Elle n'est éditée en CD qu'en 2010, à seulement 10 000[1].

Accueil[modifier | modifier le code]

Pour le magazine Télé 7 jours, Black Sunday est un film d'espionnage à « l'idéologie contestable ». Néanmoins, le spectateur peut « se contenter du spectacle présenté : suspense, violence et happy-end, les meilleurs atouts du film »[3].

Le film fut un succès mais le cinéaste déplorera le manque de temps et d'argent indispensable à la finalisation des effets spéciaux[réf. nécessaire].

Commentaires[modifier | modifier le code]

Sortie vidéo et diffusion en télévision[modifier | modifier le code]

Black Sunday n'est toujours pas édité en plus DVD zone 2. () mais une version zone 1 (en & doublé fr) existe depuis 2003[réf. nécessaire].

Le film n'est presque plus diffusé sur les chaînes câblées américaines. Les scènes finales se rapprochent (un peu trop) des attentats du 11 septembre 2001[réf. nécessaire].

Postérité[modifier | modifier le code]

La scène dans laquelle Marthe Keller — habillée en infirmière — tente d'assassiner Robert Shaw, se retrouvera chez Quentin Tarantino dans Kill Bill : Volume 1 (2003). Dans ce film c'est Darryl Hannah qui se déguise en infirmière afin d'occire Uma Thurman[4],[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Trivia » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database
  2. « Locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
  3. Télé 7 jours n° 1404, du 25 avril au 1er mai 1987, p. 63
  4. Rose, Steve. "Found: where Tarantino gets his ideas". The Guardian, April 6, 2004. Retrieved: February 2, 2012.

Liens externes[modifier | modifier le code]