Bataille de Wörgl

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Bataille de Wörgl
Description de cette image, également commentée ci-après
Bataille de Wörgl, huile sur toile de Peter von Hess, 1832.
Informations générales
Date
Lieu Wörgl
Issue Victoire bavaroise
Belligérants
Drapeau du Royaume de Bavière Royaume de Bavière Drapeau de l'Autriche Empire d'Autriche
Commandants
François Joseph Lefebvre
Carl von Wrede
Bernhard von Deroy
Jean-Gabriel du Chasteler
Forces en présence
20 000 hommes
18 canons
5 000 hommes
17 canons
Pertes
inconnues 2 500 à 3 000 morts, blessés ou prisonniers
9 à 11 canons capturés

Rébellion du Tyrol

Batailles

Coordonnées 47° 29′ 30″ nord, 12° 03′ 42″ est
Géolocalisation sur la carte : Autriche
(Voir situation sur carte : Autriche)
Bataille de Wörgl
Géolocalisation sur la carte : Tyrol
(Voir situation sur carte : Tyrol)
Bataille de Wörgl

La bataille de Wörgl se déroula lors de la rébellion tyrolienne de 1809.

La bataille[modifier | modifier le code]

Le l'armée autrichienne commandée par le lieutenant-général Chasteler est attaquée à Wörgl par l'armée du royaume de Bavière, commandée par le maréchal français Lefebvre[1].

L'armée autrichienne est très inférieure en nombre, elle compte 5 000 hommes tandis que les forces bavaroises sont quatre fois plus importantes[1], bien que seule la division de von Wrede soit véritablement engagée au combat, les forces de von Deroy restant en réserve. Carl von Wrede dispose de 8 000 fantassins, 1 450 cavaliers et 18 pièces d'artillerie[2].

L'armée autrichienne est écrasée en une heure sous le coup de l'artillerie et de la cavalerie bavaroise. Chasteler se replie avec les rescapés sur Innsbrück. Bien qu'ayant l'intention de défendre la ville, il est conspué par les Tyroliens qui lui reprochent sa défaite, un paysan lui arrache ses décorations et il n'est sauvé du lynchage que par l'intervention du chef tyrolien Joseph Straub[1].

Les pertes[modifier | modifier le code]

Selon Jean Sévillia, les Autrichiens déplorent 600 morts et 2 000 prisonniers[1]. D'après Digby Smith, leurs pertes sont de 3 000 hommes ; tués, blessés et prisonniers, ainsi que 9 canons et trois drapeaux[2]. Pour Francis Loraine Petre 600 Autrichiens et 11 canons ont été capturés[3].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]