Berre-les-Alpes

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Berre-les-Alpes
Berre-les-Alpes
Vue du village depuis la route des Escaillouns.
Blason de Berre-les-Alpes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Communauté de communes du pays des Paillons
Maire
Mandat
Maurice Lavagna
2020-2026
Code postal 06390
Code commune 06015
Démographie
Gentilé Berrois
Population
municipale
1 227 hab. (2021 en diminution de 3,39 % par rapport à 2015)
Densité 128 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 49′ 51″ nord, 7° 19′ 47″ est
Altitude Min. 237 m
Max. 816 m
Superficie 9,58 km2
Unité urbaine Nice
(banlieue)
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Contes
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Berre-les-Alpes
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Berre-les-Alpes
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Berre-les-Alpes
Liens
Site web https://www.berrelesalpes.fr/

Berre-les-Alpes est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Berrois.

Par décret du [1], Berre-des-Alpes est devenu Berre-les-Alpes.

En dialecte occitan des vallées des Paillons (vivaro-alpin dit aussi gavot berrenc), le nom de la commune est Berra et ses habitants sont li Berrencs (l's final est prononcé à la différence du provençal et du niçois).

Géographie[modifier | modifier le code]

« La superbe route nationale de Nice à Coni par l’Escarène et Sospel, détache au col de Saint-Roch, ou col de Nice, un chemin d’intérêt commun qui suit les sinuosités de la colline sur une longueur de quatre kilomètres. Après avoir effectué les deux tiers du trajet on aperçoit, adossé à l'extrémité d'un plateau situé à 680 mètres d’altitude, le pittoresque et coquet village de Berre-des-Alpes ». C’est ainsi que commence l’article consacré à Berre-les-Alpes, par Jean Truchi, dans la revue Nice Historique de 1899.

Le village de Berre-les-Alpes, situé à 23 kilomètres au nord de Nice si l’on emprunte, en suivant le Paillon, la route qui passe par Contes, se dresse à 682 mètres d’altitude sur un sommet se dressant au bord d’un haut plateau. La carte du comté de Nice établie par Bourcet en 1749 nomme l’endroit « le Bois Noir ».

Le sol de la commune est composé de terrains appartenant aux ères secondaire et tertiaire, plus précisément des époques Crétacé et Éocène.

Le village de Berre est à la limite d’altitude où le châtaignier remplace l’olivier. Avant le village les oliveraies sont nombreuses, après lui s’étendent les forêts de châtaigniers, et partout règnent le mimosa et le pin.

La place du village domine les deux vallées de Contes et de l’Escarène. Le village est un belvédère d’où le regard de l’observateur embrasse du nord-ouest au sud la chaîne du Ferion (887 m), le village de Châteauneuf-Villevieille et les ruines de son château, le mont Macaron (808 m), les villages de Contes et de Sclos-de-Contes.

En remontant depuis le sud, côté est, l’observateur découvre une partie du mont Gros, le mont Leuze, la Tête de Chien (504 m), le mont Agel (1 100 m) et le pic du Baudon (1 264 m).

Au nord-est, le col de Braus (1.002 m.), les clues de Saint-Laurent, le mont Pissandroun, l’Escarène avec sa gare, puis plus au nord, le mont Brec (983 m), le mont Pivola (803 m), le mont Pifourquier, la cime du Gros Braus (1 330 m), le mont du Rocaillon avec, au bas, le village de Lucéram, les forêts de Turini, l’Authion (2 000 m), une partie du Mont Bego (2 873 m), la cime du Diable (2 686 m), les deux monts Capeliets (2 418 m et 2686 m), le col Saint-Roch (990 m), la cime du Savel (1 015 m), Roca Seira (1 504 m) et, tout au fond, le mont Gelas (3 143 m).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Berre-les-Alpes
Coaraze Coaraze Lucéram
Contes Berre-les-Alpes L'Escarène
Contes Contes Blausasc

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 961 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 3,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Peira Cava », sur la commune de Lucéram à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 038,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 33 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Berre-les-Alpes est une commune urbaine[Note 2],[9]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[12] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (25,7 %), zones urbanisées (18 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[17].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Castel Berre en 1108, Berra en 1149.

Bèrra en provençal.

L'étymologie du nom de Berre (Berra en niçois) pose problème. Plusieurs explications ont été présentées. Dans une étude de toponymie préhistorique, Lieutard propose, suivi par le commandant Octobon, l’hypothèse que le nom de Berre dérive du mot ibère Illibéri formé de Illis qui signifie ville et Berri (plaine). En effet, le village, bien que situé dans les régions alpestres à près de sept cents mètres d'altitude, est adossé à l'extrémité d'un immense plateau siliceux de plusieurs kilomètres de longueur. Il a également été invoqué la racine pré-latine Ber évoquant la montagne ou la hauteur. La version qui est donnée par la famille des barons de Berre est celle de l'installation au IXe siècle de la parenté du comte de Nice, missi domenici de Charlemagne, quittant la Ville pour échapper aux invasions mauresques ; et fondant différents châteaux-refuges sur les collines de la région, dont celle de BERRE ; et le nom donné au lieu viendrait de la désignation de cet homme « li ber » qui en vieux français signifie « un homme libre, brave, valeureux » lequel mot dérive de l'indo-européen Bher = cogner, fendre, puis Berja = frapper, tuer… Ce mot « Ber » est l'étymologie du mot baron qui s'est transformé en titre de noblesse et l'a donc supplanté. Ce qui a fait que la famille a été citée baron dès le XIIIe siècle alors qu'elle ne recevra ce titre par lettre patente ducale du 7 Février 1602 conféré à Antoine de Berre.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Bien que le lieu soit occupé depuis le VIIe siècle av. J.-C. (il reste encore un castellara celto-ligure) l’histoire de Berre ne commence qu’au haut Moyen Âge avec un cartulaire de la cathédrale de Nice, en date du 2 juillet 1108, qui cite onze châteaux parmi lesquels celui de Berre. À cette époque le territoire de Berre appartenait au village de Peille et l’on a pu supposer que des bergers de ce village, avant l’an mil, avaient commencé par construire des bergeries occupées uniquement au cours des pâturages d’été avant d’envisager une installation à l’année.

Les premiers seigneurs connus de Berre, qui n’était pas encore une baronnie mais une co-seigneurie, sont deux frères niçois Bertrand et Isoard, cités en 1240. D’eux sont issus la lignée des seigneurs puis barons de Berre dont les noms apparaissent régulièrement dans l’histoire locale (voir Seigneurs de Berre). L’historien niçois Pierre Gioffredo cite à plusieurs reprises, dans son ouvrage « la Storia delle Alpi Maritimi », la famille de Berre et intègre dans ses planches dessinées le blason qui est « de gueules au château surmonté de trois tourelles d’argent, ouvert du champ, maçonné de sable, chargé d’une cotice d’azur posée en bande », devise « Semper fidelis » c’est-à-dire « Toujours fidèle ».

L’histoire de Berre suit l’histoire du pays de Nice qui appartient aux comtes de Provence jusqu’en 1113 date à laquelle Nice et Berre passent aux comtes de Barcelone, avant d’appartenir à la maison d’Anjou en 1245 puis à la maison de Savoie par l’acte de dédition de 1388. En 1355 Gaspard de Berre fait restaurer et agrandir la demeure seigneuriale qui va recevoir toute la noblesse des alentours et devenir une succursale des cours d’amour des comtes de Provence. La baronne Violente Galéan, épouse de Gaspard, y donna des fêtes restées célèbres. En 1408 Berre compte 8 feux, soit environ une quarantaine d’habitants.La famille de Berre donnera à la Ville de NICE plusieurs consuls et compta de nombreux chevaliers de Malte. Deux des fils du Baron Antoine le furent - César et Honoré - et le troisième Jean-André fût investi du titre, qui n'ayant eu que deux filles passa à Jean-André Dalaise seigneur de Mérindol en 1677 par son mariage avec Françoise. Par son mariage avec Marie, Jules-César Terrassani Officier dans l'armée du Duc de Savoie fût investi de la coseigneurie de Berre.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Jusqu’en 1689 début des guerres de la Savoie contre Louis XIV l’histoire locale n’est guère fournie. À cette date le roi de France devient comte de Nice et par voie de conséquence seigneur de Berre jusqu’en 1696 date de restitution du comté de Nice à Victor-Amédée Ier de Savoie. En 1705 l’occupation française recommence et la communauté de Berre doit de nouveau prêter serment au roi. En 1709 la commune doit payer 258 livres et 15 sols d’impôts. En 1713, par le traité d’Utrecht le comté de Nice est rendu au duc de Savoie, qui devient roi de Sicile. En 1720 Victor-Amédée II échange la Sicile contre la Sardaigne et Berre se retrouve dans le giron du royaume sarde. En 1744 les armées de Louis XV occupent encore la région et Berre doit fournir, en 1746, quatre rations de fourrage par jour. Le village, étant une position stratégique importante, est régulièrement occupé ou visité par les troupes françaises jusqu’en janvier 1749 date de restitution du comté de Nice au roi de Sardaigne. Un recensement de 1748 indique qu’il y a 60 maisons et 250 habitants dont 50 hommes en état de porter les armes.

Révolution française[modifier | modifier le code]

À l’époque révolutionnaire Berre se trouve, une fois de plus, au milieu des combats. En 1794 des exactions y sont commises par des soldats marseillais. Dès l’arrivée des troupes françaises dans le comté de Nice de nombreux hommes entrèrent en résistance, formèrent des milices et prirent le maquis sous l’appellation de barbet. Le maréchal de camp Dagobert écrit le 10 décembre 1794 que « …le petit village de Berra en a plus de trente… ». À Nice, le colonel baron Cesar Auguste Dalaise di berra, commandant la place forte de Nice évite les combats et empêche la guillotine de faire son entrée Nice, qui n'y fera aucune victime. Le 29 juillet 1796, le directoire de l'administration centrale du département offre 20 quintaux de froment (environ 930 kg) de récompense à qui s’emparera de Jacques Giaume, chef barbet, surnommé « Barbon de Berre ». À la fin de la Révolution les troubles s’apaisent et Berre retournera à la fin du Premier Empire, en 1814, au roi de Sardaigne Charles-Félix.

XIXe et XXe siècles[modifier | modifier le code]

En 1860 le village, à la majorité de 174 voix sur 175, accepte de devenir français, même si les résultats sont à remettre en cause du fait de la pression des troupes françaises déjà présentes et de l'incohérence maintes fois contestée entre le nombre de suffrages favorables et ceux ayant le droit de vote.

Quinze Berrois sont tués dans les combats de la Première Guerre mondiale.

Le 22 juin 1940 à 10 h 15 le village est bombardé par l’aviation italienne tuant une petite fille et faisant plusieurs blessés.

De 1940 à 1944, le village a reçu la visite des troupes d’occupation italiennes puis allemandes avant d’être libéré par les troupes américaines.

À partir des années 1960, le village a développé le tourisme et plus récemment il se repeuple de « jeunes actifs » qui travaillent en ville mais préfèrent vivre au calme de la campagne.

Berre-les-Alpes a également accueilli le studio d'enregistrement Super Bear, de 1977 à 1986. Quelques albums rock célèbres tels que The Wall (Pink Floyd, 1979), Jazz (Queen, 1977) ou encore Lionheart (Kate Bush, 1977) y ont été conçus.

Anecdote[modifier | modifier le code]

En 1693, un habitant de Nice dénommé André Cotto envoya son troupeau de moutons paître l’herbe des prés communaux de Berre. La communauté s’y opposa, sans doute au motif qu’Andréa Cotto n’habitait pas le village. Mais, sûr de son bon droit, le sieur Cotto assigna la communauté de Berre le 18 janvier 1694 en demandant une somme de 320 lires et 15 sous en réparation de son préjudice. La procédure s’étant éternisée, le roi de France Louis XIV, alors comte de Nice et suzerain de la Communauté de Berre, finit par être saisi du litige. Il condamna cette dernière au paiement de la somme réclamée, par sentence du 11 août 1706. En exécution de cette sentence, le Sénat de Nice rendit, le 15 novembre 1706, une ordonnance de condamnation du principal outre intérêt de 6 %. Un décompte des règlements échelonnés fut établi le 31 mars 1707, par Jean-Baptiste Rostagni, en présence des deux syndics de Berre qui étaient : Laurent Fabre et Pierre Giaume.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1983 En cours Maurice Lavagna[18] DVD[19]
puis LR[20]
Retraité chef d'entreprise du bâtiment[18]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

En 2021, la commune comptait 1 227 habitants[Note 4], en diminution de 3,39 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
428491484522609647627574594
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
556555510508499528527524464
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
401363381346291273325570819
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021
9498571 1621 2621 2571 2671 2731 2401 227
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La paroisse de Berre date du Xe siècle et l’église Saint-Laurent actuelle fut construite vers 1368, à l’emplacement d’un précédent édifice, selon la volonté de Violante Galéan épouse du baron Gaspard de Berre (voir les souterrains du presbytère qui sont devenus un lieu d’exposition). Initialement placée sous la protection de saint Valentin elle apparaît dans un acte de 1324 comme étant dédiée à saint Laurent, ce qu’elle est toujours à l’heure présente. La façade actuelle date de 1864. À l’intérieur de l’église se trouve une statue du XVe siècle représentant une Vierge à l’enfant ainsi qu’une statue en bois de saint Sébastien datant de 1620. En face de l’église, sur le même parvis, se trouve la chapelle Sainte-Croix des Pénitents Blancs.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Théodore Giaume (1870-1959), prêtre, licencié ès lettres, érudit et historien local.
  • Patrick Lanneau (né en 1951), artiste peintre.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Berre-les-Alpes Blason
De gueules au château donjonné de trois tours d'argent, chargé d'une cotice en bande d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Journal officiel du avec effet au
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Berre-les-Alpes et Lucéram », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Peira Cava », sur la commune de Lucéram - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Peira Cava », sur la commune de Lucéram - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Nice », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a et b « Maurice Lavagna », sur maires-alpes-maritimes.com, Le Petit Niçois (consulté le ).
  19. Annuaire des Mairies des Alpes Maritimes (06), EIP/Les Éditions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », (ISBN 978-2-35258-105-5, présentation en ligne), p. 24
  20. « Résultats municipales 2020 à Berre-les-Alpes », sur lemonde.fr (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]