Bertène Juminer

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Bertène Juminer
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Bertène Juminer, né le à Cayenne (Guyane) et mort le à Trois-Rivières (Guadeloupe)[1], est un médecin, recteur et écrivain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Le père de Bertène Juminer, Éloi Juminer né à Cayenne le premier décembre 1901, est directeur d'un placer d'or. Sa mère, Marie-Placide surnommée Martha, est née en 1896 à Trois-Rivières en Guadeloupe. Deux ans plus tard, ses parents se séparent et sa mère rentre avec le jeune Bertène Juminer dans son pays d'origine. Il fait ses études secondaires au lycée Carnot de Pointe-à-Pitre. Puis il part à Montpellier grâce à la bourse octroyée par le conseil général de Guadeloupe. Il excelle dans toutes les matières mais son goût pour les sciences l'inclineront vers des études de médecine[2]. Il épouse Michelle Capvilla le . Son second mariage a lieu le à Matoury en Guyane avec Bernadette Stéphenson[2].

Formation[modifier | modifier le code]

Le 9 juillet 1953, il soutient sa thèse de doctorat en médecine intitulée Contribution à l'Étude étiopathogénique du céphalhématome. Il obtient un certificat en parasitologie médicale et un diplôme de médecine exotique à Montpellier[2]. où il devient assistant au laboratoire de parasitologie et l'un des élèves du professeur Hervé Harant. Cette expérience renforce sa vocation pour cette discipline confidentielle en France métropolitaine, mais très importante pour les pays tropicaux où il envisage de faire carrière.

Il est reçu à l'agrégation de l'enseignement supérieur dans la section parasitologie médicale en 1965[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Bertène Juminer entre en fonction d'abord à Saint-Laurent-du-Maroni, la deuxième ville de Guyane (de 1956 à 1958), puis il part en Tunisie où il exerce les fonctions de médecin biologiste à l'Institut Pasteur de Tunis de 1958 à 1966. Il se lie d'amitié avec Frantz Fanon à qui il rend hommage dans la revue Présence africaine[3] .Sur le plan de la recherche, il s'intéresse aux dermatophytes et publie plusieurs articles dans la Revue de l'Institut Pasteur de Tunis. Après avoir été reçu au concours de l'agrégation, il est nommé professeur agrégé à la Faculté de médecine de Dakar au Sénégal où il enseigne jusqu'en 1973 en tant que coopérant français. Il réalise des enquêtes sur la bilharziose urinaire et sur la filariose lymphatique, entre autres[4]. Il devient le médecin personnel du Président Léopold Sédar Senghor avec qui il devient ami. Jean Michel Cusset le signale dans un poème en hommage à B. Juminer[5]. Il exerce à partir de 1973 à la Faculté de médecine de l'université Jules-Verne, à Amiens, en France métropolitaine, ou il est nommé professeur sans chaire et où il enseigne la parasitologie jusqu'en 1982. Parallèlement, à partir de 1974, il devient membre de la commission d'étude chargée de l'implantation d'une UFR des Sciences de la santé aux Antilles-Guyane[2],

En 1981, il est nommé recteur de l'Académie des Antilles et de la Guyane, Alain Savary étant le ministre de l'Éducation nationale de l'époque. Il exerce ces fonctions pendant six ans. La mesure la plus symbolique de son action est l'instauration de la langue créole dans l'enseignement Après son mandat de recteur, il demande et obtient à la fin des années 1980 sa mutation à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe pour organiser la toute nouvelle UFR de médecine de l'université des Antilles et de la Guyane aux côtés de son ami le docteur Hyacinthe Bastaraud, premier doyen de cette jeune Faculté. Il y crée le service de parasitologie avec son ancien élève de Dakar, le docteur Christian Raccurt, qu'il fait venir de Bordeaux en 1990 où il était maître de conférences des universités, praticien hospitalier à l'UFR des sciences de la Santé de l'université Bordeaux-II. Ensemble, ils développent des études sur l'angiostrongylose abdominale, parasite originaire d'Asie et d'introduction récente aux Antilles. Il termine sa carrière de professeur des universités, praticien hospitalier à la classe exceptionnelle[2].

Autres activités[modifier | modifier le code]

En Guadeloupe, il est élu vice-président du Conseil Économique et Social régional de la Guadeloupe, et il cumule les fonctions de président du conseil d'administration de la Société immobilière de l'île et de président du Conseil Scientifique de l'Observatoire régional de la santé en Guyane française[6].

Bertène Juminer collabore avec l'UNESCO et devient président de l'Association de gestion et d'animation[6].

Écrivain[modifier | modifier le code]

Bertène Juminer est un homme de lettres engagé[7]. Dans ses romans, il s'interroge sur ses origines, son identité de nègre, son attachement à la culture française - culture qui lui a été imposée. Chaque roman est une étape de cette introspection.

Son premier roman Les Bâtards est largement autobiographique et s'inspire de ses propres déboires en France. Juminer radiographie la condition d'exil et d'étiolement des Antillais et des Guyanais étudiant en métropole dans les années après guerre[6]. Les personnages de ce roman sont nombreux mais en fait, ils n'en forment qu'un seul[8].

Le héros est un être tourmenté qui porte en lui une dualité : subir l'intégration et devenir assimilé, ce qui correspond à un abandon de soi ou bien refuser cette assimilation et être mis au ban de la société comme un paria. Il est complexé et mal dans sa peau. Il a besoin de se justifier au regard des autres. Il éprouve lui ce nègre cultivé mais qui a subi avec ses ancêtres la domination de la race blanche une attirance pour la femme blanche doublé d'un réel complexe[9]. Il se veut être authentique mais est écartelé entre son appartenance africaine et sa culture européenne[8].

Ce roman est aussi une réflexion sur le contexte social et historique de la Guyane qui au fil des siècle a toujours été considérée comme un lieu maudit. Il met le doigt sur l'inertie et la bêtise des fonctionnaires venus de la France métropolitaine, la médiocrité de ses compatriotes, l'état de sous-développement dans lequel est tenu le pays[8].

Il poursuit dans son second roman Au seuil d'un nouveau cri mais un pas est franchi vers une revalorisation de ses racines africaines. Il prend l'exemple des Nègre marrons de Guyane qui ont fugué dans la forêt et reconstruit une langue et une culture originales typiquement africaines (Bushinenge). Ils ont conservé leurs racines. Ces romans laissent peu d'espoir, ils sont la confession d'un mal-être, propre à l'auteur[8]. Ce titre a reçu une mention honorable au premier Festival mondial du Noir Arts à Dakar au Sénégal[10] à Dakar (Sénégal), 1966.

Dans la " Revanche de Bozambo ", il fait un pas de plus dans la quête identitaire et le désir d'une société plus juste que l'auteur porte en lui. Les héros ont retrouvé leur identité, la société africaine est au sommet, elle a mis l'occident à ses pieds. Derrière le comique de l'intrigue, il s'agit d'une tentative de réhabilitation de la culture noire et d'une proclamation d'une identité étouffée et bâillonné[8]. L'auteur utilise la satire et l'humour pour dénoncer le colonialisme et l'impérialisme racial. Il fait ressortir les incongruités de l'Afrique moderne et de l'Europe. Le monde est inversé, l'Afrique commande l'Europe et les blancs commandent les noirs, Bozambo est l'anti colonial[10].

De ce roman il tire une œuvre théâtrale L'archiduc sort de l'ombre. Dans un texte en sa mémoire, son amie l'actrice et femme de lettres sénégalo haïtienne Jacqueline Scott-Lemoine parle de l'espoir avorté qu'ils ont eu de la voir jouer au théâtre national de Dakar,

Le troisième roman, "Les héritiers de la presqu'île" dénonce les conséquences de la décolonisation des anciennes colonies françaises sur la culture, la morale, la société[11]. L'intrigue se déroule au Sénégal, lieu où l'auteur passe une existence riche et féconde. Un pas supplémentaire est franchi : les héritiers reprennent possession de leur double hérédité l'Afrique et l'Europe[12]. Ce roman évoque aussi le regard aigu de l'auteur sur une Afrique qui vient juste d'accéder à l'indépendance. Il dénonce les fausses justifications idéologiques du colonialisme[11].

Le dernier et cinquième roman, La Fraction de seconde est aussi de nature autobiographique. ce roman est considéré comme l'aboutissement de son œuvre et son testament philosophique selon Georges Othily. Il y raconte son enfance, le monde rural du début du vingtième siècle en Guadeloupe. On y retrouve sa filiation africaine avec les contes de sa grand-mère, Man Ya, et aussi ses lectures menées dans sa quête identitaire. Lui, Ti- man nous parle avec nostalgie de cette enfance insouciante et heureuse et de la perte d' un être cher, sa grand-mère, qu'il n'arrivera pas à surmonter. Il aborde comme son compatriote et son ainé Rene Maran la solitude de l'être humain qui n'accepte pas les clivages ethniques. Sous un angle mythologique, il parle du rôle des femmes dans ces sociétés matriarcales [11].

Militant[modifier | modifier le code]

Sa première expérience de médecin révèle à Juminer la hiérarchie coloniale. Il constate partout la division entre colons et colonisés, ainsi que celle entre les colonisés français de première et seconde zone. Il revendique une place digne dans son propre pays[10]Le message qu'il donne est que le colonialisme et l'impérialisme son mauvais. Ces thèmes sont aussi traités par Les auteurs Mongo Beti et Ferdinand Oyono[10]. Il relativise le discours de la décolonisation par le concept d'aliénation, résultat du processus antérieur qu'a été la colonisation et qui a fait des Antillais et Guyanais des « sous-hommes » (Au seuil d'un nouveau cri, p. 180)[13]

Il a un véritable engagement idéologique. Il utilise sa production littéraire pour dénoncer l'esclavage et la colonisation. Il reprend les stéréotypes raciaux mis en exergue par Frantz Fanon dans Peau noire et masque blanc. Il prône la revendication identitaire, la résistance à l'assimilation par l'éveil des consciences. Il est en recherche d'une mémoire collective[14].

Pendant son séjour en Afrique, il va murir sa réflexion sur les problèmes politiques, économiques et culturels du tiers monde et des Antilles-Guyane. Dans les années soixante, il milite pour une évolution politique des départements d'Amérique que sont les Antilles et la Guyane en lien avec leur métropole située en Europe, la France et la proposition est l'autonomie. Il préconise, le rapprochement des Antillais et des Guyanais. Il signe, avec Patrick Chamoiseau, Édouard Glissant et Gérard Delver, le "Manifeste pour refonder les DOM" paru dans Le Monde en janvier 2000.

Il se veut contributif à la personnalité antillo-guyanaise. Il préconise la pacification dans les rapports inter-raciaux[11].

Comme d'autres écrivains antillais, guyanais et haïtiens, il se bat pour la reconnaissance de la langue créole. Pendant son mandat de recteur il introduira l'enseignement de la langue et de la culture créole dans les écoles primaires et à l'Université[2].

Avec Christiane Taubira, Bertène Juminer condamne l'esclavage comme crime contre l'humanité. Il introduit la notion de « réparations » à un colloque organisé à Paris le par le Comité Devoir de mémoire, intitulé : Esclavages et réparations.

Hommages, prix, distinctions[modifier | modifier le code]

En 1966, Les Héritiers de la presqu'île obtient la mention honorable au premier Festival mondial des arts nègres à Dakar au Sénégal[10]

En 1981, ce même titre obtient le prix littéraire des Caraïbes.

En 1985, il est fait officier de l'ordre national du Mérite

En 1982, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, puis promu commandeur de la Légion d'honneur en 2002[2]

Deux lycées portent son nom : en Guyane à Saint-Laurent-du-Maroni[15] en Guadeloupe au Lamentin[16]

En mai 1999, il préside le colloque "Esclavage et réparation" organisé par le comité Devoir de la Mémoire

En 2003, il est fait un hommage en sa mémoire lors de la quatrième édition du Salon du livre et du multimédia de Cayenne

En 2007, il est procédé à l'ouverture de l'année Bertène Juminer à Cayenne[17]Guyane française

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Les Bâtards, 1961, Réédition 1977[18], Préface Aimé Césaire, Paris, Présence africaine
  • Au Seuil d'un nouveau cri, 1963, réédition 1978, Paris: Présence africaine, 283 p. (ISBN 2-7087-0131-2)
  • La Revanche de Bozambo, 1968, réédition 2000, préface Jacques Howlett[19] Paris, Présence africaine.
  • Les Héritiers de la presqu'île, 1979, Paris, Présence africaine, 218 p. (ISBN 2-7087-03668), prix littéraire des Caraïbes 1981
  • La Fraction de seconde, 1990, Paris, Éditions Caribéennes, 1990, 243 p. (ISBN 2-87679-060-2)
  • L'Archiduc sort de l'ombre, 1970 Paris, Direction affaires extérieures et coopération, 67 f. ronéotypé
  • La Parole de nuit in " Écrire la parole de nuit", 1994, Paris, Gallimard, 190 p. (ISBN 2-07-032832-5)
  • Résistant, in Complete Narratives of Francophone Caribbean Tales (anthologie de textes en français), Charles Cholakian, 1996, New York, E. Mellen Press, (ISBN 0-7734-8906-1)
  • Paroles d'Outre-Rive, texte inédit, in " Bertène Juminer : une vie , un destin, Georges Othily, p. 193-202. Paris, L'harmattan, 2007

Traductions[modifier | modifier le code]

The Bastards. Trad. Keith Q. Warner, 1989, USA. Charlottesville, University Press of Virginia. 239 p. (ISBN 0813912040 et 9780813912042)

Bozambo’s Revenge or Colonialism Inside Out, trad .Alexandra Bonfante Warren, 1968, 1978, 1980, Washington, Three Continents Press ;

London, Longman Drumbeat, 1980

Préfaces[modifier | modifier le code]

  • Catacombes de soleil, Élie Stephenson, Paris, Éditions Caribéennes, 1979,100 p. (ISBN 2-903033-00-5)
  • Les Éditeurs : roman-essai, Claudy Patrick. Sherbrooke (Québec), Naaman, 1979196 p. (ISBN 2-89040-012-3)
  • Drôle d’assassin, René Jadfard, réédition, Paris: Éditions Caribéennes, 1988,143 p. ( (ISBN 2-89040-012-3)
  • Créoles de la Caraïbe: actes du colloque universitaire en hommage à Guy Hazaël-Massieux, Pointe-à-Pitre, 27 mars 1995, dir. Alain Yacou, Paris, Karthala, 218 p. (2-86537-656-7)
  • Contes des quatre croisés, 2004, Georges Mauvois,
  • La question du créole à l'école en Guadeloupe : quelle dynamique ? Paulette Durizot Jno-Baptiste, Paris, L'Harmattan, 1996, 218p. (ISBN 2-7384-4583-7)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lilyan Kesteloot, « Bertène Juminer », Anthologie négro-africaine : Histoire et textes de 1918 à nos jours, Vanves, Edicef, 2001 (nouvelle éd.), p. 405-407
  • Lilyan Kesteloot, Mémento de littérature africaine et antillaise, p. 22 et 29 Versailles . Dakar, Les classiques africains, 1995, 61 p. (ISBN 2-85049-602-2)
  • Catalogue des écrivains de la Guyane française, Jean-Marie NDagano, 1998, Association littérature et cultures de la Guyane, 61 p.
  • Introduction à la litterature guyanaise, Jean-Marie NDagano ; Monique, Cayenne, CDDP de la Guyane, 1996 (978-2908931167)
  • Marcelline Nnomo, « Bertène Juminer », Christiane Chaulet Achour, dir.Corinne Blanchaud] in Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien, p. 221-224, 2010,Paris, Éd. Champion, p.  (ISBN 978-2-7453-2126-8)
  • Georges Othily, Bertène Juminer : une vie, un destin, l'Harmattan, Paris, 2007, 267 p. (ISBN 978-2-296-03834-9)
  • Roger Little, "Bertène Juminer, fils de l'univers" : Postface[2]

Critiques[modifier | modifier le code]

Henri Bessard, Le thème de la bâtardise dans l'œuvre romanesque de Bertène Juminer : l'exemple des Bâtards, 1987, mémoire de maîtrise, dir. Jack Corzani, Bordeau 3, 96 f.

Robert Gaspard, La trilogie juminérienne : des personnages au service d’une idéologie ! Mémoire de maîtrise, dir. Gilbert Pageau, 1987, Paris, Université de la Sorbonne Nouvelle, 77 f.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Biographie et bibliographie de Bertène Juminer
  2. a b c d e f g h et i Georges Othily, Bertène Juminer : une vie, un destin, Paris, L'harmattan, , 267 p. (ISBN 978-2-296-03834-9), p. 259 et suivantes
  3. Bertène Juminer, « Hommages à Frantz Fanon », sur cairn.info, (consulté le ).
  4. Biographie, bibliographie et photographie de Bertène Juminer
  5. Jean-Cusset, « Éligie pour Bertène Juminer », Présence africaine, Nouvelle série, sur wwwJstor.org, Présence africaine, (consulté le ).
  6. a b et c Kathleen Gyssels, « Bertène Juminer », sur Ile-en-Ile.org (consulté le ).
  7. « Bertène Juminer, écrivain guyanais 1927-2003 », Présence africaine, sur jstor, (consulté le ).
  8. a b c d et e Robert Gaspard, La trilogie juminérienne : des personnages au service d’une idéologie ! Mémoire de maîtrise (Mémoire de Maitrise), Paris,
  9. (en) Roger Little, Black man and white woman : Between totem and taboo, Great Breaten, Exeter Press, , 281 p. (ISBN 0 85989 649 8)
  10. a b c d et e (en) Robert P. Smith Jr, « RACIAL IMPERIALISM AS SATIRE AND HUMOR: BERTÈNE JUMINER'S "LA REVANCHE DE BOZAMBO" », Vol. 26, No. 1,, sur jstor.org, College Language Association, (consulté le ).
  11. a b c et d Association ASCODELA, « Bertène JUMINER (GUYANE/1927-2003) », sur Association ASCODELA (consulté le ).
  12. Isabelle Gratian, « Les héritiers de la presqu'île de Bertène Juminer », Présence africaine, sur cairn.info, (consulté le ).
  13. Emmanuelle Tremblay, « Une littérature de l'incertain : Figure de la dégradation dans "Bord de canal" d'Alfred Alexandre », Nouvelles Études Francophones,Vol.30,N°2, sur www.jstor.org, (consulté le ).
  14. Rodrigo Olivencia, « La représentation de la bâtardise chez Bertène Juminer », sur Jstor.
  15. « LPO Bertène Juminer », sur lpo-bertene-juminer.eta.ac-guyane.fr (consulté le ).
  16. « Lycée des métiers de l'habitat et des services associés Bertène Juminer », sur bertenejuminer.lyc.ac-guadeloupe.fr.
  17. « Biographie Juminer », sur Rédris973 (consulté le ).
  18. « Back Matter », Présence africaine, sur jstor.org, 1978) (consulté le ).
  19. « Témoignages », sur jstor.org, Présence africaine, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]