Batman (film, 1989)

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Batman
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Logo original du film
Réalisation Tim Burton
Scénario Warren Skaaren
Sam Hamm
Musique Danny Elfman
Acteurs principaux
Sociétés de production The Guber-Peters Company
PolyGram Filmed Entertainment
Warner Bros.
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Fantastique
Super-héros
Durée 126 minutes
Sortie 1989

Série Batman (1989-1997)

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Reproduction artistique de Batman tel qu'interprété par Michael Keaton.

Batman est un film fantastique et de super-héros américano-britannique de Tim Burton, sorti en 1989.

Il met en scène le personnage homonyme de DC Comics créé en 1939 par Bob Kane et Bill Finger, marquant ainsi les 50 ans de sa création.

Ayant pour acteurs principaux Jack Nicholson, Michael Keaton et Kim Basinger, le film a été un succès commercial et critique, recevant de multiples nominations aux Golden Globes et Saturn Awards, et gagnant un Oscar (celui de la Meilleure direction artistique pour Anton Furst)[1]. Il rapporta plus de 411 millions de dollars au box-office mondial pour un budget de 35 millions[2],[3], ce qui en a fait, à l'époque de sa sortie, le 5e film le plus rentable de tous les temps.

La bande originale du film est signée Danny Elfman. Par ailleurs, le chanteur Prince élabora pour le film plusieurs chansons qui donnèrent lieu à un album, Batman: Motion Picture Soundtrack, qui se vendit à 11 millions d'exemplaires dans le monde, appuyé par des singles comme Batdance, Partyman ou Scandalous![4].

Le film a connu trois suites : Batman : Le Défi (1992), également réalisé par Tim Burton, Batman Forever (1995) et Batman et Robin (1997), tous deux réalisés par Joel Schumacher. Il inspira aussi la série d'animation Batman (1992-1995).

Synopsis[modifier | modifier le code]

Présentation générale[modifier | modifier le code]

Enfant, le milliardaire Bruce Wayne voit ses parents assassinés par un voleur des rues, qui en voulait au collier de perles de sa mère. L'orphelin jure de venger leur mort en se lançant dans une bataille à vie contre le crime organisé. Pour cela, il crée un justicier masqué nommé Batman, et cache cette identité secrète derrière celle d'une image de playboy flambeur.

Synopsis détaillé[modifier | modifier le code]

Gotham City est contrôlée par le parrain Carl Grissom. En dépit des efforts du fraîchement élu procureur de district Harvey Dent et du commissaire James Gordon, la corruption de la police demeure constante. Le reporter Alexander Knox et la photo-journaliste Vicki Vale commencent à enquêter sur les agissements du justicier habillé en chauve-souris, alors que ce dernier n'est aux yeux des médias et des policiers qu'une rumeur confuse propagée chez les criminels.

Vicki et Alexander parviennent à se faire inviter au Manoir Wayne, où Bruce tombe sous le charme de Vicki. La même nuit, le bras droit du chef de la pègre Carl Grissom, Jack Napier est envoyé faire un cambriolage à l'usine chimique Axis Chemicals. Mais la police reçoit un « tuyau » de Grissom lui-même, qui joue double-jeu et arrive pour l'arrêter ; Jack se rend compte qu'il a été trahi par son patron car il avait une liaison avec l'épouse de ce dernier. Batman arrive en pleine fusillade entre les mafieux et la police. Jack fait feu sur Batman qui évite la balle ; cette dernière ricoche sur un tuyau et atteint le criminel au visage. Blessé et aveuglé par la douleur, il recule et chute d'une plate-forme en hauteur. Il tombe dans une cuve pleine d'acide. Ne le voyant pas réapparaître, Batman le croit mort.

Un peu plus tard, Napier émerge dans une cuve adjacente, défiguré par l'effet des produits. Sa peau est devenue blanche, ses cheveux verts et ses lèvres rouge sang. À la suite d'une intervention chirurgicale, Napier affiche un rictus permanent lui donnant l'air d'un clown sinistre. Il sombre alors dans la folie, devient « le Joker ». Il tue son supérieur et prend le contrôle de son empire criminel avec l'Axis comme quartier général.

Le Joker terrorise la ville de Gotham en empoisonnant chimiquement des produits d’hygiène corporelle vendus en masse. En effet, certaines combinaisons de produits créent une réaction chimique qui force les utilisateurs à rire jusqu'à en mourir, leurs lèvres affichant dans la mort un rictus semblable à celui du Joker.

La lutte de Batman contre le Joker s'intensifie considérablement lorsqu'il se rend compte que c'est ce dernier qui a tué ses parents à Crime Alley : éliminer le Joker devient alors une affaire personnelle à deux niveaux pour lui. En effet, le majordome et confident de Bruce, Alfred Pennyworth, mène Vicki à la Batcave. Elle et Bruce se promettent de vivre ensemble après avoir vaincu le Joker, tandis que celui-ci s'éprend de Vicki.

Batman détruit l'usine de fabrication de produits chimiques du Joker, mais ce dernier organise une parade dans la ville où il attire la population en distribuant 20 millions de faux billets de banque. Son but caché est d’empoisonner les citoyens avec son gaz mortel « Hilarex », mais Batman fait échouer ses plans. Le Joker enlève Vicki et l'emmène au sommet de la cathédrale de la ville.

Le chevalier noir combat le Joker pour sauver Vicki Vale. Mais les deux ennemis jurés finissent par se rendre compte qu'ils sont indirectement responsables de la création de leurs personnages respectifs. Après une violente altercation, le prince du crime tente de s'enfuir en hélicoptère, laissant le justicier masqué et sa promise suspendus dans le vide. Cependant, Batman le neutralise en lui accrochant une gargouille à la jambe avec le Bat-Grappin. Incapable de s'en défaire, le Joker chute et meurt sur le parvis du bâtiment.

À la suite de cela, Harvey Dent lit au public une lettre laissée par Batman, expliquant qu'il défendra Gotham contre le crime à l'avenir. Pour le contacter, Batman a laissé à la police de Gotham City un projecteur nommé « Bat-Signal ».

Fiche technique[modifier | modifier le code]

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.

Distribution[modifier | modifier le code]

Statue de cire de Jack Nicholson dans son rôle du Joker.

Production[modifier | modifier le code]

Genèse du projet[modifier | modifier le code]

Après le succès de Pee-Wee Big Adventure en 1985, Tim Burton est choisi par la Warner pour réaliser Batman. Il écrit alors un traitement de 30 pages avec sa petite-amie de l'époque Julie Hickson, pensant que le script de Tom Mankiewicz est un peu camp. Par ailleurs, le succès des comics Dark Knight et The Killing Joke relance l'intérêt d'une adaptation cinématographique de Batman. N'étant pas un grand fan de comics, Tim Burton est cependant attiré par le ton sérieux et sombre de Dark Knight et The Killing Joke[19].

En mars 1986, Steve Englehart est engagé pour écrire un nouveau traitement[20]. Ce dernier inclut le Joker et Rupert Thorne comme méchants principaux, avec un caméo du Pingouin. Silver St. Cloud et Dick Grayson y sont des personnages secondaires. Cependant, le scénariste trouve qu'il y a trop de personnage et retire le Pingouin et Dick Grayson du second traitement, fini en mai 1986[20]. Tim Burton approche ensuite Sam Hamm, un fan du comics, pour écrire le scénario[21]. Ce dernier suggère d'écrire une histoire originale. De plus, il remplace Silver St. Cloud par Vicki Vale et Rupert Thorne par un personnage qu'il crée, Carl Grissom. Son script, dans lequel Dick Grayson ne fait qu'une apparition, est finalisé en octobre 1986[22]. La Warner est alors enthousiaste à propos du script de Sam Hamm, tout comme le « père » de Batman, Bob Kane[19].

Batman ne peut se tourner qu'après le succès du précédent film de Burton, Beetlejuice, sorti en 1988.

Casting[modifier | modifier le code]

Bien que Tim Burton, réalisateur du film, ait déjà choisi Michael Keaton pour le rôle de Bruce Wayne/Batman, les producteurs font auditionner Mel Gibson, Kevin Costner, Charlie Sheen, Pierce Brosnan, Sylvester Stallone, Alec Baldwin, Emilio Estevez, Jeff Bridges, Matthew Broderick, Tom Cruise, Jeff Goldblum, Michael J. Fox, Harrison Ford, Robert Downey Jr., Kevin Spacey, Patrick Swayze, Tom Selleck, Dennis Quaid, Kurt Russell, Arnold Schwarzenegger, Daniel Day-Lewis, Tom Hanks, Kevin Kline, Bruce Willis et Bill Murray. Finalement Tim Burton réussit à les convaincre que Keaton est l'acteur le plus adapté pour incarner le chevalier noir[réf. nécessaire].

Pour interpréter Le Joker, Tim Curry, Willem Dafoe, David Bowie, John Lithgow, James Woods et Robin Williams[23] auditionnent mais c'est Jack Nicholson qui est retenu pour le rôle. Les premiers choix de Burton furent Ray Liotta et Brad Dourif. Le premier refusa le rôle et les studios Warner ne furent guère emballés par le second choix[23]. Jack Nicholson accepte le rôle du Joker sous certaines conditions dont un important salaire, une partie des recettes du box office et des produits issus du merchandising et une programmation à l'avance de son temps de tournage.

Originellement, Vicki Vale aurait dû être interprétée par Sean Young mais une mauvaise chute de l'actrice lui fait renoncer au rôle. Plusieurs actrices comme Rosanna Arquette, Jamie Lee Curtis, Ellen Barkin, Robin Duke, Kate Capshaw, Glenn Close, Joan Cusack, Madonna, Geena Davis, Judy Davis, Denny Dellion, Christine Ebersole, Mia Farrow, Carrie Fisher, Bridget Fonda, Jodie Foster, Teri Garr, Melanie Griffith, Linda Hamilton, Daryl Hannah, Goldie Hawn, Mariel Hemingway, Barbara Hershey, Holly Hunter, Anjelica Huston, Amy Irving, Diane Keaton, Diane Lane, Kay Lenz, Jessica Lange, Lori Loughlin, Julia Louis-Dreyfus, Virginia Madsen, Kelly McGillis, Bette Midler, Catherine O'Hara, Tatum O'Neal, Sarah Jessica Parker, Michelle Pfeiffer, Molly Ringwald, Meg Ryan, Susan Sarandon, Jane Seymour, Cybill Shepherd, Brooke Shields, Sissy Spacek, Mary Steenburgen, Sharon Stone, Meryl Streep, Lea Thompson, Kathleen Turner, Sela Ward, Sigourney Weaver et Debra Winger passent une audition jusqu'à ce que le rôle soit attribué à Kim Basinger[23].

Le personnage de Robin aurait du être présent dans le film, avec Kiefer Sutherland pour l'incarner. Mais ce dernier refusa la proposition et les scénaristes décidèrent de supprimer le personnage du scénario. Pour le personnage du chef de la pègre Carl Grissom, Phil Collins avait été un temps envisagé pour le rôle vu qu'il venait de jouer en 1988 le premier rôle du film Buster où il incarnait un voleur, mais les producteurs trouvaient Collins trop jeune pour le rôle, étant donné qu'il était plus jeune que Nicholson; ils optèrent alors pour Jack Palance.

Pour le personnage d'Harvey Dent, Don Johnson et Dale Midkiff ont été envisagés, avant que Billy Dee Williams soit choisi[23].

Tournage[modifier | modifier le code]

Knebworth House, à Knebworth (Angleterre), a servi de lieu de tournage pour le Manoir Wayne.

Le tournage devait se dérouler dans les studios de la Warner à Burbank en Californie. Il a finalement lieu en Angleterre, aux Pinewood Studios, entre octobre 1988 et janvier 1989[24].

Le budget passa de 30 millions à 35 millions de dollars à cause de la grève de la guilde américaine des scénaristes de 1988 qui retarda le tournage. Le scénario est alors réécrit par Warren Skaaren, Charles McKeown et Jonhatan Gems.

Certains lieux extérieurs sont également utilisés, comme Knebworth House et Hatfield House pour le Manoir Wayne.

Musique[modifier | modifier le code]

Batman: Original Motion Picture Score[modifier | modifier le code]

Batman:
Original Motion Picture Score

Bande originale de Danny Elfman
Film Batman
Sortie mai 1989
Durée 54:45
Genre Musique de film
Format CD, vinyle, k7 audio[25]
Compositeur Danny Elfman
Producteur Danny Elfman et Steve Bartek
Label Warner Bros. Records

Albums de Danny Elfman

Bandes originales de Batman

Batman: Original Motion Picture Score est la bande originale du film, composée par Danny Elfman et distribuée par Warner Bros. Records[25]. C'est la 3e participation du compositeur avec Burton. On remarque une ressemblance avec la musique du film Voyage au centre de la Terre (1959), composée par Bernard Herrmann (que Danny Elfman décrit comme son maître).

Liste des titres[modifier | modifier le code]

No TitreInterprète(s) Durée
1. The Batman ThemeDanny Elfman 2:38
2. Roof FightDanny Elfman 1:21
3. First ConfrontationDanny Elfman 4:45
4. Kitchen, Surgery, Face-OffDanny Elfman [26] 3:09
5. FlowersDanny Elfman 1:50
6. Clown AttackDanny Elfman 1:45
7. Batman to the RescueDanny Elfman 3:57
8. Roasted DudeDanny Elfman 1:01
9. Photos / Beautiful DreamerDanny Elfman, Stephen Foster 2:30
10. Descent Into MysteryDanny Elfman 1:32
11. The Bat CaveDanny Elfman 2:34
12. The Joker's PoemDanny Elfman 0:58
13. Childhood RememberedDanny Elfman 2:42
14. Love ThemeDanny Elfman [26] 1:29
15. Charge of the BatmobileDanny Elfman 1:42
16. Attack of the BatwingDanny Elfman 4:46
17. Up the CathedralDanny Elfman 5:06
18. Waltz to the DeathDanny Elfman 3:56
19. The Final ConfrontationDanny Elfman 1:16
20. FinaleDanny Elfman [26],[27] 1:46
21. Batman Theme RepriseDanny Elfman 1:24
54:45

Batman: Motion Picture Soundtrack[modifier | modifier le code]

Batman: Motion Picture Soundtrack

Bande originale de Prince
Film Batman
Sortie
Enregistré juin 1988 - mars 1989
Paisley Park Records
Durée 42:29
Genre Rock, Funk, Pop
Producteur Prince
Label Warner Bros. Records
Critique

Albums de Prince

Bandes originales de Batman

Le chanteur et musicien Prince a été contacté par Tim Burton et Jack Nicholson car ils souhaitaient au départ utiliser deux de ses morceaux (1999 et Baby I'm a Star) dans le film. Prince, grand fan de Batman depuis son enfance, souhaita visiter le plateau de tournage. Enthousiasmé, il demanda plutôt à réaliser des morceaux pour le film. Michael Jackson était prévu pour un thème romantique et Prince pour le thème du Joker mais c'est finalement Prince qui réalisa toutes les chansons du film et Danny Elfman la bande originale instrumentale[30]. La bande originale de Batman fut ainsi composée de deux albums : celui instrumental de Danny Elfman (cf. Batman: Original Motion Picture Score) et celui chanté de Prince sous le titre Batman: Motion Picture Soundtrack[31].

L'album de Prince est enregistré en six semaines, de mi-février à fin mars 1989, exceptés trois morceaux enregistrés plus tôt : Electric Chair (juin 1988), Scandalous! (octobre 1988) et Vicki Waiting (décembre 1988)[32]. L'album est un énorme succès et s'écoule à 11 millions d'exemplaires dans le monde, appuyé par les singles Batdance, Partyman et Scandalous![4].

Dance with the Devil était une chanson prévue pour l'album mais elle a été retirée à la dernière minute et remplacée par Batdance car Prince jugeait le titre trop sombre. On peut entendre parler le Joker (Jack Nicholson) sur Batdance avec la pluie qui tombe en fond sonore.

Musiciens[modifier | modifier le code]

Listes des titres[modifier | modifier le code]

Toutes les chansons sont écrites et composées par Prince, sauf indication contraire..

No Titre Durée
A1. The Future 4:08
A2. Electric Chair 4:13
A3. The Arms of Orion (Prince, Sheena Easton) 5:03
A4. Partyman 3:11
A5. Vicki Waiting 4:47
B1. Trust 4:24
B2. Lemon Crush 4:15
B3. Scandalous! (Prince, John L. Nelson) 6:15
B4. Batdance 6:13
42:29

Accueil[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Certains ont reproché à Batman d'être trop sombre, mais ont néanmoins reçu des critiques positives de la part des critiques. Sur le site Rotten Tomatoes, la cote de popularité du film est de 72 % selon 74 avis, avec une moyenne de 6,5610 : « Un spectacle étrange et obsédant, Batman réussit comme un divertissement noir, même si le Joker de Jack Nicholson occulte trop souvent le personnage principal »[33]. Indiquant des « avis généralement favorables », les spectateurs interrogés par CinemaScore ont attribué au film une note moyenne de A sur une échelle de A + à F[réf. nécessaire].

Box-office[modifier | modifier le code]

Batman rapporte 251 348 343 $ sur le marché nord-américain et 160 160 000 $ à l'international, soit un total de 411 508 343 $[2],[3]. En France, le film totalise 2 362 087 entrées[réf. nécessaire].

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
251 348 343 $ 25
Drapeau de la France France 2 362 087 entrées - -

Monde Total mondial 411 508 343 $ - -

Distinctions[modifier | modifier le code]

Entre 1990 et 2021, le film Batman a été sélectionné 36 fois dans diverses catégories et a remporté 9 récompenses[34],[35].

Le film été présenté hors compétition à la 15e édition du Festival du cinéma américain de Deauville. Michael Keaton et Jack Nicholson apparaissent tous deux dans le classement 100 Héros et Méchants établi par l'American Film Institute en 2003[1].

Années 1990[modifier | modifier le code]

Années Cérémonie ou récompense Catégorie / Récompense Nommé(es) / Lauréat(es)
1990 Association des critiques de cinéma de Chicago Meilleur film Batman Nomination
Meilleur acteur dans un second rôle Jack Nicholson
Meilleur réalisateur Tim Burton
Brit Awards Brit de la Meilleure bande son Batman Lauréat
Golden Globes Meilleur acteur dans une comédie ou une comédie musicale Jack Nicholson Nomination
MTV Video Music Awards Vidéo de l'année Prince Nomination
Oscars Oscar de la Meilleure direction artistique (décors) Anton Furst et Peter Young Lauréat
Prix BMI du cinéma et de la télévision Prix BMI de la meilleure musique de film Danny Elfman Lauréat
Prix de la comédie américaine Acteur le plus drôle dans un film (Rôle principal) Jack Nicholson Nomination
Prix du cinéma britannique du Evening Standard Prix du cinéma britannique du Evening Standard de la Meilleure réalisation technique/artistique Anton Furst Lauréat
Prix du public Prix du public du film préféré Batman Lauréat
Film dramatique préféré
Prix des jeunes artistes Meilleur film familial - Comédie musicale ou fantastique Batman Nomination
Prix Grammy Meilleur album de musique de fond instrumentale originale écrite pour un film ou une télévision Danny Elfman Nomination
Meilleure chanson écrite spécifiquement pour un film ou une télévision Prince
(pour la chanson "Partyman")
Prix Hugo Meilleure présentation dramatique Tim Burton, Warren Skaaren, Bob Kane et Sam Hamm Nomination
Récompenses des arts du cinéma et de la télévision de la British Academy Meilleur acteur dans un second rôle Jack Nicholson Nomination
Meilleurs costumes Bob Ringwood
Meilleur maquilleur Nick Dudman et Paul Engelen
Meilleure direction artistique Anton Furst
Meilleur son Don Sharpe, Bill Rowe et Tony Dawe
Meilleurs effets spéciaux John Evans et Derek Meddings
Société Américaine des Compositeurs, Auteurs et Éditeurs de Musique (ASCAP) Prix ASCAP des Chansons les plus jouées de films cinématographiques Prince
(pour la chanson "Partyman")
Lauréat
1991 Académie des films de science-fiction, fantastique et d'horreur - Prix Saturn Prix du président du jury Batman Lauréat
Meilleur film fantastique Batman Nomination
Meilleur acteur Jack Nicholson
Meilleure actrice dans un second rôle Kim Basinger
Meilleurs costumes Bob Ringwood
Meilleur maquillage Paul Engelen, Lynda Armstrong et Nick Dudman

Années 2000-2020[modifier | modifier le code]

Années Cérémonie ou récompense Catégorie / Récompense Nommé(es) / Lauréat(es)
2005 Prix Schmoes d'or
(Golden Schmoes Awards)
Meilleur DVD / Blu-Ray de l'année Batman Anthology: 1989-1997 Nomination
2006 Académie des films de science-fiction, fantastique et d'horreur - Prix Saturn Meilleure collection DVD Batman: The Motion Picture Anthology (1989-1997) Nomination
2010 Prix 20/20
(20/20 Awards)
Meilleure direction artistique Anton Furst Nomination
Meilleurs costumes Bob Ringwood
Meilleur maquillage Batman
2021 Association du cinéma et de la télévision en ligne Temple de la renommée du cinéma OFTA des Meilleurs personnages Batman / Bruce Wayne incarnés par Michael Keaton Lauréat

Sélections[modifier | modifier le code]

Héritage culturel[modifier | modifier le code]

De par son succès et son impact dans la pop culture, le film et sa bande originale sont considérés comme cultes[33],[36],[37],[38],[39],[40],[41].

Il initia un regain d'intérêt pour les films de super-héros, influençant le marketing moderne ainsi que les techniques de développement des films de superhéros, tout en engendrant plus de 750 millions de dollars sur les produits dérivés[42],[43].

Différences entre film et comics[modifier | modifier le code]

  • Selon le film, le meurtrier des parents de Bruce Wayne n'est autre que Jack Napier, qui deviendra le Joker (qui est ainsi, lui-même, le créateur involontaire de Batman). Là encore, les scénaristes ont pris certaines libertés par rapport à la mythologie « classique » de Batman.
  • Batman tue dans le feu de l'action, ce qui ne correspond pas à la vision moralisatrice du personnage, symbolisée par la série dite kitsch des années 1960. Il y risquait même parfois sa vie pour sauver celle de ses ennemis. Au contraire, sous la plume de Bob Kane dès la fin des années 1930, Batman tuait ses ennemis de sang-froid dans ses toutes premières aventures. Le film de Tim Burton renoue donc avec le côté sombre et torturé du personnage.
  • Le Joker est tué à la fin du film, alors qu'il est toujours vivant dans l'univers BD de Batman. De façon générale, les ennemis de Batman meurent presque tous à la fin des films.
  • Le personnage d'Harvey Dent est, dans la mythologie « classique » de Batman, un homme blanc, mais il est joué par l'acteur afro-américain Billy Dee Williams. Ceci est loin d'être anodin car le procureur Dent (un des premiers alliés de Batman avec le commissaire Gordon) n'est autre que celui qui deviendra Double-Face, l'un des pires adversaires du justicier de Gotham City. Extrêmement secondaire dans ce film, il deviendra central dans Batman Forever sous les traits de Tommy Lee Jones.

Anecdotes[modifier | modifier le code]

Éditions en vidéo[modifier | modifier le code]

Pour les 80 ans du personnage de Batman, Warner sort un coffret comprenant la série de films Batman sortis de 1989 à 1997, tous restauré en 4K : Batman, Batman : Le Défi, Batman Forever et Batman et Robin.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « Batman  », Academy of Motion Picture Arts and Sciences (consulté le )
  2. a b c et d (en) « Budget du film Batman », sur Box Office Mojo.com (consulté le ).
  3. a b et c (en) Kimberly Ann Owczarski, Batman, Time Warner, and Franchise Filmmaking in the Conglomerate Era, ProQuest, , 447 p. (ISBN 978-0-549-76409-0, lire en ligne), p. 16
  4. a et b « Les meilleures ventes de cd / albums “tout temps” » sur Info Disc.
  5. « Batman - Casting du film », sur Allociné (consulté le ).
  6. Marnie Fogg (dir.) et al. (trad. Denis-Armand Canal et al., préf. Valerie Steele), Tout sur la mode : Panorama des chefs-d’œuvre et des techniques, Paris, Flammarion, coll. « Histoire de l'art », (1re éd. 2013 Thames & Hudson), 576 p. (ISBN 978-2081309074), « Le costume Nutter », p. 369
  7. « « Batman - Société de Production / Sociétés de distribution » » ({(en) sociétés partenaires), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  8. « « Batman - Spécifications techniques » » (spécifications techniques), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  9. « « Batman - Dates de sortie » » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  10. a et b « Batman », sur cinoche.com (consulté le ).
  11. a et b « Batman », sur cinebel.dhnet.be (consulté le ).
  12. « « Batman - Guide Parental » » ((en) guide parental), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  13. (en) « Classification Parentale au Royaume-Uni », sur bbfc.co.uk (consulté le ).
  14. « « Batman – Classification » » (fiche film), sur Allociné (consulté le ).
  15. « Visa et Classification - Fiche œuvre Batman », sur CNC (consulté le ).
  16. « Guide Parental belge », sur kinepolis.be (consulté le ).
  17. a b c d e f g h i j k l m n et o Fiche du film sur voxofilm.free.fr.
  18. a b c d e f et g Fiche du film sur doublage.qc.ca.
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  20. a et b (en) Steve Englehart, « Film traitment » sur steveenglehart.com.
  21. (en) Alan Jones, « Batman », Cinefantastique, novembre 1989, p. 55–67.
  22. (en) Tim Burton, Sam Hamm, Mark Canton, Michael Keaton, Shadows of the Bat: The Cinematic Saga of the Dark Knight—The Gathering Storm, Warner Home Video, 2005.
  23. a b c et d (en) « Batman: Trivia », sur imdb.com
  24. (en) Joe Morgenstern, « Tim Burton, Batman and the Joker », The New York Times, 9 avril 1989.
  25. a et b (en) « Formats de l'album », sur discogs.com
  26. a b et c Inclus Scandalous! composé par Prince et John L. Nelson
  27. Inclus Beautiful Dreamer composé par Stephen Foster
  28. (en) « Batman », sur Allmusic
  29. a et b (en) « Batman - OST », sur tower.com
  30. « BATMAN de Tim Burton - La classe incarnée ! » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  31. (en) Prince – Batman: Motion Picture Soundtrack sur discogs.com.
  32. Alex Hahn, « Possessed: The Rise And Fall of Prince », Billboard Books,‎
  33. a et b (en)Batman sur rottentomatoes.
  34. « « Batman - Distinctions » » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  35. a et b « Palmares du film Batman », sur Allociné (consulté le ).
  36. (en)Batman sur uproxx.com.
  37. (en)Batman sur standard.co.uk.
  38. (en)Batman sur filmsite.org.
  39. (en)Batman sur popculthq.com.
  40. (en)Batman sur cultmovie.com.
  41. (en)Batman sur comixtreme.com.
  42. (en) Nancy Griffin et Kim Masters, « Hit Men », dans Hit & Run: How Jon Peters and Peter Guber Took Sony for a Ride in Hollywood, Simon & Schuster, (ISBN 0-684-80931-1), p. 158–174
  43. (en) David Hughes, « Batman », dans Comic Book Movies, Virgin Books, (ISBN 0-7535-0767-6), p. 33–46
  44. AlloCine, « Batman : la réponse parfaite de Michael Keaton aux haters de 1989 », sur AlloCiné, (consulté le )
  45. « Batman vs Superman : Ben Affleck répond au bashing des fans ! », sur FilmsActu (consulté le )
  46. Prisma Média, « Le saviez-vous ? Kim Basinger a vécu une histoire d'amour avec Prince - Gala », sur Gala.fr, (consulté le )
  47. AlloCine, « Batman de Tim Burton : Danny Elfman trouve que sa BO a été maltraitée », sur AlloCiné, (consulté le )
  48. (en) David Miller, « 10 Best DC Movie Scenes That Weren't In The Script », sur ScreenRant, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Desobrie, Rencontre avec des films remarquables, Viroflay, Roger, 1994 (ISBN 978-2-9038-8003-3).
  • « Batman » (p24-29), MovieCreation présente Superhéros, les films de légende, no 27s,‎ , p. 146 (ISSN 2108-5250)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]