Bernhard Eisel

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Eisel
Bernhard Eisel en 2009
Informations
Naissance
Nationalité
Équipe actuelle
Spécialité
Sprinter
Distinctions
Cycliste autrichien de l'année (, et )Voir et modifier les données sur Wikidata
Équipes amateurs
2002Mapei-Quick Step-Latexco
Équipes professionnelles
2001Mapei-Quick Step
2003-2004Fdjeux.com
2005-2006La Française des jeux
2007T-Mobile
01.2008-07.2008[n 1]High Road
07.2008-12.2008[n 2]Columbia
01.2009-06.2009[n 3]Columbia-High Road
07.2009-12.2009[n 4]Columbia-HTC
2010HTC-Columbia
2011HTC-Highroad
2012-Sky
Principales victoires

Bernhard Eisel (né le Modèle:Date sport à Voitsberg, Styrie, Autriche) est un coureur cycliste autrichien. Professionnel depuis 2001, il est membre de l'équipe Sky. Il a notamment remporté Gand-Wevelgem 2010.

Biographie

Enfance et carrière amateur

Coureur réputé pour ses qualités de sprinteur et ses aptitudes pour les classiques pavées, Bernhard Eisel mesure 1 m 83 pour 74 kg (en 2006). Il parle couramment quatre langues (allemand, anglais, italien, français) et vit à Klagenfurt (Carinthie, Autriche).

Eisel remporte sa première course à 11 ans. À 17 ans, il déménage pour l'Italie, où il court d'abord pour l’équipe junior Rinascita Ormelle (Trevise) puis pour l’équipe Gli Amici Piave de Moreno Argentin. Côté études, il sort bachelier de la Handelsakademie de Voitsberg en 2000, il allait en cours lorsque le temps le lui permettait[réf. nécessaire].

En 2001 il rejoint les rangs professionnels au sein de l'équipe espoirs Mapei-Quick Step, puis l'année suivante chez Mapei-Quick Step-Latexco dans l'équipe réserve de cette dernière. À la recherche d'une équipe, Eisel se fait remarquer sur Paris-Corrèze, où il prend la deuxième place derrière Baden Cooke, et signe au dernier moment avec l'équipe des frères Madiot, Fdjeux.com[1], où il retrouve le même Baden Cooke.

Fdjeux.com / La Française des Jeux : la révélation (2003-2006)

Il prouve très vite à sa nouvelle équipe qu'elle a fait le bon choix. Dès le mois de mars, il remporte sa première victoire professionnelle, dans la 2e étape du GP Erik Breukink, qu'il termine troisième. Surtout, Eisel s'illustre dans les grandes classiques. Pour sa première participation, il termine 12e de Milan-San Remo (ce qui reste sa meilleure performance sur cette course), 14e du Tour des Flandres et 22e de Paris-Roubaix. Il participe à son premier grand tour, le Tour d'Italie, où il termine deux fois troisième de sprints massifs, devancé par Alessandro Petacchi, Robbie McEwen ou Mario Cipollini. En fin de saison, il remporte sa deuxième victoire sur une étape du Tour du Limousin.

La deuxième saison d'Eisel est plus difficile. Il termine cinquième du Grand Prix de l'Escaut, mais ne réussit pas d'aussi belles performances sur les grandes classiques, et ne gagne qu'une étape du Critérium des Espoirs, une course peu cotée. Il participe néanmoins à son premier Tour de France. Il démarre la saison 2005 au Portugal par trois victoires, sur une étape du GP Costa Azul, qu'il termine deuxième derrière Rubén Plaza, et deux étapes du Tour de l'Algarve. Parfaitement préparé pour les classiques, il termine 13e du Tour des Flandres, mais échoue sur Paris-Roubaix. En juin, il remporte sa 4e victoire de la saison, sur une étape du Tour de Suisse.

La saison 2006 de Bernhard Eisel commence par une nouvelle deuxième place sur le GP Costa Azul derrière Robbie McEwen, et deux nouvelles victoires, sur le Tour du Qatar, où il bat au sprint le champion du monde Tom Boonen, et à nouveau sur le Tour de l'Algarve. 23e de Milan-San Remo, Eisel est fin prêt pour les classiques pavées. Sur les Trois jours de La Panne, il s'échappe dans la première étape en compagnie de Leif Hoste et Gert Steegmans, et termine deuxième. Il remporte alors la deuxième étape, ce qui lui permet de prendre le maillot de leader. Mais la dernière étape contre la montre est remportée par Leif Hoste, qui remporte la course malgré la résistance d'Eisel, qui termine 8e de l'étape. Quelques jours plus tard, il termine 15e du Tour des Flandres, puis 7e de Gand-Wevelgem. Sur Paris-Roubaix, il accompagne longtemps les meilleurs et prend la huitième place, puis profite du déclassement de trois de ses adversaires pour être finalement classé cinquième. Il réussit ainsi sa meilleure saison de classiques. Il termine la saison par une onzième place au championnat du monde. Il est élu meilleur cycliste autrichien de l'année[2].

Columbia / HTC-Highroad (2007-2011)

Bernhard Eisel a Tour Down Under 2009.

Suite à ces bons résultats, Eisel s'engage en 2007 dans l'équipe T-Mobile[3]. Il réalise un bon Tour du Qatar, qu'il termine quatrième, et remporte comme chaque année une étape du Tour de l'Algarve. Mais sa campagne de classiques est décevante, marquée par la malchance, comme sur Paris-Roubaix, où il est victime d'une chute, de deux crevaisons et d'un bris de guidon. Il doit alors se concentrer sur le Tour de France[4]. Au cours de la suite de la saison, il est peu à peu victime du succès des autres sprinteurs de l'équipe, Gerald Ciolek et Mark Cavendish, et doit souvent laisser ses ambitions entre parenthèses[5]. Il remporte tout de même deux nouvelles victoires aux États-Unis, sur la Commerce Bank Reading Classic et la Commerce Bank Lancaster Classic.

En 2008, après une cinquième victoire d'étape en 4 ans sur le Tour de l'Algarve, Eisel réussit une bonne campagne de classiques, responsabilisé par l'absence du leader de l'équipe pour ces courses, Marcus Burghardt, blessé. Il termine 6e du Grand Prix E3, puis 11e du Tour des Flandres et 17e de Paris-Roubaix. Il doit cependant attendre le 9 octobre pour remporter sa deuxième victoire de la saison sur Paris-Bourges à la photo-finish face à Cédric Pineau.

En 2009, pour la première fois depuis 2004, il ne remporte pas d'étape du Tour de l'Algarve. Il montre néanmoins sa forme la semaine suivante en s'adjugeant la deuxième place de Kuurne-Bruxelles-Kuurne derrière Tom Boonen.

En 2010, il remporte la classique Gand-Wevelgem et la première étape du Tour d'Espagne, un contre-la-montre par équipes avec l'équipe HTC-Columbia. Il est, comme en 2006, élu cycliste autrichien de l'année[2]. En 2011, il se classe septième de Gand-Wevelgem et de Paris-Roubaix, et est cycliste autrichien de l'année pour une deuxième année consécutive[2].

Sky (2012- )

En 2012, Eisel suit son leader Mark Cavendish et rejoint l'équipe Sky[6]. Il termine notamment troisième du Grand Prix E3.

Début 2013, il prend la dixième place d'un Milan-San Remo disputé dans des conditions atmosphériques très difficiles.

Palmarès et classements mondiaux

Palmarès

Résultats sur les grands tours

Tour de France

10 participations

Tour d'Italie

3 participations

Tour d'Espagne

3 participations

Classements mondiaux

Année 2011 2012 2013 2014
UCI World Tour 90e[7] 83e[8] 127e[9] nc[10]
Légende : nc = non classé

Notes et références

Notes

  1. Du 1er janvier 2008 au 4 juillet 2008
  2. Du 5 juillet 2008 au 31 décembre 2008
  3. Du 1er janvier 2009 au 30 juin 2009
  4. Du 1er juillet 2009 au 31 décembre 2009

Références

  1. http://www.cyclingnews.com/news/?id=2002/oct02/oct22news, Cyclingnews.com, 22 octobre 2002
  2. a b et c (de) « Eisel erneut Österreichs Radsportler des Jahres », sur radsport-news.com, (consulté le )
  3. http://www.cyclingnews.com/news.php?id=news/2006/sep06/sep10news, Eisel confirmed with T-Mobile, Cyclingnews.com, 10 septembre 2006
  4. http://www.cyclingnews.com/news.php?id=news/2007/apr07/apr17news2, Eisel focuses on Tour de France, Cyclingnews.com, 17 avril 2007
  5. http://www.cyclingnews.com/news.php?id=news/2007/oct07/oct17news, Eisel accepts new role in team,Cyclingnews.com, 17 octobre 2007
  6. (en) « Cavendish, Eisel join Team Sky », sur cyclingnews.com,
  7. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2011 - Individual », sur uci.html.infostradasports.com, UCI (consulté le )
  8. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2012 - Individual », sur uci.html.infostradasports.com, UCI (consulté le )
  9. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2013 - Individual », sur uci.html.infostradasports.com, UCI (consulté le )
  10. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2014 - Individual », sur uci.html.infostradasports.com, UCI (consulté le )

Liens externes

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