Beaune
Beaune | |
Hospices de Beaune avec tuile vernissée de Bourgogne | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or (Sous-préfecture) |
Arrondissement | Beaune (chef-lieu) |
Intercommunalité | Beaune Côte et Sud |
Maire Mandat |
Alain Suguenot 2014-2020 |
Code postal | 21200 |
Code commune | 21054 |
Démographie | |
Gentilé | Beaunois |
Population municipale |
21 579 hab. (2014) |
Densité | 689 hab./km2 |
Population agglomération |
52 741 hab. (2008) |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 01′ 30″ nord, 4° 50′ 23″ est |
Altitude | Min. 193 m Max. 407 m |
Superficie | 31,30 km2 |
Élections | |
Départementales | Beaune-Nord et Beaune-Sud (chef-lieu) |
Localisation | |
Liens | |
Site web | beaune.fr |
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Beaune est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or et la région Bourgogne. Située à 45 kilomètres au sud de Dijon et 150 km au nord de Lyon, elle est la sous-préfecture de l'arrondissement de Beaune. Ses habitants sont appelés les Beaunois.
En 2007, la population de Beaune intra-muros était de 22 012 habitants[1], ce qui en fait la 2e commune de Côte-d'Or. La communauté d'agglomération beaunoise, créée le et nommée le « Beaune, Côte et Sud », compte quant à elle 52 741 habitants
Il s'agit également de la 8e ville de Bourgogne, derrière la capitale et chef-lieu régionale Dijon, Chalon-sur-Saône, Nevers, Auxerre, Mâcon, Sens (Yonne), Le Creusot et devant Montceau-les-Mines.
Héritière d'un riche patrimoine historique et architectural, siège de nombre de maisons de négoce, Beaune peut être considérée comme la capitale des vins de Bourgogne.
Elle est une Ville fleurie récompensée de quatre fleurs et de la distinction Grand Prix National. Médaille d’Or au concours européen de l’Entente Florale en 2006.
Étymologie
"Beaune" est l'évolution étymologique du mot gaulois latinisé "Belena". Belena est le nom de la source autour de laquelle s'est établie la bourgade. Le nom de cette source est issu du patronage du dieu gaulois Belenos, divinité des eaux vives.
Géographie
Localisation
Beaune est la sous-préfecture de l'arrondissement de Beaune, l'un des trois arrondissements de la Côte-d'Or. La commune se situe sur la Côte des Vins de Bourgogne aussi nommée Route des Grands Crus (qui s'étend de Dijon à Beaune pour sa partie côte-d'orienne).
Beaune est bordée au sud par le cours d'eau de la Bouzaise, qui prend sa source dans l'agglomération. Sur le flanc ouest de la commune se trouve la côte de vignobles qui donne son nom au département. Elle se situe à 45 kilomètres au sud-sud-ouest de Dijon, et 150 au nord de Lyon.
Communes limitrophes
Bouze-lès-Beaune | Savigny-lès-Beaune | Chorey-les-Beaune | ||
Pommard | N | Vignoles,Ruffey-lès-Beaune | ||
O Beaune E | ||||
S | ||||
Bligny-lès-Beaune | Montagny-lès-Beaune | Levernois, Combertault |
Voies de communication et transports
Réseau Autoroutier
La commune est un important nœud autoroutier de l'Est de la France. Située sur l'autoroute A6 à 312 km de Paris et à 157 km de Lyon, elle donne naissance à l'autoroute A31 en direction de Dijon (47 km), Nancy (258 km) et Metz (308 km) ; ainsi qu'à l'autoroute A36 en direction de Besançon (108 km) et Mulhouse (232 km).
A31 Beaune - Grand Duché du Luxembourg
Réseau ferré
La gare de Beaune dessert deux lignes à grande vitesse :
- la ligne Paris-Gare de Lyon - Dijon - Chalon-sur-Saône
- la ligne Dijon - Lyon - Marseille - Nice[2]
Au niveau régional, la gare de Beaune est un important nœud d'échange pour les réseaux TER Bourgogne et TER Rhône-Alpes.
Autres
Beaune possède un aérodrome, l'Aérodrome de Beaune-Challanges, mais il ne fait l'objet d'aucun service commercial de voyageurs.
Relief
Beaune est en bordure du bassin parisien. Les sols du vignoble sont argilo-calcaires, mais avec des différences sur le calcaire. Des couches de calcaire du rauracien sur les sommets du vignoble. Au milieu des couches de calcaire du comblanchien avec des marnes argoviennes sur des sols épais, blancs, gris ou jaunes, nuancés de rouge par l'oxfordien ferrugineuse. Son exposition va de l'est à plein sud, à une altitude de 200 à 300 mètres.
Hydrographie
La rivière la Bouzaise prend sa source à l'est de la ville. Contournant la vieille ville par le sud, elle alterne sections souterraines et passages à l'air libre. Longue d'une vingtaine de kilomètres, elle se jette dans la Dheune à hauteur de Palleau.
Beaune compte également deux ruisseaux, l'Aigue et le Genet, qui se jettent tous les deux dans la Bouzaise.
Climat
Le climat de Beaune est de type océanique à tendance semi-continentale. L'influence océanique se traduit par des pluies fréquentes en toutes saisons (avec néanmoins un maximum en automne et un minimum en été) et un temps changeant. L'influence semi-continentale se traduit par une amplitude thermique mensuelle parmi les plus élevées de France, se caractérisant par des hivers froids avec des chutes de neige relativement fréquentes, et des étés plus chauds que sur les côtes, avec à l'occasion de violents orages. C'est cette influence semi-continentale qui rend possible la culture de la vigne en Côte-d'Or.
Données météorologiques de Savigny-lès-beaune (station Avertissements Agricoles, ZI nord de Beaune) :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −2,06 | −1,12 | 1,34 | 4,42 | 7,94 | 12,44 | 13,9 | 13,36 | 12,06 | 6,96 | 2,54 | −0,44 | 5,82 |
Température moyenne (°C) | 1,04 | 2,36 | 6,32 | 9,88 | 13,52 | 19,16 | 20,08 | 18,84 | 15,62 | 11,12 | 6 | 2,42 | 10,76 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,54 | 6,42 | 12,2 | 15,64 | 19,6 | 26 | 26,74 | 25,48 | 22,1 | 16,72 | 9,96 | 5,44 | 15,92 |
Précipitations (mm) | 60,88 | 45,68 | 57,32 | 43,64 | 64,32 | 46,76 | 58,34 | 53,38 | 35,96 | 94,24 | 99,5 | 69,7 | 675,85 |
Histoire
La charte des privilèges de Beaune : 1203
La charte de franchise de la commune de Beaune confère à ses habitants droits et privilèges. Eudes III, duc de Bourgogne, permet à Beaune d’exister en tant qu’institution autonome dès 1203 sur le modèle de Dijon. Cette charte est conservée aux Archives municipales de Beaune [4].
Fondation des Hospices de Beaune en 1443
En 1422, Nicolas Rolin fut nommé chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Il fut très lié à Jean sans Peur, qui fut le parrain de son troisième fils. Veuf, il épouse en 1421, Guigone de Salins issue de la noblesse comtoise, avec qui il fonde les Hospices de Beaune, en 1443, où il crée en 1452 un nouvel ordre religieux : les sœurs hospitalières de Beaune. C'est lui qui commande le polyptyque du Jugement dernier au peintre flamand Rogier van der Weyden, pour les hospices.
Révolte de Beaune et ralliement à Marie de Bourgogne en 1477
Les États de Bourgogne reconnaissent Louis XI comme souverain le , à la mort de Charles le Téméraire. Avec l'occupation de la Bourgogne par l’armée royale conduite par Jean IV de Chalon, Georges de la Trémoille et Charles d’Amboise, Beaune se rallie à Marie de Bourgogne, contre le roi de France Louis XI. Les révoltes de Beaune ainsi que Semur-en-Auxois et Châtillon-sur-Seine sont rapidement étouffées. Cependant, le roi confirme finalement les privilèges de la ville par ses lettres patentes en octobre 1478[5].
Les guerres de Religion
- Henri II accompagné de son épouse Catherine de Médicis parcourt son royaume et fait une entrée fastueuse à Beaune le . Le maire était Girard Legoux[6].
- Charles IX accompagné de sa mère Catherine de Médicis, venant de Dijon, entre dans la ville le 30 mai 1564 lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine : ils reçoivent un accueil triomphal[7].
- En 1568, Wolfgang de Bavière, financé par Élisabeth Ire d'Angleterre prend la tête d'une armée expéditionnaire de 14 000 mercenaires pour apporter des renforts aux protestants français assiégés à La Rochelle. Dans sa traversée de la Bourgogne, ses troupes composées de reîtres, cavalerie lourde équipée de pistolets, ravagent la Franche-Comté et restent deux jours devant les murailles de Beaune et y détruisent les chartreux, avant de continuer leur route[8].
- Le , on exécuta à Dijon, François de Lespine et sa tête coupée fut plantée sur une pique, au-dessus de l'hôtel-de-ville de Beaune, le 18. Il fut reconnu coupable de comploter en vue de livrer Dijon et le château de Beaune aux huguenots.
Le grand hiver de 1709
De fortes pluies s’abattent sur l’été 1708 et nuisent à la récolte annuelle, et le lorsque la pluie se met à tomber, immédiatement suivie d’un vent glacial : un hiver exceptionnel commence. Le vent qui souffle jusqu’au 25 janvier, sans que la neige ne soit venue protéger les cultures, anéantit les semailles et les arbres fruitiers, altère les vignes et gèle les cours d’eau. La Bouzaise est gelée en deux heures. Même le vin tourne en glace dans les bouteilles et les tonneaux. Les oiseaux et les volailles ne survivent pas à ce froid polaire. Pour sauver les vagabonds, les voyageurs et les indigents, des feux publics sont allumés. Après une courte période de répit accompagnée par la pluie, la neige tombe à partir du début du mois de février, et lorsque celle-ci fond les rivières débordent et inondent la campagne. Le soleil apparaît au mois d’avril, redonnant vie aux champs, et apportant de la chaleur aux habitants, mais une pluie verglaçante vient détruire les semences jusqu’aux racines.
Les conséquences de ce Grand Hiver sont désastreuses pour la population. Les habitants s’attendent à une grande famine, ce qui crée un sentiment général de panique. On craint les accapareurs, on s’oppose à libre circulation des blés. Pour calmer les tensions, le conseil municipal décide de bloquer toutes les provisions de blé et de les recenser pour mieux les gérer et les distribuer. Mais des émeutes ont lieu à Pommard où les habitants s’opposent à la réquisition de leur stock, alors que Beaune se constitue une réserve, alors que les récoltes de blés et les vendanges sont quasi inexistantes en 1709[9].
Beaune, sous-préfecture de la Côte-d’Or en 1790
Le département de la Côte-d’Or a été créé le par l'Assemblée constituante à partir de l'ancienne province de Bourgogne.
Occupation de Beaune par l'armée autrichienne en 1814
En février 1814, 6000 hommes sont à Beaune sous les ordres du baron de Scheither qui conduit les opérations dans le Sud-Est de la France, pour prendre Chalon-sur-Saône aux troupes de Napoléon, pendant la campagne de France de 1814, où Napoléon tente d'empêcher l'invasion de la France par la Sixième Coalition[10].
Création de l'École pratique d'Agriculture et de Viticulture, la "Viti" en 1884
En 1881, la commission des Hospices de Beaune met en place un projet pour transformer son école horticole en école de viticulture. Le projet soutenu par la municipalité et le département voit le jour en 1884 comme l'École pratique d'Agriculture et de Viticulture de Beaune. C'est le député Sadi Carnot qui intervient auprès du ministre de l'agriculture, en mars 1884, pour faire de ce projet, une priorité nationale et l'arrêté de création paraît le 25 octobre. L'école est destinée à former des chefs de culture et une instruction professionnelle aux fils de viticulteurs. L'entrée de l'école se fait alors sur concours, et accueille 30 élèves la première année, pour un cycle de 3 ans d'études. En 1962, avec la transformation de l'enseignement agricole, "la Viti", devint un lycée agricole : le Lycée viticole de Beaune.
L'hôpital militaire américain de 1918-1919
- Lors de la Première Guerre mondiale, Beaune devient l'une des bases arrière du corps expéditionnaire américain (A.E.F.) et de ses 2 millions d'hommes en France. En 1918, l'hôpital militaire américain est construit aux portes de la ville, avec 20 000 lits il sera l'un des plus importants en Europe.
A.E.F. University of Beaune en 1919
- L'hôpital sera transformé après l'Armistice en Université américaine, par l'A.E.F. pour former les soldats qui ne peuvent pas rentrer immédiatement aux États-Unis, dans les forces d'occupation de l'Allemagne. L'"A.E.F. University of Beaune" ouvre de février à juin 1919 avec 15 000 militaires étudiants américains qui y suivent une formation et sa faculté de 600 enseignants et personnels[11],[12]. L'A.E.F. University de Beaune avait un collège d'agriculture avec 2500 étudiants dans une ferme de 13 hectares a Allerey, et une branche de 1 000 étudiants, dans un collège d'art et d'architecture situé au château de Bellevue près de Versailles. Près de 30 000 ouvrages furent rassemblés dans sa bibliothèque et seront ensuite donnés à la bibliothèque municipale de Beaune[13]. L'université fut dirigée par John Erskine[14], professeur d'anglais à l'université Columbia de New York, qui fut chargé de l'organisation de cette université militaire avec le colonel Ira Reeves[15].
Libération de Beaune en 1944
- À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la ville est libérée par le 2e régiment de cuirassiers du colonel Durosoy, venu par Chalon-sur-Saône et Bligny-lès-Beaune le . Un odonyme local (avenue du Huit-Septembre-1944[16]) rappelle cet événement. Les forces françaises se heurtent à de fortes défenses antichar qui causent des pertes au 3e Escadron, et ne peuvent entrer dans la ville que le lendemain[17],[18].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Le budget de la ville de Beaune en 2008 est prévu de 36 164 399 € dont :
- Fonctionnement : 27 718 364 €
- Investissement : 8 445 765 €
Politique environnementale
Le tri sélectif et l'usage de composteur sont entrés dans les mœurs. Des pistes cyclables facilitent la circulation des vélos. Les jardins publics sont aménagés pour favoriser les pratiques propices à l'environnement : non implantation de gazon pour éviter les tontes, pose de caillebotis pour préserver le sol, limitation des traitements. Une usine de traitement des eaux permet d'éliminer les produits phytosanitaires liés à la vigne. L'entreprise Sécula spécialisée dans le traitements des déchets a su exporter son savoir-faire. La commune a mis en place un programme de rénovation de l'éclairage public, qui permet une baisse de consommation d'énergie de 47 %[19].
Jumelages
La ville de Beaune est jumelée avec les villes suivantes :
- Bensheim (Allemagne), depuis le 12 juin 1960
- Malmedy (Belgique), depuis le 11 juin 1962
- Krems an der Donau (Autriche), depuis le 23 mai 1976
- Kōshū (Japon), depuis le 18 septembre 1976
- Nantucket (États-Unis), charte d'amitié signée le 21 octobre 2006
Toutes ces villes se situent dans des régions viticoles, à l'exception de Malmedy et Nantucket.
La ville étudie la possibilité de créer de nouveaux jumelages avec l’Angleterre[réf. nécessaire].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[20],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 21 579 habitants, en diminution de −4,16 % par rapport à 2009 (Côte-d'Or : 1,36 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Enseignement
Enseignement supérieur
Les étudiants suivent des études d'infirmier, de communication arts graphiques, de beaux arts, de tourisme, de commerce en vins et spiritueux ou de viticulture œnologie.
Enseignement secondaire
La ville renferme cinq lycées : Alain-Fournier, Saint-Cœur, Étienne-Jules-Marey, Clos-Maire et la Viti.
Manifestations culturelles et sportives
Festival du film policier
Le festival cinématographique du film policier se déroule au mois d'avril, sur plusieurs jours. Il a été tenu par la ville de Cognac de 1982 à 2007[23]. Depuis 2009, il est repris par la ville de Beaune. Il implique de nombreux commerçants dans l’évènement, mettant la ville à contribution.
24 Heures de Beaune
Cette manifestation est organisée sur un weekend du mois de mai. C'est une course de vélos originaux se déroulant sur vingt-quatre heures. Originellement du samedi au dimanche, le départ et l'arrivée se faisaient à 16 heures, depuis 2010 elle se déroule désormais du vendredi au samedi, le départ et l'arrivée se font à 20 heures[24].
Les vélos sont des tandems à trois roues (deux roues avant et une roue arrière) et sont généralement décorés de plaques en carton peintes.
Deux prix sont remis à l'issue de la course : le prix du vainqueur, pour l'équipe qui a remporté la course, et le prix du plus beau vélo. Les équipes participantes ont donc le choix de concourir pour la victoire sportive ou pour l'effort artistique. Ces deux objectifs sont généralement exclusifs, l'ajout de structures décoratives alourdissent les vélos, et sont un frein évident à l'aérodynamisme, à la maniabilité, et donc à la compétitivité sportive. Des prix sont également remportés par catégories (hommes, femmes, mixtes, jeunes), ainsi que pour le fair-play, et la décoration des stands de chaque équipe.
Festival d’opéra baroque
Le Festival international d'opéra baroque de Beaune se déroule tous les ans durant l’été, depuis 1983[25].
Festival Ciné-Rétro
Ce festival de cinéma muet a lieu durant l'été. Différents films muets, comme des courts-métrages de Charlie Chaplin ou Laurel et Hardy, sont projetés à la chapelle Saint-Etienne chaque soir, et sont accompagné par un pianiste présent sur scène. Le festival a été lancé en 1994[26].
Festival Jazz à Beaune
Le festival a lieu chaque année au mois de septembre ou d'octobre[27]. Crée en 2000 à l'initiative du restaurateur beaunois Jean-Jacques Hegner, le festival "Jazz à Beaune" rendra hommage, pour sa onzième édition, au jazz et aux vins de Bourgogne.
Vente des vins
La fête de la vente des vins (vente des hospices de Beaune) est une vente aux enchères des vins des Hospices de Beaune, cette manifestation a lieu le troisième dimanche de novembre. La première vente remonte à 1859, la réputation devient mondiale en 1924. En 1934, la Confrérie des Chevaliers du Tastevin instaure les Trois Glorieuses, manifestation culturelle dont fait partie la vente des Hospices de Beaune[28].
Depuis 1986 ont lieux également deux courses hors stade réputées, un semi marathon et les foulées beaunoises, au milieu des prestigieux vignobles de côte d'or (Pommard, Meursault et toute la côte de Beaune).
Aujourd’hui, de nombreux concerts, activités et spectacles de rue font office d’animation dans la ville durant tout le weekend. Ces activités sont aujourd'hui préparées par le CFDB[29].
Sports
L'office du sport de Beaune recense 55 clubs sportifs pour 42 disciplines, et six complexes sportifs[30].
Le club de rugby du CS Beaune[31] évolue au niveau national, en Fédérale 2 en 2010-2011. Le Beaune Football Club évolue quant à lui en division d'honneur. Le SE Beaune Handball (ou Société d'émulation beaunoise).
Cultes
La paroisse de Beaune regroupe dix-huit communes au sein de l'archidiocèse de Dijon[32]. Un temple protestant a été créé à l'initiative du maire Paul Bouchard au XIXe siècle
Économie
Les secteurs engendrant le plus d'activité sont le vin (anciennes et grandes maisons de négoces : Louis Latour, Champy, Maison Louis Jadot, Bichot, Bouchard Père & Fils, Chanson, Joseph Drouhin...) et l'hôpital[33]. Il est à noter également la présence d'importantes sociétés de logistiques. En décembre 2007, 1 412 entreprises employaient 17 940 salariés. Beaune est le siège d'une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Côte-d'Or.
Emploi, logement
La commune abrite une population un peu plus active que la moyenne nationale (47,4 % contre 45,2 %), avec un taux d'activité des 25-59 ans également légèrement supérieur aux chiffres nationaux (84 % contre 82,2 %). Les catégories socio-professionnelles les mieux représentées sont les ouvriers (31,6 %), suivis des employés (31,1 %) et des professions intermédiaires (18,6 %)[34]. Avec 62 % d'ouvrier ou d'employé, les revenus des habitants sont modestes et 22 % des logements sont classés comme sociaux.
Viticulture
Beaune est considérée comme la capitale des vins de Bourgogne. Au nord, au sud et à l'ouest de la commune s'étend la Côte de Beaune sur laquelle se trouvent nombre d'appellations qui comptent parmi les plus prestigieuses des vins de Bourgogne. Elle représente une superficie de 5 980 hectares[35], soit un peu moins d'un quart du vignoble de Bourgogne. Elle regroupe 20 AOC communales et 331 climats classés en premier cru[36].
De nombreux producteurs et négociants en vin sont implantés à Beaune[réf. nécessaire]. Chaque année depuis 1851, les Hospices de Beaune organisent une vente aux enchères de charité de ses production, qui bénéficie aujourd'hui d'une portée internationale. Enfin, le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB), qui fédère les viticulteurs et les négociants en vin, est domicilié à Beaune.
En outre, Beaune possède sa propre appellation d'origine contrôlée, le beaune. Cette appellation compte 411,7 hectares[37] en superficie avec une très forte majorité de vins rouges. En couleur la répartition donne 362,74 hectares de vins rouges (dont 281,49 ha en premier cru) plantés en pinot noir et 48,96 hectares en vins blancs (dont 36,06 ha en premier cru) plantés en chardonnay[37]. Sur le volume total, cela donne 13 540 hectolitres (dont 10 322 hl en premier cru) pour les vins rouges et 2 368 hectolitres (dont 1 761 hl en premier cru) pour les vins blancs[37].
Cependant en plus de l'AOC Beaune, d'autres vins peuvent légalement y être produits comme : le Côte de Beaune, le Bourgogne aligoté, le Bourgogne, le crémant de Bourgogne, le Bourgogne mousseux, le Bourgogne Passe-tout-grains et les Coteaux Bourguignons[38].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Beaune est classée « ville d’Art et d’Histoire ». Pas moins de 34 monuments y sont classés ou inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
- L’Hôtel-Dieu (Hospices de Beaune)[39]
- L'ancien hôtel de Saulx, situé 13 place Fleury[40]
- L'hôtel Meursault ou hôtel de la Rochepot, situé 9 place Monge et 15 rue de l'Enfant[41]
- Une maison du XVe siècle, située 9 rue Monge[42]
- La collégiale Notre-Dame, impasse Notre-Dame[43]
- Le Chapitre, impasse Notre-Dame[44](le bâtiment dit du Chapitre est inscrit[45] ainsi que la cave du Chapitre[46])
- Une maison du XVIe siècle, située 1 rue Rousseau-Deslandes[47]
- Hôpital de la Sainte-Trinité dit hospice de la Charité de Beaune, 3 rue Rousseau-Deslandes[48]
- La porte Saint-Nicolas [49]
- La chapelle de l'Oratoire[50]
- L'église Saint-Nicolas[51]
- La tour de l’Horloge[52]
- La Commanderie de Beaune (site privé non ouvert à la visite)
- L'Archéodrome de Beaune (ouvert de 1978 à 2005)
- L'Hôtel des ducs de Bourgogne (XIVe siècle) [53] (et le musée du Vin de Bourgogne)
- Le Château de Beaune XVe siècle, située rue du château
- Une maison du XVIe siècle, située 16 place Carnot[54]
- Un immeuble du XIVe siècle, située cour des Chartreux[55]
- L'ancienne chapelle des jacobins, située rue Eugène-Spuller et place de Morimont[56]
- L'ancienne maladrerie de Saint-Gilles de Mauves, située rue de l'Hôtel-Dieu et rue Nicolas-Rollin[57]
- L'école de jeunes filles, actuellement collège Jules-Ferry, situé 45 bd Jules-Ferry[58]
- Trois maisons, situées 18, 22 et 24 rue de Lorraine[59] La première maison attribuée à l’architecte bourguignon Hugues Sambin (Gray 1518-Dijon vers 1601) est classée à l’inventaire des monuments historiques (décembre 1927). Elle est depuis le XIXe siècle occupée par une étude notariale. C’est dans l’un des bureaux donnant sur la cour que Maître Paul Laneyrie, notaire et résistant fut arrêté en 1944 par la Gestapo pour être déporté à Neuengamme (Allemagne), dont il ne revint pas.
- La maison du Colombier (XVIe siècle), située 1 rue Maufoux et 2 rue Charles-Cloutier[60]
- Une maison du XVe siècle située 29 rue Maufoux[61]
- L'hôtel Moyne-Blandin, situé 40 rue Maufoux[62]
- L'école libre de garçons, impasse Notre-Dame[63]
- Les vestiges des fortifications[64], contrairement à Dijon, Beaune a gardé une grande partie de sa ceinture fortifiée. Le tour des remparts constitue une belle promenade et permet d’admirer plusieurs tours, bastions et boulevards.
- Une maison du XIIIe siècle, 10 rue Rousseau-Deslandes[65]
- Un immeuble du XIIIe siècle, 18 rue Sainte-Marguerite[66]
- L'ancien couvent des Carmélites, place Ziem[67], précédemment Prieuré Saint-Etienne de Beaune, fondé en 1005.
- La Chapelle du domaine de Bapteault[68]
- L'ancien couvent des Ursulines[69]
- Le Bastion Saint-Martin[70]
- L’ancienne cuverie de la maison Champy[71]
Églises de Beaune
Du premier millénaire, subsistent aujourd’hui à Beaune trois anciennes églises actuellement désaffectées : Saint-Martin de l’Aigue, Saint-Baudèle et Saint-Flocel.
Saint-Baudèle
Saint-Baudèle se trouve au cœur du castrum, près de la source de Belenin qui donna son nom à la ville. La première église fut probablement édifiée à la fin du Ve siècle sur les ruines d’un temple d’Apollon. Elle renfermait les reliques de saint Baudèle (ou saint Boil) qui était un contemporain de saint Martin. C’était un soldat qui a subi le martyre à Nîmes vers 395. Un petit monastère fut élevé sur son tombeau et Grégoire de Tours rapporte qu’il s’y opéra plusieurs miracles. Vers 720, lorsque les Arabes menacèrent le sud de la France, l’abbé saint Romule et 80 moines s’enfuirent vers le nord avec quelques os de saint Baudèle. Quelques fragments de relique furent confiés à Beaune et la cathédrale prit le nom de saint Baudèle. Les remparts du castrum protégèrent certainement l’église lors de l’invasion de 731. L’église était le siège d’un important archidiaconé du diocèse d’Autun. En 1099, le pape Urbain II réaffirmait dans une bulle la prééminence de Saint-Baudèle sur les autres églises de Beaune. Elle demeura l’église principale de la ville jusqu’à la construction de l'actuelle église Notre-Dame au XIIe siècle. Elle fut ensuite progressivement désaffectée et fut vendue comme bien national en 1791. Elle appartient aujourd’hui à la maison de négoce en vin Joseph Drouhin. Elle ne se visite pas. Elle était constituée d’un vaisseau avec une voûte en berceau plein cintre. On peut encore y voir deux colonnes et un petit baptistère pouvant remonter au IXe siècle.
Saint-Flocel
Saint-Flocel se trouve à l'extérieur du castrum, contre la muraille. L'église a été dédicacée le 26 avril 965 où elle reçut les reliques de saint Flocel et de saint Herné en présence du duc Otton. Les reliques avaient été ramenées du Mans en 912 par Richard le Justicier qui combattait les Normands. Elles restèrent à Saint-Flocel jusqu'à leur translation vers la nouvelle église Notre-Dame, le , en présence de Simon de Brion légat du pape. Saint Flocel était un jeune martyr normand décapité les 17 septembre 296. Saint Herné était le fondateur de l'abbaye de Céaucé mort un 9 août vers l'an 560[72]. L'église, ou plutôt chapelle à cause de ces modestes dimensions (hauteur 3,60 m, longueur 15 m et largeur 4 m), est constituée par une nef de plein cintre à quatre arcs doubleau reposant sur des pilastres. Le tailloir de chapiteau parcourt tout le bâtiment marquant la séparation entre les murs et la voute. L'édifice a fait l'objet d'importants travaux de restauration entre 1964 et 2003.
Notre-Dame
Les textes laissent à penser qu'une première église Notre-Dame a pu être établie dans le castrum à partir de 976, le portail occidental de style byzantin de l'actuelle église qui, elle, date du XIIe siècle pourrait en être un témoignage[73]
Saint-Nicolas
L'église date du XIIIe siècle.
Sainte-Madeleine
L'église a été démontée en 1798. Elle datait de 1245 mais elle avait été détruite une première fois en 1585 pour faciliter la défense de la ville et reconstruite en 1599. La place dégagée sert actuellement au stationnement des véhicules automobiles. La paroisse desservait les faubourgs Madeleine, Saint-Jean et Perpreuil ainsi que le hameau de Challanges. Le hameau de Gigny dépendait de cette paroisse une année sur trois [74].
Philatélie
- En 1941, un timbre de 5 francs brun-noir est émis. Il représente la cour intérieure de l'Hôtel-Dieu. Il porte le n° YT 499.
- En 1942, un timbre de 15 francs brun-carminé est émis. Il représente la cour intérieure de l'Hôtel-Dieu (même visuel que le timbre précédent). Il porte le n° YT 539.
- En 1943, un timbre de 4 francs bleu est émis. Il représente Nicolas Rolin et Guigone de Salins d'après le tableau de Roger de la Pasture et le porche de l'Hôtel-Dieu. Il a bénéficié d'une vente anticipée le 21 juillet 1943 à Beaune. Il porte le n° YT 583.
- En 2003, un timbre de 0,50 euro multicolore est émis. Il représente les toits de l'Hôtel-Dieu et la mention "Toits de Bourgogne". Il porte le n° YT 3597[75].
Personnalités liées à la commune
- Hugues de Salins (1632-1710), médecin érudit, né à Beaune, défenseur des vins de Bourgogne.
- Claude Mallemans de Messanges (1653-1723), physicien.
- Gaston Chevrolet (1892-1920), pilote automobile, cofondateur de Chevrolet et Frontenac avec ses frères dont Louis Chevrolet.
- François Pasumot (1733-1804), ingénieur géographe et archéologue.
- Gaspard Monge (1746-1818), mathématicien et homme politique.
- Patrice Larroque (1801-1879), philosophe, naturaliste et littérateur. Il fut également recteur des académies de Lyon, Cahors et Limoges[76].
- Xavier Forneret (1809-1884), dramaturge, poète et journaliste.
- Félix Ziem (1821-1911), peintre natif de Beaune.
- Hippolyte Michaud (1823-1886), artiste peintre et conservateur du musée des beaux-arts de Beaune, né et décédé en cette ville.
- Charles Bigarne (1825-1911), historien natif de Beaune.
- Étienne-Jules Marey (1830-1904), médecin et physiologiste.
- Marie Favart (1833-1908), actrice.
- Émile Bord (1858-1919), espérantiste.
- Édouard Joly (1898-1982), constructeur d’avions Jodel.
- Nicolas Rolin (1376-1462), fondateur des Hospices de Beaune.
- Adolphe Retté (1863-1930), poète et écrivain.
- Alfred de Vergnette de Lamotte (1806-1886), connu par ses travaux sur le vin (conservation du vin par le chauffage et la congélation).
- Louis Chevrolet (1878-1941), fondateur de l'entreprise Chevrolet a passé son enfance et sa jeunesse à Beaune
- François Garnier (1944-), archevêque de Cambrai.
- Bruno Latour (1947-), chercheur en sciences humaines.
- Michel Tourlière, artiste contemporain, peintre, créateur de tapisseries.
Héraldique
Blasonnement :
« D'azur à la Vierge tenant l'Enfant Jésus sur son bras senestre, le tout d'argent, les bords de la draperie étant d'or, la mère et le fils auréolés du même, la Vierge tenant de sa main dextre une grappe de raisin de sable tigée et feuillée de sinople, l'Enfant Jésus tenant dans sa main senestre un monde cerclé, cintré et croisé d'or. »
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Malte-Brun, dans la France illustrée, rapporte deux blasonnements pour les armes traditionnelles de la ville de Beaune :
1°) jusqu’en 1540 : « Une Bellonne d’argent sur un fond d’azur, debout, tenant de la main droite une épée nue, et la gauche appuyée sur la poitrine. »
2°) après 1540 : « D’azur, à une Notre-Dame, tenant l’enfant Jésus de la main gauche, et une grappe de raisin de la main droite ; l’enfant Jésus tenant un cep de vigne d’or. » avec ces mots : « CAUSA NOSTRÆ LÆTITIÆ », changés plus tard en ceux-ci : « ORBIS et URBIS HONOR ».
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des maires de Beaune
- Gare de Beaune
- Aérodrome de Beaune-Challanges
- Aire urbaine de Beaune
- Transports urbains beaunois
Liens externes
- Site de la mairie
- Lettres patentes de Louis XI, Arras, mars 1477 (1476 avant Pâques) (Confirmations des privilèges accordés aux maîtres chirurgiens et barbiers de la ville de Beaune)
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- INSEE : Population légale établie lors du recensement rénové au 01/01/2007
- cette ligne n'est active qu'en période estivale
- Sation métrologique de Savigny-lès-beaune
- http://www.beaune.fr/spip.php?article303
- http://books.google.fr/books?id=j3kUAQAAMAAJ&pg=PA430 Lettres patentes de Louis XI, Plessis-du-Parc-lèz-Tours, octobre 1478
- Société d’histoire et d’archéologie de Beaune tome 64, page 70 à 75 année 1993
- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p 253
- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p 267
- http://www.beaune.fr/spip.php?article1180
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k861110
- http://query.nytimes.com/mem/archive-free/pdf?res=950DE2DC1E39E13ABC4852DFB5668382609EDE
- http://query.nytimes.com/mem/archive-free/pdf?res=940CE7DC153AEF33A25752C3A96E9C946896D6CF
- http://scd.u-bourgogne.fr/userfiles/Histoire%20de%20don.pdf
- http://www.c250.columbia.edu/c250_celebrates/remarkable_columbians/john_erskine.html
- http://www.gwpda.org/wwi-www/Allerey/Allerey07.html
- Google Maps Avenue du 8 septembre 1944, Beaune, Côte-d'Or, Bourgogne.
- http://www.2emecuirassiers.com/Plans/pages/06.05-09%20au%2008-09%201944.htm
- Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p 35
- Comm ville de Beaune, n°53 décembre 2010
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Voici l’annonce paru sur la page d’accueil du site officiel de l’événement quelques jours après une ultime Assemblée Générale : « Au cours de son Assemblée Générale Extraordinaire le 3 décembre 2007, l’Association pour le Festival de Cognac a décidé de procéder à sa dissolution anticipée, conformément à ses statuts. L’Association tient à remercier tous ses partenaires qui, au fil des ans, l’ont accompagnés dans cette aventure, commencée en 1982 et dont la 25ème édition, qui a eu lieu en juin 2007, a donc marqué la fin. »
- Site des 24h de Beaune.
- Festival international d'opéra baroque de Beaune.
- Article Bien-Public 2013
- Site officiel du festival
- L’ABCdaire des vins de Bourgogne, Flammarion
- www.cfdb.fr
- Office du sport de Beaune, revue 2010/2011
- club de rugby
- site officiel de la paroisse .
- Hospices civils de Beaune
- Données économiques, site L'internaute
- Site de 1000 Bourgognes : Chiffres clés de la Bourgogne Viticole
- [PDF]Chiffres-clés 2009 du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne
- Site du BIVB : page sur Beaune (AOC), consulté le 24 décembre 2010.
- Placido Llorca, « Beaune, commune viticole », sur Vin-Vigne, (consulté le )
- Notice no PA00112112, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00112116, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00112114, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
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- Notice no PA00112108, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
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- Notice no PA00112126, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00112111, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00112130, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00112129, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
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- Notice no PA00112121, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la CultureNotice no PA00112122, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la CultureNotice no PA00112123, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00112119, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00112124, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00112115, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00112107, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00112110, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00112127, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00112118, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00112105, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA21000012, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00112106, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00112099, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- http://www.bienpublic.com/fr/permalien/article/4287074/L-ancienne-cuverie-inscrite-aux-Monuments-historiques.html
- Les petits Bollandistes : vies des saints 1876
- La Vie de château aux IXe et Xe siècles en Occident, 2010, Dr Roger Marconnet
- Joseph Délissey, Le vieux Beaune,
- Catalogue Yvert et Tellier, Tome 1
- Article de la ville de Beaune